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Sujets - grimault
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« le: 08 octobre 2009 à 14:50:47 »
bonjour un article sur la recherche http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2009/10/07/002-synapses-artificielles-mcgill.shtmlUne percée importante vient d'être réalisée dans le domaine de la régénération neuronale par une équipe de l'Université McGill de Montréal. Le Dr David Colman et ses collègues ont créé des synapses in vitro à l'aide d'une substance artificielle. Cette première est considérée comme un pas de géant dans la réparation des neurones endommagés. Les chercheurs ont ainsi démontré que les neurones peuvent se développer et créer des synapses (jonctions spécialisées qui assurent la transmission d'informations entre les neurones), grâce au recours à une substance artificielle. Les neurones ne se régénèrent pas naturellement. Cette composante artificielle se présente sous forme de billes de plastique recouvertes d'une substance facilitant l'adhésion et attirant les neurones. À l'heure actuelle, il existe de nombreuses thérapies, toujours à l'étape de la conception, qui visent la restauration de la connexion entre les neurones et les fibres nerveuses sectionnées. L'approche des chercheurs montréalais est originale dans la mesure où elle contourne la nécessité de forcer les neurones à se régénérer artificiellement sur de grandes longueurs et supprime le besoin de créer une synapse entre eux, deux éléments qui représentent un frein important à la restauration d'un système nerveux endommagé. Cette percée est le fruit du travail et de l'expertise de 40 scientifiques provenant de différents domaines de recherche. Leur but ultime est de faciliter la connexion fonctionnelle de cellules nerveuses intactes avec des substrats artificiels et de créer ainsi un modèle qui pourra être utilisé dans des systèmes comprenant des neurones endommagés. Il s'agit d'un grand défi à relever, mais notre capacité de provoquer sur demande la formation de connexions est un départ très prometteur. Notre cible ultime est de créer une plateforme double favorisant non seulement la régénération des cellules endommagées, mais aussi le rétablissement de leurs connexions fonctionnelles. — Dr David Colman Les synapses générées lors de ces travaux sont identiques à leurs équivalents naturels, sauf que le récepteur de la synapse est un plastique artificiel plutôt qu'un neurone ou un tissu cible. En outre, il s'agit de la première étude, avec ces dispositifs en particulier, qui montre que l'adhésion est l'une des étapes fondamentales du déclenchement de l'assemblage de complexes synaptiques. Les composantes des synapses ont déjà été induites lors d'études similaires par le passé, mais leur fonctionnalité n'a jamais été prouvée. Les chercheurs espèrent disposer dans les cinq prochaines années d'un procédé qui pourra transmettre directement des signaux cellulaires naturels depuis le neurone vers une matrice artificielle comprenant un mini-ordinateur qui communiquera par réseau sans fil avec des tissus cibles. La découverte est l'objet d'un article le Journal of Neuroscience qui en fait également sa une.
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« le: 21 août 2009 à 21:17:51 »
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« le: 11 décembre 2008 à 15:19:56 »
j ai ma femme qui est fonctionnaire dans la justice et qui doit être muté en septembre a plus de 50 km,comme j ai besoin d elle ( je suis handicapé a 80 pour cent )pour conserver mon travail ,savez vous si il existe une loi pour qu elle soit prioritaire de façon a ce que elle ne soit pas trop loin de mon travaille avant il y avait 10 km je n arive pas a trouver des articles sur le sujet
bonne journée jean-marc
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« le: 11 novembre 2008 à 10:30:47 »
