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Messages - grimault

Pages: 1 [2] 3
26
bonjour
il y a ça aussi
       
                          http://www.cti-suisse.com/catalog/product_info.php?cPath=59_27&products_id=128

       jean-marc

27
Douleurs & spasticité / neurostimulation
« le: 15 octobre 2007 à 18:11:36 »
étude canadienne établit que la thérapie par neurostimulation diminue significativement la douleur chronique aux jambes et au dos
    L'étude contrôlée, la plus importante à ce jour, révèle que la thérapie
    par neurostimulation de Medtronic assure un soulagement plus marqué que
    la prise exclusive de médicaments

    MISSISSAUGA, ON, le 15 oct. /CNW/ - Une importante étude canadienne,
récemment publiée par le journal médical international PAIN et appuyée par
Medtronic Inc., offre une lueur d'espoir à des millions de patients du monde
entier souffrant de douleur chronique. L'étude a permis de constater que les
gens atteints de douleur neuropathique débilitante aux jambes et au dos
bénéficient significativement plus d'une thérapie par neurostimulation que de
la gestion médicale conventionnelle seule.
    La thérapie par neurostimulation, mise au point dans les années 70, fait
appel à un dispositif médical implantable pour administrer des impulsions
électriques bloquant les signaux de douleur dans la moelle épinière. Dans le
cadre de l'étude, la gestion médicale conventionnelle comprenait des
médicaments oraux, l'anesthésie tronculaire, des stéroides, la physiothérapie,
la psychothérapie et des soins chiropratiques.
    L'étude, appelée PROCESS (acronyme de PROspective randomized Controlled
trial of the Effectiveness of Spinal cord Stimulation), a révélé que la
thérapie par neurostimulation en association avec une gestion médicale
conventionnelle avait assuré aux patients, après six mois, un soulagement
significativement plus marqué de leur douleur ainsi qu'une meilleure qualité
de vie, une plus grande capacité fonctionnelle et une plus grande satisfaction
à l'égard du traitement que la gestion médicale conventionnelle seule. De
plus, 48 p. 100 des patients désignés pour recevoir une neurostimulation en
plus de traitements conventionnels ont éprouvé une atténuation supérieure d'au
moins 50 p. 100 de leur douleur aux jambes comparativement à neuf p. 100 de
ceux assignés uniquement à des traitements conventionnels (p (less than)
0,001).
    "Les patients qui souffrent d'une douleur neuropathique débilitante
continuelle au dos et aux jambes figurent parmi les cas les plus difficiles à
traiter en pratique clinique, le milieu réel de notre étude", a souligné Line
Jacques, M.D., chercheure dans l'étude, Professeure Adjointe - Service de
Neurochirurgie de l'Hôpital Neurologique de Montréal de l'Université McGill et
vice-présidente de la Canadian Neuromodulation Society . "Nos observations
indiquent que la neurostimulation offre aux patients vivant une telle
situation un traitement pouvant atténuer leur douleur à un degré
significativement plus marqué que ce que parvient à faire la gestion médicale
conventionnelle seule, et, ainsi, aide à restaurer également la qualité de vie
et la capacité fonctionnelle. Par conséquent, la thérapie par neurostimulation
devrait être ajoutée à la liste des traitements conventionnels et être
couramment envisagée pour les candidats appropriés." "Il est déplorable que
les ressources requises pour implanter ces produits soient limitées dans tous
les centres d'implantation et que les listes d'attente soient si longues,"
ajoute Dr. Jacques.

