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Un essai clinique basé sur la vitamine DFrançois Féron (Aix-Marseille) avait montré dans une étude que la supplémentation en vitamine D3 (cholécalciférol) chez des rats ayants subi une compression de la moelle épinière au niveau dorsal D10 induisait une amélioration significative de la fréquence respiratoire et de la spasticité.Dans une deuxième étude, basée sur un modèle animal, l'administration hebdomadaire de cholécalciférol a provoqué une très nette amélioration de la locomotion ainsi qu'une augmentation du nombre d'axones traversant la zone de la lésion. La vitamine D (à haute dose) aurait un rôle anti-inflamatoire et de régénération neuronale. Sur la base de cette étude, le Pr. Pierre-Hugues Roche, neurochirurgien au CHU de Marseille, a mis en place un essai clinique de phase II, avec environ 60 patients avec lésions complètes récentes. Cet essai devait commencer fin 2013 et il est co-financé par l'IRME.Source : Lettre de l'IRME N°43
Nouvelles de Marseille (février 2008) Le laboratoire Depuis le 1er janvier 2008, le laboratoire des « Déterminants Physiologiques de l’Activité Physique (UPRES EA3285) » auquel nous appartenions a disparu pour laisser place à l’Institut des Sciences du Mouvement de Marseille (également appelé : Institut Etienne-Jules MAREY). Cet institut résulte de la fusion de plusieurs laboratoires marseillais avec mise en commun des savoirs faire et des plateformes techniques qui appartenaient jadis aux différents laboratoire. Ce nouveau centre de recherche pluridisciplinaire, unique en France, regroupe des chercheurs de différentes disciplines : biologie, robotique, sociologie, psychologie, biomécanique, dont la thématique commune est l’étude du mouvement. Ainsi au sein de cette unité de recherche bi-labellisée CNRS et Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, je dirige une équipe intitulée « Plasticité des Systèmes Nerveux et Musculaires ». Cette équipe est composée de biologistes dont les préoccupations sont l’étude des stratégies de réparation du système nerveux et des mécanismes impliqués dans le retour du mouvement après une lésion traumatique du système nerveux. La recherche en 2006-2007 Nous avons avec l’équipe du Professeur François FERON (CNRS UMR 6184) mis en commun nos expertises pour évaluer l’efficacité thérapeutique de deux molécules qui possèdent déjà un autorisation de mise sur le marché (AMM) pour d’autres indications et qui pourraient jouer à la fois un rôle de neuroprotection (limitation de la dégénérescence axonale) et un rôle de neuroréparation (accroissement de la repousse axonale). • La première molécule (FK506) testée est un immunosuppresseur (Tacrolimus®, commercialisé sous le nom de Prograf), utilisé de manière routinière chez les patients ayant bénéficié d’une greffe d’organes. Ainsi, nous avons confirmé que le FK506 accroît la repousse des axones après une lésion nerveuse. De même, l’administration de cette molécule à des rats ayant eu une compression de la moelle épinière entraîne des modifications neurophysiologiques au niveau du réseau de neurones endommagé par le traumatisme. Le Pr François FERON envisage de lancer un essai clinique multicentrique basé sur l’administration de cette molécule, juste après la survenue du traumatisme médullaire et pendant une durée de 3 mois. • La seconde molécule est une vitamine. Elle a pour avantage d’agir de manière similaire au Tacrolimus® (plus d’axones néo-formés) tout en provoquant moins d’effets secondaires. Les premiers résultats que nous avons obtenus semblent indiquer que cette vitamine pourrait améliorer sensiblement la régénération des fibres de la moelle épinière après une compression au niveau thoracique (T10). D’autres études (toxicité, mode d’administration...) sont en cours avant d’envisager un essai clinique. La recherche en 2008 L’année 2008 sera consacrée à la poursuite des travaux que nous avons entrepris il y a maintenant deux ans. Il s’agira d’affiner nos protocoles expérimentaux (mise au point de nouveaux tests) et de déterminer dans quelle mesure les molécules testées pourraient être utilisées, chez l’Homme, dans le cadre de lésions