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Sujets - Arnaud

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Paralysée suite à une chute à son enterrement de vie de jeune fille, cette jeune mariée pose en tenue hot pour montrer que les handicapés peuvent être sexy



Rachelle a connu un mariage pour le moins catastrophique : à quelques jours de son union, la jeune femme de 25 ans a été poussée accidentellement par une amie dans une piscine. Elle a cogné sa tête sur le bord, touchant sa colonne vertébrale et la laissant paralysée en dessous de la taille… Mais la jeune femme se bat pour combattre cette infirmité et prouver qu’elle reste une femme active et sexy.

Aujourd’hui âgée de 29 ans, l’Américaine Rachelle Friedman Chapman ne cesse d’impressionner par sa force de caractère et son courage. La jeune femme a pourtant connu un terrible accident alors qu’elle allait se marier quelques jours plus tard. Alors qu’elle fêtait son enterrement de vie de jeune fille avec une dizaine d’amies, Rachelle a été poussée par une amie dans une piscine, sans vouloir lui faire de mal pour autant. Malheureusement, l’Américaine a heurté le bord de la piscine avec la tête, menant à une grave blessure à la moelle épinière et la laissant paralysée dans le bas du corps jusqu’à la taille.

Cinq ans plus tard, la vie de la jeune femme a toutefois bien changé et elle ne ressemble pas à un triste conte. Rachelle a bien épousé son âme sœur, Chris Chapman, âgé de 32 ans, a accueilli une petite fille grâce à une mère porteuse et veut prouver aux handicapés qu’ils peuvent vivre une vie normale malgré les difficultés. Elle va même plus loin en posant pour une campagne marquante sur les réseaux sociaux : elle pose ainsi en lingerie sexy, malgré son handicap et le catheter qu’elle doit supporter tous les jours.

Dans une interview accordée au magazine américain People, et répercutée par le quotidien anglais Daily Mail, elle affirme ainsi qu’elle a du mal à retrouver de la confiance en soi : « Tout d’un coup, je me suis rendu compte que les gens me voyaient comme quelqu’un qui ne pouvait pas sortir… Suite à ces réflexions, on se dit qu’on n’aime pas ci ou ça à propos de son corps. C’est difficile à accepter ».

Heureusement, Rachelle a pu compter sur le soutien de son mari et de sa fille, Kaylee, aujourd’hui âgée de quatre ans et née grâce à une mère porteuse. La jeune maman a fait la paix avec son corps et le prouve avec ce shooting sexy dans des sous-vêtements qu’elle a acheté elle-même dans un magasin Victoria’s Secret avec son mari. Elle a ensuite partagé les photos sur Twitter et sur Facebook avec un message émouvant : « J’espère que cela va inspirer les autres de se concentrer sur les choses qu’ils aiment sur eux-mêmes et non sur lesquelles ils sont critiqués. J’encourage tout le monde sur les médias sociaux à se montrer et à mentionner quelque chose qu’ils aiment à propos d’eux avec le mot-clé #WhatMakesMeSexy ».

Et les messages s’enchaînent pour féliciter Rachelle pour son courage. La demoiselle est suivie par plus de 10.000 personnes sur Twitter et risque d’inspirer de nombreuses jeunes femmes avec ces photos !


Voici son compte twitter :

https://twitter.com/FollowRachelle

Pour voir les photos :

http://www.dailymail.co.uk/femail/article-3180410/Bride-paralyzed-bachelorette-party-strips-just-lingerie-catheter-powerful-photoshoot-hopes-different-face-disability.html

Source :

http://www.sudinfo.be/1344470/article/2015-07-31/paralysee-suite-a-une-chute-a-son-enterrement-de-vie-de-jeune-fille-cette-jeune

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Ressources et règlementation / Un site pour évaluer votre PCH
« le: 15 juillet 2015 à 10:28:18 »
Je veux vous faire découvrir un site qui va vous aider à connaître et évaluer votre PCH.

Evaluez votre compensation sur compensationhandicap.fr !

L’APF et le magazine Faire Face lancent le baromètre de la compensation. Un questionnaire en ligne qui permet aux bénéficiaires de la PCH d’évaluer leur compensation.

Interactif et permanent, ce nouvel outil permet de mesurer la qualité de la compensation en France. Avec ce baromètre, les personnes concernées sont les actrices centrales de cette nouvelle campagne. De personnes évaluées, elles deviennent évaluatrices !

Rendez-vous sur compensationhandicap.fr, inscrivez-vous et répondez à 18 questions relatives à votre PCH !

En quelques clics et en seulement 5 minutes, vous pourrez noter plusieurs critères : l’accueil, l’information et l’accompagnement, l’évaluation des besoins, les délais d’instruction, les aides accordées ainsi que la gestion et le suivi des aides. Vous obtiendrez ainsi le niveau de votre compensation noté sur 10, ainsi que des notes sur 10 par critère.

Vous pourrez ensuite comparer votre résultat avec la note dans votre département et au niveau national, et partager les résultats sur les réseaux sociaux.

Soyons nombreux à répondre d’ici cet automne, date de médiatisation des résultats !

En effet, plus le nombre de répondants sera grand, plus nous aurons des résultats fiables qui nous permettront de revendiquer encore plus fortement un droit à compensation intégral répondant aux besoins des personnes en situation de handicap et de leur famille.

A vos clics sur compensationhandicap.fr !

Partagez vos résultats sur les réseaux sociaux et parlez-en autour de vous !

Seuls les bénéficiaires de la PCH peuvent répondre à ce questionnaire. Si vous êtes bénéficiaire de l’ACTP, de l’AEEH ou que l’on vous a refusé la PCH, vous pouvez néanmoins laisser vos commentaires à ce sujet.

La loi stipule que ces compensations doivent être à la hauteur des besoins des personnes… Mais qu’en est-il vraiment ?

Voici le site :

http://www.compensationhandicap.fr/

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Piloter votre ordinateur avec votre tête grâce à votre webcam

C’est possible. La société Starnav, située à Chicheboville près de Caen (14), a développé le logiciel HeadPilot pour améliorer le quotidien des personnes à mobilité réduite. Sa particularité ? Pas besoin d’infrarouge, ni d’électrode à coller sur son visage pour être détecté.

Vous devez simplement disposer d’une webcam sur votre ordinateur ou tablette puis télécharger HeadPilot et naviguer grâce aux mouvements de votre tête.

Via les images provenant de votre webcam, vous pourrez bouger la souris sur le site web qui aura installé cette application, grâce à la reconnaissance de vos mouvements de tête.

Rassurez-vous, les images sont analysées sur votre propre ordinateur et non envoyées sur Internet ! Reste donc aux entreprises et collectivités de rendre leur site web accessible aux personnes handicapées, en téléchargeant HeadPilot Online.

À voir sur Accessman :
http://www.access-man.com/produits/head-pilot/

Source :
http://www.faire-face.fr/2015/06/15/ordinateur-mouvement-logiciel-handicap/

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Informatique et domotique / Windows 10
« le: 01 juin 2015 à 10:12:00 »
En ce 1er juin 2015.....Une nouveauté !

Avez vous vu le petit logo Windows dans votre barre de tache, en bas à droite de votre écran ?

Celui ci vous permet de réservé une date de téléchargement de cette nouvelle version de Windows 10.

C'est la dernier version car après c'est fini.

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ERECTION La crème sera vendue sous le nom de Vitaros

Sexualité: Une crème alternative au Viagra en vente le 1er juin 2015.

Les petites pilules bleues bientôt remplacées par un tube de crème ?
 
Un traitement des troubles de l'érection, sous forme de crème à appliquer sur le pénis, pourra être délivré sur ordonnance à partir du 1er juin dans les pharmacies, a annoncé jeudi le laboratoire français Majorelle.

Le médicament, «alternative aux comprimés» pour le traitement des troubles de l'érection, sera vendu sous le nom de Vitaros dès le 1er juin, sans remboursement, au prix de 10 euros la dose. Il se conserve au réfrigérateur mais peut être laissé en dehors pas plus de trois jours et à moins de 25°. Il doit être utilisé avec un préservatif en latex. Le principe actif, l'alprostadil, est une substance qui dilate les vaisseaux péniens.