    A propos de l'étude PROCESS

    L'étude PROCESS est le plus important essai multicentrique, randomisé et
contrôlé, portant sur la thérapie par neurostimulation mené à ce jour. Selon
le modèle adopté, 100 patients provenant de 12 centres médicaux universitaires
de l'Australie, de la Belgique, du Canada, de l'Espagne, d'Israel, de
l'Italie, du Royaume-Uni et de la Suisse ont été répartis au hasard pour
recevoir des traitements médicaux conventionnels ou une thérapie par
neurostimulation pendant six mois, avec une période de suivi allant jusqu'à 24
mois. Les patients désignés pour recevoir une neurostimulation étaient
autorisés à recevoir, au besoin, des traitements médicaux conventionnels. Ces
traitements englobaient des médicaments oraux, des anesthésies tronculaires,
des injections de stéroides, de la physiothérapie, de la psychothérapie et des
soins chiropratiques.
    Le principal critère d'évaluation de l'étude consistait à déterminer la
proportion de patients de chaque groupe ayant signalé un soulagement accru,
d'au moins 50 p. 100, de leur douleur aux jambes après six mois. Les critères
secondaires comprenaient l'atténuation de la douleur aux jambes et au dos,
l'amélioration de la qualité de vie liée à la santé, de la satisfaction des
patients à l'égard du traitement et de la capacité fonctionnelle, les
modifications du recours aux thérapies antidouleur (pharmacologiques et non
pharmacologiques), ainsi que la fréquence et la nature des effets
indésirables.
    Les 100 participants à l'étude avaient tous déjà subi au moins une
chirurgie rachidienne réussie pour une hernie discale mais éprouvaient
toujours de la douleur modérée ou grave dans une ou les deux jambes et, à un
degré moindre, au dos, pendant au moins six mois. Ils n'étaient pas considérés
être des candidats à une autre chirurgie rachidienne. Leur douleur était
attribuable à des nerfs endommagés à la suite d'une compression non traitée ou
de longue date du nerf rachidien ou à une chirurgie rachidienne mettant en
cause une technique de décompression, laminectomie ou fusion. Leur douleur
avait significativement dégradé leur qualité de vie à un point comparable à
celle de patients atteints d'insuffisance cardiaque ou d'un cancer de phase
terminale.
    Après 12 mois de traitement, l'étude fait état de certains effets
indésirables. Les principales complications signalées chez les patients ayant
reçu une thérapie par neurostimulation englobaient le déplacement de
l'électrode, l'infection et la perte de paresthésie. Vingt-quatre p. 100 des
patients de ce groupe ont éprouvé un effet indésirable ayant nécessité une
chirurgie pour régler le problème. De plus, certains patients de chaque groupe
ont éprouvé des effets secondaires non associés aux dispositifs, notamment une
réaction indésirable à un médicament ou la manifestation d'une nouvelle
maladie, d'une nouvelle blessure ou d'un nouvel état pathologique.

    A propos de la douleur neuropathique

    La douleur neuropathique est associée à des nerfs endommagés ou à une
anomalie fonctionnelle du système nerveux. Elle affecte jusqu'à deux à huit p.
100 de la population - plus d'un million de Canadiens - mais elle est souvent
sous-diagnostiquée et sous-traitée. De tous les types de douleur, elle est
l'une des plus graves, chroniques, débilitantes, coûteuses et difficiles à
traiter. La douleur neuropathique affecte principalement le dos et les jambes.
    "Medtronic offre un gramme de traitements efficaces aux gens atteints de
douleur chronique, de la chirurgie rachidienne à effraction minimale à la
thérapie médicamenteuse intrathécale en passant par la neurostimulation",
souligne M. Neil D. Fraser, président de Medtronic du Canada Ltée. "Notre
compagnie continue d'investir de façon marquée dans la recherche clinique et
le développement de produits pour le bénéfice des gens souffrant de douleur
chronique et de leurs médecins."

    A propos de la Division de neuromodulation de Medtronic

    Medtronic a mis au point la neuromodulation et est le chef de file de
cette spécialité médicale qui consiste à administrer des impulsions
électriques ciblées et régulées, des produits pharmaceutiques et des produits
biologiques à des sites particuliers du système nerveux. La division de
neuromodulation de l'entreprise propose des thérapies novatrices pour la
douleur chronique, les troubles du mouvement, la spasticité, la vessie
hyperactive et la rétention urinaire, l'hyperplasie bénigne de la prostate et
la gastroparésie.

