Auteur Sujet: G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine  (Lu 10729 fois)

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Hors ligne Gyzmo34

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Re : G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine
« Réponse #15 le: 17 janvier 2018 à 09:26:51 »
http://www.lavanguardia.com/vida/20171103/432561833601/personas-con-lesiones-medulares-podrian-volver-a-caminar-gracias-a-electrodos.html?utm_campaign=botones_sociales&utm_source=facebook&utm_medium=social

Traduction via google :

Barcelone, le 3 Novembre (EFE) .- Le neuroscientifique suisse Grégoire Courtine a déjà commencé à tester vos électrodes de stimulation du système chez les paraplégiques avec lésions de la moelle épinière, après avoir à nouveau un rat et un singe paralysé à pied vers.

Courtine, chercheur au G-Labde de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), a assuré aujourd'hui à Efe qu'après 15 années de travail pour développer le système chez le rat et le singe, elle a déjà été testée pendant 5 mois dans un groupe de 8 patients avec des blessures chroniques entre 5 et 7 ans.

Le dispositif consiste en l'implantation d'un stimulateur dans l'abdomen qui est relié à un champ d'électrode situé dans la région lombaire, la zone où se trouvent les cellules qui contrôlent les muscles des jambes.

Après l'implant, une carte du patient est faite pour savoir où et comment appliquer les stimuli, qui sont toujours générés en temps réel.

Ce dispositif est contrôlé sans fil, simulant l'extension et la flexion que les jambes humaines font en marchant et en provoquant une nouvelle activité des neurones.

Le médecin a comparé ce processus à la régénération de la queue des lézards, qui, bien qu'étant coupée, repousse en stimulant le cerveau de l'animal.

Vice-président de la Fondation étape par étape, qui organise le IV Congrès international de réparation de la moelle épinière à Barcelone, Miguel Angel Gonzalez-vieux, a expliqué à Efe que le système d'impulsion vise à « faire une dérivation du haut de la blessure à la moelle épinière à l'inférieur, en sautant le morceau de moelle blessée. "

L'importance de cette application est le cerveau, qui agit comme un récepteur de ces impulsions et les traduit en régénérant l'activité.

Selon le Dr Courtine, «la stimulation active la moelle épinière comme le ferait le cerveau en marchant».

Il a veillé à ce que, après l'achèvement du test, il effectue maintenant avec 8 personnes et la publication des résultats, probablement dans un an, l'expérience ira à la phase de test multicentrique, dans des pays comme l'Espagne, la Suisse, l'Allemagne, la France , Italie, Autriche, Angleterre et Suède.

Pour cela, le chercheur a fondé une entreprise qui travaille déjà dans le développement de la technologie clinique nécessaire pour mener à bien le processus et le mettre à la disposition des cliniques dans une période de 5 ans.

Courtine a expliqué que non seulement il faut avoir des dispositifs de stimulation, mais aussi que de grands espaces contrôlés par des caméras sont nécessaires pour que le médecin puisse stimuler les besoins du patient tout en le surveillant.

"Nous ne savons toujours pas si ce traitement va être utilisé comme une rééducation ou si cela impliquera un système prothétique (avec des prothèses)", a déclaré le médecin.

Il a assuré que «même si nous ne pouvons pas garantir que c'est la guérison, ni un miracle, cela peut être la clé du rétablissement».

González-Viejo a expliqué que ces avancées seront présentées demain, avant les professionnels de la recherche et aussi avant les professionnels cliniques, puisque, comme Courtine l'a assuré, "Barcelone pourrait être la scène de tests multicentriques à travers la Fondation Step by Step". EFE
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Hors ligne fti

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Hors ligne farid

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Re : G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine
« Réponse #13 le: 19 octobre 2017 à 17:23:20 »
disons que la recherche tarde,,deja 13 ans de fauteuil dans mon cas,,ca commence a faire long ,tres long,,mais a t-on un autre choix que d'attendre et esperer? j'ai la certitude que le probleme est le fric,,c'est le fric qui booste la recherche,,
ps:question hors sujet,,que deduit t-on si le test de babinski n'est ni positif ,ni negatif,?

