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Sujets - Arnaud
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« le: 13 décembre 2019 à 14:29:33 »
Un implant électrique pourrait aider les patients paralysés à marcher à nouveau
Un implant électrique ainsi que des avancées dans la cartographie de la moelle épinière pourraient bientôt aider les personnes atteintes de lésions médullaires à remarcher. L'implant a été mis au point par une bioingénieure et chercheuse à l'Université de l'Alberta, Vivian Mushahwar. Imaginez le futur : une personne a une simple pensée et une commande est transmise à la moelle épinière. La personne se lève et marche. C’est la situation rêvée, dit-elle. Selon Mme Mushahwar, les gens ont tendance à croire que le cerveau fait tout le travail de réflexion, mais la moelle épinière a sa propre intelligence intégrée. Une voie non explorée, selon la chercheuse
Les travaux de Vivian Mushahwar se concentrent sur un minuscule stimulateur implanté dans la moelle épinière, qui utilise des fils de la grandeur de cheveux pour envoyer un signal permettant à une personne de se tenir debout et de marcher. Ce qui nous différencie, c'est que nous avons cartographié les réseaux de capacités motrices électriquement. Personne d'autre ne l'a fait. L'implant est une version plus sophistiquée de celui utilisé pour aider l'ancien joueur de hockey des Broncos de Humboldt, Ryan Straschnitzki. Selon la chercheuse, l'implant de l'ex-joueur de hockey a été placé à l'extérieur de la moelle épinière, tandis que sa découverte serait implantée à l'intérieur de celle-ci. Dans un article publié dans la revue scientifique Scientific Reports, son équipe a présenté une carte identifiant quelles parties de la moelle épinière sont responsables de divers mouvements, notamment ceux de la hanche, des genoux, des chevilles et des orteils. Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1415057/implants-moelle-epiniere-colonne-vertebrale-paralysie-alberta
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« le: 13 décembre 2019 à 14:19:12 »
Des neurones bioniques pour réparer le cerveau Des chercheurs de l’université de Bath ont développé des neurones artificiels qui pourraient permettre de soigner des lésions nerveuses dans la colonne vertébrale, ou d’aider des personnes paralysées à retrouver le mouvement. Des scientifiques sont parvenus à créer des neurones artificiels qui pourraient être implantés chez des patients “pour surmonter la paralysie” ou pour “réparer des circuits cérébraux défaillants”, rapporte le Guardian. Dans un article publié le 3 décembre par la revue Nature Communications, les chercheurs expliquent avoir conçu des neurones bioniques qui peuvent recevoir “des signaux électriques de cellules nerveuses saines”, et “envoyer de nouveaux signaux à d’autres neurones ou à des muscles et organes ailleurs dans le corps”, souligne le Guardian. D’après le quotidien britannique, ces neurones artificiels ne s’implanteraient pas directement dans le cerveau. Ils “seraient intégrés à des puces de quelques millimètres de large” qui formeraient la base de dispositifs se branchant “directement sur le système nerveux”. Puces de quelques millimètres Le physicien Alain Nogaret, qui a piloté le projet à l’université de Bath, a dévoilé au Guardian les possibilités qu’ouvrent les neurones bioniques dans le domaine de la santé : Dans tous les domaines où vous souffrez d’une maladie dégénérative, comme la maladie d’Alzheimer, ou lorsque les neurones cessent de fonctionner correctement en raison de l’âge, d’une maladie ou d’une blessure, vous pourriez en théorie remplacer le circuit biologique défectueux par un circuit synthétique.” Les chercheurs estiment pouvoir développer des neurones bioniques “à partir de n’importe laquelle des cellules nerveuses réelles présentes dans le cerveau, la moelle épinière ou les parties les plus éloignées du système nerveux périphérique, comme les neurones de la peau”. Pour le Guardian, il faudra attendre “de nombreuses années avant que les neurones artificiels” arrivent dans les hôpitaux. Mais si elle s’avère “sûre et efficace”, cette technologie pourrait être utilisée pour réparer les lésions nerveuses “dans la colonne vertébrale” ou aider des personnes paralysées à “retrouver le mouvement”. Selon le physicien Alain Nogaret, il n’est toutefois pas question de construire un cerveau entier. Chez l’être humain, cet organe se compose en effet de 86 milliards de neurones et d’au moins autant de cellules de soutien. Source : https://www.courrierinternational.com/article/sciences-des-neurones-bioniques-pour-reparer-le-cerveau
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« le: 28 octobre 2019 à 14:12:17 »
Asi : fini la récupération sur succession et augmentation à venir Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale va faire évoluer, favorablement, l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi). Elle ne sera plus récupérable sur succession et bénéficiera d’une revalorisation exceptionnelle en avril 2020. Et tous les allocataires seront désormais assurés d’avoir le même niveau de ressources garanti. Soit 750 € dès avril 2020. Voilà une épine en moins dans le pied des titulaires de l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi). Et une bonne nouvelle pour leurs héritiers. Le gouvernement a proposé au Parlement que l’Asi ne soit plus récupérable sur succession. La mesure figure dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020, actuellement en cours d’examen. Si elle est adoptée, ce qui ne fait guère de doute, elle s’appliquerait dès le 1er janvier 2020. Y compris pour celles et ceux qui bénéficiaient de l’Asi avant cette date. - Une allocation pour les pensionnés modestes L’Asi est une allocation différentielle de 416 € maximum, destinée aux titulaires d’une petite pension d’invalidité ou de retraite anticipée pour handicap ou carrière longue. Le montant attribué s’ajuste en fonction de leurs ressources. Elle cesse d’être versée dès lors que celles-ci atteignent, hors Asi, un plafond. Ce dernier s’élève, aujourd’hui, à 723 €. Elle est récupérable au décès de l’allocataire sur sa succession. Sous réserve que l’actif net de la succession soit au moins égal à 39 000 euros. Et la récupération s’exerce dans la limite de 6 939,60 € pour une personne seule, et de 9 216,99 € pour un couple de bénéficiaires. - Renonciation par crainte de la récupération « Les personnes invalides possédant un patrimoine, notamment immobilier, peuvent préférer le transmettre à leurs enfants plutôt que de recourir à l’Asi, malgré leurs faibles ressources, avance le député rapporteur du PLFSS, pour justifier cette mesure. En outre, le recouvrement peut engendrer des charges en gestion pour les caisses de Sécurité sociale, pour un rendement minime. . Ces dernières récupèrent en effet seulement 300 000 € en moyenne chaque année. - 750 € garantis chaque mois Par ailleurs, l’Asi sera revalorisée de manière exceptionnelle au 1er avril 2020 pour garantir un niveau de revenus de 750 € par mois. Soit 27 € à 45 € de plus par mois, selon la situation des allocataires. Les titulaires d’une pension d’invalidité au montant minimal (289 €) et de l’Asi (416 €) culminent en effet aujourd’hui à 705 €. Soit moins que le plafond de ressources à partir duquel l’allocation cesse d’être versée (723 €). - Un plafond indexé sur l’inflation Le projet de loi vise d’ailleurs à corriger cette incohérence. Il modifiera la réglementation en vigueur pour que tous les allocataires, y compris donc les titulaires d’une pension d’invalidité au montant minimal (289 €), touchent, Asi incluse, l’équivalent du plafond de ressources maximal y ouvrant droit (750 €). Ce dernier est aussi amené à évoluer. Le plafond sera en effet revalorisé chaque année en fonction de l’inflation. Et le montant de l’Asi évoluera donc en conséquence. Si l’inflation s’élève à 1 % en 2020, le plafond augmentera d’autant le 1er avril 2021 pour atteindre 757,5 €. Et l’Asi d’un titulaire d’une pension d’invalidité au montant minimal (289 €) grimpera mécaniquement à 468,5 € (=757,5 – 289). Personne ne s’en plaindra. -------------------------------------------------------------------------------- L’Aspa toujours récupérable sur succession Le projet de loi ne supprime pas la récupération sur succession pour l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Pourtant, comme l’Asi, elle garantit un niveau minimum de ressources. Aux retraités percevant une faible pension en l’occurrence. Mais les enjeux financiers ne sont pas les mêmes. En 2018, le Fonds de solidarité vieillesse (FSV) a récupéré 18 millions d’euros sur les droits de succession au titre de l’Aspa. 60 fois plus que pour l’Asi. Source : https://www.faire-face.fr/2019/10/28/asi-plus-recuperable-sur-succession/
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« le: 06 octobre 2019 à 16:24:10 »