    A propos de Medtronic

    Medtronic est le chef de file mondial de la technologie médicale
fournissant des solutions permanentes aux gens atteints de maladies
chroniques. L'entreprise offre des produits, des thérapies et des services qui
améliorent ou prolongent la vie de millions de gens. Tous les ans, 5 millions
de patients bénéficient de la technologie de Medtronic servant à traiter des
états pathologiques, comme le diabète, les cardiopathies, les troubles
neurologiques, rachidiens et oto-rhino-laryngologiques ainsi que les maladies
vasculaires.
    Le siège social de Medtronic du Canada est situé à Mississauga, en
Ontario, depuis 1972. Cet édifice abrite un musée, un centre éducatif, des
aménagements de vente, de service et de distribution de tous les produits
homologués au pays. L'entreprise emploie plus de 350 Canadiens à l'échelle du
pays et compte 2 bureaux régionaux, l'un à Vancouver et l'autre à Montréal.

    Tous les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes,
comme ceux indiqués dans le rapport annuel de Medtronic sur formulaire 10-K
pour l'exercice terminé le 28 avril 2006. Les résultats réels peuvent différer
substantiellement de ceux anticipés.




Renseignements: Vesna Krklinski, Six Degrees Medical Consulting, (416)
643-8621, vkrklinski@sixdegreesmed.com

 
 


28
Les équipements, les aides techniques / releveur de pied liberté
« le: 12 octobre 2007 à 09:35:42 »
bonjour
connaissez vous ce releveur
il est pris en charge par la secu,j ai vus la démonstration dans un centre de rééducation
il peut étre utile a plusieures formes de pathologie

         http://www.ormihl.fr/produits_ortheses_membresinferieurs_releveursdepied_releveurdepiedliberte.htm

jean-marc

29
bonjour
voila une etude qui explique peut etre pourquoi certain produit sont en faite efficaces

http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/geneve/detail_geneve/(contenu)/112503

jean-marc

30
Les cellules de Neuralstem rétablissent la fonction motrice de rats paralysés par une ischémie de la moëlle épinière 
 

ROCKVILLE, Maryland, May 30 /PRNewswire/ -- Des chercheurs ont annoncé dans le journal en ligne NEUROSCIENCE (http://www.neuroscience-ibro.com/) que trois rats paralysés suite à une ischémie de la moëlle épinière ont retrouvé une fonction motrice pratiquement normale, après six semaines de traitement à base de cellules souches de la moëlle épinière humaines (hSSC) développées par Neuralstem, Inc. (OTC Bulletin Board: NRLS). Même s'ils n'étaient pas capables de se lever après deux mois de traitement, trois autres rats ont présenté des ameliorations considérables de la mobilité des trois articulations des extrémités inférieures ainsi qu'un meilleur tonus musculaire. Chez tous les animaux greffés, la majorité des cellules hSSCs transplantées ont survécu et sont devenues des neurones développés. L'étude a été effectuée à la University of California à San Diego.

Les rats souffraient de paraplégie spastique ischémique, une forme douloureuse de spasticité et de rigidité extrêmes qui entraîne une perte permanente et incurable de la fonction motrice pour finir en paralysie. Chez les personnes, la paraplégie spastique ischémique peut avoir besoin de la chirurgie afin de réparer les anévrismes aortiques. Aux Etats-Unis, une telle procédure est effectuée sur des milliers de patients chaque année.

<< Les autres greffes de cellules humaines dans la moëlle épinière avaient avant tout pour objectif le rétablissement des cellules de création de myéline >>, explique le Dr Karl Johe, premier directeur scientifique de Neuralstem et auteur de l'étude. << Cette étude inédite nous permet de reconstruire la circuiterie neurale, ce qui n'a jamais été entrepris auparavant. C'est une nouvelle approche à laquelle notre technologie, capable de produire des lignes de cellules souches humaines très neurogéniques, est particulièrement adaptée. >> Le Dr Johe a poursuivi : << A la différence des rats de cette étude, les patients humains souffrant d'une paraplégie spastique ischémique seront en mesure de suivre une rééducation à l'issue du traitement. Nous pensons que cela accélérera l'intégration des cellules souches greffées avec le tissu hôte et améliorera les avantages thérapeutiques offerts par les cellules. L'objectif est de fournir un gain considérable de la mobilité fonctionnelle des jambes du patient. >>

