Une discussion sur ce sujet avait été ouvert avec le cas de Lavandula ! Essai de faire une recherche avec le moteur de recherche du forum
Chris
Bonjour,
Ai cherché mais pas retrouvé

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Effectivement pour ma part, en 1983 j'ai reçu 2 plaques de Roy-Camille qui ont dû être enlevées 6 mois plus tard (des vis ne tenaient pas, j'en sentais une sous la peau qui avait reculé !) sauf qu'une vis cassée est restée dans un des corps vertébraux, elle y est toujours ; puis en 1995 j'ai reçu un stimulateur de Brindley, avec implantation d'électrodes dans les racines sacrées.
En 2003 pour cette double raison (1 vis au niveau dorsal + 3 électrodes au niveau sacré), lorsqu'une spasticité hyper invalidante est apparue et qu'il s'est agi d'essayer d'en comprendre l'origine (compression de moelle, syringomyélie...), le neurochirurgien que j'ai vu au CHU de Montpellier refusait de faire pratiquer une IRM (les scanner et myéloscanner n'avaient rien montré), selon lui pour ne pas prendre de risque "que ça chauffe" et parce que cela n'aurait donné rien d'interprétable à cause des éléments métalliques.
Je me suis tournée vers l'équipe qui m'avait suivi lors de mon accident 20 ans plus tôt (CHU de Nantes) et ils m'ont expliqué qu'ils avaient l'habitude de pratiquer des IRM sur des para/tétras ayant du matériel métallique implanté, en utilisant des paramètres d'examen bien particuliers. J'y suis allé et on a pu déceler une "moelle attachée" (moelle fixée à ses enveloppes par des espèces de cicatrices fibreuses) susceptible de constituer l'épine irritative à l'origine de ma spasticité. J'ai été opérée pour supprimer ces adhérences dans le canal rachidien, malheureusement ça n'a pas supprimé la spasticité, j'ai alors reçu une pompe à baclofène, qui depuis 2004 marche très bien (pompe renouvelée en 2011).
A l'époque, le refus du neurochirurgien m'avait bien pris le chou, j'avais cherché un peu de documentation, et avais trouvé plusieurs publications qui mentionnaient l'utilisation possible - et utile- de l'IRM chez des "porteurs de ferraille" !
Par exemple en PJ un article (ancien maintenant : 2001) qui rapporte l'expérience d'un radiologue de Stoke-Mandeville en matière d'IRM sur ce type de patients. Voir au milieu du paragraphe 4.1. page 141 : "Sacral antérior root stimulators ...".
Bien que le document reste imprécis (we have scanned "many" patients : on ne sait pas du tout combien...) l'auteur trouve un intérêt manifeste à la pratique de cet examen, et considère que sa contre-indication dans ce cas précis reste "théorique" (voir tableau 3 p 142), en mentionnant qu'il n'a pas été rapporté d'effets indésirables graves. J'ai bien conscience que les cas cliniques de problèmes graves sont rarement publiés...
En conclusion, et pour aller dans le sens des autres témoignages : une contre-indication ne semble pas formelle !