médullaires. Le NeuroGel® Il y a quelques mois, nous avons été contacté par l’association « Neurogel en Marche » nous demandant de réaliser une étude pré-clinique combinant le NeuroGel®, la progestérone et l’érythropoïétine (EPO) après une lésion aiguë et chronique de la moelle épinière. Nous avons accepté de réaliser cette étude à l’unique condition que l’association finance un chercheur post-doctorant qui soit exclusivement affecté à ce projet. En effet, mon équipe est actuellement impliquée, à plein temps, dans un projet de recherche que nous souhaitons conduire à terme et nous n’avons pas les forces humaines pour démarrer ce projet immédiatement. Pour l’heure, nous recherchons un post-doctorant. Nous avons diffusé l’offre d’emploi dans des revues scientifiques spécialisées ainsi qu’auprès d’associations et de fondations scientifiques. Le projet commencera dès le recrutement du chercheur post-doctorant. Fait à Marseille, le 18 février 2008 Dr Patrick DECHERCHI
le 18/01/06 18:25, Patrick DECHERCHI patrick.decherchi@univmed.fr a écrit :Bonjour,Je ne pourrai pas venir à l'AG du 21. Je vous transmets en fichier attaché un état d'avancement de nos travaux.Bien cordialementPatrick Decherchi
RésuméLe projet va commencer dès septembre par une phase pré-clinique de 3 ans, dont voici les principaux points :1) Le projet clinique sera mené par le Pr François Féron, puisque c’est son domaine, et c'est lui qui est en contact avec le neurochirurgien de Caen.2) Le financement d’Alarme pour ce projet devrait être attribué conjointement avec l’asso « Demain-Debout » présidée par Madame Ginestoux.3) L'année 1 du projet commencera en septembre 2005. Ils sont actuellement en train de faire des tests (entrainement à la chirurgie, etc.) sur des animaux témoins... afin d'être pleinement opérationnel dès septembre.4) L'idée du Pr François Féron est de lancer directement un essai humain de phase II en France, puisque l'essai de phase I a déjà eu lieu en Australie (et qu’il a été un des collaborateurs). Pr François Féron et le neurochirurgien souhaitent poursuivre l'essai australien juridiquement et scientifiquement.5) Le traitement immuno-modulateur (FK506) a pour unique but de réduire l'inflammation et la dégénérescence (car il n'y a pas besoin d'immuno-suppression à long terme en cas d'auto-greffe)6) Pr François Féron pense faire venir en France un chercheur australien ayant participé aux essais cliniques en Australie.Et côté Dr Decherchi, suite aux manisfestations des chercheurs de l'an dernier, le ministère leur a offert un poste supplémentaire pour la rentrée 2005.
Patrick,Je vous remercie de la rédaction de ce projet, qui, je vous l'avoue, mepermet de mieux comprendre l'état d'avancement de vos travaux et vos projetsavec le Pr F. Féron.Il nous sera très utile pour informer nos adhérents et nos propresdonnateurs.Je suis persuadée que l'équipe d'Alarme sera enthousiasmée par laréalisation de cette dernière phase d'essai animal avant le lancement d'unessais clinique. Un essai humain réalisé en France est l'un de nos voeux lesplus chers. Qui plus est s'il est mené par vous, du fait que nous voussoutenons maintenant depuis plusieurs années.Par contre nous ne pourrons vous communiquer la somme que nous vousaccordons qu'après l'avis du CS et après notre AG.Puisqu'il s'agit d'un projet sur 3 ans, nous allons tenter de nous engagersur cette durée. Nous préférons financer du matériel que du consumable.Parmi le matériel, devez vous tout acquérir ou possédez vous déjà certainsinstruments? Puisque nous ne pourrons évidemment pas financer tout ce quecontient votre budget, dites nous ce qui vous est le plus nécessaire.Qui cofinancerait le projet? Uniquement l'université ou d'autres partenairesprivés?Quand commencerait ce projet? L'année 1 commence en septembre 2005?Je ne comprend pas la filiation des phases d'essais. S'agit-il bien d'unstade II d'essai animal, qui prend la suite de la phase I de l'essai humainaustralien? Et cela peut-il directement aboutir dans 3 ans sur un essaiclinique phase II (en suposant des résulats positifs)?Juridiquement et scientifiquement, peut-on dire que le Pr Féron et vouspoursuivez l'essai australien?Vous parlez de "simple