D'après le Dr Martin Marsala, investigateur en chef : << Dans cette étude, nous avons démontré que la greffe de cellules neurales humaines directement dans la moëlle épinière entraîne un rétablissement progressif de la fonction motrice. Cela peut être un traitement efficace des patients souffrant d'un type identique de paralysie ischémique. Nous étudions actuellement les hSSC dans des cochons miniatures paralysés présentant une anatomie de la moëlle épinière similaire à celle de l'homme. >>

De son côté, Richard Garr, PDG de Neuralstem, estime : << Neuralstem est une société de développement de cellules souches de la deuxième génération, créée principalement pour optimiser notre découverte des cellules souches neurales et les introduire en milieu clinique pour le bénéfice des patients. Nous pensons, ainsi que le démontre cette étude, que notre technologie apporte des réponses aux problèmes qui ont empêché de progresser et qu'elle permet de développer une société de production de cellules souches fondée sur un véritable produit. Nous prévoyons de soumettre une demande d'autorisation de recherche clinique pour notre premier essai humain en vue de traiter des patients paraplégiques en 2007. >>

A propos de l'étude

Dans le cadre d'une étude de deux mois, on a injecté des hSSC à neuf de seize rats atteints d'une ischémie de la moëlle épinière induite, pendant 21 jours après la paralysie (10 injections, 30 000 cellules par injection). Les sept autres rats constituaient le groupe de contrôle et ont reçu une injection avec un produit ne contenant pas de cellules souches. La récupération de la fonction motrice a été évaluée selon un intervalle de sept jours en utilisant une échelle bien reconnue de locomotion. Les évaluations ont montré un rétablissement progressif des fonctions ambulatoires des animaux auxquels on a injecté des hSSC. Trois des neuf rats traités avec des hSSC ont recommencé à marcher au bout de six semaines. Trois autres ont bénéficié d'une mobilité améliorée dans toutes les articulations des extrémités inférieures. Tous les animaux greffés avec des hSSC ont joui de scores de mobilité nettement supérieurs à ceux des rats du groupe de contrôle. Les animaux greffés avec des hSSC ont présenté une présence constante de cellules greffées dans la zone de la moëlle épinière.

Au cours d'une étude supplémentaire de trois mois visant à évaluer le rétablissement des fonctions motrices et de la spasticité, treize rats ont été greffés avec des hSSC (25-30 injections, 10 000 cellules par injection). Un groupe de contrôle de six a reçu une injection avec le produit sans cellules souches seulement. Parmi les rats greffés, sept ont présenté une amélioration en fonction du temps de la fonction motrice et ont été en mesure de bouger leurs extrémités inférieures. Même si ces rats n'ont pas marché de nouveau, cela correspond exactement au degré de spasticité réduite (mesuré par le potentiel évoqué moteur). Les chercheurs pensent que les différences de réponse sont peut-être dues à de légères différences telles que la position du greffon. Ils ont aussi remarqué qu'à la fin de l'étude, les neurones greffés étaient toujours en phase de maturation, ce qui indique qu'une période post greffe prolongée (6-12 mois) et une rééducation pourraient peut-être entraîner un degré plus élevé de rétablissement fonctionnel. Au contraire des groupes greffés, aucun rétablissement n'a été remarqué dans les animaux auxquels un produit sans cellules souches a été injecté.

(...)

Site Web : http://www.neuralstem.com  http://www.neuroscience-ibro.com

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Recherches fondamentales / rétablir les circuits neuronaux
« le: 01 mars 2007 à 19:39:00 »
Rétablir les circuits neuronaux grâce à des puces implantées dans le cerveau par Emily Singer 
 
RÉSULTATS : C’est une première : des chercheurs de l'Université de Washington à Seattle ont implanté chez des animaux vivants un dispositif qui reproduit les connections neuronales en enregistrant les signaux d'une partie du cerveau puis en les transmettant à une autre partie.