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Re : G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine
« Réponse #12 le: 19 octobre 2017 à 15:22:09 »
Merci pour le compte rendu.

Ceci étant, ça fait 15 ans qu'on nous montre des singes (ou toute autre bestiole) remarcher après qu'on leur ai coupé le jus.
Cette équipe de recherche ci a t-elle selon toi plus de chance d'aboutir quelque part ou assisterons nous encore une fois au sacrifice de l'avancée médical sur l'autel de la rentabilité et des actionnaires?

C'est une question qui, bien qu'empreinte d'une certaine amertume, mérite d'être posée.

PS : Oui, je suis persuadé que la plupart des paralysies seraient déjà de l'histoire ancienne si on pétait la colonne de ceux qui se remplissent les poches sur la santé.

Arnfi,

Je ne suis pas certain que ce soit aussi simple que cela. Ce n'est pas juste une question d'argent. C'est aussi une question de technologie. Ils sont à peine en train de construite en France la nouvelle génération d'IRM  - quatre fois plus puissante, si je ne me trompe - mais elle n'est pas encore terminée.
Les ricains ils ont les fonds. Les découvertes sur la neurologie dépassent tellement nos cas de blessure médullaire...
Donc, on aura beau " peter le colone" à des gens pleins les poches... ca n'y changerait  rien à court terme.
Mais ce n'est que mon avis.
G.
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Re : G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine
« Réponse #11 le: 19 octobre 2017 à 12:07:45 »
 :1427:  extra cette vidéo!!
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Re : G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine
« Réponse #10 le: 19 octobre 2017 à 11:47:10 »
L'article avec la vidéo est aussi visible sur le site ALARME => http://alarme.asso.fr/c14-actualites/gregoire-courtine/

Bonne journée à tous,
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Hors ligne TDelrieu

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Hors ligne Arnfi

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Re : La paraplégie pourrait ne plus être une fatalité
« Réponse #8 le: 18 octobre 2017 à 23:31:02 »
Merci pour le compte rendu.

Ceci étant, ça fait 15 ans qu'on nous montre des singes (ou toute autre bestiole) remarcher après qu'on leur ai coupé le jus.
Cette équipe de recherche ci a t-elle selon toi plus de chance d'aboutir quelque part ou assisterons nous encore une fois au sacrifice de l'avancée médical sur l'autel de la rentabilité et des actionnaires?

C'est une question qui, bien qu'empreinte d'une certaine amertume, mérite d'être posée.

PS : Oui, je suis persuadé que la plupart des paralysies seraient déjà de l'histoire ancienne si on pétait la colonne de ceux qui se remplissent les poches sur la santé.

Hors ligne farid

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Re : La paraplégie pourrait ne plus être une fatalité
« Réponse #7 le: 17 octobre 2017 à 09:34:02 »
et pour les lesions des racines nerveuses (lesions peripheriques),il n'ya rien,,,j'en ai parle a g.courtine,il m'a repondu que ce sera son futur challenge apres les lesions medullaires,,,

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Re : La paraplégie pourrait ne plus être une fatalité
« Réponse #6 le: 16 octobre 2017 à 15:18:31 »
Et pour les tetra , pas detude pour recuperer la partie haute , bras main , vicere , abdo , dos . Devenir para quoi !
On reste supérieur a beaucoup de bipedes . Gardons ceci a l'esprit .

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TRES LOUABLE ET PROMETTEUSE VOIE DE RECHERCHE !
« Réponse #5 le: 16 octobre 2017 à 13:28:36 »

Formidable ! Excellente voie de recherche de cette équipe suisse, qu'il faut mettre sur un piedestal !
Ceux qui nous entourent : comme tous, composés de 2/3 d’eau environ, et d’1/3 de mots.

Hors ligne Arnaud

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La paraplégie pourrait ne plus être une fatalité
« Réponse #4 le: 16 octobre 2017 à 11:11:13 »

La paraplégie pourrait ne plus être une fatalité

Grégoire Courtine, chercheur à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, annonce que son essai clinique sur cinq patients paraplégiques est actuellement en cours. Après la souris et le singe, l'humain paralysé pourra-t-il remarcher ?