Une colonne vertébrale intelligente pour faire remarcher des paralysés Intel et l'Université de Brown aux Etats-Unis développent une interface intelligente à placer sur la colonne vertébrale qui pourrait constituer une avancée majeure pour les personnes paralysées. Ça ressemble un peu à de la science fiction : ce projet présenté par le géant des puces électroniques Intel en association avec l'Université de Brown, aux États-Unis, a pour but de mettre au point un procédé électronique qui pourrait faire remarcher des personnes qui ont perdu l'usage de leurs jambes après un accident ou un traumatisme. Leur moelle épinière a été rompue, les signaux électriques ne circulent plus, et, donc, les ordres donnés par le cerveau ne peuvent plus être exécutés. Ce projet prévoit de recréer ce lien en implantant des électrodes au-dessus et au-dessous de la rupture de la moelle épinière. Les électrodes sont reliés aux nerfs de la personne de façon a recréer cette circulation des signaux électriques. Entre les électrodes, les chercheurs installeront une interface électronique miniature avec un logiciel bourré d'intelligence artificielle. Il sera capable d'interpréter les signaux venant du cerveau pour permettre aux muscles de fonctionner à nouveau. Les premiers essais sont sur le point de commencer avec des volontaires. On va leur implanter des électrodes mais pas encore l'interface intelligente, qui n'est pas miniaturisée. Ils seront branchés sur une machine externe, de la taille d'un petit ordinateur. Ces tests dureront à chaque fois un mois et ils ont pour but de faire apprendre au logiciel à interpréter les signaux venus du cerveau et de mettre au point cette interface qui à terme sera implantée dans cette colonne vertébrale intelligente. - Retrouver une mobilité parfaite Bien sûr il faut être très prudent mais les chercheurs sont assez optimistes. Des essais menés sur des singes ont été prometteurs et ils estiment que dans 2 ans le projet pourrait aboutir et permettre l'autonomie des personnes paralysées. En plus de remarcher, elles pourraient aussi retrouver le contrôle de leur vessie. Les scientifiques pensent que les personnes paralysées pourront retrouver une mobilité parfaite. Les ordres transmis par le cerveau devraient être interprétés en temps réel par l’algorithme et donc pourraient recréer une marche fluide. Source : https://www.rtl.fr/actu/futur/une-colonne-vertebrale-intelligente-pour-faire-remarcher-des-paralyses-7798386126
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« le: 01 septembre 2019 à 17:16:55 »
L'EpiPen qui réduit la lésion Une précédente étude avait montré, chez l’animal, qu’une seule seule injection de cellules souches neurales permettait de réparer un traumatisme médullaire. Cette équipe de l’Université du Michigan nous décrit un « EpiPen » qui, en injectant des nanoparticules qui reprogramment les cellules immunitaires agressives, permet d’empêcher le système immunitaire de réagir de manière excessive au traumatisme. Cela permet ainsi de réduire le risque de paralysie. Ce « stylo injecteur » documenté dans les Actes de l’Académie des Sciences américaine (PNAS) ouvre de nombreuses options thérapeutiques pour les lésions médullaires mais également pour de nombreuses maladies auto-immunes. Composer avec le système immunitaire Il s’agit non pas de « surmonter une réponse immunitaire », mais de « coopérer avec la réponse immunitaire pour promouvoir la réponse thérapeutique, explique l’auteur principal, le Dr Lonnie Shea, professeur de génie biomédical. Comment ? Les traumatismes de toutes sortes déclenchent une réaction immunitaire du corps. Lors d'une blessure normale, les cellules immunitaires s'infiltrent dans la zone lésée et éliminent les déchets pour initier le processus de régénération. Cependant, le système nerveux central est isolé de l'activité immunitaire par la barrière hémato-encéphalique. Une lésion de la moelle épinière brise cette barrière en laissant pénétrer des cellules immunitaires trop zélées qui induisent une inflammation excessive et dommageable pour les tissus nerveux délicats. Cela entraîne la mort rapide des neurones, des dommages aux gaines de myéline situées autour des fibres nerveuses -qui leur permettent d'envoyer des signaux- et la formation d'une cicatrice qui bloque la régénération des cellules nerveuses de la moelle épinière. Cette cascade d’événements contribue à la perte de fonction en dessous du niveau de la blessure, avec, pour conséquences, la perte de sensations ou la paralysie. Supprimer la réponse immunitaire inflammatoire : Plusieurs équipes ont déjà tenté de refreiner cette réponse immunitaire inflammatoire. Ces précédentes tentatives comprenaient notamment l’injection de stéroïdes comme la méthylprednisolone. La pratique a été en grande partie abandonnée car elle entraîne des effets secondaires tels que la septicémie, des saignements gastro-intestinaux et des caillots sanguins. En synthèse, les risques surpassent les avantages. En revanche, cette technique d’injection de nanoparticules qui vont intercepter les cellules immunitaires se dirigeant vers la moelle épinière et les détourner ainsi de la blessure apparaît plus prometteuse. D’autant que les cellules immunitaires qui atteignent la moelle épinière ont entretemps été modifiées pour devenir plus pro-régénératives. Sans médicament, les nanoparticules reprogramment en effet les cellules immunitaires et modifient leurs caractéristiques physiques. Leur nature non pharmaceutique évite les effets secondaires indésirables. Avec moins de cellules immunitaires à l'emplacement du traumatisme, il y a moins d'inflammation et de détérioration des tissus. Ensuite, les cellules immunitaires responsables de la lésion sont moins inflammatoires et plus aptes à soutenir les tissus qui tentent de se régénérer. C’est donc la perspective de nouvelles stratégies non seulement pour les patients atteints de lésion de la moelle épinière, mais également pour ceux atteints de diverses maladies inflammatoires et auto-immunes. Les outils permettant de cibler les cellules immunitaires et de les reprogrammer pour obtenir la réponse souhaitée ouvrent de nouvelles voies thérapeutiques pour toutes ces maladies. Lien pour lire l'étude : https://www.pnas.org/content/116/30/14947Source : https://www.santelog.com/actualites/trauma-de-la-moelle-epiniere-lepipen-qui-reduit-la-lesion
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« le: 26 août 2019 à 14:39:29 »
Et si l'on pouvait réparer les fibres du système nerveux central ? Des chercheurs viennent de décrypter de nouveaux mécanismes permettant de régénérer des fibres nerveuses. Jusqu'ici, leurs lésions dans le cerveau, la moelle épinière ou les nerfs optiques entraînaient des dommages irréversibles. C'est un espoir pour tous les traumatisés dont les fibres nerveuses du système nerveux central, le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques, ont subi une lésion. Ces fibres, appelées axomes, sont incapables de repousser après une blessure. Ce qui signifie que les dommages causés sont irréversibles. Et pourtant, un mécanisme de régénération de ces fibres vient d'être décrypté à partir de travaux sur la souris par une équipe du département de physiologie cellulaire de la Ruhr-Universität Bochum (RUB) en Allemagne. Ces travaux qui ont été publiés dans la revue Nature Communications Biology pourraient ouvrir la voie à de nouvelles approches thérapeutiques pour les lésions au cerveau, à la moelle épinière et au nerf optique. - Restaurer la capacité de régénération des cellules nerveuses "Il est possible de restaurer partiellement la capacité de régénération des cellules nerveuses du système nerveux central en éliminant la protéine inhibitrice PTEN", explique Dietmar Fischer, un des auteurs de cette étude. Cependant, cette élimination déclenche également de nombreuses réactions différentes dans les cellules en même temps, ce qui conduit souvent au cancer". L'inhibition de cette protéine ne pouvait donc pas déboucher sur de nouvelles approches thérapeutiques. - Aucun effet cancérogène Dans leurs travaux, les chercheurs de Bochum ont pu montrer pour la première fois que l'élimination de PTEN inhibait de manière significative une enzyme appelée glycogène synthase kinase 3, GSK3. Cette enzyme, à son tour, bloque une autre protéine appelée protéine 2 de médiation de la collapsine, CRMP2. Cela signifie que la désactivation de PTEN empêche CRMP2 d'être inhibé par GSK3. "Si nous empêchons directement cette deuxième étape, c’est-à-dire si nous permettons l’inhibition de la CRMP2, nous pourrons également obtenir l’effet promoteur de la régénération d’une manière plus spécifique", explique Dietmar Fischer. L'activation de CRMP2 elle-même n'est connue pour avoir aucun effet cancérogène. - De nouveaux modes de traitement des lésions "Bien que nous n'ayons jusqu'à présent montré ces effets que chez des souris génétiquement modifiées, ces découvertes ouvrent diverses possibilités pour le développement de nouveaux modes de traitement des lésions des fibres du système nerveux central", conclut Dietmar Fischer. Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/30065-Et-l-on-pouvait-reparer-fibres-systeme-nerveux-central