POURQUOI EST-CE IMPORTANT ? En cas d’accident touchant le cerveau ou la mœlle épinière, les circuits neuronaux qui contrôlent le langage ou les mouvements peuvent être endommagés, provoquant ainsi de graves handicaps chez les personnes touchées. Les recherches menées à Washington constituent donc une première étape importante pour le développement des prothèses neuronales permettant de combler les lacunes des connexions endommagées.

MÉTHODES : Les chercheurs ont implanté chirurgicalement de minuscules électrodes filaires dans le cortex moteur d'un singe (les neurones de ce secteur se mettent en activité quand un animal effectue un mouvement volontaire.) Les fils ont enregistré l'activité des cellules voisines qui est ensuite transmise à un petit circuit imprimé chargé d’amplifier et de traiter les signaux reçus. L'activité neuronale a ensuite été convertie en impulsions électriques qui viennent stimuler des cellules dans une partie voisine du cortex moteur. L'appareillage entier (à peu près de la moitié de la taille d’un jeu de cartes) est enveloppé dans du titane et fixé sur la tête du singe pour ne pas gêner l’animal dans ses activités quotidiennes.
 
PROCHAINES ÉTAPES : Le directeur du projet Eberhard Fetz et ses collègues souhaitent démontrer qu'un tel dispositif permettrait de transmettre directement les signaux neuronaux du cerveau jusqu’au cordon médullaire ou aux muscles, sans passer par les secteurs neurologiques endommagés. Les chercheurs ont prouvé que la stimulation électrique de certaines cellules de la moelle épinière permettait de déclencher des mouvements spécifiques, comme la saisie d’objet.


Source: http://technologyreview.fr/?id=263


 

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Recherches fondamentales / nettoyer pour traiter
« le: 18 février 2007 à 18:27:46 »
Nettoyer pour traiter
 
Par Rachel Levy-Toledano pour Guysen Israël News
 
Samedi 17 février 2007 à 17:35
 
 
Une équipe de recherche de l’Institut Weizmann de Réhovot met au point une méthode originale et astucieuse potentiellement efficace pour traiter les lésions cérébrales

 

Les lésions cérébrales peuvent avoir des conséquences catastrophiques et malgré les nombreuses tentatives de traitement, pourtant prometteuses, aucune thérapeutique efficace n’est disponible. Elles sont, pour la plupart, basées sur l’administration de médicaments qui, pour être actifs sur le lieu de la lésion, doivent franchir la barrière hémato-encéphalique (entre le sang et le cerveau). Or cette barrière est étanche à la plupart des grosses molécules.

Toute lésion cérébrale, même minime, qu’elle soit d’origine traumatique, hémorragique, vasculaire ou liée à une pathologie, inonde son environnement immédiat d’acide glutamique ou glutamate.

Il s’agit d’un acide aminé dit « essentiel » qui, outre le fait qu’il entre dans la composition des protéines, joue un rôle important dans la transmission de l’influx nerveux. C’est, en effet, un des neurotransmetteurs les plus abondants. Toutefois, en excès, le glutamate peut entraîner des lésions cérébrales irréversibles. Ce dernier se propage de proche en proche et détruit les cellules nerveuses saines sur son passage aggravant ainsi considérablement la lésion cérébrale initiale.

Un des moyens de prévenir les effets néfastes du glutamate sur les nerveuses cellules saines, serait de réduire rapidement la concentration de glutamate dans le cerveau. Pour ce faire, l’équipe du Professeur Vivian Teichberg de l’Institut Weizmann a eu l’idée originale de « pomper » le glutamate du cerveau vers le sang par un artifice chimique.

Dans les conditions normales, physiologiques, les taux de glutamate sont beaucoup plus élevés dans la circulation sanguine que dans le cerveau. La barrière hémato-encéphalique étant perméable à cet acide aminé et du fait de son gradient de concentration, le flux spontané de glutamate se ferait du sang vers le cerveau s’il n’existait pas un garde-fou. Cette protection est assurée par un système de régulation naturelle constituée de « transporteurs » de glutamate. Ils inversent le sens du flux spontané de l’acide aminé en le transportant à contre-courant du cerveau vers le sang. Ces transporteurs se trouvent à la périphérie des petits vaisseaux qui sont au contact des cellules nerveuses. Dans un premier temps, le glutamate franchit la barrière hémato-encéphalique et se concentre de façon importante dans des zones limitées à proximité des petits vaisseaux précisément à l’endroit où se trouvent les transporteurs. Ces derniers vont alors le purger pour le ramener dans la circulation sanguine.