Actuellement, « Cinq participants de notre étude se battent quotidiennement pour montrer que la paralysie peut être réversible chez l'homme », révèle le français Grégoire Courtine professeur à l’Ecole polytechnique de Lausanne (Suisse), directeur du CourtineLab, qui est intervenu sur scène lors de la 3e édition de S3Odéon (voir vidéo ci-dessous).

Faire remarcher des patients paraplégiques, c’est l’enjeu des travaux de l'équipe de Lausanne depuis quinze ans. A partir de 2009, elle a enchaîné les études montrant qu’il était possible de faire remarcher un rat totalement paralysé.

Comment ?

En stimulant électriquement et chimiquement la moelle épinière lésée. Pour rappel le rôle de la moelle épinière est d’acheminer les informations du cerveau vers les différentes parties du corps par l’intermédiaire des nerfs, qui véhiculent les commandes motrices mais aussi les informations sensitives en provenance du corps.

Lorsque le conduit que forme la moelle épinière est sectionné ou écrasé, les fibres nerveuses au sein de la moelle ne repoussent pas, empêchant les commandes électriques du cerveau de jouer leur rôle et paralysant un certain nombre de fonctions, notamment le contrôle des membres inférieurs.

Comment retrouver cette fonction perdue ?

"Au départ ces rats souffrent d'une lésion, quasi-totale, de la moelle épinière, explique Grégoire Courtine. Les commandes du cerveau qui actionnent d'ordinaire les muscles des jambes ne répondent plus. Notre méthode consiste à appliquer deux types de stimulations en dessous de cette lésion. D'abord par l'injection d'un cocktail de molécules stimulant les neurones, puis quelques minutes plus tard par la stimulation électrique, via des électrodes implantées sur la partie dorsale de la moelle épinière". Ces deux interventions "réveillent" la moelle épinière en quelque sorte. Ce n'est pas tout. Un entrainement intensif de l'animal, soutenu par un robot articulé, permet au rat de recouvrer au bout d'un certain temps la marche volontaire.

"L’entrainement hautement actif, volontaire, avec l’état fonctionnel de la moelle épinière sous la lésion encourage les nerfs à repousser, affirme Grégoire Courtine, à établir de nouvelles connexions et rétablir la communication entre le cerveau et la moelle épinière. C’est ce qu’on appelle la neuroplasticité"

Il y a un an, l'équipe a franchi  un pas supplémentaire en publiant dans Nature les résultats d'un essai réalisé sur deux primates non humains, deux macaques rhésus. Partiellement paralysés à la suite d'une lésion de la moelle épinière, les deux singes ont repris le contrôle de leur membre inférieur grâce à une "interface cerveau-moelle épinière", composé de deux implants reliés entre eux par un système sans fil.

Un implant dans le cerveau enregistre et décode les ordres du cortex moteur, tandis qu'un autre implant dans la moelle épinière transmet aux membres les mouvements commandés par le cerveau. Et le singe remarche!

L'implant cérébral (non présent chez le rat) permettant de suppléer à des lésions plus sévères de la moelle épinière mais aussi à accélérer encore davantage la neuroplasticité.

Aujourd’hui ce sont cinq patients paraplégiques qui ont été implantés avec le stimulateur dans la moelle épinière, mis au point par l’équipe. D'ici à cinq ans, la technique pourrait bien inclure (comme chez le singe) un implant cérébral aussi.

En attendant, les patients opérés, véritables pionniers, sont en phase de rééducation intensive utilisant  le système robotique qui a été adapté à homme. « On espère qu’à la fin de l’année prochaine on aura des résultats de faisabilité », conclut Grégoire Courtine, confiant.