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« le: 24 août 2019 à 14:51:45 »
Une injection de nanoparticules pourrait empêcher la paralysie après une lésion à la moelle épinière Selon cette nouvelle étude, l’injection de nanoparticules empêchant notre système immunitaire de réagir de façon excessive à un traumatisme pourrait potentiellement permettre de prévenir la paralysie à la suite d’une lésion de la moelle épinière. Explications. - DES NANOPARTICULES POUR TRAITER LES TRAUMATISMES ET MALADIES NEUROLOGIQUES Les traumatismes déclenchent une réaction immunitaire de l’organisme. Habituellement, les cellules immunitaires s’infiltrent dans la zone touchée et amorcent le processus de régénération. Mais dans le cas de la lésion à la moelle épinière, la barrière hémato-encéphalique, qui protège le système nerveux central, se brise et ses cellules vont créer une inflammation excessive pour ces tissus nerveux délicats. Celle-ci va entraîner la mort rapide des neurones, l’endommagement des gaines isolantes entourant les fibres nerveuses et la formation d’une cicatrice empêchant la régénération des cellules nerveuses. Cela pourra conduire à une perte de fonction allant d’une perte de sensation légère, à la paralysie. Mais comme de précédentes études l’ont démontré chez la souris, il est possible de modifier ces cellules immunitaires agressives grâce à une injection de nanoparticules afin de favoriser la guérison. Récemment, des chercheurs de l’université du Michigan ont développé des nanoparticules capables d’intercepter une partie de ces cellules afin de les détourner de la lésion, et de reprogrammer celles qui atteignent la moelle épinière. Les conclusions de leurs travaux ont été publiées dans la revue PNAS. Twitter : — United Spinal Association of NYC (@NYCSpinal) July 12, 2019 - REPROGRAMMER LES CELLULES IMMUNITAIRES Jusqu’à présent, le procédé privilégié par les chercheurs afin de limiter la réponse immunitaire consistait en l’injection de stéroïdes, comprenant une part de risque élevée pour le patient (septicémie, saignements gastro-intestinaux et caillots sanguins). Tout pourrait changer grâce à l’injection de ces nanoparticules, impliquant un nombre restreint de cellules immunitaires, reprogrammées afin de limiter l’inflammation et la détérioration des tissus, au niveau de la lésion nerveuse. Selon Jonghyuck Park, co-auteur de l’étude : « Cette technique pourrait permettre la mise en place de nouveaux traitements pour les patients souffrant de traumatismes du système nerveux central. » Lonnie Shea, professeur de génie biomédical à l’université du Michigan, a de son côté expliqué que ce procédé « démontrait qu’au lieu de bloquer la réponse immunitaire, il était possible de cibler les cellules immunitaires et de les reprogrammer afin d’obtenir une réponse appropriée ». Des recherches antérieures avaient déjà démontré l’efficacité des nanoparticules, ne présentant théoriquement pas d’effets secondaires indésirables en raison de leur nature non médicamenteuse, pour atténuer les traumatismes causés par la sclérose en plaques ou le virus du Nil occidental. Twitter : — Michigan Engineering (@UMengineering) July 24, 2019 Source : https://dailygeekshow.com/injection-moelle-epiniere/
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« le: 24 août 2019 à 14:45:10 »
Les recherches sur les lésions de la moelle épinière accessibles sur Internet d'ici 5 ans L'Université de l'Alberta et l'Université de la Californie ont annoncé qu'elles collaboreront pour créer une base internationale de données regroupant toutes les recherches sur les lésions de la moelle épinière, une première mondiale. D’ici cinq ans, cette base de données permettra aux laboratoires travaillant dans ce domaine de consulter gratuitement sur Internet toutes les recherches déjà publiées sur la question et de publier de nouveaux résultats. Le fait de faciliter l'accès à l’information devrait permettre l'amélioration des traitements, soutient Ian Winship, chercheur à l'Institut de neurosciences de l'Université de l'Alberta. « Si nous nous mettons à partager les résultats de nos recherches, nous allons gagner du temps, de l'argent et pouvoir mieux aider les patients », dit-il. À l’heure actuelle, il arrive que des chercheurs travaillent sans le savoir sur des solutions potentielles dont l’inefficacité a déjà été prouvée. « Beaucoup de recherches ne sont pas publiées dans un journal scientifique », explique pour sa part Karim Fouad, chercheur à la Faculté de médecine de réadaptation et responsable canadien du projet. « Certaines ne sont accessibles que partiellement, mais cela va changer et c'est un grand changement. » Selon lui, 80 % des études sur la moelle épinière tombent dans l'oubli. La mise en place de cette base de données est possible grâce à un financement de plus de 3 millions de dollars provenant de fondations scientifiques. Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1262278/recherche-universite-alberta-scientifique-ian-winship
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« le: 22 avril 2019 à 16:59:34 »
Moelle épinière : vers un médicament pour aider les neurones à se régénérer Les lésions de la moelle épinière consécutives à des traumatismes de la colonne vertébrale laissent le plus souvent de graves séquelles neurologiques. Une protéine liée à un mode de vie actif pourrait favoriser la mise au point d'un médicament capable de régénérer des fibres nerveuses endommagées. Entre 250 000 et 500 000 personnes dans le monde sont victimes chaque année de lésions de la moelle épinière. Le plus souvent, ces lésions sont liées à des accidents de la circulation, des chutes ou résultent d'actes de violence touchant la colonne vertébrale. Et les conséquences sont terribles : paraplégie, pertes de motricité pouvant entraîner elles aussi la dépendance et de multiples affections secondaires risquant d'engager le pronostic vital. Une étude internationale pourrait aboutir à la mise au point prochaine d'un médicament qui, associé à des techniques de rééducation, faciliterait la récupération des victimes de lésions de la moelle épinière. - L'impact de l'exercice physique déjà démontré Des travaux, et l'expérience des thérapeutes, ont déjà montré que les personnes victimes de tels traumatismes et qui ont eu auparavant un mode de vie actif se rétablissent mieux que les autres. Et l'impact de l'exercice physique sur le fonctionnement du cerveau et de l'ensemble du système nerveux a été démontré en laboratoire par des expériences menées sur des souris. "Les animaux vivant dans des environnement équipés de roues pour l'exercice, de jouets et qui sont en présence d'autres animaux montrent de meilleures performances. Dans des tests de mémoire et d'orientation, on voit davantage de neurogénèse dans l'hippocampe et d'épines dendritiques (structures qui permettent le développement de synapses ou de contacts entre cellules neuronales)", rappelle le Dr Angel Barco de l'Institut des neurosciences d'Alicante. - Augmenter la capacité de régénération des nerfs A partir de ce constat, des chercheurs de l'Imperial College à Londres ont identifié, dans ce processus qui rend les nerfs plus susceptibles de se régénérer, une molécule appelée CBP (CREB-Binding-Protein) capable de modifier l'expression de plusieurs gènes et d'augmenter la capacité de régénération des nerfs endommagés. L'équipe d'Angel Barco à Alicante a étudié les effets de cette protéine sur des souris. "En plaçant des animaux dépourvus de cette protéine dans un environnement enrichi, nous avons constaté qu'ils ne sont pas en mesure de répondre à ces stimuli et qu'il n'y avait pas chez eux une amélioration de la réparation des blessures nerveuses", précise le chercheur. - Après traitement, des animaux ont retrouvé une mobilité significative Déduction: la CBP est bien une molécule clé, capable de devenir une cible thérapeutique pour augmenter la régénération après une lésion de moelle épinière. Et les essais ont démontré que l'administration d'un composé augmentant l'activité de cette protéine CBP (six heures après la lésion de la colonne puis une fois par semaine) favoriserait la régénération des fibres nerveuses endommagées. Après blessure et traitement par ce médicament, les animaux qui ne pouvaient pas marcher correctement avaient retrouvé une mobilité significative de leurs pattes postérieures. Des études cliniques devraient débuter prochainement afin de démontrer qu'un tel médicament est sans danger pour les humains. Cela représente un véritable espoir pour les victimes de graves traumatismes de la colonne vertébrale avec lésions de la moelle épinière. Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/28833-Moelle-epiniere-medicament-aider-neurones-regenerer