Mode d’emploi

Une goutte de produit doit être déposée au-dessus de l'ouverture (le «méat») à l'extrémité du pénis tenu à la verticale. L'effet apparaît dans les cinq à 30 minutes suivantes et sa durée, d'environ une à deux heures, est variable d'un patient à l'autre, précise la notice médicale officielle. Il y a cependant une série de contre-indications à ce produit pour adultes: Vitaros est contre-indiqué, par exemple, chez les hommes souffrant d'un infarctus du myocarde, d'une hypotension orthostatique (baisse de la tension artérielle lors du passage de la position couchée à debout) ainsi qu'à ceux qui présentent un risque de thrombose (caillot) veineuse.

De rares cas de sensation de vertige et de syncope (évanouissement) ayant été rapportés lors d'essais cliniques, les patients doivent éviter certaines activités comme conduire ou réaliser des tâches dangereuses, susceptibles d'entraîner des blessures en cas de syncope. Cet effet indésirable peut survenir une à deux heures après l'administration de Vitaros, prévient la notice médicale.

Licence américaine

Un remboursement à 15% est attendu en juillet pour certains patients, souffrant d'affections (diabétiques, cancers de la prostate, sclérose en plaques, paralysie) permettant de bénéficier d'un remboursement pour des injections intracaverneuses dans la verge, indique le représentant du laboratoire. Majorelle a acquis la licence du produit auprès d'une société américaine Apricus Biosciences, pour la France, Monaco et l'Afrique du Nord, ajoute-t-il.

Source :

http://www.20minutes.fr/sante/1617583-20150528-sexualite-creme-alternative-viagra-vente-1er-juin

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Un tétraplégique actionne un bras artificiel grâce à la pensée

"Je me souviens d'avoir eu comme une sensation de sortir de mon corps et je voulais serrer la main de tout le monde", explique le patient, dont les implants ont été posés directement dans son cerveau en 2013 à Los Angeles.

Les résultats de l'essai clinique, publiés jeudi 21 mai dans Science (en anglais), donnent un espoir de mobilité aux amputés ou aux paralysés. Une nouvelle neuroprothèse implantée directement dans le cerveau permet à un tétraplégique d'actionner un bras artificiel, avec aise, par la seule force de la pensée.

"J'ai eu comme une sensation de sortir de mon corps"

Erik Sorto, 34 ans, est la première personne au monde à avoir une prothèse neuronale implantée dans une région du cerveau où se forment les intentions, le cortex pariétal postérieur. Ce dispositif lui donne la capacité de donner une poignée de main, de prendre un verre, de boire et même de jouer au jeu pierre-feuille-ciseaux. Jusqu'à présent, les différentes techniques de contrôle d'une prothèse par la pensée produisaient souvent des mouvements saccadés.

"J'ai été surpris par la facilité avec laquelle je pouvais contrôler le bras, explique le patient, dont les implants ont été posés en 2013 à Los Angeles (Etats-Unis). Je me souviens d'avoir eu comme une sensation de sortir de mon corps et je voulais serrer la main de tout le monde." Depuis, Erik Sorto s'est entraîné avec les chercheurs et du personnel médical pour contrôler le curseur d'un ordinateur et le bras télémanipulateur avec sa pensée. Il est parvenu à produire des mouvements intuitifs de la prothèse, répondant ainsi aux espoirs des chercheurs.

Le mouvement imaginé dans son intégralité

En se focalisant sur le cortex pariétal postérieur, "les signaux sont plus en rapport avec l'intention d'agir qu'à l'exécution même du mouvement", explique le Dr Richard Andersen, le professeur de neurologie qui a dirigé cette recherche. "Quand on bouge le bras, on ne pense pas vraiment quel muscle activer et au déroulement détaillé du mouvement comme, par exemple, le fait de lever le bras, de l'étendre, de saisir une tasse et de refermer sa main autour", poursuit-il. Au lieu de cela "on pense au but du mouvement, à savoir l'intention, par exemple, de pendre un verre d'eau".

Dans cette expérience clinique, ces chercheurs indiquent avoir réussi à décoder les intentions du sujet en lui demandant simplement d'imaginer l'ensemble du mouvement, mais pas ses multiples et différentes séquences.


Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien ci dessous :
http://www.dailymail.co.uk/embed/video/1185738.html


Source:
http://www.francetvinfo.fr/sante/decouverte-scientifique/un-tetraplegique-actionne-un-bras-artificiel-par-la-pensee_915969.html

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Les cellules souches pourraient réparer une moelle épinière endommagée

La moelle épinière fait partie du système nerveux central. Lorsqu’elle est endommagée, le lien entre le corps et le cerveau se trouve altéré. Jusqu’à présent, une lésion de cette partie du corps ne laissait que peu d’espoir de guérison. Découvrez, en vidéo et grâce à Discovery Science, comment les cellules souches pourraient permettre une rémission.

Réparer une moelle épinière est un défi monumental. Cette partie de la colonne vertébrale abrite de nombreux nerfs relayant des informations provenant du corps entier. C’est aussi par cette zone que transitent les messages du cerveau à destination des membres ou des organes. Il n’est pas rare qu’en cas d’accident, ces connections soient interrompues, voire détruites, rendant le patient handicapé.

Malheureusement, le corps humain n’a pas la possibilité de réparer complètement ces lésions. C’est ici que la science peut prendre le relais, notamment par l’utilisation des cellules souches à des fins thérapeutiques. Des scientifiques américains se sont rendu compte qu’en injectant ces cellules sur le site de la lésion, il était possible dans une certaine mesure de réparer les dégâts. Un pas en avant pour toutes les personnes ayant subi des dommages au niveau de la moelle épinière.

Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien ci dessous



Source :
http://www.futura-sciences.com/videos/d/cellules-souches-pourraient-reparer-moelle-epiniere-endommagee-1930/

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Des scientifiques de Montréal font un pas de plus vers la réparation des cellules nerveuses endommagées

Des chercheurs de l'IRCM découvrent une nouvelle synergie dans le développement du système nerveux

MONTRÉAL, le 31 mars 2015 /CNW Telbec/ - Une équipe de chercheurs à l'IRCM dirigée par Frédéric Charron, Ph. D., en collaboration avec des bio-ingénieurs à l'Université McGill, a découvert une nouvelle synergie dans le développement du système nerveux qui explique un mécanisme important requis pour la formation des circuits neuronaux. Cette percée, publiée aujourd'hui dans la revue scientifique PLoS Biology, pourrait éventuellement aider à développer des outils pour réparer les cellules nerveuses endommagées par des lésions au système nerveux (comme le cerveau ou la moelle épinière).

Les chercheurs dans le laboratoire du Dr Charron étudient les neurones, soit les cellules nerveuses qui constituent le système nerveux central, ainsi que leurs longues extensions nommées axones. Lors du développement, les axones doivent suivre des chemins précis dans le système nerveux afin de bien former les circuits neuronaux et permettre aux neurones de communiquer entre eux. Les chercheurs de l'IRCM étudient le processus de guidage axonal pour mieux comprendre comment les axones réussissent à suivre les bons chemins.

« Pour atteindre leur cible, les axones en développement dépendent de molécules, nommées signaux de guidage, qui les dirigent en les repoussant ou en les attirant vers leur destination » a expliqué le Dr Charron, directeur de l'unité de recherche en biologie moléculaire du développement neuronal à l'IRCM.

Au cours des dernières décennies, la communauté scientifique a eu du mal à comprendre pourquoi plus d'un signal de guidage est requis pour que les axones atteignent la bonne cible. Dans cet article, les scientifiques de l'IRCM ont découvert comment les axones utilisent l'information fournie par plusieurs signaux afin de bien s'orienter. Pour ce faire, ils ont étudié la variation relative dans la concentration des signaux présents dans l'environnement d'un neurone, soit la pente du gradient.

« Nous avons trouvé qu'un des facteurs critiques pour le guidage axonal voulait que plus le gradient est abrupt, plus les axones réagissent aux signaux de guidage. Par ailleurs, nous avons constaté que le gradient d'un signal de guidage n'est pas toujours suffisant pour orienter les axones. Dans ces cas, nous avons démontré qu'une combinaison de signaux de guidage peuvent agir en synergie afin d'aider l'axone à interpréter la direction du gradient » a expliqué Tyler F.W. Sloan, étudiant au doctorat au laboratoire du Dr Charron et premier auteur de l'étude. 