Des sangsues pour faire la peau à la maladie d'Alzheimer ?Mardi 11.11.2008 - La Voix du Nord C'est la thèse d'un laboratoire villeneuvois, seul en France à travailler sur la sangsue médicinale. Alors que la thérapie moderne redécouvre ses vertus, le Pr Michel Salzet prédit un avenir tout rose à cette espèce en voie de disparition. Les travaux du chercheur montrent que l'annélide génère des antibiotiques naturels et pourrait inverser les effets de la maladie d'Alzheimer. C'est pratiquement du jamais vu dans la nature : la sangsue est capable de reconstituer son système nerveux s'il est endommagé. En fait, elle se régénère en créant de nouvelles connexions. C'est ce qu'ont mis au jour des chercheurs du laboratoire de neuroimmunologie des annélides (CNRS), à la Cité scientifique. « Nous avons isolé certains éléments qui pourraient déboucher sur de nouveaux traitements des maladies neuro-dégénératives, comme Alzheimer », explique le Pr Michel Salzet, directeur du labo. L'idée : réimplanter ces éléments chez les malades, pour créer de nouveaux neurones, afin de restaurer les connexions nerveuses. « Cela offrirait également un espoir pour les personnes handicapées après un accident de la route. » Une révolution scientifique que les neurochimistes villeneuvois peaufinent depuis quatre ans. Récoltant des prix, comme celui de l'innovation au salon « Créer » à Lille, en septembre, ou celui de l'Agence nationale de la recherche, en juin. Mais le médicament miracle n'est pas pour demain : reste encore la phase clinique, qui doit être confiée à un laboratoire pharmaceutique. « Mais les premiers résultats sont excellents chez les invertébrés », confirme le Pr Salzet. Pour porter ces projets à la phase industrielle, l'enseignant-chercheur a créé une société au sein même de l'université. Une autre révolution, administrative celle-là, pour gérer les contrats industriels. Car le laboratoire villeneuvois, seul au monde à étudier la structure moléculaire de la sangsue médicinale, a fait une autre découverte majeure : la petite bête visqueuse désamorce beaucoup de virus, même le SIDA. Impossible de l'infecter : elle résiste en sécrétant des antibiotiques naturels très puissants. « Ils permettraient de soigner en théorie beaucoup de maladies virales, bactériennes ou nosocomiales », affirme le Pr Salzet. Les substances actives sont concentrées dans la salive de la sangsue et les chercheurs villeneuvois ont réussi à en recréer certaines in vitro. « Nous sommes prêts pour la phase pré-clinique », assure l'universitaire. De quoi redonner tout son crédit à la sangsue, dont on connaît les vertus thérapeutiques depuis l'Antiquité. Les recherches villeneuvoises lui offrent une cure de jouvence. On se met à espérer que ce laboratoire de chimie, qui fut celui de Pasteur il y a 150 ans, soit encore celui des découvertes fondamentales pour la santé. • Source : http://www.lavoixdunord.fr...
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« le: 31 octobre 2008 à 16:54:38 »
bonjour pendant l été je suis allez au puy du fou tout est adapter pour les personnes en chaises, tous les spectacles sont accessibles ,ils ont vraiments tous prévus en fin de journée un spectacle et situé a la sortie du parc ,et la un bus nous attend ,il y a une rampe pour y acceder et des personnes nous prennes en charge,en sachant que l on peut être accompagné ,le prix est moin éllevé que pour les personnes valides jean-marc
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« le: 30 juin 2008 à 14:30:25 »
http://www.lexpress.fr/actualite/depeches/infojour/reuters.asp?id=74092lundi 30 juin 2008, mis à jour à 12:38 Se déplacer à coups de langue Reuters Un nouveau dispositif permet aux personnes handicapées de commander leur fauteuil roulant en utilisant le bout de leur langue et ce, simplement grâce à un aimant de la taille d'un grain de riz, affirment des chercheurs américains. Les mouvements imposés par l'utilisateur à ce minuscule aimant -qui peut être très facilement greffé sous la langue- sont détectés par un casque équipé de capteurs de champ magnétique, puis transmis à un ordinateur portable installé sur le fauteuil roulant, a expliqué l'équipe du Georgia Institute of Technology à l'origine du projet. Leurs travaux ont été présentés lundi dans le cadre du congrès de la Société d'ingénierie de rééducation et des technologies d'assistance d'Amérique de Nord, à Washington. Alors que le contrôle de la motricité des mains ou des pieds est assuré par des nerfs naissant de la moelle épinière, la langue est directement reliée au cerveau par un nerf crânial qui en général n'est pas affecté par les lésions sévères de la moelle épinière ou les maladies neuromusculaires, a