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« le: 22 avril 2019 à 16:53:35 »
Lésions de la moelle : des aimants régénèrent les neurones ? Les accidents avec lésion de la moelle épinière ont souvent de lourdes conséquences. Malgré la rééducation, la guérison totale relève de l'extraordinaire. Un chercheur tente donc de régénérer les neurones grâce à des aimants. Quelle réponse apporter aux patients, souvent jeunes, dont la moelle épinière a été sectionnée dans un accident ? Hémiplégie, paraplégie, tétraplégie… Leur prise en charge s'effectue en deux temps : déterminer la cause et la traiter pour éviter l'aggravation, puis faire une rééducation adaptée et précoce pour récupérer les déficits. Mais une guérison totale reste encore difficile à envisager… Stéphane Vinit, maître de conférences, membre d'une équipe Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) au sein de l'unité END:ICAP -qui s'intéresse au handicap neuromusculaire- a misé sur une approche novatrice : des aimants pour réactiver les neurones. - Problème de locomotion « 1 200 accidents de voiture laissent des patients paraplégiques, tétraplégiques ou entraînent des problèmes d'arrachage de connexion nerveuse au niveau des muscles, avec comme conséquence la section de la moelle épinière ou des nerfs périphériques », déplore l'enseignant-chercheur. Les conséquences sont multiples, à commencer par des problèmes de locomotion musculaire, qui limitent la capacité des personnes touchées à se déplacer. « Si on a des lésions beaucoup plus hautes, au niveau de la moelle épinière, cela induit des problèmes vitaux et notamment de respiration ». Pour ses travaux, il est parti du postulat que « lorsque la moelle épinière est sectionnée, les neurones qui se trouvent de part et d'autre immédiate de la lésion finissent par mourir ». « Nous nous sommes donc demandés ce qu'il en était de ceux légèrement plus éloignés et avons cherché à améliorer leur excitabilité afin qu'ils puissent recommencer à transmettre un influx nerveux », explique-t-il. - Quitte ou double Avec son équipe, il a donc effectué des tests sur des rats puis des souris afin de réactiver ces connexions perdues. Pour ce faire, il a mis en oeuvre une technique innovante : des champs magnétiques appliqués sur le site même de la lésion et autour. « A ma connaissance, nous sommes les seuls au monde à utiliser la neuromodulation par stimulation magnétique répétée pour ce type d'application », assure-t-il. Un choix payant ; les résultats ont dépassé leurs espérances. « Sur le rat, nous avons doublé l'excitabilité des neurones alors qu'il y a encore quelques mois le pronostic de récupération sur nos animaux était de zéro, se réjouit Stéphane Vinit. On espère que cette hausse va conduire à des reconnections fonctionnelles. » - Couronné de succès Le chercheur a également montré que l'activité respiratoire, affectée par la lésion, était en partie restaurée chez le rat, après traitement. Il poursuit actuellement ses travaux pour vérifier si la fonction locomotrice peut être, elle aussi, améliorée chez l'animal. Pour l'encourager dans ses études, la Fondation de France, qui consacre chaque année près de 30 millions d'euros pour faire avancer la recherche, lui a remis le « Prix Médisite en neurosciences ». Pour le 50e anniversaire de cette fondation, une édition spéciale de la Soirée de la recherche médicale avait lieu le 28 mars 2019, au Collège de France, à Paris. Source : https://informations.handicap.fr/a-lesions-moelle-aimants-regenerent-neurones-11780.php
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« le: 22 avril 2019 à 16:43:27 »
Salut à tous
J'ai besoin d'avis et de renseignement.
Quel smartphone utilisez vous pour un handicap moteur ?
Merci de votre aide
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« le: 18 janvier 2019 à 10:34:35 »
Le Grand Débat national est lancé ! Le Grand Débat représente une opportunité pour faire entendre les revendications des 12 millions de citoyens en situation de handicap. Pendant deux mois, les Français sont invités à exprimer leurs attentes : j'encourage donc toutes les personnes en situation de handicap et leur famille à y participer activement. Celles et ceux qui souhaient déposer leur contribution sur Internet peuvent également le faire sur le site dédié : https://granddebat.fr/Alors exprimez vous !
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« le: 25 octobre 2018 à 17:13:54 »
L’AAH à vie pour les personnes lourdement handicapées Le comité interministériel du handicap a débouché sur plusieurs mesures de simplification. Comme l’AAH à vie ou l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé jusqu’à l’âge de 20 ans, sous certaines conditions. Par ailleurs, les personnes sous tutelle vont voir certains droits restaurés, comme celui de voter. C’est un symbole fort… et peu coûteux. Le gouvernement a annoncé, ce jeudi 25 octobre à l’issue du comité interministériel du handicap, que les personnes dont le handicap n’est pas susceptible d’évoluer favorablement bénéficieront désormais de l’AAH à vie. Mais aussi de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé et de la carte mobilité inclusion sans limitation de durée. Une manière de mettre en œuvre la simplification de l’accès au droit dont il assure avoir fait une priorité. « Alléger la preuve permanente. » « Il faut qu’on arrête de demander aux Français de devoir prouver leur handicap X fois dans leur vie, a commenté Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, sur RMC. (…) On va alléger énormément cette preuve permanente que l’on demande à la personne et qui crée un sentiment de défiance. » Ces mesures figuraient dans le rapport Plus simple la vie. Le député Adrien Taquet et Jean-François Serres, membre du Conseil économique social et environnemental, l’avaient remis au Premier ministre en mai 2018. Quels critères pour l’AAH à vie ? Pour l’AAH, cette mesure sera réservée aux personnes dont le taux d’incapacité est supérieur à 80 %. Ils représentent 55 % du 1,13 million d’allocataires. Reste à voir si d’autres critères seront retenus pour bénéficier de cette attribution à vie. « Des décrets seront publiés d’ici à la fin de l’année », précise le dossier de presse de presse du CIH. Aujourd’hui, la durée maximum d’attribution de l’AAH et du complément de ressources s’élève à vingt ans. ----------------------------------------------------------------------------------- Voici d'autres annonces concernant le handicap Des droits calés sur les cycles scolaires Dans le même esprit de simplification, l’allocation d’éducation de l’enfant en situation de handicap (AEEH) sera attribuée jusqu’à l’âge de 20 ans à ceux dont le handicap n’est pas susceptible d’évolution favorable. Pour les autres, « les droits seront attribués en correspondance avec les cycles scolaires », assure le gouvernement. Aujourd’hui, le renouvellement se fait tous les douze à dix-huit mois, en moyenne. Droit de vote pour les personnes sous tutelle Autre mesure phare du CIH : la restauration des droits pour les majeurs. Comme annoncé par Emmanuel Macron en juillet, les 350 000 majeurs sous tutelle bénéficieront du droit de vote sans conditions. « La citoyenneté passe d’abord par ce droit de vote qui est inaliénable et inconditionnel », a justifié Sophie Cluzel. Il pourrait leur être accordé dès les élections européennes de mai prochain si le projet de loi est adopté avant le 30 mars 2019. Ce texte prévoit également qu’elles n’auront plus besoin de demander l’autorisation au juge pour se marier, se pacser ou divorcer. Mais aussi… Le gouvernement s’est également engagé à : – assurer la gratuité, ou l’accès aux tarifs sociaux, dans les transports publics pour les accompagnants des personnes handicapées ; – engager la révision de la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) par l’Assurance maladie pour mieux rembourser les aides techniques ; – mettre en place un Pass Culture adapté aux jeunes en situation de handicap ; – lancer une étude sur les violences contre les femmes en situation de handicap. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Et pour l'avenir, le gouvernement va ouvrir Un chantier sur la compensation APF France handicap salue « ces quelques points positifs réclamés par les associations depuis longtemps ». Mais elle « regrette que beaucoup d’attentes de personnes handicapées restent ignorées ». Comme la compensation, la grande absente de ce début de quinquennat. Le gouvernement précise toutefois qu’il va ouvrir ce chantier. L’objectif : « Rénover la prestation de compensation du handicap afin de mieux prendre en compte les besoins des personnes. » Mais aussi mieux prendre en charge les besoins de compensation des enfants. Des groupes de travail vont être mis en place. Ils devront rendre leurs conclusions d’ici juin. La facture sera plus lourde que pour l’instauration du droit à l’AAH à vie. Voici le dossier de presse de ce comité interministériel du handicap : https://www.faire-face.fr/wp-content/uploads/2018/10/dossier-de-presse-comite-interministeriel-du-handicap-25-10-2018.pdfSource : https://www.faire-face.fr/2018/10/25/aah-a-vie-handicap-lourd/
