Chaque jour est un combat et parfois j'aimerais vraiment baisser les bras, rejoindre les êtres qui me manque pour n'avoir plus à souffrir. Habituellement je dirait qu'il y a un mais, mais pas aujourd'hui. La tétraplégie et un handicap physique et c'est mentalement que c'est le plus dur, aucun oiseaux ne chante dans mon coeur, un épais brouillard à voilé mon horizon et toujours ce putain de combat, ça ira mieux demain, c'est ce qu'il faut ce dire en attendant que passe le mauvais temps ...
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Si ce sujet est tabou c'est dommage, moi j'ai essayé à un moment ou je devais être désespéré.
J'en ai tiré plusieurs enseignements :
Si on essaye c'est pour de bon, moi j'ai été secouru alors que je flottais sur l'eau finalement ce n'est pas facile
de se noyer il y a un sens qui nous empêche d'aller jusqu'au bout, se remplir les poumons volontairement
c'est très difficile et très désagréable.
Je me suis retrouvé à l' hôpital et la ce n'est pas agréable non plus,j'ai faillis me retrouver dans un centre
pour je ne sais quoi, enfin une situation pire encore, à l'hôpital on ne s'apartient plus !!!!!
Enfin je suis rentré chez moi grâce à mon épouse.....qui a refusé mon placement.
J'ai eu un traitement qui m'a calmé et qui me rends la vie un peu plus facile...
Je prends du Cymbalta réduit à une gélule le matin et ça va mieux!
Tabou parce qu'on n'en parle pas en centre. A l'hôpital les psys disent "on va travailler l'acceptation" c'est tout.
J'en ai déjà parlé avec ma mère et des amis. Mais s'ils acceptaient de m'aider l'euthanasie est quand même illégale.
Hello,
Je me suis psé la question plusieurs fois dans mes premières années qui ont suivies l'accident mais je me suis vite rendu compte qu'il y a avais un fossé entre se la poser et passer véritablement à l'acte. J'en suis heureux maintenant de ne pas l'avoir fait, 19 ans après. J'ai lutté pour stopper ma comparaison perpétuelle de ma vie d'avant avec celle actuelle. J'ai essayé de pratiquer de nouvelles activités, de me créer des challenges possibles, de rencontrer d'autre personnes...
Oublier sa vie d'avant, sa "vraie" vie, c'est sûr que c'est la solution. Mais je ne pense pas que ce soit possible.
Moi il ne se passe pas 10 jours sans que je ne regarde des photos d'avant, mais ça fait mal...
Comme antidépresseur depuis que je prends un comprimé de citalopram le soir, je ne pleure plus. Et quand ça va pas, je prends un xanax en plus.