expliqué Maysam Ghovanloo, qui a participé à l'encadrement de ces travaux. Sans compter que les mouvements de la langue sont "rapides, précis et ne nécessitent pas beaucoup de réflexion, de concentration ou d'effort". "Ce dispositif pourrait révolutionner le champ des technologies d'assistance en aidant les personnes souffrant de lourds handicaps, comme par exemple ceux atteints de lésions hautes de la moelle épinière, à retourner à une vie active indépendante et productive", a commenté dans un communiqué Maysam Ghovanloo. D'après les chercheurs, l'ordinateur peut être programmé pour reconnaître une série de mouvements de langue spécifiques pour chaque utilisateur, qui peut ainsi le personnaliser, en associant par exemple le fait de toucher une dent donnée à une commande particulière. Le dispositif a déjà été testé auprès de 12 volontaires sains et les chercheurs prévoient désormais de le tester chez des personnes souffrant de handicaps sévères. Maggie Fox, version française Myriam Rivet
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« le: 15 octobre 2007 à 18:11:36 »
étude canadienne établit que la thérapie par neurostimulation diminue significativement la douleur chronique aux jambes et au dos L'étude contrôlée, la plus importante à ce jour, révèle que la thérapie par neurostimulation de Medtronic assure un soulagement plus marqué que la prise exclusive de médicaments
MISSISSAUGA, ON, le 15 oct. /CNW/ - Une importante étude canadienne, récemment publiée par le journal médical international PAIN et appuyée par Medtronic Inc., offre une lueur d'espoir à des millions de patients du monde entier souffrant de douleur chronique. L'étude a permis de constater que les gens atteints de douleur neuropathique débilitante aux jambes et au dos bénéficient significativement plus d'une thérapie par neurostimulation que de la gestion médicale conventionnelle seule. La thérapie par neurostimulation, mise au point dans les années 70, fait appel à un dispositif médical implantable pour administrer des impulsions électriques bloquant les signaux de douleur dans la moelle épinière. Dans le cadre de l'étude, la gestion médicale conventionnelle comprenait des médicaments oraux, l'anesthésie tronculaire, des stéroides, la physiothérapie, la psychothérapie et des soins chiropratiques. L'étude, appelée PROCESS (acronyme de PROspective randomized Controlled trial of the Effectiveness of Spinal cord Stimulation), a révélé que la thérapie par neurostimulation en association avec une gestion médicale conventionnelle avait assuré aux patients, après six mois, un soulagement significativement plus marqué de leur douleur ainsi qu'une meilleure qualité de vie, une plus grande capacité fonctionnelle et une plus grande satisfaction à l'égard du traitement que la gestion médicale conventionnelle seule. De plus, 48 p. 100 des patients désignés pour recevoir une neurostimulation en plus de traitements conventionnels ont éprouvé une atténuation supérieure d'au moins 50 p. 100 de leur douleur aux jambes comparativement à neuf p. 100 de ceux assignés uniquement à des traitements conventionnels (p (less than) 0,001). "Les patients qui souffrent d'une douleur neuropathique débilitante continuelle au dos et aux jambes figurent parmi les cas les plus difficiles à traiter en pratique clinique, le milieu réel de notre étude", a souligné Line Jacques, M.D., chercheure dans l'étude, Professeure Adjointe - Service de Neurochirurgie de l'Hôpital Neurologique de Montréal de l'Université McGill et vice-présidente de la Canadian Neuromodulation Society . "Nos observations indiquent que la neurostimulation offre aux patients vivant une telle situation un traitement pouvant atténuer leur douleur à un degré significativement plus marqué que ce que parvient à faire la gestion médicale conventionnelle seule, et, ainsi, aide à restaurer également la qualité de vie et la capacité fonctionnelle. Par conséquent, la thérapie par neurostimulation devrait être ajoutée à la liste des traitements conventionnels et être couramment envisagée pour les candidats appropriés." "Il est déplorable que les ressources requises pour implanter ces produits soient limitées dans tous les centres d'implantation et que les listes d'attente soient si longues," ajoute Dr. Jacques.