Source :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/interview-de-gregoire-courtine-chercheur-a-l-epfl-inventeur-d-une-technique-pour-faire-remarcher-les-paraplegiques_117328

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Hors ligne TDelrieu

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Re : G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine
« Réponse #3 le: 31 juillet 2017 à 11:44:52 »
Citer
L'Intelligence Artificielle peut aider les patients à rétablir leur capacité à se tenir debout et à marcher


Publié le 19 juil. 2017


Le logiciel d'intelligence artificielle combiné à un harnais robotique pourrait aider les blessés de la colonne vertébrale et les patients atteints d'AVC à marcher à nouveau. Des essais cliniques sont en cours.


Les programmes de réadaptation pour les lésions de la moelle épinière ou les accidents vasculaires cérébraux incluent généralement des patients qui marchent sur les tapis roulants à un rythme régulier tandis que les harnais soutiennent leur poids à des degrés divers. Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont cherché à développer un système qui imitait mieux les conditions de la vie quotidienne, où ils doivent se déplacer dans plusieurs directions et varier leurs allures.


"L'idée est de fournir l'environnement le plus approprié pour que les patients soient actifs pendant l'entrainement", explique le co-auteur de l'étude, Grégoire Courtine, neurologue à l'Institut fédéral suisse de technologie à Lausanne. «L'objectif de cette réhabilitation est de faire en sorte que les patients répètent des activités naturelles pendant une période prolongée».


Les scientifiques ont développé un harnais robotique qui utilise des câbles pour contrôler la quantité de force vers le haut et vers l'avant que les patients ressentent, tout en leur permettant de marcher vers l'avant, vers l'arrière et de côté. Ce harnais robotique est contrôlé par un logiciel qui personnalise les forces multidirectionnelles que chaque patient en fonction de ses problèmes spécifiques.


(...) L'Intelligence Artificielle utilisé par les chercheurs a analysé environ 120 variables différentes des mouvements des patients, par exemple la rapidité avec laquelle ils peuvent marcher, puis calculé le type de soutien dont ils ont besoin. "La quantité de soutien que reçoivent les patients est calculée précisément pour chaque patient", explique Courtine. "Si les patients ont besoin d'une gravité comme s'ils marchaient sur la lune, le harnais crée un sentiment de gravité lunaire, et si les patients sont plus forts, cela crée, par exemple, un sentiment de gravité semblable à celui de Mars".


Dans le cadre d'un essai clinique de cette «plate-forme neurorobotique», les chercheurs ont expérimenté 26 volontaires blessés de la moelle épinière, ou des accidents vasculaires cérébraux, dont l'incapacité variait de pouvoir marcher sans aide jusqu'à ne pas pouvoir se tenir debout ni marcher de façon indépendante.


Les participants ont été testés sur quatre tâches : debout sur deux plaques séparées, marche sur un chemin droit, marche sur un chemin ondulé ou marche sur une échelle avec des échelons irrégulièrement positionnés. Ils avaient ou n'avaient pas d'assistance robotique dans de telles tâches.


Après que des volontaires ont parcouru environ 20 mètres en utilisant la plate-forme neurorobotique pour se familiariser avec l'appareil, trois patients atteints de lésions de la moelle épinière qui auparavant ne pouvaient pas être debout de façon autonomes pouvaient, après une telle pratique, marcher avec ou sans assistance. Quatre des 10 patients atteints de lésions de la moelle épinière qui auparavant ne pouvaient se déplacer qu'avec des béquilles ou un déambulateur pouvaient, immédiatement après cette pratique, le faire sans assistance. Des résultats semblables ou même supérieurs ont été observés avec des patients atteints d'AVC, disent les chercheurs.


En outre, après une séance d'entraînement d'une heure avec la plate-forme neurorobotique, quatre patients sur cinq atteints de lésions chroniques de la moelle épinière, qui auparavant ne pouvaient marcher qu'avec l'aide d'un appareil, ont connu des améliorations importantes, comme l'augmentation de la vitesse, disent les chercheurs. En revanche, la même quantité de temps sur un tapis roulant classique a compromis la capacité de marcher sans assistance chez un patient.


"Il est frappant de voir comment un système qui applique une force dans des directions autres que verticales peut faire tant de différence", dit Courtine.


Les scientifiques explorent également comment la stimulation de la moelle épinière peut améliorer la mobilité des patients. Ils combinent cette approche avec leur plate-forme neurorobotique, dit Courtine.