En collaboration avec le programme de neuroingénierie (Program in Neuroengineering) à l'Université McGill, l'équipe du Dr Charron a développé une technique innovatrice pour recréer les gradients de concentration des signaux in vitro, c'est-à-dire qu'ils peuvent ainsi étudier les axones en développement hors de leur contexte biologique.

« Cette nouvelle méthode nous offre plusieurs avantages par rapport aux techniques antérieures; elle nous permet de simuler des conditions plus réalistes des embryons en développement, de mener des expériences à plus long terme pour observer le processus complet de guidage axonal et d'obtenir des données quantitatives utiles. La méthode combine les connaissances du domaine de la microfluidique - qui utilise des fluides à l'échelle microscopique pour miniaturiser les expériences biologiques - aux études cellulaires, biologiques et moléculaires que nous menons en laboratoire » a ajouté Sloan.

« Voilà un vrai travail multidisciplinaire et un excellent exemple de ce que le programme en neuroingénierie vise à accomplir dans des situations où des neurobiologistes, comme moi, ont des questions précises qu'ils veulent aborder, mais que les outils actuels ne sont pas adaptés à répondre à leur question. Ainsi, grâce à ce programme unique, nous nous sommes associés aux bio-ingénieurs et aux experts en microfluidique et en modélisation mathématique à McGill pour créer le dispositif requis pour notre étude » a déclaré le Dr Charron.

« Cette percée scientifique nous fait donc faire un pas en avant vers la réparation des cellules nerveuses endommagées par les lésions au système nerveux central. Une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans le guidage axonal nous offrira des nouvelles possibilités pour le développement de techniques pour traiter les lésions de la moelle épinière, et peut-être même les maladies neurodégénératives » a conclu le Dr Charron.

- À propos de l'étude
Le projet de recherche à l'IRCM a été subventionné par les Instituts de recherche en santé du Canada, le NSERC-Create: Training Program in Neuroengineering, le Fonds de recherche du Québec - Santé et la Fondation canadienne pour l'innovation. Les autres auteurs comprennent Patricia T. Yam de l'IRCM, ainsi que Mohammad A. Qasaimeh et David Juncker de l'Université McGill. Pour plus d'informations, veuillez consulter l'article publié en ligne par PLoS Biology: http://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.1002119.       

- À propos de Frédéric Charron
Frédéric Charron est docteur en médecine expérimentale de l'Université McGill. Il est professeur agrégé de recherche IRCM et directeur de l'unité de recherche en biologie moléculaire du développement neuronal. Le Dr Charron est professeur-chercheur agrégé au Département de médecine (accréditation en biologie moléculaire) et membre associé au Département des neurosciences de l'Université de Montréal. Il est aussi professeur associé au Département de médecine (Division de médecine expérimentale), Département de biologie et Département d'anatomie et de biologie cellulaire de l'Université McGill. Par ailleurs, il est membre du McGill Integrated Program in Neuroscience et du NSERC-CREATE Training Program in Neuroengineering. Le Dr Charron est chercheur-boursier senior du Fonds de recherche de Québec - Santé (FRQS). Pour plus d'informations, visitez le www.ircm.qc.ca/charron.

- À propos de l'IRCM
IRCM (www.ircm.qc.ca) est un institut de recherche biomédicale de grande réputation situé en plein cœur du milieu universitaire montréalais. Fondé en 1967, il regroupe aujourd'hui 35 équipes de recherche et quatre cliniques spécialisées en cholestérol, hypertension, fibrose kystique et diabète et obésité. L'IRCM est affilié à l'Université de Montréal. Il entretient aussi des relations étroites avec l'Université McGill. Sa clinique est affiliée au CHUM. L'IRCM reçoit l'appui du ministère de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations du Québec.


SOURCE : Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)
Renseignements : ou pour une entrevue avec le Dr Charron, veuillez communiquer avec : Julie Langelier, Chargée de communication (IRCM), julie.langelier@ircm.qc.ca, (514) 987-5555; Lucette Thériault, Directrice des communications (IRCM), lucette.theriault@ircm.qc.ca, (514) 987-5535

http://www.newswire.ca/fr/story/1511037/des-scientifiques-de-montreal-font-un-pas-de-plus-vers-la-reparation-des-cellules-nerveuses-endommagees

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Informatique et domotique / Antivirus gratuit
« le: 27 février 2015 à 09:27:58 »
Bonjour à tous

Je cherche un antivirus gratuit.

Qui à des propositions et des expériences à proposaient. 

A vos claviers pour en discuter et échanger vos idées.

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Un paralysé parvient à rebouger pour la première fois grâce à un nouveau traitement

Victime d’un accident de voiture, un jeune homme américain est parvenu à bouger de nouveau sa jambe paralysée suite à un traitement test.

Il y a deux ans, Calven Goza a été victime d’un grave accident de voiture causé par un conducteur ivre. Depuis, il vit avec son côté gauche paralysé, des pieds jusqu’à la poitrine. Âgé de 26 ans, le jeune Américain aurait pu passer tout le reste de sa vie sans pouvoir utiliser sa jambe affectée. Sa volonté l’a toutefois porté jusqu’aux laboratoire de l'Université de Louisville dans le Kentucky.

Là-bas, il a accepté de devenir l’un des premiers patients à tester un traitement destiné aux personnes paraplégiques. Réalisé le 5 décembre, ce protocole s’est avéré un franc succès. Lors de la séance, Calven Goza est parvenu à bouger son orteil et son genou. Pour parvenir à un tel exploit, les chercheurs ont administré au patient des décharges électriques au moyen de seize électrodes implantées de manière chirurgicale dans sa colonne vertébrale.


- Stimuler la moelle épinière avec des décharges électriques

L’objectif de la manœuvre était de stimuler sa moelle épinière à l’aide de signaux imitant ceux des cellules nerveuses afin de déclencher le mouvement de la jambe sans l’intervention du cerveau. Durant l’intégralité de l’expérience, la réaction des muscles et des articulations a été rigoureusement suivie grâce à une série de capteurs.

Au cours de la séance, différentes combinaisons de tension ont ainsi été testées. C’est cependant des décharges de plus grande puissance qui ont amené le traitement au succès. A travers la vidéo ci dessus, on peut voir Calven Goza bouger son orteil et même plier son genou. "C’était assez impressionnant" a-t-il confié après coup à la chaine CNN.

"Au début, je me suis posé des questions - peut-être que ça ne s'était pas vraiment passé et j'espérais juste que ça se soit bien passé", a-t-il expliqué.


- Des résultats encourageants

La méthode est le résultat de 30 années de travail acharné qui commencent seulement maintenant à porter leur fruit. Pour l’heure, cinq hommes paralysés ont reçu le traitement avec des effets positifs. Aucun d’entre eux n’est actuellement en mesure de remarcher. Les médecins s’avèrent toutefois optimistes.

En effet, les tests ont tout de même abouti à des résultats positifs à d'autres niveaux : certains des patients ont constaté une amélioration sur le contrôle de la miction, d'autres ont pu retrouver une activité sexuelle. Cette première étape est très encourageante et avec les progrès de la recherche, il est possible qu’ils retrouvent un jour l’usage de leurs membres.

En 2015, les scientifiques prévoient de recruter sept autres patients pour poursuivre les tests.

Source :
http://www.maxisciences.com/paralysie/un-paralyse-parvient-a-rebouger-pour-la-premiere-fois-grace-a-un-nouveau-traitement_art34094.html

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Cellules souches : l'Europe autorise leur production à partir d'ovules humains
 
Deux brevets portant sur la création de cellules souches à partir d'ovules humains "activés" ont été autorisé par la Cour de justice de l'Union européenne.
 
La Cour de justice de l'Union européenne a autorisé jeudi 18 décembre le brevetage d'ovules activés par manipulation génétique dans le but de produire des cellules souches. La condition ? Que ces ovules artificiellement fécondés n'aient pas la capacité de se développer en êtres humains, et ne puissent donc pas être qualifiés d'embryons. La Cour, qui a suivi l'avis de l'avocat général, avait été saisie par la justice britannique concernant le cas d'une société de biotechnologie, International Stem Cell Corporation (ISCO).