A propos de l'étude PROCESS
L'étude PROCESS est le plus important essai multicentrique, randomisé et contrôlé, portant sur la thérapie par neurostimulation mené à ce jour. Selon le modèle adopté, 100 patients provenant de 12 centres médicaux universitaires de l'Australie, de la Belgique, du Canada, de l'Espagne, d'Israel, de l'Italie, du Royaume-Uni et de la Suisse ont été répartis au hasard pour recevoir des traitements médicaux conventionnels ou une thérapie par neurostimulation pendant six mois, avec une période de suivi allant jusqu'à 24 mois. Les patients désignés pour recevoir une neurostimulation étaient autorisés à recevoir, au besoin, des traitements médicaux conventionnels. Ces traitements englobaient des médicaments oraux, des anesthésies tronculaires, des injections de stéroides, de la physiothérapie, de la psychothérapie et des soins chiropratiques. Le principal critère d'évaluation de l'étude consistait à déterminer la proportion de patients de chaque groupe ayant signalé un soulagement accru, d'au moins 50 p. 100, de leur douleur aux jambes après six mois. Les critères secondaires comprenaient l'atténuation de la douleur aux jambes et au dos, l'amélioration de la qualité de vie liée à la santé, de la satisfaction des patients à l'égard du traitement et de la capacité fonctionnelle, les modifications du recours aux thérapies antidouleur (pharmacologiques et non pharmacologiques), ainsi que la fréquence et la nature des effets indésirables. Les 100 participants à l'étude avaient tous déjà subi au moins une chirurgie rachidienne réussie pour une hernie discale mais éprouvaient toujours de la douleur modérée ou grave dans une ou les deux jambes et, à un degré moindre, au dos, pendant au moins six mois. Ils n'étaient pas considérés être des candidats à une autre chirurgie rachidienne. Leur douleur était attribuable à des nerfs endommagés à la suite d'une compression non traitée ou de longue date du nerf rachidien ou à une chirurgie rachidienne mettant en cause une technique de décompression, laminectomie ou fusion. Leur douleur avait significativement dégradé leur qualité de vie à un point comparable à celle de patients atteints d'insuffisance cardiaque ou d'un cancer de phase terminale. Après 12 mois de traitement, l'étude fait état de certains effets indésirables. Les principales complications signalées chez les patients ayant reçu une thérapie par neurostimulation englobaient le déplacement de l'électrode, l'infection et la perte de paresthésie. Vingt-quatre p. 100 des patients de ce groupe ont éprouvé un effet indésirable ayant nécessité une chirurgie pour régler le problème. De plus, certains patients de chaque groupe ont éprouvé des effets secondaires non associés aux dispositifs, notamment une réaction indésirable à un médicament ou la manifestation d'une nouvelle maladie, d'une nouvelle blessure ou d'un nouvel état pathologique.
A propos de la douleur neuropathique
La douleur neuropathique est associée à des nerfs endommagés ou à une anomalie fonctionnelle du système nerveux. Elle affecte jusqu'à deux à huit p. 100 de la population - plus d'un million de Canadiens - mais elle est souvent sous-diagnostiquée et sous-traitée. De tous les types de douleur, elle est l'une des plus graves, chroniques, débilitantes, coûteuses et difficiles à traiter. La douleur neuropathique affecte principalement le dos et les jambes. "Medtronic offre un gramme de traitements efficaces aux gens atteints de douleur chronique, de la chirurgie rachidienne à effraction minimale à la thérapie médicamenteuse intrathécale en passant par la neurostimulation", souligne M. Neil D. Fraser, président de Medtronic du Canada Ltée. "Notre compagnie continue d'investir de façon marquée dans la recherche clinique et le développement de produits pour le bénéfice des gens souffrant de douleur chronique et de leurs médecins."
A propos de la Division de neuromodulation de Medtronic
Medtronic a mis au point la neuromodulation et est le chef de file de cette spécialité médicale qui consiste à administrer des impulsions électriques ciblées et régulées, des produits pharmaceutiques et des produits biologiques à des sites particuliers du système nerveux. La division de neuromodulation de l'entreprise propose des thérapies novatrices pour la douleur chronique, les troubles du mouvement, la spasticité, la vessie hyperactive et la rétention urinaire, l'hyperplasie bénigne de la prostate et la gastroparésie.
A propos de Medtronic
Medtronic est le chef de file mondial de la technologie médicale fournissant des solutions permanentes aux gens atteints de maladies chroniques. L'entreprise offre des produits, des thérapies et des services qui améliorent ou prolongent la vie de millions de gens. Tous les ans, 5 millions de patients bénéficient de la technologie de Medtronic servant à traiter des états pathologiques, comme le diabète, les cardiopathies, les troubles neurologiques, rachidiens et oto-rhino-laryngologiques ainsi que les maladies vasculaires. Le siège social de Medtronic du Canada est situé à Mississauga, en Ontario, depuis 1972. Cet édifice abrite un musée, un centre éducatif, des aménagements de vente, de service et de distribution de tous les produits homologués au pays. L'entreprise emploie plus de 350 Canadiens à l'échelle du pays et compte 2 bureaux régionaux, l'un à Vancouver et l'autre à Montréal.