La plate-forme neurorobotique sera commercialisée sous le nom de Rysen par Motekforce Link, basée à Amsterdam et par G-Therapeutics, dont le siège est à Eindhoven aux Pays-Bas ainsi qu'à Lausanne, en Suisse. Les chercheurs ont détaillé leurs résultats en ligne le 19 juillet dans la revue Science Translational Medicine .




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 :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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AI Can Help Patients Recover Ability to Stand and Walk


Posted 19 Jul 2017


Artificial intelligence software combined with a robotic harness could help spinal injury and stroke patients walk again. Clinical trials are underway.


Rehabilitation programs for spinal cord injuries or strokes usually have patients walk on treadmills at a steady pace while harnesses support their weight to varying degrees. In the new study, researchers sought to develop a system that better mimicked the conditions that people might experience during everyday life, where they would have to move in more than one direction and vary their gaits.


“The idea is to provide the most appropriate environment for patients to be active during training,” says study co-author Grégoire Courtine, a neuroscientist at the Swiss Federal Institute of Technology Lausanne. “The goal of this rehabilitation is to have patients repeat natural activities for an extended amount of time.”


The scientists developed a robotic harness that uses cables to control the amount of upward and forward force that patients feel while also permitting them to walk forwards, backwards, and side to side. This robotic harness was controlled by software that personalized the multidirectional forces that each patient experienced depending on their specific problems.


In order to customize patient experiences, this system relied on an artificial neural network, where components known as artificial neurons are supplied data and work together to solve a problem. The neural net can then alter the pattern of links among those neurons to change the way they interact, and the network tries solving the problem again. Over time, the neural net learns which patterns are best at computing solutions, an AI strategy that imitates the human brain.


The neural net the researchers used analyzed roughly 120 different variables of patient movements, such as how fast they could walk, and then computed what kind of support they should need. “The amount of support that patients receive is calculated precisely for each patient,” Courtine says. “If patients need only as much gravity as they would experience walking on the moon, the harness creates a moon-like feeling of gravity, and if the patients are stronger, it creates, say, a Mars-like feeling of gravity.”


As part of a clinical trial of this “neurorobotic platform,” the researchers experimented with 26 volunteers recovering from spinal cord injuries or strokes, whose disability ranged from being able to walk without assistance to being able to neither stand nor walk independently.


The participants were tested on four tasks—standing on two separate plates, walking on a straight path, walking on a wavy path, or walking on a ladder with irregularly positioned rungs. They either had or did not have robotic assistance in such tasks.


After the volunteers walked roughly 20 meters using the neurorobotic platform to familiarize themselves with the apparatus, three patients with spinal cord injuries who previously could not stand independently could, immediately after such practice, walk with or without assistance. Four of 10 patients with spinal cord injuries who previously could only move with crutches or a walker could, immediately after such practice, do so without assistance. Similar or even superior findings were seen with stroke patients, the researchers say.


Furthermore, after a one-hour training session with the neurorobotic platform, four out of five patients with chronic spinal cord injuries who previously could only walk with the assistance of a device experienced significant improvements, such as increase in speed, the researchers say. In contrast, the same amount of time on just a treadmill actually impaired the ability to walk without robotic assistance in one patient.


“It’s striking how a system that applies force in directions other than just vertical can make a world of difference,” Courtine says.


The scientists are also exploring how spinal cord stimulation can improve patient mobility. They are combining that approach with their neurorobotic platform, Courtine says.


The neurorobotics platform will be commercialized under the name Rysen by Amsterdam-based Motekforce Link and by G-Therapeutics, which is headquartered in Eindhoven in the Netherlands as well as Lausanne, Switzerland. The researchers detailed their findings online July 19 in the journal Science Translational Medicine.




Source : http://spectrum.ieee.org/the-human-os/biomedical/devices/ai-can-help-patients-recover-ability-to-stand-and-walk

Hors ligne Arnaud

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Re : G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine
« Réponse #2 le: 20 avril 2016 à 13:36:14 »

Gimv: investit dans G-Therapeutics.