 À mi-chemin entre l'ovule et l'embryonCette dernière avait introduit deux demandes de brevet auprès de l'office britannique de la propriété intellectuelle, portant sur une technologie produisant des cellules souches pluripotentes (qui peuvent se développer en n'importe quelles cellules du corps humain) à partir d'ovules humains. ISCO a en effet développé une technique qui permet d'activer des ovules par parthénogenèse (en l'absence de gamète mâle) pour déclencher l'embryogénèse sans fécondation. De cette façon l'ovule est fécondé et donne une sorte de faux embryon qui a l'avantage de produire des cellules souches mais sans possibilité de se développer vers une vie humaine.
 
L'office britannique avait rejeté ces demandes de brevets, au motif que les inventions fondées sur l'utilisation ou la destruction d'embryons humains ne sont pas brevetables au regard du droit européen. Un argument contesté par la société ISCO qui explique qu'un ovule activé par parthénogénèse n'est pas en mesure de devenir un être humain. Une précision de la plus haute importance retenue par la Cour qui explique dans son arrêt que "pour être qualifié d'embryon humain, un ovule humain doit nécessairement disposer de la capacité intrinsèque de se développer en un être humain". Par conséquent, poursuit-elle, "le seul fait qu'un ovule humain activé par voie de parthénogénèse commence un processus de développement n'est pas suffisant pour le considérer comme un 'embryon humain'".

En revanche, souligne la Cour, "dans l'hypothèse où un tel ovule disposerait de la capacité intrinsèque de se développer en un être humain, il devrait être traité de la même façon qu'un ovule humain fécondé, à tous les stades de son développement". Elle renvoie donc à la juridiction britannique le soin de vérifier si les organismes qu'ISCO veut faire breveter disposent ou non de la capacité intrinsèque de se développer en un être humain.
 
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Les cellules souches pluripotentes sont considérées comme ayant un très fort potentiel dans l'avancée des recherches en médecine régénératrice. Elles apparaissent chez les embryons de plus de quatre jours (voir notre infographie). Mais, pour des questions d'éthique, la récupération ou la production de ce type de cellules ne peut pas être faite à partir d'embryons humains viables.
 
Source :
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20141219.OBS8365/cellules-souches-l-europe-autorise-leur-production-a-partir-d-ovules-humains.html
 
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Recherches fondamentales / Un nanomédicament au rôle neuroprotecteur
« le: 03 décembre 2014 à 17:25:56 »
Un nanomédicament au rôle neuroprotecteur

Un nanomédicament au rôle neuroprotecteur vient d'être identifié par l'équipe de Patrick Couvreur à l'Institut Galien (Université Paris-Sud/CNRS), en collaboration avec une équipe de l'Université Hacettepe (Ankara, Turquie).
 
Ce nanomédicament a été réalisé à partir du couplage de l'adénosine (molécule neurocompétente) au squalène (lipide naturel et biocompatible) permettant par assemblage supramoléculaire l'obtention de nanoparticules. Le rôle neuroprotecteur de ce nanomédicament a été démontré dans un modèle d'ischémie cérébrale (1) chez la souris et de traumatisme de la moelle épinière chez le rat. Ces travaux viennent d'être mis en ligne sur le site de la revue Nature Nanotechnology.

Les maladies du système nerveux central représentent un enjeu médical majeur. En particulier, avec une victime toutes les quatre minutes, les accidents vasculaires cérébraux représentent la 4e cause de décès dans les pays développés tandis que d'importantes séquelles peuvent perdurer chez les patients qui ont survécu.
 
Si cette pathologie touche les sujets plutôt âgés, le traumatisme de la moelle épinière est, quant à lui, à l'origine de troubles moteurs et sensitifs parfois irréversibles et qui surviennent à la suite d'un accident chez des sujets souvent plus jeunes.

La délivrance de médicaments efficaces pour le traitement des maladies du système nerveux central constitue un défi important en raison de la métabolisation et l'élimination rapides dans le plasma de nombreuses molécules thérapeutiques. Celles-ci diffusent généralement mal à travers les barrières hématoencéphalique et hématospinale qui isolent, respectivement, le cerveau et la moëlle épinière de la circulation sanguine générale. Une autre difficulté résulte de la complexité des pathologies du système nerveux central qui mettent en jeu de nombreux mécanismes et interactions entre le tissu cérébral et l'unité neurovasculaire.

Cette problématique est illustrée par l'adénosine, un nucléoside endogène, qui peut théoriquement induire une activité pharmacologique dans de nombreuses maladies neurologiques, en raison de sa capacité à agir sur plusieurs récepteurs centraux et périphériques. Cette molécule n'a toutefois jamais été utilisée dans le traitement de pathologies cérébrales, en raison de son temps de demi-vie (La demi-vie est le temps mis par un médicament pour perdre la moitié de son activité pharmacologique) plasmatique très court après administration (moins d'une minute), de ses effets secondaires potentiels et de son inaptitude à diffuser à travers la barrière hématoencéphalique.
 
En couplant le squalène (lipide naturel et biocompatible utilisé comme vecteur) à l'adénosine (molécule neurocompétente) et en formulant le bioconjugué sous forme de nanoparticules de 120 nm, l'équipe de Patrick Couvreur a montré que ce nanomédicament était capable de protéger l'adénosine de la métabolisation rapide. Il induit également un effet neuroprotecteur spectaculaire dans des modèles pré-cliniques d'ischémie cérébrale et de traumatisme de la moëlle. De plus, les chercheurs n'ont pas observé d'effets secondaires au niveau du cycle du sommeil et de la prise alimentaire ni de toxicité générale (hématologique, cardiovasculaire ou hépatique).

Grâce à la synthèse de nanoparticules d'adénosine squalène possédant un double marquage radioactif, il a été possible de suivre leur biodistribution chez l'animal après administration intraveineuse. Les chercheurs de l'Institut Galien ont ainsi démontré que les nanoparticules d'adénosine-squalène jouent un rôle de réservoir d'adénosine dans le compartiment sanguin, ce qui facilite l'interaction avec les récepteurs au niveau des cellules endothéliales cérébrales, conduisant à une protection cérébrovasculaire.

La délivrance de l'adénosine sous forme de nanoparticules squalénées a permis de mettre en évidence un effet neuroprotecteur dans l'ischémie cérébrale et le traumatisme de le moëlle. Cette découverte ouvre des perspectives thérapeutiques nouvelles dans le domaine des neurosciences  humaine.


Note :
(1) Arrêt de l'apport de sang au niveau d'une artère du cerveau qui est responsable de lésions cérébrales irréversibles en cas d'interruption prolongée.



Source :
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=13413
 
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Lancement d’une enquête sur les aides techniques à la mobilité

Vous souhaitez acheter une aide technique dédiée à la mobilité pour vous-mêmes ou votre enfant en situation de handicap ? Fauteuil roulant, déambulateur, cannes, scooter électrique, lève-personne… ?
 
Mais quels sont exactement vos besoins et vos attentes ?

Pour mieux les cerner, un collectif regroupant acteurs professionnels et associations de personnes en situation de handicap, dont l’APF, vous invite à répondre à une enquête, totalement anonyme.

Objectif : parvenir à une labellisation des fabricants et prestataires afin d’améliorer les conditions des prestations rendues. Alors à vos claviers, cela ne vous prendra que quelques minutes.
 
Cliquez ci dessous pour répondre au questionnaire :
https://docs.google.com/forms/d/1zHFN7K4XHKPpsQNSuCHWVMpzha3cFXkys6xtSeEKYKk/viewform?c=0&w=1
 
Alors prenez le temps de répondre à ce questionnaire.  :wink:
 
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Voilà quatre ans, la Belge Vanessa François avait perdu l'usage de ces jambes lors d'un accident en montagne. Grâce à sa persévérance, elle a pu reprendre l'escalade.