Tous les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes, comme ceux indiqués dans le rapport annuel de Medtronic sur formulaire 10-K pour l'exercice terminé le 28 avril 2006. Les résultats réels peuvent différer substantiellement de ceux anticipés.
Renseignements: Vesna Krklinski, Six Degrees Medical Consulting, (416) 643-8621, vkrklinski@sixdegreesmed.com
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« le: 01 mars 2007 à 19:39:00 »
Rétablir les circuits neuronaux grâce à des puces implantées dans le cerveau par Emily Singer RÉSULTATS : C’est une première : des chercheurs de l'Université de Washington à Seattle ont implanté chez des animaux vivants un dispositif qui reproduit les connections neuronales en enregistrant les signaux d'une partie du cerveau puis en les transmettant à une autre partie. POURQUOI EST-CE IMPORTANT ? En cas d’accident touchant le cerveau ou la mœlle épinière, les circuits neuronaux qui contrôlent le langage ou les mouvements peuvent être endommagés, provoquant ainsi de graves handicaps chez les personnes touchées. Les recherches menées à Washington constituent donc une première étape importante pour le développement des prothèses neuronales permettant de combler les lacunes des connexions endommagées. MÉTHODES : Les chercheurs ont implanté chirurgicalement de minuscules électrodes filaires dans le cortex moteur d'un singe (les neurones de ce secteur se mettent en activité quand un animal effectue un mouvement volontaire.) Les fils ont enregistré l'activité des cellules voisines qui est ensuite transmise à un petit circuit imprimé chargé d’amplifier et de traiter les signaux reçus. L'activité neuronale a ensuite été convertie en impulsions électriques qui viennent stimuler des cellules dans une partie voisine du cortex moteur. L'appareillage entier (à peu près de la moitié de la taille d’un jeu de cartes) est enveloppé dans du titane et fixé sur la tête du singe pour ne pas gêner l’animal dans ses activités quotidiennes. PROCHAINES ÉTAPES : Le directeur du projet Eberhard Fetz et ses collègues souhaitent démontrer qu'un tel dispositif permettrait de transmettre directement les signaux neuronaux du cerveau jusqu’au cordon médullaire ou aux muscles, sans passer par les secteurs neurologiques endommagés. Les chercheurs ont prouvé que la stimulation électrique de certaines cellules de la moelle épinière permettait de déclencher des mouvements spécifiques, comme la saisie d’objet. Source: http://technologyreview.fr/?id=263
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« le: 18 février 2007 à 18:27:46 »
Nettoyer pour traiter Par Rachel Levy-Toledano pour Guysen Israël News Samedi 17 février 2007 à 17:35 Une équipe de recherche de l’Institut Weizmann de Réhovot met au point une méthode originale et astucieuse potentiellement efficace pour traiter les lésions cérébrales
Les lésions cérébrales peuvent avoir des conséquences catastrophiques et malgré les nombreuses tentatives de traitement, pourtant prometteuses, aucune thérapeutique efficace n’est disponible. Elles sont, pour la plupart, basées sur l’administration de médicaments qui, pour être actifs sur le lieu de la lésion, doivent franchir la barrière hémato-encéphalique (entre le sang et le cerveau). Or cette barrière est étanche à la plupart des grosses molécules.
Toute lésion cérébrale, même minime, qu’elle soit d’origine traumatique, hémorragique, vasculaire ou liée à une pathologie, inonde son environnement immédiat d’acide glutamique ou glutamate.
Il s’agit d’un acide aminé dit « essentiel » qui, outre le fait qu’il entre dans la composition des protéines, joue un rôle important dans la transmission de l’influx nerveux. C’est, en effet, un des neurotransmetteurs les plus abondants. Toutefois, en excès, le glutamate peut entraîner des lésions cérébrales irréversibles. Ce dernier se propage de proche en proche et détruit les cellules nerveuses saines sur son passage aggravant ainsi considérablement la lésion cérébrale initiale.