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« le: 28 juin 2018 à 10:06:34 »
L'inflammation pour faciliter la rééducation des patients blessés à la moelle épinière Les chercheurs de l'Université de l'Alberta ont découvert que provoquer une inflammation sur le site d'une lésion de la moelle épinière améliorerait la capacité de rééducation des patients. « Notre idée est d’enflammer la moelle épinière pendant que la blessure y est pour accroître l’efficacité les exercices de rééducation », dit Karim Fouad, professeur à la Faculté de médecine de réadaptation de l'Université de l'Alberta. Après une blessure à la moelle épinière, il y a des milliers d’axones qui essaient de se reconnecter. Le professeur et son équipe ont mené des recherches sur des rats auxquels ils avaient infligé la même lésion à la moelle épinière. Ils ont découvert qu'une inflammation légère du site de la blessure améliore la capacité des rongeurs à retrouver leur motricité un mois après l'inflammation. « Si nous pouvons obtenir des réactions similaires chez les patients [humains], cela aura un potentiel énorme pour améliorer la rééducation », a expliqué le professeur. La prochaine étape est de tester des médicaments pour les humains qui provoqueront une inflammation à l’endroit précis de la lésion, ajoute-t-il. Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1109411/universite-alberta-edmonton-moelle-epiniere-reeducation-faciliter-recherche
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« le: 10 juin 2018 à 15:34:59 »
Attention beau gosse.... Si vous voulez voir un beau gosse en photo, cliquez sur le lien pour lire l'article. Thierry Delrieu, un destin peu ordinaire Thierry Delrieu est un homme qui sort de l'ordinaire. La vie l'a durement touché lorsqu'à 17 ans, il se retrouve dans un fauteuil roulant à la suite d'un accident. Avec une force de caractère peu commune, il décide de vivre ses passions. Il se plonge dans l'histoire, l'écriture et la lecture. Auteur de 4 ouvrages publiés aux Éditions du Lot, son dernier roman, la Malédiction de Cuzorn parle de son village. Entre fantastique et récit historique, il raconte les tribulations des seigneurs de Cuzorn frappés par un sort jeté par une sorcière au Moyen-Âge. Il a également écrit une histoire du château sous la forme d'une chronologie commentée. En 1995, il a un coup de foudre pour un lieu chargé d'histoire. Ruines du château fort du XIIIe, vestiges de la forteresse du XVIIe dont une partie devient un couvent au XIXe, maison d'habitation au milieu du XXe, Thierry fait de cet ensemble architectural un lieu serein et agréable dans lequel il peut évoluer sans difficulté. C'est aussi un homme très actif. En 2005, il prend la présidence de l'Association Libre de Recherche sur la Moelle Épinière (ALARME) qui informe les paraplégiques sur les avancées de la recherche dans le monde. Thierry est un amoureux inconditionnel du patrimoine et de l'histoire de France. Romancier, homme engagé, il s'est construit un univers à la hauteur de ses aspirations. Si vous souhaitez découvrir son travail, ses romans, son engagement, n'hésitez pas à consulter : les Éditions du bord du Lot ( www.bordulot.fr), ALARME ( www.alarme.asso.fr) le château ( www.cuzorn.monsite-orange.fr). Source : https://www.petitbleu.fr/article/2018/06/10/89521-thierry-delrieu-un-destin-peu-ordinaire.html
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« le: 17 janvier 2018 à 14:45:19 »
Des chercheurs ont changé des cellules souches humaines en neurones sensoriels C’est une première : des chercheurs affirment avoir réussi à transformer des cellules souches humaines en interneurones sensoriels. Une avancée remarquable qui pourrait bientôt changer la vie des personnes souffrant de paralysie. Les interneurones sensoriels sont ces cellules que vous retrouverez dans la moelle épinière qui régissent le sens du toucher, et ainsi nous permettent de faire l’expérience du monde qui nous entoure. Or en cas de paralysie, cette faculté de sensibilité tactile peut être altérée, voire perdue. Ce sens unique façonne non seulement nos expériences de vie, mais contribue aussi à nous garder en vie. En effet sans ces cellules, nous ne pourrions percevoir le danger potentiel d’une poêle chaude ou d’une lame de couteau. En vue de redonner cette capacité de sensation à des personnes atteintes de paralysie, les chercheurs ont tenté de modifier des cellules souches humaines afin qu’elles deviennent des interneurones sensoriels. Couronnée de succès, cette expérience a par ailleurs été publiée dans la revue Stem Cell Report. Une précédente analyse avait exploré il y a quelques mois comment certaines protéines contribuaient au développement des interneurones sensoriels dans les embryons de poulet. Cette nouvelle étude, menée par les mêmes chercheurs, a donc repris le même processus en l’appliquant aux cellules souches humaines. Les chercheurs expliquent avoir ici ajouté des protéines (BMP4), qui établissent la structure de l’os avec une molécule de signalisation (acide rétinoïque), aux cellules souches embryonnaires humaines. Ce mélange aura permis de la création de deux types distincts d’interneurones sensoriels : les interneurones sensoriels dI1, qui nous aident à déterminer où se trouve notre corps par rapport à ce qui nous entoure dans notre environnement, et les interneurones sensoriels dI3, qui nous permettent de ressentir la pression. L’équipe explique par ailleurs avoir également découvert qu’ils pouvaient créer le même mélange d’interneurones sensoriels en ajoutant des molécules de signalisation aux cellules souches pluripotentes induites. Ces dernières sont créées à partir des propres cellules du patient pour être ensuite « reprogrammées ». Cela pourrait donner aux chercheurs la possibilité de mieux explorer les traitements restaurateurs qui fonctionnent avec le corps des patients, et de réduire – voire d’éliminer – les rejets potentiels. Le groupe est actuellement en train d’implanter de nouveaux interneurones sensoriels dI1 et dI3 dans la moelle épinière de souris pour comprendre si les cellules s’intègrent dans le système nerveux et deviennent pleinement fonctionnelles. Il s’agit d’une étape critique vers la définition du potentiel clinique de ces cellules. « C’est un long chemin », note Samantha Butler, principale auteure de l’étude. « Nous n’avons pas résolu comment restaurer le toucher, mais nous avons fait un premier pas important en élaborant certains de ces protocoles pour créer des interneurones sensoriels ». Les chercheurs espèrent ainsi que ces résultats pourraient s’avérer utiles dans le développement de thérapies réparatrices pour les patients atteints de paralysie. Le lien de l'étude : https://futurism.com/stem-cells-touch-neurons/Source : https://sciencepost.fr/2018/01/chercheurs-forcent-cellules-souches-humaines-a-devenir-neurones-tactiles/
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« le: 17 janvier 2018 à 14:39:43 »
Une capsule-piège pour soigner les AVC et les traumatismes de la moelle épinière Des chercheurs de l’Université de Science et de Technologie (MISiS), de l'Université Lomonossov de Moscou (MGU) et de l'Université de Caroline du Nord (Chapel Hill) ont élaboré un produit thérapeutique sur la base des nanostructures polymères multicouches du ferment antioxydant du superoxyde dismutase. Il consiste en une capsule polymère poreuse pouvant laisser entrer des radicaux libres et les neutraliser selon le principe du "piège à usage multiple". Cette nouvelle substance peut être utilisée pour un rétablissement efficace après de graves traumatismes de la moelle épinière, un AVC ou un infarctus. Les résultats de ces travaux ont été publiés dans le magazine Journal of Controlled Release. Lors d'un choc (en cas de traumatisme de la colonne vertébrale), d'une rupture de vaisseau (en cas d'AVC) ou en cas de nécrose (infarctus) la cessation du flux sanguin en cas de spasme des artères ou leur bouchage dans les tissus les plus proches de l'organe entraînent une hypoxie — processus pathologique lié au manque d'oxygène. Ce facteur bloque le maillon final de la chaîne respiratoire dans les cellules et provoque une formation excessive de radicaux libres (formes actives d'oxygène). Ces derniers ont un impact destructeur sur les membranes cellulaires et lancent une réaction en chaîne conduisant à l'endommagement et à la mort des cellules et des tissus. Ces complications entraînent des dommages supplémentaires de la moelle épinière et la mort des neurones, ce qui aggrave la situation clinique. La superoxyde dismutase (SOD1), ferment antioxydant particulier, est un absorbeur naturel efficace de radicaux libres. L'acheminement rapide de la substance jusqu'à l'organe endommagé pourrait assouplir le