Elle reprend l'alpinisme après avoir perdu l'usage de ses jambes
 
Elle était alpiniste et s'apprêtait à devenir guide de haute montagne quand, il y a 4 ans et demi, elle perd l'usage de ses jambes à 38 ans dans un accident en montagne. "J'ai reçu un gros bloc de neige dans le dos qui m'a plaquée contre le rocher, il m'a cassé la colonne vertébrale", a raconté Vanessa François. Pourtant, elle n'a jamais renoncé à la montagne, surtout pas à l'alpinisme. La jeune femme de 42 ans s'est lancée l'année dernière à l'assaut d'une falaise de 600 mètres en Californie. Cinq jours et quatre nuits à bout de bras

Elle s'est entraînée durant 18 mois, avec les tractions des bras, des cordes adaptées et un guidon de vélo. En cinq jours et quatre nuits, elle grimpe la paroi à la seule force des bras. "C'est plus facile de faire ça que d'aller poster une lettre parfois", a-t-elle reconnu. Car pour elle, il y a beaucoup moins de plaisir à poster une lettre plutôt qu'à réaliser des ascensions.
 
Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien ci dessous :
http://www.francetvinfo.fr/sante/video-elle-reprend-l-alpinisme-apres-avoir-perdu-l-usage-de-ses-jambes_750505.html
 
Source : France TV info
 
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Sesame Enable développe le smartphone pour paraplégiques   
 
Permettre aux personnes paralysées d'utiliser un smartphone rien qu'avec un mouvement de tête : voilà l'incroyable défi que s'apprête à relever la start-up israélienne Sesame Enable. Le téléphone développé par la jeune pousse rendra cette prouesse possible grâce à une technologie de reconnaissance faciale et vocale.

Pour allumer le « Sesame Phone », il suffit à son utilisateur de prononcer le mot de passe « Sésame ouvre-toi ». Il aura ensuite accès à n'importe quelle application en posant les yeux dessus ou en inclinant légèrement la tête.

Le projet est né grâce à un ancien militaire israélien paraplégique Giora Livne. Alors qu'il venait de découvrir à la télévision les travaux d'Oded Ben Dov qui lançait alors un jeu vidéo utilisant cette même technologie, le vétéran a contacté le jeune entrepreneur pour lui parler de son envie de smartphone.

Aujourd'hui les deux hommes travaillent ensemble au développement d'un outil le plus performant possible et viennent de lancer une campagne de crowdfunding sur Indiegogo. Ils espèrent ainsi récolter 30 000 dollars afin de pouvoir élaborer une version complètement fonctionnelle et éliminer tous les bugs du premier prototype.     
 
Pour plus d'info, aller lire sur wired.com :
http://www.wired.com/2014/11/sesame-enable/


Source :
http://lesclesdedemain.lemonde.fr/revue-de-web/sesame-enable-developpe-le-smartphone-pour-paraplegiques_a-54-4535.html
 
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Une pétition demande aux Parlementaires que les ressources du conjoint ne soient plus prises en compte dans le calcul des droits à l’Allocation adulte handicapé.

Si légalement les personnes en situation de handicap ont bien entendu le droit de se marier, financièrement, elles n’ont aucun intérêt à le faire. Une union (mariage, union libre ou Pacs) les prive de leur allocation adulte handicapée (AAH), les rendant ainsi dépendantes de leur conjoint.

 Adressée aux Parlementaires, une pétition mise en ligne sur la plateforme Mes opinions.com, leur demande de voter une loi pour cesser de « dissuader les personnes en situation de handicap de vouloir mener une vie ordinaire. »
 
À lire et signer :
http://www.mesopinions.com/petition/social/mariage-handicap-loi-preservant-allocation-adulte/12995
 
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Les droits de cette chanson appartiennent à l’Association ALARME
 
Non pour se faire “mousser”, mais pour vous donner une idée de l’ampleur du travail en amont. La chanson d’Alarme, provenant d’un non musicien (enfin autodidacte), non lecteur (peut pas lire ou écrire une partition :’( ), non harmoniste (parait que c’est utile pour créer … ). Auteur et chanteur Vincent (20-100) que vous retrouverez sur le forum d’Alarme.

Pour l'écouter :
http://gyzmo34blog.tumblr.com/post/99713485917/tous-les-droits-de-cette-chanson-appartiennent-a
 
Bravo Vincent !
 
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Ressources et règlementation / Forfait internet
« le: 08 octobre 2014 à 10:26:40 »
Voici un sujet qui concerne tout le monde. Les forfaits internet + téléphone.

Je souhaite ouvrir ce sujet pour créer un échange et comparait les différentes offres par rapport à vos expériences.

Alors.... Quelqu'un connait il la nouvelle offre d'Orange. C'est la LiveBox initiale à 27,99 Euros par mois. Internet + Téléphone illimité sans TV.

Quelqu'un a t'il ce forfait ?

Avez vous d'autres forfait par d'autres opérateurs.
 
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Médecine régénérative : première mondiale chez l’homme                             
 
Pour la première fois, des cellules reprogrammées, dites pluripotentes, ont été injectées à un patient. Cette expérience pionnière, réalisée au Japon vendredi 12 septembre, a été menée chez une femme atteinte de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), menant à la cécité.

L’enjeu de la neurorégénération consiste à remplacer des neurones déficients ou disparus par des cellules souches capables de restaurer le bon fonctionnement d’un tissu altéré. Par le vieillissement mais aussi à la suite d’un accident ou d’une pathologie. L’emploi de cellules pluripotentes, appelées plus précisément cellules souches pluripotentes induites (iPS), a un gros avantage : elles s’obtiennent non pas à partir d’embryons humains mais de lignées adultes provenant du patient lui-même. Leur utilisation ne pose donc pas de problème éthique fondamental.

- Retour en arrière pour un meilleur futur

Comment ramener une cellule adulte à l’état embryonnaire ? La prouesse passe par une manipulation génétique qui ʺforceʺ la cellule du patient à exprimer de nouveau certains gènes, devenus inactifs à l’âge adulte. Cette transformation consiste en quelque sorte à la rendre à nouveau jeune, c’est-à-dire immature.
 La cellule ainsi modifiée possède la capacité de se différencier ensuite en n’importe quel type cellulaire, en fonction de l’endroit dans lequel elle est placée. Dans le cas de la patiente japonaise, des cellules du tissu rétinien ont été directement prélevées pour être transformées en iPS avant d’être ré-implantées dans ce même tissu.

- S’assurer de l’innocuité puis de l’efficacité du traitement
 
Le but de l’expérience clinique japonaise, dont les résultats ne seront pas connus avant la fin de l’année, vise avant tout à s’assurer de la sûreté de l’injection de cellules iPS chez l’homme. Notamment de l’absence de risque de tumeur cancéreuse. Et bien entendu aussi, d’évaluer dans un second temps si la santé de la personne concernée s’améliorera, à savoir dans ce cas l’arrêt de la progression de la DMLA, ou mieux encore, une récupération de la vision.
 Si les résultats sont encourageants, de nouveaux protocoles devraient être développés pour pallier d’autres lésions neuronales, dont celles concernant la moelle épinière. Avec toujours dans l’idée que les neurones immatures injectés puissent en se différenciant, régénérer le tissu médullaire, c’est-à-dire (re)établir les connections rompues, une propriété que perdent les neurones adultes. Un thérapie qui demandera toutefois du temps, en raison de la complexité du cerveau.

- Le Japon à la pointe de la médecine régénérative
 
La méthode qui permet de reprogrammer les cellules adultes en iPs a été développée par un chercheur japonais. Shinya Yamanaka. Ses travaux lui ont d’ailleurs valu le prix Nobel de médecine en 2012. Ce n’est donc pas une surprise si le pays du soleil levant se positionne au premier plan de la recherche dans le domaine des cellules pluripotentes. D’autant plus que le gouvernement nippon a donné priorité à un tel programme, considéré comme prometteur.
 
Source :
Inserm/Neurones dérivés de cellules iPS
 
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Les vacances / Un Handi part en vacance d'une drôle de façon
« le: 24 août 2014 à 15:12:44 »

 
Nandrin : Benjamin et Laura, « intouchables » à leur manière
 
Partir une semaine au Maroc avec un inconnu, c’est le coup de tête de Benjamin, handicapé.
 