Un des moyens de prévenir les effets néfastes du glutamate sur les nerveuses cellules saines, serait de réduire rapidement la concentration de glutamate dans le cerveau. Pour ce faire, l’équipe du Professeur Vivian Teichberg de l’Institut Weizmann a eu l’idée originale de « pomper » le glutamate du cerveau vers le sang par un artifice chimique.
Dans les conditions normales, physiologiques, les taux de glutamate sont beaucoup plus élevés dans la circulation sanguine que dans le cerveau. La barrière hémato-encéphalique étant perméable à cet acide aminé et du fait de son gradient de concentration, le flux spontané de glutamate se ferait du sang vers le cerveau s’il n’existait pas un garde-fou. Cette protection est assurée par un système de régulation naturelle constituée de « transporteurs » de glutamate. Ils inversent le sens du flux spontané de l’acide aminé en le transportant à contre-courant du cerveau vers le sang. Ces transporteurs se trouvent à la périphérie des petits vaisseaux qui sont au contact des cellules nerveuses. Dans un premier temps, le glutamate franchit la barrière hémato-encéphalique et se concentre de façon importante dans des zones limitées à proximité des petits vaisseaux précisément à l’endroit où se trouvent les transporteurs. Ces derniers vont alors le purger pour le ramener dans la circulation sanguine.
Ce mécanisme de protection naturelle serait susceptible de prévenir un excès de glutamate dans le cerveau et ses effets néfastes si les lésions cérébrales ne le mettaient pas hors d’usage. Tout le travail de l’équipe du Weizmann est basé sur ce constat. Leur objectif est de pallier à cette défaillance physiologique et de booster la pompe naturelle déficiente. Pour ce faire, et plutôt que d’utiliser des médicaments qui agiraient directement sur le cerveau, l’équipe du Professeur Teichberg a eu l’idée de réduire artificiellement les taux de glutamate dans le sang. Ils ont utilisé une enzyme, la GOT (Glutamate oxalo-acétate transaminase), qui inactive le glutamate et réduit sa concentration sanguine de sorte qu’elle devient inférieure à celle du cerveau. Cela inverse le gradient de concentration du glutamate et entraîne passage massif de glutamate du cerveau vers le sang. Ainsi se crée une « pompe » artificielle qui purge le glutamate cérébral en excès et prévient ses effets néfastes sur les cellules nerveuses saines.
L’équipe du Weizmann a testé cette méthode chez des rats avec des lésions cérébrales traumatiques induites. Résultat : l’administration rapide de GOT a permis de purger le cerveau du glutamate en excès et de prévenir les lésions cérébrales chez l’animal avec rétablissement neurologique quasi-total. Cette méthode est aujourd’hui brevetée par Yeda, la société de transfert de technologie de l'Institut Weizmann. Une nouvelle compagnie, Braintact Ltd., fondée à Kiryat Shmona, est chargée de la développer. La Food and Drug Administration (FDA) américaine est intéressée par le développement de cette technique et devrait rapidement l’homologuer. Les essais cliniques chez l’homme devraient commencer sous peu.
Potentiellement, cette méthode pourrait être efficace dans le traitement des lésions cérébrales aigues telles que les traumatismes crâniens et les accidents vasculaires cérébraux ainsi que pour prévenir les lésions cérébrales induites par gaz innervants et les agents infectieux lors de la méningite bactérienne. Elle pourrait également être utile dans certaines maladies chroniques comme le glaucome, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou la démence du SIDA.
Le professeur Teichberg a déclaré : « Notre méthode peut réussir là où d'autres ont échoué, parce que, plutôt que bloquer temporairement l'action toxique du glutamate a l'aide de médicaments pénétrant dans le cerveau, elle draine le glutamate du cerveau vers le sang, et là il n'est plus dangereux. »
jean-marc
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« le: 04 novembre 2006 à 16:54:22 »
Ces chercheurs viennent à nouveau de créer l'événement à l'assemblée annuelle de la société américaine de neuroscience, mi-octobre, en annonçant qu'un patient en stade avancé de sclérose latérale amyotrophique, incapable de parler et de se mouvoir, pouvait lui aussi bénéficier du système "Braingate" - littéralement, "porte du cerveau". Tout comme une troisième patiente, paralysée après une attaque cérébrale, qui a pu diriger par la pensée, "de façon encore imparfaite", reconnaît M. Donoghue, une chaise roulante électrique.