stress oxydant sur fond d'excès de radicaux libres et stopper le processus de destruction des tissus. Cependant, l'instabilité du ferment dans le flux sanguin en cas d'injection par intraveineuse au patient est un problème majeur: il se désintègre rapidement sans avoir le temps de faire son travail pour neutraliser les radicaux libres. "Afin de créer un produit thérapeutique stable à base de SOD1 nous avons développé des nanoformes catalytiquement actives de la superoxyde dismutase — des nanozymes. Nous avons été les premiers au monde à obtenir un SOD1 polyionique multicouche chimiquement "cousu" doté pour la première fois d'un supplément: un revêtement superficiel à partir de copolymère à blocs et d'acide polyéthylène glycol (PEG)", a déclaré l'un des coauteurs du projet Maxim Abakoumov, responsable du laboratoire Nanomatériaux biomédicaux de l'université MISiS. Les chercheurs ont réussi à obtenir une capsule polymère poreuse d'environ 40-50 nanomètres avec une molécule du ferment. Cette capsule fonctionne comme un piège à usage multiple qui laisse passer des radicaux libres en son sein et les y neutralise. "Nous avons mis au point des nanozymes à haute activité fermentative ayant la capacité de préserver et de protéger la SOD1 dans les conditions physiologiques qui augmentent la durée de la circulation de la SOD1 active dans le sang par rapport aux molécules libres de SOD1. La demi-vie d'élimination de la substance est de 60 au lieu de 6 minutes", a ajouté Maxim Abakoumov. Pendant les expérimentations du produit, le groupe scientifique dirigé par le professeur Alexandre Kabanov de l'Université de Caroline du Nord a reçu des résultats de laboratoire rassurants. Une injection par intraveineuse de nanozymes contenant 5 000 unités conventionnelles de SOD1 pour 1 kg de poids a amélioré le rétablissement des fonctions motrices chez les rats présentant un traumatisme modéré de la moelle épinière. De plus, les chercheurs ont observé une baisse de l'œdème, un rétrécissement de la moelle épinière et la formation de kystes post-traumatiques. Le test réussi du prototype du ferment de SOD1 sur des rongeurs a prouvé l'efficacité de la substance pour éliminer les radicaux libres, réduire l'inflammation et l'œdème et accélérer la réhabilitation après un traumatisme de la moelle épinière, un AVC ou un infarctus. Prochainement, le groupe de recherche compte entamer les essais précliniques. le lien de l'étude dans le magazine Journal of Controlled Release : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0168365917310519Source : https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201801121034710096-russie-chercherus-capsule-invention/
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« le: 13 décembre 2017 à 14:14:51 »
France Biotech tire le signal d'alarme : les essais cliniques fuient la France Sans essais cliniques, l'innovation santé est impossible : c'est le sens de la lettre ouverte adressée à Agnès Buzyn, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, par France Biotech Dans une lettre ouverte adressée le 13 décembre à la Ministre de la Santé, France Biotech s'alarme de la difficulté croissante à réaliser des essais cliniques en France... Ce décrochage s'explique par des dysfonctionnements administratifs persistants, lourds de conséquences pour l'innovation santé, pour les patients et même pour l'ensemble de du système français de santé... Sans essais cliniques, l'innovation santé est impossible : c'est le sens de la lettre ouverte adressée à Agnès Buzyn, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, par France Biotech (association d' entrepreneurs de l'innovation santé), l'AFCROs (association de prestataires de services en recherche clinique et épidémiologique), le DITEP (Département Innovation Thérapeutique et Essais Précoces de Gustave Roussy) et du Club Phase I (association de professionnels du développement précoce des médicaments). Cette lettre ouverte liste les difficultés administratives qui poussent de plus en plus d'entreprises innovantes françaises de la santé à délocaliser leurs essais cliniques à l'étranger. Cette tendance a été encore récemment soulignée dans une étude réalisée par le cabinet international BCG (Boston Consulting Group) pour France Biotech. - Décrochage français Selon cette étude prospective intitulée "La French Health Tech : Faire de la France un leader mondial de la santé", 68% des essais cliniques mis en oeuvre par les principales Health Tech françaises sont effectués à l'étranger. Un chiffre à comparer avec ceux des Etats-Unis (11%) ou du Royaume-Uni (54%). Selon d'autres données consultables sur le registre européen des essais cliniques sur de nouveaux médicaments (EU Clinical Trials Register), la France est aujourd'hui derrière l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas ou la Belgique en nombre d'essais cliniques. Ce décrochage français s'explique par des procédures d'évaluation et d'autorisation complexes, opaques et particulièrement lentes. - Des contraintes particulièrement pénalisantes Des contraintes particulièrement pénalisantes pour les starts-ups françaises de laHealth Tech. "Le temps est un facteur clé dans le domaine de l'innovation. Des délais d'approbation trop longs jouent contre ces entreprises innovantes de la santé et les obligent à adopter une stratégie de contournement en réalisant leurs essais cliniques à l'étranger", souligne Maryvonne Hiance, Présidente de France Biotech. Les essais cliniques sont de fait un passage obligé dans le développement de tout nouveau médicament ou dispositif médical. Après les phases de recherche en laboratoire, ils permettent de mesurer les bienfaits ou la toxicité du traitement sur des patients avant son éventuelle commercialisation. C'est pourquoi la chute de la recherche clinique en France n'est pas seulement préjudiciable pour les entreprises innovantes de la santé : Elle l'est tout autant pour les patients français, les essais cliniques étant l'un des moyens de bénéficier de traitements prometteurs plusieurs années avant leur mise sur le marché. C'est évidemment un avantage capital en cas de maladie grave ou actuellement sans solutions thérapeutiques. - Gros risque "Enfin, la fuite des essais cliniques fait peser à moyen terme un gros risque sur l'excellence de notre système de santé" poursuit France Biotech. Du point de vue des professionnels de santé, les essais cliniques sont à la fois l'occasion de se former aux dernières innovations médicales et de rester à la pointe dans la compétition internationale en matière de recherche. Les essais sont aussi une source d'activité et de financement importante pour les établissements hospitaliers à l'heure où les budgets de soins et d'investissement sont sous extrême pression. Les essais cliniques de médicaments et de dispositifs médicaux représentent en effet chaque année un investissement de 2 milliards d'euros selon France Biotech. "Cette situation conduit la recherche clinique française à se tarir. Le retard de la France en matière d'essais cliniques constitue un facteur qui nuit à la compétitivité du pays", résume Maryvonne Hiance, Présidente de France Biotech, qui a déjà alerté deux fois les Pouvoirs Publics dans le passé sur la dégradation de l'attractivité de la France en matière d'essais cliniques. Une première fois le 13 juillet 2016 avec une lettre ouverte titrée "France Biotech vigilante sur l'encadrement juridique des essais cliniques en France" et une seconde fois le 13 février 2017 avec un communiqué titré "France Biotech alerte le gouvernement sur la dégradation de l'attractivité de la France en matière d'essais cliniques". Site internet France Biotech : http://www.france-biotech.frSource : https://www.boursier.com/actualites/economie/france-biotech-tire-le-signal-d-alarme-les-essais-cliniques-fuient-la-france-37642.html
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« le: 15 novembre 2017 à 15:43:22 »