 Le succès est inattendu. Il a finalement choisi Laura.«J’ai vécu un mauvais moment la semaine dernière. En trois minutes, l’idée m’est venue. J’ai pris une photo de moi que j’ai superposée à l’affiche du film “Intouchables”, proposant à un ou une “Driss” de m’accompagner pour un voyage au Maroc tous frais payés. Sur le coup, j’étais fier de moi. Puis c’est parti au quart de tour», explique Benjamin Bobon, un Nandrinois de 36 ans, à la fois émerveillé et surpris de voir la tournure que prennent les événements. «J’ai reçu des réponses instantanément. De gens que je connaissais, d’abord. Puis l’annonce a été partagée. Plus de 65 fois. J’ai reçu des dizaines de messages et demandes d’ajout. Je suis resté connecté jusque 2hdu matin ce jour-là. Je reçois encore des propositions, sourit-il. C’est assez amusant, c’est la première fois que je me suis dit “tiens, Facebook, c’est bien”. J’ai même reçu une proposition d’une Marocaine et de deux Français!»

«On n’a rien en commun»

Puis il a fallu prendre conscience. Se dire que tout ça, c’était pour du vrai. Il lui restait une vingtaine de demandes sérieuses. «Il fallait le faire bien. Alors, j’ai réfléchi à ce que je voulais vraiment. J’avais deux critères: je voulais partir avec un véritable inconnu. Et je voulais qu’il soit diamétralement opposé à moi, comme Philippe et Driss le sont.»

C’est là que Laura, une jeune Anthisnoise de 24 ans, s’est distinguée. «Elle n’a pas essayé de se vendre comme les autres. Elle a été simple, vraie, spontanée. J’ai adoré son look, son histoire: on n’a rien en commun, on a donc plein de choses à s’apprendre.»

Et la belle histoire a commencé ainsi. Un coup de téléphone d’une vingtaine de minutes, des discussions régulières par internet, finalement une rencontre, organisée aujourd’hui. «Je suis ravi de mon choix. Je suis impatient de la rencontrer, je n’ai aucune crainte. C’est un truc de fou, cette histoire. Ce voyage, c’est la preuve que tout est possible quand on a la volonté de le faire. Et c’est beau de se dire ça, quand on sait que le monde ne va pas très bien.»
 
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140808_00511643
 
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Fauteuils roulants / Aide à la propulsion : Le Twion
« le: 09 août 2014 à 12:52:35 »
Voici une nouvelle aide à la propulsion d'un fauteuil roulant.


Le Twion fabriqué par la société Alber.
 
Un article concernant et présentant ce nouveau système.
http://www.yanous.com/pratique/materiels/materiels140801.html
 
Le site dédie au Twion pour plus d'info sur ce matériel :
http://www.twion.de/fr/startseite.html

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Hyper Excellent article et témoignage d'un Tétra dans le journal Le Monde.
 
Je sens que cet article va occupé beaucoup de monde en réaction tout l'été.
 
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Ludovic, tétraplégique : « Je ne voudrais la place de personne, pas même celle d'un mec valide »

 



 
 
Pour son premier appartement seul, Ludovic Konstantinow, 31 ans, dont 16 années de fauteuil roulant pour tétraplégie, a choisi une vue sur la Méditerranée. Cette mer qui lui a pourtant volé l'usage de ses jambes, ses mains et une partie de ses bras, un jour de juin 1998, alors qu'il s'amusait à plonger avec son petit frère du haut d'une digue de la plage du Prado. Le dernier saut aura été fatal. Sa tête cogne le fond, ses 5e et 6e cervicales sont brisées, il ne peut plus bouger. C'est son frère qui alerte les secours.Sans rancune. Ludovic retourne se baigner chaque été et n'en veut « à personne ». Pas même à ceux qui auraient dû installer des panneaux d'interdiction de plonger. « C'est un accident con, ça aurait pu arriver n'importe où », lance-t-il ce matin-là, dans le salon baigné de lumière de son appartement du 8e arrondissement de Marseille.

Et il prévient, en se redressant sur son fauteuil, ses grands yeux bleus soudainement méfiants : « Surtout, n'écrivez pas que mon histoire est une leçon de vie et toutes ces choses moralisantes .» Car s'il y a bien une chose que ce trentenaire au caractère bien trempé ne supporte pas, c'est la condescendance envers les handicapés.

D'ailleurs, quand on lui demande de décrire la tétraplégie, sa réponse prête à rire : « C'est une personne qui ne bouge ni les jambes ni les mains, et parfois aussi ni les bras, soit un parfait hameçon pour la pêche au gros. »


- « JE N'AI PAS LE DROIT DE ME PLAINDRE »

D'un optimisme qui peut surprendre le visiteur de passage, Ludovic explique qu'il « s'estime chanceux de ne pas avoir été touché plus haut ». Plus haut, c'est au niveau des cervicales C4 ou C3, qui, si elles sont atteintes, condamnent à ne pouvoir bouger que la tête, parfois sous assistance respiratoire. On parle alors de tétraplégie complète. « Des Intouchables, j'en ai côtoyé à la clinique de rééducation, raconte-t-il. Alors, même si je préférerais être paraplégique et pas tétra, je n'ai pas le droit de me plaindre. »

Dans un souci d'explication, Ludovic montre les membres qui fonctionnent encore : sa tête, son buste, ses épaules, ses biceps et, partiellement, ses poignets. Si l'usage de ses mains lui manque, il dit avoir appris à « se débrouiller autrement ».

C'est ce même souci d'explication qui l'a poussé, voilà dix ans, à créer son site internet, « La roue tourne », pour offrir un témoignage personnel sur la tétraplégie.« Parce qu'il était difficile de trouver des réponses franches et directes sur ce qu'est notre quotidien, j'ai eu envie de partager mon expérience », explique-t-il.

Avec quelque 2 000 visiteurs par mois et un livre d'or rempli de commentaires, ce site est devenu une voix qui compte pour s'informer sur le handicap. Parfois même, Ludovic répond aux questions d'infirmières pour leur mémoire.

 
- CHAQUE TRAUMATISME EST DIFFÉRENT

Après s'être rassasié de quelques biscuits au chocolat, il évoque les longs mois de rééducation à la clinique Saint-Martin de Marseille. Ces mois durant lesquels il a compris tout seul « que c'était terminé ». Qu'il resterait handicapé.

Au début, l'adolescent de 15 ans était persuadé qu'il pourrait remarcher. Puis, au fil des semaines, il a constaté qu'il ne récupérait « rien » et a commencé à échanger avec les autres patients. Est-ce la raison pour laquelle il a mieux accepté son handicap ? « Peut-être. Si on me l'avait annoncé brutalement, ça m'aurait achevé », assure celui qui rêvait alors de devenir sapeur-pompier.

« Tous les blessés médullaires [de la moelle épinière] n'ont pas cette même énergie de vie, explique Marie-Françoise Chapuis-Ducoffre, le médecin rééducateur qui a suivi Ludovic jusqu'à l'année dernière. Certains n'acceptent pas et en veulent à la Terre entière. D'autres espèrent toujours pouvoir remarcher dix ans après leur accident. Chaque traumatisme est différent : la reconstruction peut être plus ou moins longue en fonction des profils psychologiques et des complications médicales des patients. »

 
- LE HANDICAP INVISIBLE

A la clinique, les journées s'allongent et le temps se suspend. Mais la reconstruction, elle, avance. Centimètre par centimètre. Avec son lot de déceptions mais aussi ses belles victoires. « Réapprendre la position assise a pris plusieurs mois », se souvient Ludovic en grimaçant à l'évocation de la douleur que provoquait chaque redressement supplémentaire à l'aide du verticalisateur.

Il y a eu aussi la rééducation de la vessie et du sphincter, que la personne paralysée ne contrôle plus. « Un handicap supplémentaire et invisible dont personne ne parle », constate-t-il laconiquement. Il est pourtant une source de complication quotidienne pour les handicapés.