Toutes ces prouesses ont été rendues possibles par l'introduction dans le cortex des patients d'un composant hérissé d'une centaine d'électrodes. Celui-ci transmet à l'ordinateur auquel il est relié une série d'impulsions électriques. Correctement interprétées par un logiciel, celles-ci peuvent induire la commande voulue.
Trois patients sont actuellement équipés de la Braingate. Les tests en cours visent à s'assurer que le matériel est fiable. Il nécessite le "branchement" du patient et un calibrage du signal chaque fois qu'il est utilisé.
"Nous travaillons à sa miniaturisation et cherchons des systèmes sans fil", indique M. Donoghue. D'ici cinq ans, celui-ci espère "réparer" le système nerveux en reliant le cerveau des patients non seulement à un ordinateur, sorte d'interface universelle, mais aussi à leurs muscles, pour commander des mouvements simples du bras ou de la main.
A plus long terme, il envisage de multiplier les implants intracérébraux, dans les zones du cortex commandant le mouvement de chaque membre. "Sans parler de marcher, permettre à une personne paralysée de se lever serait un grand progrès", assure-t-il.
La Braingate, développée conjointement par son laboratoire et par la société Cyberkinetics dont il est le fondateur, n'est pas seulement une interface susceptible de ressusciter le mouvement. "C'est aussi une fenêtre sur le cerveau", dit-il, qui pourrait aider à traiter certaines affections. "Imaginez un implant capable de détecter les signes avant-coureurs d'une épilepsie, et de stimuler certains neurones pour empêcher la crise", avance John Donoghue. Ou, "plus spéculatif encore", admet-il, une puce capable de prévenir la dépression ou la schizophrénie.
Hervé Morin Article paru dans l'édition du 05.11.06. journal le monde
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« le: 23 juillet 2006 à 14:55:34 »
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« le: 21 juillet 2006 à 13:38:03 »
Bonjour à priori une autre enzyme... 12/07/2006
Lésions des racines nerveuses
Une enzyme qui favorise la repousse axonale
POUR L’INSTANT testée chez le rat, une enzyme a permis de favoriser la repousse de nerfs après leur section au niveau de la racine. L’implication directe, pour le moment, porterait sur les pathologies traumatiques avec arrachement de nerfs. L’enzyme découverte par les chercheurs américains de l’université du Michigan (équipe de Ronald Schnaar) est la sialidase. Issue d’une bactérie, elle fait partie des substances susceptibles de bloquer l’action des inhibiteurs de la repousse axonale. Il faut se souvenir que, s’il existe bien une repousse nerveuse au niveau périphérique, au niveau cérébral et spinal, elle est freinée par des systèmes de régulation extrêmement puissants. Ils sont destinés à éviter, dans ces secteurs très riches en fibres nerveuses, des repousses et des connexions anarchiques.
L’équipe a testé la sialidase, entre autres, sur un modèle animal d’arrachement du plexus brachial, tel qu’il peut survenir au cours d’un accident de la voie publique. Après section, les chercheurs ont transplanté un nerf d’un membre postérieur sur la moelle. Grâce à une pompe, trois enzymes différentes ont été injectées en continu localement. Un lot de rats sous solution saline a servi de témoin.
Traités par la sialidase. Au bout de 4 semaines, le groupe de rongeurs traités par la sialidase avait deux fois plus de nouvelles fibres nerveuses que les témoins. De plus, l’équipe a constaté que la repousse s’effectuait à partir des cellules nerveuses médullaires.
Les prochaines étapes du travail vont porter sur la qualité du contrôle musculaire par ces nerfs nouveaux. L’équipe s’y est déjà attelée. De même, la sialidase va être testée dans le traitement d’autres lésions médullaires.
Yang L et coll. « Proceedings of the National Academy of Sciences », 18 juillet 2006.
Source : http://www.neuropsy.fr/information/index.cfm?fuseaction=ViewArtThemesActu...
jean-marc
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« le: 10 mai 2006 à 17:38:24 »
Pages: [1]
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