Ce mécanisme de protection naturelle serait susceptible de prévenir un excès de glutamate dans le cerveau et ses effets néfastes si les lésions cérébrales ne le mettaient pas hors d’usage. Tout le travail de l’équipe du Weizmann est basé sur ce constat. Leur objectif est de pallier à cette défaillance physiologique et de booster la pompe naturelle déficiente. Pour ce faire, et plutôt que d’utiliser des médicaments qui agiraient directement sur le cerveau, l’équipe du Professeur Teichberg a eu l’idée de réduire artificiellement les taux de glutamate dans le sang. Ils ont utilisé une enzyme, la GOT (Glutamate oxalo-acétate transaminase), qui inactive le glutamate et réduit sa concentration sanguine de sorte qu’elle devient inférieure à celle du cerveau. Cela inverse le gradient de concentration du glutamate et entraîne passage massif de glutamate du cerveau vers le sang. Ainsi se crée une « pompe » artificielle qui purge le glutamate cérébral en excès et prévient ses effets néfastes sur les cellules nerveuses saines.

L’équipe du Weizmann a testé cette méthode chez des rats avec des lésions cérébrales traumatiques induites. Résultat : l’administration rapide de GOT a permis de purger le cerveau du glutamate en excès et de prévenir les lésions cérébrales chez l’animal avec rétablissement neurologique quasi-total. Cette méthode est aujourd’hui brevetée par Yeda, la société de transfert de technologie de l'Institut Weizmann. Une nouvelle compagnie, Braintact Ltd., fondée à Kiryat Shmona, est chargée de la développer. La Food and Drug Administration (FDA) américaine est intéressée par le développement de cette technique et devrait rapidement l’homologuer. Les essais cliniques chez l’homme devraient commencer sous peu.

Potentiellement, cette méthode pourrait être efficace dans le traitement des lésions cérébrales aigues telles que les traumatismes crâniens et les accidents vasculaires cérébraux ainsi que pour prévenir les lésions cérébrales induites par gaz innervants et les agents infectieux lors de la méningite bactérienne. Elle pourrait également être utile dans certaines maladies chroniques comme le glaucome, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou la démence du SIDA.

Le professeur Teichberg a déclaré : « Notre méthode peut réussir là où d'autres ont échoué, parce que, plutôt que bloquer temporairement l'action toxique du glutamate a l'aide de médicaments pénétrant dans le cerveau, elle draine le glutamate du cerveau vers le sang, et là il n'est plus dangereux. »

jean-marc
 

33
Recherches fondamentales / Re : Cellules souches et R&D
« le: 15 février 2007 à 10:25:15 »

34
Douleurs & spasticité / Re : "Test au baclofène par PL"
« le: 12 février 2007 à 12:55:58 »
mauvaise manipulation je continu

je disais que pour les changements de temps
par exemple le froid le medecin peut augmenter la pompe
ou diminuer en cinq minutes
en plus on oubli vite que l on a une pompe
plus de raideur plus de crampe et plus de douleur
et celle ci ma permis de reprendre le travail
je signale pour finire que j ai une maladie neurodegenerative

jean-marc

35
Douleurs & spasticité / Re : "Test au baclofène par PL"
« le: 12 février 2007 à 12:48:41 »
bonjour
moi j ai une pompe pour lutter contre la spasticiter
et je suis vraiment content du résultat
on cha

37
Jeudi 11 janvier 2007 Imprimer cet article 
 
 CELLULES SOUCHES -   
 
 Le Congrès reprend la défense des cellules embryonnaires
 
 Un projet de loi doit être voté afin de rétablir les fonds pour cette recherche.
 