Un peu embarrassé, Ludovic baisse la voix pour expliquer sans détour qu'il urine dans un Pénilex, une sorte de préservatif relié par un tuyau à une poche attachée à la jambe, et qu'il régule son transit intestinal avec des suppositoires. « Glamour, n'est-ce pas ? »

 
- LE CORPS TOMBE DANS LE DOMAINE PUBLIC »

Au bout de dix mois, le jeune homme a pu quitter la clinique et retourner vivre chez ses parents. Des années difficiles, ponctuées de complications médicales graves et de promiscuité familiale parfois insupportable. « J'ai beaucoup fait payer ma mère. On s'en prend souvent aux proches dans ces moments-là », regrette-t-il dans un soupir. Mais il obtient son bac pro en Industrie graphique puis un BTS en Informatique industriel.

Alors aujourd'hui, l'indépendance se savoure. Il assure n'avoir « jamais été aussi heureux que depuis qu'il vit dans cet appartement ». Cuisine intégrée, douche spacieuse, portes coulissantes : Ludovic a pensé tout l'appartement sur un logiciel de 3D, pour qu'il lui soit parfaitement adapté.

Les petits actes du quotidien demeurent toutefois très compliqués, seul. Mais tant pis. « Si je dois mettre trois heures pour faire cuire des pâtes, ça m'est égal. Je ne suis pas pressé », dit-il. Les aides-soignantes viennent matin et soir le doucher, l'habiller et le coucher.

« Au début, surtout en pleine adolescence, c'était très gênant de dévoiler son intimité au personnel soignant, se souvient-il. Et puis, petit à petit, on apprend à lâcher, le corps tombe dans le domaine public. Maintenant, ça ne me dérange même plus qu'une aide-soignante que je n'ai jamais vue me manipule. »
 

- DES SOLUTIONS POUR FAIRE L'AMOUR
 
Sur la table de chevet de la chambre, sa copine a laissé sa carte de presse et un roman policier. Ludovic sourit. Il l'aime, bien sûr, même s'il ignore encore si elle sera la mère des enfants dont il rêve. « Je sais qu'être avec moi, c'est contraignant, à tout point de vue. J'ai peur qu'elle finisse par se lasser. »
Pendant plusieurs années, il n'a pas voulu se poser de questions sur sa sexualité. « Au moment de l'accident, j'étais trop jeune, ensuite l'idée d'en parler m'a longtemps gêné. »

« Parce que les blessés médullaires sont en majorité de jeunes garçons, la colère liée aux troubles de la sexualité est souvent un frein à l'acceptation du handicap et à la reconstruction psychologique, explique Marie-Françoise Chapuis-Ducoffre.

Difficile, en effet, d'accepter ce sentiment d'atteinte à sa virilité, surtout quand la sexualité masculine est souvent associée à la performance. Alors l'équipe de rééducation accompagne, tout en douceur. Et, même si elle n'a « pas de baguette magique », tente d'informer des possibilités qui s'offrent à chacun.
 
Ludovic, lui, n'avait jamais fait l'amour avant son accident. Pour sa première fois à 22 ans, il décide de rencontrer le sexologue de la clinique. Et comprend qu'il existe des solutions. « Pour m'assurer d'une érection durable, je prends un médicament par voie orale et je fais une piqûre dans la verge. Ensuite je suis tranquille 1 à 4 heures », confie-t-il. Alors, même s'il est conscient que tous les handicapés ne sont pas dans son cas, il s'énerve de ceux qui continuent de penser « que sous prétexte qu'on ne sent rien, on n'a pas de libido ».


- « UNE SEXUALITÉ PARALLÈLE À LA NORMALE »

A demi-mot, on lui demande de décrire ce qu'il ressent quand il fait l'amour. Il s'exécute, sans fausse pudeur : « J'ai du plaisir mais je ne ressens pas toutes les subtilités de la pénétration vaginale, comme la chaleur par exemple. Mais le cerveau s'adapte pour prendre du plaisir autrement. Voir une fille nue, la toucher, la caresser… procure déjà de très bonnes sensations. Alors c'est sûr que si une fille cherche les performances d'un rugbyman, je ne suis pas la bonne personne, plaisante-t-il. Car oui, c'est forcément une sexualité contrainte qui laisse peu de place à l'improvisation. Mais, pour peu que la partenaire soit réceptive et à l'écoute, on crée une sexualité inventive, différente et parallèle à la normale. »

Il s'interrompt et grimace. Soulager ses douleurs neurologiques est impossible. A quoi ressemblent-elles ? « C'est comme si tu étais ankylosée avec des fourmillements partout et parfois des décharges électriques. L'intensité varie mais la douleur est permanente. »

Pour atténuer ses sensations, Ludovic pourrait prendre des antidouleur. Mais après avoir avalé une quinzaine de cachets pendant huit ans, il a décidé de les stopper net, au prix d'un sevrage difficile. « Ces trucs me shootaient trop. Je préfère avoir mal plutôt qu'être un légume », lâche-t-il.
 

- DES GESTES ROUTINIERS

A défaut, il essaie de changer le plus souvent possible de position. « Ça soulage un peu et ça permet aussi d'éviter les escarres. » Véritables bêtes noires des corps immobilisés, ces plaies naissent de la compression des tissus associée à la perte de mobilité. Les aides-soignantes lui appliquent une crème préventive et prennent soin de bien tendre les draps, un simple tissu pouvant être à l'origine d'une plaie. Le matelas et le coussin du fauteuil sont aussi spécialisés. « Et normalement, je ne suis pas censé porter de jean », chuchote-t-il, avec le sourire espiègle de celui qui a fait une entorse à la règle.
Son hygiène de vie irréprochable, il y tient. « C'est la seule solution pour vivre aussi longtemps que la population générale. » Alors il ne fume pas et ne boit pas. « Sauf beaucoup d'eau, pour éviter les infections urinaires auxquelles nous sommes sujets. »

Avec les années, ces gestes sont devenus routiniers. « Tout ça, c'est l'apprentissage d'une vie. J'apprends encore énormément de nouvelles choses aujourd'hui en vivant seul », dit-il en fixant l'horizon par la fenêtre. Les séances de kinésithérapie se sont, elles, espacées : deux fois par semaine aujourd'hui, « pour l'entretien », contre quatre avant.
 

- L'ENFERMEMENT

Quand on lui demande si derrière son sourire affable et son humour à toute épreuve ne se cachent pas des moments plus difficiles, il assure qu'il ne voudrait « être à la place de personne d'autre. Pas même celle d'un mec valide ». Même si, après avoir marqué un silence, il lève le voile sur ce qui lui manque le plus : le sport. « C'est la seule chose qu'il m'arrive d'envier quand je vois des joggeurs passer, souffle-t-il. Je déteste vraiment être enfermé. »

Alors, à défaut, Ludovic prend « tout ce qui passe », pourvu que ça procure « des sensations phénoménales » : saut en parachute, course de Ferrari à 300 km/h et, bientôt, saut à l'élastique et ULM, si le médecin l'autorise. Voyager reste encore trop compliqué. « Mais je viens de m'inscrire en formation pour devenir éducateur auprès d'enfants en difficulté. Au moins, je suis sûr que je ne resterai pas cloîtré derrière un ordinateur. »

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La tétraplégie est une paralysie des quatre membres résultant (sauf exception) d'une lésion de la moelle épinière (médullaire), qui est le plus souvent traumatique (accidentelle) mais parfois aussi médicale (maladie). La tétraplégie est une lésion cervicale quand la paraplégie est une lésion dorsale, lombaire ou sacrée. Les tétraplégies représentent environ un tiers des atteintes médullaires.
 
Les accidents, dont on estime le nombre de nouveaux cas annuels entre 900 et 1 500, en sont la première cause : ce sont donc souvent des sujets jeunes (15-35 ans) qui en sont atteints, plus souvent des hommes que des femmes. Au total, le nombre  de personnes atteintes de para ou tétraplégie en France est estimé à 25 000 à 30 000.
 
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Voici son site internet :
http://www.larouetourne.net/

 

Source :
http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/07/24/ludovic-tetraplegique-je-ne-voudrais-la-place-de-personne-pas-meme-celle-d-un-mec-valide_4460690_1651302.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208
 
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Cellules souches : après l'échec de la greffe, un nez pousse dans le dos

Une greffe de cellules souches de muqueuse nasale effectuée pour rétablir la liaison nerveuse dans les membres inférieurs d’une jeune paraplégique a non seulement échoué mais aussi dégradé sa santé. Apparu progressivement, un semblant de nez lui a, en effet, occasionné de vives douleurs le long de sa colonne vertébrale.
 