Paralysie : percée dans la recherche à l’Université de Tel-Aviv. Une équipe de chercheurs dirigée par le Prof. Daniel Offen de l’Ecole de médecine de l’Université de Tel-Aviv, chef du laboratoire de neuroscience, et le Prof. Shulamit Levenberg du Technion, a réussi à réparer la moelle épinière sectionnée de rats paralysés, et à restaurer leurs sensations et leur capacité à marcher. La méthode, fondée sur l’ingénierie tissulaire et l’implantation de cellules souches, devra attendre pour être employée sur des humains, mais les chercheurs sont convaincus qu’elle pourra dans l’avenir changer la vie de millions de patients paralysés. Les lésions de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie irréversible en raison des dommages causés aux cellules nerveuses responsables de la communication avec les autres nerfs. Mais selon les chercheurs, même si des progrès significatifs ont été réalisés, les effets d’une moelle épinière totalement sectionnée n’ont jamais pu être inversés jusque là. “C’est la première fois qu’on arrive à rétablir les sensations dans les membres et une capacité motrice complexe permettant la marche de manière significative, à l’aide de l’implantation de cellules souches, et ce en quelques semaines seulement”, ont-ils indiqué. La recherche s’est déroulée en quatre étapes. Tout d’abord, les chercheurs ont isolé des cellules souches adultes de la région des gencives, “car ce sont des cellules relativement faciles à produire et qui ont une capacité de différentiation flexible”. La deuxième étape de l’expérience a utilisée une méthode d’ingénierie tissulaire développée par le Prof. Levenberg : les cellules ont été placées sur un échafaudage tridimensionnel, sorte de squelette fait de matériaux organiques sur lesquels le tissu peut se développer, qui guide la croissance des cellules souches et des neurones et donne au tissu un juste équilibre entre flexibilité et rigidité. Lors d’une troisième étape, basée sur les recherches du Prof. Offen, on a injecté aux cellules des facteurs de croissance qui les ont amenées à sécréter des protéines stimulant la régénération des cellules nerveuses. Enfin, dans une quatrième étape, les tissus artificiels une fois prêts ont été implantés sur la moelle épinière. L’étude a porté sur 53 rats qui ont été répartis en quatre groupes : un groupe non traité, et les trois autres traités à différents niveaux, le quatrième ayant bénéficié du traitement total. Après environ trois semaines, les rats de ce dernier groupe “ont démontré une récupération motrice et sensorielle supérieure à celle de tous les autres groupes, révélant des modèles de marche similaires à ceux des rats intacts, avec une coordination motrice progressive et adaptative au fil du temps”, ont indiqué les scientifiques. 42 pour cent d’entre eux ont atteint la note de 17 sur 21 sur l’échelle de la réadaptation fonctionnelle. "Cela signifie que le fonctionnement complexe requis pour la marche, à savoir la capacité de déplacement, la sensation dans les membres et le maintien de l’équilibre, a été rétabli”, expliquent les chercheurs. “L’implantation des cellules souches a conduit à une reconstruction progressive de la moelle épinière sectionnée et à la reformation des fibres et des cellules nerveuses. Les rats ont retrouvé le contrôle de la motricité fine, la coordination et la marche, en contraste frappant avec le groupe non traité qui est resté paralysé, et ont recommencé à marcher normalement, même sans entraînement ni rééducation”. En outre, 75 pour cent des rats traités ont montré une amélioration significative des réponses sensorielles aux stimuli externes près de deux mois après l’implantation, contrairement à ceux des trois autres groupes. Selon les chercheurs, la voie vers les expériences cliniques sur des humains sera encore longue. Cependant, ils sont convaincus que la nouvelle méthode pourra dans l’avenir, changer la vie de millions de personnes : “Ce n’est pas encore une percée médicale, mais c’est certainement une percée dans la recherche. On a déjà tenté au fil des ans de réparer les lésions de la colonne vertébrale, mais les études sur l’implantation de cellules ne sont pas nombreuses, et l’introduction de la construction d’un tissu organique en 3D pour développer les cellules souche dans ce but est complètement nouvelle”. Ont également participé à l’étude le Dr. Nachshon Knoller, directeur de la chirurgie rachidienne au Centre médical Sheba Tel Hashomer et les doctorants Javier Ganz (Université de Tel-Aviv) et Erez Shor (Technion) qui ont effectués les recherches en laboratoire. ... La recherche a été publiée le 31 octobre 2017 dans la revue “Frontiers in Neuroscience” Voici le lien pour lire cette étude dans la revue Frontiers in Neuroscience : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2017.00589/fullSource : http://siliconwadi.fr/21723/paralysie-percee-dans-la-recherche-a-luniversite-de-tel-aviv
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« le: 07 novembre 2017 à 10:02:57 »
Le phénomène cellulaire derrière la régénération de la queue des geckos Des chercheurs canadiens ont étudié la régénération de la queue des geckos pour identifier les cellules liées à ce phénomène. Environ 25 jours : c'est le temps dont a besoin le Gecko léopard (Eublepharis macularius) pour régénérer entièrement sa queue après s'être volontairement séparé de celle-ci pour échapper à un prédateur. Des chercheurs de l'Université de Guelph (Canada) ont voulu savoir quelles sont les cellules qui permettent non pas la régénération de la queue du reptile mais de sa moelle épinière, elle aussi sectionnée lors de la perte de la queue. - Elles s'activent, réparent la moelle épinière et entrent à nouveau en état de stase Dans un article paru le 20 octobre 2017 et présenté dans la revue The Journal of Comparative Neurology, les chercheurs canadiens affirment avoir réussi à identifier les cellules permettant cette régénération qui fait tant rêver la recherche. En effet, une telle lésion chez l'homme est synonyme de paralysie définitive d'une partie plus ou moins importante du corps. Car pour le moment, aucune technique ne sait réparer les liaisons nerveuses de la moelle épinière. Selon leurs résultats, ce processus est pourtant possible grâce à des cellules souches et progénitrices neurales (CNPS) présentent dans la couche épendymaire qui constitue une partie de la moelle épinière de ces animaux. En utilisant la microscopie électronique, les scientifiques ont démontré que ce sont ces cellules si spéciales et hétérogènes qui permettent la régénération. Cette population cellulaire comprend surtout des cellules de la glie radiaire normalement peu actives. "Mais lorsque la queue tombe tout change, explique dans un communiqué le professeur Matthew Vickaryous, co-auteur de l'étude. Les cellules produisent des protéines différentes et se multiplient suite à la blessure. Finalement, elles créent une toute nouvelle moelle épinière. Une fois la blessure soignée et la moelle épinière restaurée, elles retournent à un état de repos". - La cicatrisation : un frein à la régénération de la moelle épinière chez l'humain Chez l'être humain, une blessure au niveau de la moelle épinière engendre la création d'un tissu cicatriciel. Certes, celui-ci permet de rapidement soigner la blessure mais il empêche toute régénération. "Cela joue sûrement un rôle dans le fait que l'on possède une habilité limitée pour réparer la moelle épinière. Nous n'avons pas les bons types de cellules requis", poursuit le chercheur. Reste maintenant à trouver le moyen de permettre la création et la prolifération de ces cellules chez les personnes paralysées suite à une lésion de la moelle épinière. Source : https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/reptiles-et-amphibiens/le-phenomene-cellulaire-derriere-la-regeneration-de-la-queue-des-geckos_118039
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« le: 10 octobre 2017 à 10:50:32 »
Onze associations viennent de lancer une pétition demandant au gouvernement de supprimer les mesures qui vont impacter les ressources des personnes handicapées. À savoir : le gel du plafond pour les bénéficiaires de l’AAH en couple, la fusion des compléments de ressources et la suppression de la prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité. Organisations signataires : AFM-Téléthon AIDES APF CFPSAA FFAIMC FNATH GIHP Santé Mentale France Unafam Unapei UNIOPSS Cette pétition sera remise à : - Président de la République Emmanuel Macron - Premier ministre Edouard Philippe - Ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn Voici le lien pour signer la pétition : https://www.change.org/p/handicap-maladie-stop-precarite
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« le: 23 août 2017 à 09:54:07 »