CercleFinance.com - Gimv annonce investir six millions d'euros dans G-Therapeutics dans le cadre d'un tour de table de série A de 26 millions, mené par un syndicat regroupant Gimv, Wellington Partners, LSP, Inkef Capital, ainsi que les fondateurs et le management de la société.

La société d'investissement belge explique que ce financement sera utilisé pour financer les essais cliniques de G-Therapeutics jusqu'à l'obtention de la marque CE (Union Européenne) et de l'approbation IDE (États-Unis).

G-Therapeutics développe un neurostimulateur implantable pour des patients souffrant de lésions médullaires incomplètes. Ce dispositif favorise le rétablissement de la fonction motrice pour améliorer et accélérer la réadaptation en stimulant la moelle épinière.

Fondée en 2014, G-Therapeutics un spin-off du Centre de Neuroprothèses de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EFPL - Suisse), où son centre clinique est également basé. Le développement technologique est réalisé à Eindhoven (Pays-Bas).

Source:
https://www.abcbourse.com/marches/gimv-investit-dans-g-therapeutics_357566_GIMBg.aspx

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G-Therapeutics du professeur Grégoire Courtine
« Réponse #1 le: 20 avril 2016 à 12:42:38 »

/!\ Attention voici une grosse information.

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Les Pays-Bas convoitent les start-up suisses

La start-up G-Therapeutics, fondée par le professeur de l’EPFL Grégoire Courtine, vient de lever 36 millions d’euros auprès de fonds hollandais, faute d’avoir trouvé du financement en Suisse. Ce cas n'est pas unique

La Suisse laisserait-elle partir ses start-up les plus prometteuses? Il y a des précédents. A l’exemple de Biocartis qui a développé une plateforme de diagnostic moléculaire. Rudi Pauwels, fondateur de l’entreprise, était venu à l’EPFL en 2009, deux ans après la création de sa société pour finaliser son projet.

Mais le soutien offert par le gouvernement belge avait convaincu l’entrepreneur de quitter la Suisse. Depuis, l’entreprise cotée à la Bourse de Bruxelles, emploie 200 personnes. Désormais, des sociétés comme Xeltis à Zurich ou G-Therapeutics à Lausanne semblent suivre la même trajectoire.

G-Therapeutics a développé une nouvelle approche pour traiter les personnes paraplégiques. Son fondateur, le professeur de l’EPFL Grégoire Courtine, est considéré comme un chercheur incontournable dans le domaine de la neuroréhabilitation, connu pour ses publications dans des revues, telles Science ou Nature Medecine.

Il a fait la une du New York Times pour avoir démontré la possibilité de restaurer les fonctions motrices d’un rat paraplégique. Très médiatisé, il n’a pourtant pas trouvé de capitaux en Suisse pour financer son entreprise. En revanche, il vient de lever un montant record pour un premier tour de financement de 36 millions d’euros (39 millions de francs), somme qui comprend un prêt à l’innovation de 10 millions d’euros, obtenu auprès du gouvernement néerlandais.

«J’ai pourtant rencontré plusieurs fondations et sociétés de capital-risque helvétiques», explique Grégoire Courtine qui a développé un protocole à base de stimulation pharmacologique, électrique et d’entraînement assisté de robot dans le but de faire remarcher des personnes atteintes d’une lésion de la moelle épinière.

En 2014, même les fonds européens obtenus pour financer la chaire IRP en réparation de la moelle épinière à l’EPFL se tarissent. Une dizaine de professeurs et post-doc doivent alors quitter le groupe. «Je pensais pourtant que l’on croyait en nous», dit Grégoire Courtine qui a cédé les commandes de son entreprise à Vincent Delattre, directeur opérationnel, et à Sjaak Deckers, directeur général de G-Therapeutics.

En charge des nouvelles entreprises créées chez Philips et fondateur d’une start-up (Sapiens) spécialisée dans la stimulation cérébrale profonde et revendue pour 200 millions d’euros à Medtronic, Sjaak Deckers actionne son réseau.