140 patients auraient reçu une greffe de cellules souches issues de leur muqueuse nasale à l’hôpital Egas Moniz de Lisbonne, au Portugal. Si la plupart ont vu leur état de santé s’améliorer, 1 % ont pris le risque que leur transplantation échoue, comme cela est arrivé à une jeune paraplégique.
 
Restée anonyme, une patiente états-unienne, qui a perdu l’usage de ses jambes dans un accident de la circulation à l’âge de 18 ans, a accepté trois années plus tard un essai clinique proposé par une équipe médicale de l’hôpital Egas Moniz de Lisbonne, au Portugal. Leur objectif : améliorer sa condition voire la guérir en lui injectant des cellules souches de neurones et celles qui favorisent la croissance des fibres nerveuses.
Une fois prélevées dans la cavité nasale de la patiente, elles furent implantées dans sa colonne vertébrale au niveau de la lésion de sa moelle épinière car ces cellules doivent aider à restaurer la liaison nerveuse entre son cerveau et ses jambes.

Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées de cette façon. Huit ans après l’intervention, la patiente souffrait de douleurs dans le dos d’intensité croissante, vraisemblablement provoquées par une masse cellulaire de 3 cm de long formée au-dessus de la lésion originelle qui comprimait sa moelle épinière. Aussi, l’an dernier, fut-elle de nouveau opérée — par des médecins américains, cette fois — afin de lui ôter cet appendice et l’autopsier.

Publié dans le Journal of Neurosurgery : Spine, l’examen a ensuite révélé que si la greffe de muqueuse nasale a bien permis un apport de cellules nerveuses, celles-ci ne se sont pas connectées à la moelle et ne se sont pas mises à fonctionner comme espéré. En outre, la transplantation a abouti à l’apparition progressive de cellules nasales — bien entendu, indésirables à cet endroit du corps humain — sous forme de kystes contenant des muqueuses respiratoires et une sorte de mucus épais qui était certainement responsable de ses maux dorsaux. Par ailleurs, la protubérance s’est avèrée bénigne.
 
- Les thérapies avec des cellules souches requièrent plus de surveillance
 
Si d’autres patients ayant reçu un traitement similaire ne se sont pas plaints de telles douleurs, leur greffe date de quatre ans maximum, rapportent les auteurs.

Selon eux, il aurait mieux valu dans ce cas sélectionner, multiplier puis implanter de petits et purs échantillons de cellules souches de neurones de même que celles qui favorisent leur croissance plutôt qu’un amas de muqueuses nasales. En outre, ils reconnaissent qu’il existe peu de suivi de cette catégorie de greffé.

Mais justement, cet essai clinique fut innovant dans le sens où il supprimait l’étape de mise en culture. En 2010, les chercheurs de Lisbonne publiaient leurs résultats en recourant à cette méthode pour 20 personnes paralysées à divers endroits de la colonne vertébrale, sans savoir si l’actuelle patiente américaine en faisait partie. Onze patients ont recouvré du mouvement ou de la sensation et d’autres cas, moins nombreux, de paralysies aggravées ou de méningite furent aussi consignés.

Jean Peduzzi-Nelson, chercheur sur les cellules souches à la Wayne State University de Détroit (États-Unis) qui avait conseillé la greffe à la patiente américaine, s’est dit « attristée d’apprendre la survenue de cet événement indésirable », en précisant que sa probabilité était inférieure à 1 %.
Pour son confrère, George Daley de l’école de médecine de la faculté de Harvard, ce triste cas montre « l’état primitif de nos connaissances sur la façon dont les cellules s’intègrent, se divisent et se développent ». « Nous devons être très vigilants et nous avons besoin de suivi à très long terme », concluait ce conseiller sur un guide d’information sur les cellules souches à l’usage des patients.

Les cellules souches restent en effet potentiellement capables de croître et de se différencier de manière incontrôlable, parfois sous forme de tumeurs malignes. Si elles offrent des perspectives de traitements pour des pathologies de ce type ou pour de nombreuses autres maladies, il convient d’avancer progressivement avec un maximum de sécurité pour la santé des bénéficiaires.
 
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Images IRM sagittales révélant une masse (flèches blanches) sur la moelle épinière développée huit ans après une greffe de cellules souches de muqueuse nasale sur une patiente handicapée moteur.
 

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cellules-souches-apres-echec-greffe-nez-pousse-dos-54559/
 
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Le brassard "The Myo" remplace votre souris d'ordinateur grâce à des capteurs de mouvements.
 


TECHNOLOGIE - Ce brassard remplacera votre souris. La start-up Thalmic Labs est sur le point de commercialiser The Myo, un brassard qui vous permettra d’interagir avec votre ordinateur grâce à vos mouvements.

Des capteurs dans le dispositif mesure le mouvement et l'activité électrique de votre bras, ce qui permet au capteur de comprendre le geste et son intention.
 
Ce brassard à taille unique est conçu pour Windows, Mac, iOS (iPhone) et les appareils Android. Il est pour l'instant disponible en pré-commande pour 149 dollars (109 euros) et sera expédié en septembre.

Certes ce genre d'outil n'a rien de très neuf, mais The Myo diffère de la Microsoft Kinect: aucune caméra ne scrute vos mouvements.

Selon le site Digital Trends, The Myo "rend l'utilisation de la Kinect comme un 'drunk charades' (jeu de bourré)". Traduction, la technologie utilisée par The Myo est bien plus efficace que celle de la Kinect.
 
Thalmic Labs a affirmé qu'une liste des applications et des programmes compatibles avec le brassard sera prochainement révélée.
"Nous construisons le futur de l'interaction homme-ordinateur", a expliqué un porte-parole de l'entreprise au HuffPost américain.
 
Voici une vidéo du bracelet :


 
Source :
 
http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/16/brassard-ordinateur-the-myo_n_5590244.html?utm_hp_ref=tw
 
 :smiley:
 

100
Le gouvernement lance une boîte à idées sur le web pour simplifier l'administration
 
Le gouvernement appelle les Français à faire part de leurs anecdotes sur la complexité de l'administration française.
 
Invité jeudi de BFM-TV, le secrétaire d'État à la réforme de l'État et à la simplification a annoncé le lancement du site faire-simple.gouv.fr dans le cadre d'un un grand programme visant à faciliter l'administration française.

«Les Français pourront témoigner et pourront discuter entre eux de leurs difficultés», a expliqué Thierry Mandon.

«Quelles sont les démarches administratives qui vous irritent le plus?», demande le site internet aux internautes. «Vous avez une idée pour faire simple?» est-il écrit dans un onglet ouvert aux propositions.

Thierry Mandon a précisé que «les ministres ont décidé (jeudi) matin, à Matignon, de se mobiliser de manière coordonnée pour diminuer drastiquement la paperasserie des démarches au quotidien».«Ne plus à faire des papiers à chaque fois»

Objectif du ministre: créer au 1er janvier 2017 une base de données commune à toutes les administrations. «Chaque Français déclarera une seule fois les données qui le concernent et les administrations viendront se servir dans cette base de données informatique protégée», a-t-il détaillé.
 
Thierry Mandon promet qu'on «n'aura plus à faire des papiers à chaque fois que l'on fait une demande.»

Interrogé vendredi par Sud Radio, Thierry Mandon a annoncé d'autres propositions «en septembre» notamment «pour les handicapés» afin de simplifier certaines de leurs démarches.

Autres pistes évoquées: le groupe sanguin inscrit sur la carte vitale, qui devrait être un «évidence» pour le ministre, ou encore la possibilité de faire une demande de logement social en ligne.
 
Source :
 
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2014/07/11/25001-20140711ARTFIG00106-thierry-mandon-lance-une-boite-a-idees-sur-le-web-pour-simplifier-l-administration.php

---------------------------------------------------------
 
Alors n'hésité pas à vous exprimer et à raconter vos difficultés administratif pour les handis !

Tous les témoignages sont les bienvenus.
 
Le site :  faire-simple.gouv.fr
 
 :smiley: 

 

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