De la mécanique dans la construction des circuits de neurones En étudiant le développement du circuit olfactif chez le poisson-zèbre, l'équipe de Sylvie Schneider-Maunoury à l'Institut de biologie Paris-Seine, révèle que les axones des neurones sensoriels olfactifs, qui établissent des connexions avec le cerveau, s'allongent par un mécanisme original faisant intervenir des forces mécaniques externes aux neurones. Cette étude a été publiée le 17 août 2017 dans la revue Nature Communications. En utilisant l'imagerie in vivo en temps réel, les chercheurs ont découvert que les axones olfactifs s'allongent par le déplacement des corps cellulaires: ceux-ci s'éloignent de l'extrémité de leur axone qui, elle, reste fixe, ancrée à la surface du cerveau. Cette stratégie diffère du mode classique d'élongation des axones, dans lequel l'axone est l'entité mouvante, émergeant d'un corps cellulaire statique et naviguant vers sa cible en réponse à des molécules de guidage. Ici, c'est le mouvement du corps cellulaire qui allonge l'axone. Pour mieux comprendre le moteur du mouvement des corps cellulaires, les chercheurs ont analysé le rôle des composants du cytosquelette, microtubules et actomyosine. Ils montrent que le déplacement des corps cellulaires est indépendant du cytosquelette intracellulaire: c'est un processus passif, qui se fait sans moteur interne, ce qui suggère que des forces mécaniques externes aux neurones poussent ou tirent les corps cellulaires, les obligeant ainsi à s'éloigner de leurs terminaisons axonales. Pour caractériser les forces mécaniques en jeu, les chercheurs ont établi une carte des tensions mécaniques dans le circuit en développement. La carte obtenue renforce l'idée que les corps cellulaires des neurones olfactifs subissent des forces de compression ou de traction, à l'origine de leurs déplacements. Cette étude met donc en évidence un mécanisme original de mise en place d'un circuit neuronal, dans lequel l'extension des axones est provoquée par des forces mécaniques exercées sur les neurones. Elle met en évidence l'importance des signaux mécaniques dans le développement du système nerveux, dont on pensait jusqu'ici qu'il était uniquement contrôlé par des molécules guidant la migration des neurones et la croissance des axones. D'autres cas d'élongation axonale avec extrémité fixe ont été décrits. Par exemple, au cours des phases tardives du développement, une fois les contacts synaptiques établis, les axones s'allongent pour s'adapter à la croissance de l'organisme. Il a été proposé que cette phase cruciale et universelle d'extension des axones serait sous le contrôle de la tension mécanique imposée par la croissance de l'animal, mais cette hypothèse n'a pas encore été testée expérimentalement. Le système étudié ici, le circuit olfactif du poisson-zèbre, fournit l'opportunité d'explorer plus en profondeur la dynamique et les mécanismes qui sous-tendent ce mode général d'allongement des axones en réponse à des contraintes mécaniques externes. A plus long terme, ces connaissances pourraient aider à mettre au point de nouvelles méthodes d'ingénierie tissulaire dédiées à la réparation du cerveau et de la moelle épinière. Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=16536
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« le: 05 août 2017 à 10:25:29 »
Nous sommes enfin en train de comprendre comment réparer les lésions de la moelle épinière Les scientifiques sont enfin en train de comprendre comment réparer les lésions de la moelle épinière, ce qui n’est pas une chose aisée. De nouvelles recherches ont mis en lumière la manière dont l’une des techniques les plus avancées fonctionne, et en particulier comment le corps peut se guérir, avec l’aide des chirurgiens. En plus de proposer un aperçu plus détaillé des traitements existants, les chercheurs espèrent que cette étude pourra conduire à de nouvelles techniques permettant de lutter contre d’autres types de dommages du système nerveux, peut-être même dans des cas où la moelle épinière est sectionnée. L’équipe du King’s College de Londres, au Royaume-Uni, s’est concentrée sur une méthode récemment développée qui consiste à reconnecter les neurones sensoriels à la moelle épinière après des traumatismes, en examinant comment la réparation s’opère au niveau cellulaire et la manière dont les neurones se reconnectent afin de rétablir certains circuits brisés à travers le corps. « La stratégie consistant à encourager une nouvelle croissance à partir des neurones de la moelle épinière pourrait être utile pour d’autres blessures du système nerveux », a déclaré Thomas Carlstedt, l’un des chercheurs de l’étude. La moelle épinière désigne la partie du système nerveux central qui se prolonge en dessous du tronc cérébral au niveau du bulbe rachidien. Elle est contenue dans le canal rachidien, qui la soutient et la protège. Elle gère à la fois les neurones (pour le mouvement musculaire) et les neurones sensoriels (pour la douleur, le toucher, etc.), permettant à toutes les cellules nerveuses du corps de communiquer avec le cerveau. Lorsque ces deux types de neurones se connectent à la moelle épinière, l’on obtient ce que l’on appelle des racines motrices et des racines sensitives. Lors de traumatismes, ces racines se déchirent et provoquent une perte de connexion entre les parties du corps. Tandis que les racines motrices peuvent généralement être replantées par les chirurgiens (et peuvent ensuite repousser), les racines sensitives sont bien plus difficiles à reconstruire. « Les médecins ont déjà considéré ce type de lésion de la moelle épinière impossible à soigner. Ces blessures causées par déchirure peuvent causer un grave handicap et une douleur atroce », explique Nicholas James, un membre de l’équipe. Cette nouvelle méthode consiste à couper les cellules nerveuses sensorielles originales à la racine et à replanter cette racine plus profondément dans la moelle épinière, plus précisément dans une zone appelée corne dorsale (ou corne postérieure), qui est composée de plus de neurones sensoriels qui ne se connectent généralement pas directement aux racines sensitives. Lorsque cette technique a été testée chez des patients, plusieurs réflexes rachidiens sont revenus, démontrant que certains des circuits neuronaux avaient été reconnectés. Mais comment est-ce possible ? Telle était la question de cette nouvelle étude, qui a reproduit ce même type de blessures chez des rats, et a testé les mêmes techniques dites de réparation, en utilisant des impulsions électriques afin de voir comment les circuits neuronaux avaient réussi à se réparer par eux-mêmes. L’analyse a montré que de petites ramifications neurales avaient poussé à partir de dendrites dans la corne dorsale : les neurones avaient donc atteint la racine sensitive implantée pour générer à nouveau des circuits neuronaux fonctionnels. À présent, nous savons que la corne dorsale est propice à l’utilisation de cette technique et pourrait bien nous offrir un moyen de réparer efficacement différents types de lésions de la moelle épinière, et peut-être même de reconnecter les circuits neuronaux dans des cas où la moelle épinière a été sectionnée. Bien entendu, des recherches supplémentaires devront être menées, mais il est intéressant et important de pouvoir examiner de près comment les chirurgiens et le corps humain peuvent combiner leurs efforts afin de réparer certains types de blessures. Voici le site de l'étude : http://journal.frontiersin.org/article/10.3389/fneur.2017.00358/fullSource : http://trustmyscience.com/comprehension-quant-aux-reparations-des-lesions-de-la-moelle-epiniere/
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« le: 30 juin 2017 à 10:23:29 »
AAH : une augmentation "massive" dès 2018 ? « Le Président de la République a souhaité que l'on aille très vite sur la revalorisation de l'Allocation adulte handicapée et que nous ne soyons pas dans un étalement dans le temps à l'échelle du quinquennat. » - 1er lieu : amélioration des ressources C'est ce qu'a déclaré, le 19 juin 2017, Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat en charge du handicap, lors de sa première allocution devant les membres du CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées). « Les chantiers d'action sont nombreux, en premier lieu, l'amélioration des ressources, a-t-elle déclaré ». Dans son discours, Sophie Cluzel affirme que le chef de l'Etat « sait le poids budgétaire de cette mesure » mais a considéré qu'il « n'était pas acceptable aujourd'hui, qu'en France, il y ait des gens qui soient placés sous le seuil de pauvreté du fait de situations qu'ils leur sont imposées ». - Sur la loi de finances 2018 Il a ainsi donné consigne au Ministre en charge des Comptes publics sous l'autorité du Premier ministre de faire en sorte qu'il y ait une traduction « concrète, massive » de cet engagement dès le projet de loi de finances 2018. Alors qu'il était candidat, Emmanuel Macron avait promis une réévaluation de 100 euros de l'AAH à taux plein. Les personnes concernées redoutaient alors que cette augmentation ne soit étalée sur 5 ans, comme l'avait fait Nicolas Sarkozy ; ce qui ne serait apparemment pas le cas. - Deux objectifs pour la mettre en oeuvre Deux objectifs cependant pour « mettre en œuvre cette mesure de justice » : contribuer à la simplicité et la lisibilité de notre système pour ses usagers, pour éviter que des situations identiques reçoivent des réponses différentes. Selon la ministre, c'est une situation « incompréhensible et insupportable pour les personnes », comme en attestent nombre des courriers qu'elle dit recevoir « en masse ». Elle compte, ensuite, porter une attention particulière à la manière dont ce revenu de remplacement s'articule avec les revenus d'activités car « il ne s'agirait pas de créer avec cette mesure une « trappe à inactivité » et exclusion alors même que nous souhaitons construire une société inclusive qui fasse pleinement sa place à l'ensemble de ses membres ». Source : https://informations.handicap.fr/art-aah-augmentation-2018-853-9970.php
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