 
 Le Congrès, désormais dominé par les démocrates, lance cette semaine une nouvelle offensive en faveur de la recherche sur les cellules souches embryonnaires jugée immorale par la Maison Blanche et ses alliés ultra-conservateurs. Deux membres de la Chambre des représentants, la démocrate Diana DeGette (Colorado, ouest) et le républicain Mike Castle (Delaware, est) doivent soumettre au vote aujourd’hui un projet de loi prévoyant de mettre fin aux restrictions sur les fonds fédéraux pour cette recherche.
 
 
jean-marc

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Recherches fondamentales / sonic hedgehog
« le: 10 janvier 2007 à 19:33:21 »
Une nouvelle avancée dans le domaine des traitements des maladies neurodégénératives. Santé - Une équipe de l'Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)
Dirigée par le scientifique Dr Frédéric Charron publiera bientôt une découverte qui pourrait avoir un énorme impact sur le traitement des maladies neurodégénératives* ainsi que sur le traitement des blessures à la moelle épinière.

Il y a maintenant 3 ans, le Dr Charron démontrait que Sonic Hedgehog (Shh) était
une molécule attractive pour la moelle épinière, mais aussi pour certains axones* des neurones du cerveau. Mais jusqu à présent, le mécanisme par lequel Shh exerce cet effet demeurait inconnu.

De récents travaux ont permis de découvrir que Shh exerce son effet attracteur par le biais d'un nouveau récepteur (BOC) indispensable pour que Shh puisse remplir son rôle de molécule de guidage et ainsi contribuer à la formation des circuits neuronaux du cerveau.

Ces travaux de recherche pourraient avoir des répercussions sur des maladies telles que Alzheimer et Parkinson ou encore aider les gens atteints de lésions au cerveau où à la moelle épinière.

Légende:

*1-Une maladie neurodégénérative est une maladie qui affecte le fonctionnement du cerveau ou plus généralement le système nerveux de façon progressive au cours de son évolution. 

*2- Un axone ou fibre nerveuse est le prolongement long, mince et cylindrique d'un neurone qui conduit les impulsions électriques en dehors du corps cellulaire.


Ecrit le 23/11/2006 par Ralet Christophe (chris)

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39
bonjour
un article sur les cellules souches
http://www.genethique.org/revues/revues/2006/decembre/20061205.1.asp

jean-marc

40
Recherches fondamentales / Sonic Hedgehog
« le: 01 décembre 2006 à 09:55:31 »
Santé médecine
Avancée vers le traitement de maladies neurodégénératives (information)

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40184.htm

Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par le Dr Frédéric Charron de l'Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), publiera prochainement dans la revue Nature une découverte qui pourrait avoir des répercussions sur le traitement des blessures à la moelle épinière et des maladies neurodégénératives.
Il y a trois ans, le Dr Charron démontrait que Sonic Hedgehog (Shh) était une molécule attractrice pour certains axones des neurones du cerveau et de la moelle épinière. Cependant, le mécanisme par lequel Shh exerce cet effet demeurait jusqu'à maintenant inconnu. Les travaux récents ont permis de découvrir que Shh exerce son effet attracteur par le biais d'un nouveau récepteur, Boc, indispensable pour que Shh puisse remplir son rôle de molécule de guidage axonal et ainsi contribuer à la formation des circuits neuronaux du cerveau.
Ces travaux de recherche pourraient avoir des répercussions sur la compréhension des troubles neurodéveloppementaux, notamment dans la mise en oeuvre de nouvelles stratégies permettant de promouvoir le guidage et le re-branchement en circuits des axones endommagés par des maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson, ou par des blessures causant des lésions au cerveau ou à la moelle épinière