Et très rapidement, il trouve les premiers fonds nécessaires pour aller de l’avant. Ceux qu’il n’avait pas trouvés en Suisse. La caisse de pension néerlandaise Inkef Capital figure parmi les principaux investisseurs de G-Therapeutics. Les fonds de capital-risque LSP et Wellington Partners participent également à l’opération.


- Vendre depuis les Pays-Bas

G-Therapeutics, dont le siège est toujours à Lausanne, possède un contrat de licence exclusive sur la propriété intellectuelle. Celle-ci appartient à l’EPFL. Quand les essais cliniques sur l’humain seront terminés, le développement commercial se fera certainement depuis les Pays-Bas ou les Etats-Unis.

Une dizaine de personnes seront d’ailleurs prochainement engagées à Eindhoven. «Tous les aspects cliniques et régulatoires seront toutefois maintenus en Suisse. Et ils devraient y rester, tout comme les six ou sept postes de travail. En outre, nous réalisons des développements avec l’assureur la SUVA», tempère Grégoire Courtine.

«La recherche a été faite à l’EPFL. Le développement industriel d’un système d’implant pour des études cliniques et une importante utilisation commerciale nécessite toutefois une expertise et des compétences complètement différentes que l’on trouve aux Pays-Bas», estime pour sa part Sjaak Deckers. «Faire de la recherche en Suisse, c’est une chose qui fonctionne.

Mais mettre sur le marché des technologies, c’est autre chose. Il faut en être conscient. La Suisse n’a pas l’écosystème pour le faire et elle pâtit du manque de financement. Je regrette que les caisses de pensions ne s’impliquent pas davantage dans l’innovation», ajoute Grégoire Courtine.

Le cas de G-Therapeutics n’est pas isolé. A Zurich, Xeltis a traversé une situation similaire. Cette spin-off de l’Université de Zurich, qui développe des valves pulmonaires bioabsorbables, a obtenu un financement de 30 millions de francs, notamment auprès du fonds hollandais Life Sciences Partners.

«En Suisse, il y a une volonté d’encourager l’innovation, ce qui est positif. C’est par contre plus compliqué de trouver des fonds importants qui prennent le relais. En Hollande, les caisses de pension sont plus actives et le gouvernement effectue des prêts privilégiés aux sociétés innovantes. Les mécanismes de financement pour les start-up sont beaucoup plus puissants», estime Laurent Grandidier, directeur de Xeltis.

Cette start-up qui possède toujours sa maison-mère à Zurich, avec six personnes, a fait le choix d’ouvrir un centre de recherche et de production à Eindhoven, où sont déjà actifs 30 collaborateurs. «Le coût du travail et la cherté du franc suisse ont aussi pesé dans cette décision de nous développer en Hollande», précise Laurent Grandidier.


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L'espoir des personnes handicapées

La start-up G-Therapeutics mènera prochainement des essais cliniques au Centre hospitaliser universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne, en vue d’obtenir le marquage CE, l'autorisation des autorités européennes nécessaire à la commercialisation de la technologie.

D’ici environ quatre ans, G-Therapeutics espère vendre un neurostimulateur qui sera implanté dans la moelle épinière et qui enverra des impulsions électriques modulant les circuits neuronaux qui activent les muscles et les bras.

Grâce à cette approche mêlant stimuli électrique et réhabilitation physique, G-Therapeutics aimerait faire repousser les fibres nerveuses résiduelles après des lésions de la moelle épinière. Actuellement, les chercheurs sont parvenus à faire remarcher des rats et les tests sur les singes sont prometteurs.

Chez l’homme un premier patient qui avait déjà un stimulateur implanté sur la moelle épinière pour soigner des douleurs chroniques a participé à des tests préliminaires.

Des effets sur le recouvrement des mouvements ont été observés. «Notre but est d’améliorer la qualité de vie des personnes handicapées en améliorant leurs capacités motrices», précise Grégoire Courtine, professeur à l'EFPL et co-fondateur de G-Therapeutics.

Source :
http://www.letemps.ch/economie/2016/04/19/pays-bas-convoitent-start-up-suisses

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