aveugle", mais celui-ci n'a-t-il pas été mené endouble aveugle justement?Enfin, le traitement immuno-modulateur a pour unique but de stimuler larepousse, n'est-ce pas ? (car il n'y a pas besoin d'immuno-suppresseurs encas d'auto-greffe)Désolée de ces questions naïves mais il est essentiel que nous comprenionsbien la teneur de votre projet.Concernant une bourse de post-doctorant: elle est tout a fait envisageable.J'allais en réalité vous le proposer. Car au delà du grand intérêt quereprésente une personne supplémentaire pour le projet, si vous êtesd'accord, sa bourse serait conditionnée à un petit travail supplémentaire ausein d'ALARME:Comme vous le savez, Thierry et Benoît (et moi-même) s'occupent de lacoordination scientifique. Or ils sont peu disponibles, peu mobiles etpeuvent manquer de compétences scientifiques. Or ce travail nécessited'établir une veille scientifique et une information des adhérents, maiségalement de dialoguer directement avec les équipes françaises et étrangèressucceptibles d'être financées par Alarme, voire d'effectuer une courtemission d'expertise et de représentation comme l'a fait le Dr Ohanna àLisbonne et bientôt en Chine.Cette deuxième partie du travail de "coordination scientifique" peutdifficilement être effectuée par nos conseillers scientifiques trop occupés.Ce serait par contre une mission intéressante et formatrice pour un jeunedoctorant ou post-doctorant. Je vous avoue que cette idée m'a été insuffléepar le Pr Coubes.Qu'en pensez-vous?Concernant la Chine, le Dr Ohanna n'est pas certain de pouvoir effectuer lamission pour des raisons de santé.Si c'était le cas, je renouvelle ma proposition que vous effectuiez cettemission d'expert, financée par les Affaires étrangères.J'ai pensé à cela carvos recherches auraient pu bénéficier d'une observation directe du protocoledu Dr Huang, voire d'autres chercheurs travaillant sur les COEs. Si vous n'êtes pas intéressé, dîtes moi cependant si vous pensez que lapersonne qui ira en Chine aurait intérêt à aller rendre une autre visitequ'au Dr Huang et au centre du Réseau Chine Moelle Epinière basé à HK? Le Dr Cheng n'est-il pas à HK?Enfin, je voulais une nouvelle fois vous faire part de notre enthousiasmeface à vos projets et votre collaboration avec le Pr Féron et le Dr Emery.Savez vous si le Dr Emery était la personne bénéficiant de voyages entreParis et Miami financés par l'ancienne association du Pr Saillant(aujourd'hui président de l'ICM avec qui nous avons un bon contact)?Félicitations également pour votre travail avec le Pr Raisman. Nous sommesd'autant plus incités à soutenir son programme expérimental que vosrecherches et les siennes sont complémentaires. Il nous a répondu pour nousdemander sur quel montant tabler sa demande. Nous lui avons dit 10 000 eurosà titre indicatif et attendons son projet et budget prévisionnel.Très cordialement,Audrey Hénocque
----- Original Message ----- From: "Dr Patrick DECHERCHI (MCU, HDR)"To: <info@octeo.com>; <audrey.henocque@wanadoo.fr>Sent: Tuesday, March 01, 2005 12:20 PMSubject: Projet de Recherche 2005Chère Audrey, Cher Benoît,Veuillez trouver ci-joint le projet de recherche que nous avons rédigé avecl'équipe du Pr François Féron. Vous trouverez également notre demande definancement pour réaliser ce projet. Nous souhaitons faire une séried'expériences qui nous permettra de compléter les données de la littératuremanquantes mais surtout nous diriger vers des essais cliniques. En effet, àl'issu de ce projet, François Féron souhaiterait mettre en place, enFrance, un essai clinique de phase 2. Il est actuellement en discussionavec un neurochirurgien de Caen (le Pr Evelyne Emery) qui connaît bien lathématique «Greffe de Cellules Olfactives Engainantes» puisqu'elle atravaillé chez Margarett Bunge du Miami Cure Paralysis. Outre nos besoinsmatériels, nous aurions (plus pour l'équipe du Pr François Féron) égalementbesoin d'une personne supplémentaire (post-doc) pour travailler sur notreprojet de recherche. Nous n'avons pas chiffré le coût de ce post-doc dansle bilan financier attaché au projet.Nous restons à votre disposition pour toute demande d'informationcomplémentaire.Bien cordialement,Patrick DECHERCHI