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/40184.htm

jean-marc

41
Essais cliniques en cours / Re : BioAxone Therapeutic - Cethrin®
« le: 28 novembre 2006 à 14:16:18 »

42
Douleurs & spasticité / Re : "Test au baclofène par PL"
« le: 20 novembre 2006 à 19:47:10 »

bonjour
moi aussi j ai une pompe le chirurgien ma expliqué que 75 pour cent allez dans
les membres inferieures et 25 dans les membres superieures
sinon je crois que les pompes on diminuée de volume maintenant elle doive étre
plus petite qua mon époque en 2003

jean-marc

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Recherches fondamentales / Re : Cellules souches et R&D
« le: 16 novembre 2006 à 20:40:28 »
bonsoir
voici un article interessant méme si il sagit de maladie neurologique

http://www.cyberpresse.ca/article/20061116/CPACTUALITES/611160375/1020/CPSCIENCES

jean-marc

45
Ces chercheurs viennent à nouveau de créer l'événement à l'assemblée annuelle de la société américaine de neuroscience, mi-octobre, en annonçant qu'un patient en stade avancé de sclérose latérale amyotrophique, incapable de parler et de se mouvoir, pouvait lui aussi bénéficier du système "Braingate" - littéralement, "porte du cerveau". Tout comme une troisième patiente, paralysée après une attaque cérébrale, qui a pu diriger par la pensée, "de façon encore imparfaite", reconnaît M. Donoghue, une chaise roulante électrique.

Toutes ces prouesses ont été rendues possibles par l'introduction dans le cortex des patients d'un composant hérissé d'une centaine d'électrodes. Celui-ci transmet à l'ordinateur auquel il est relié une série d'impulsions électriques. Correctement interprétées par un logiciel, celles-ci peuvent induire la commande voulue.

Trois patients sont actuellement équipés de la Braingate. Les tests en cours visent à s'assurer que le matériel est fiable. Il nécessite le "branchement" du patient et un calibrage du signal chaque fois qu'il est utilisé.

"Nous travaillons à sa miniaturisation et cherchons des systèmes sans fil", indique M. Donoghue. D'ici cinq ans, celui-ci espère "réparer" le système nerveux en reliant le cerveau des patients non seulement à un ordinateur, sorte d'interface universelle, mais aussi à leurs muscles, pour commander des mouvements simples du bras ou de la main.

A plus long terme, il envisage de multiplier les implants intracérébraux, dans les zones du cortex commandant le mouvement de chaque membre. "Sans parler de marcher, permettre à une personne paralysée de se lever serait un grand progrès", assure-t-il.

La Braingate, développée conjointement par son laboratoire et par la société Cyberkinetics dont il est le fondateur, n'est pas seulement une interface susceptible de ressusciter le mouvement. "C'est aussi une fenêtre sur le cerveau", dit-il, qui pourrait aider à traiter certaines affections. "Imaginez un implant capable de détecter les signes avant-coureurs d'une épilepsie, et de stimuler certains neurones pour empêcher la crise", avance John Donoghue. Ou, "plus spéculatif encore", admet-il, une puce capable de prévenir la dépression ou la schizophrénie.

Hervé Morin
Article paru dans l'édition du 05.11.06. journal le monde






 
 

46
bonjour
un article sur les cellules
       
                http://www.lefigaro.fr/sciences/20061010.FIG000000105_l_ecosse_veut_produire_des_cellules_souches_embryonnaires.html

  jean-marc

47
Exprimez-vous ! / Re : Blagues et humour d'Handicapé(e)s...
« le: 05 octobre 2006 à 20:57:02 »
bonjour
une série sur l humour chez nos voisin
  http://cl-t005-050cl.privatedns.com/collection.php?all=1

  jean-marc

48
bonjour
je travail dans une maison de retraite et la norme n est pas toujours
en surface ,mais normalement il faut trouver un arcle de cercle de 1m50
de diamétre pour circuler librement en fauteille dans la piece

jean-marc

49
bonjour
moi j ai fait construire une maison neuve et une aide de l algi
de 15000 euros ma permis de financer tous ce qui etait lié a mon handicape
mais il faut leures accord pour comencer les travaux

jean-marc

50
Douleurs & spasticité / douleur chronique
« le: 23 juillet 2006 à 14:55:34 »
nouvelle classe de medicament sur la douleur

http://sciences.nouvelobs.com/sci_20060720.OBS5808.html?0048

jean-marc

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