alors moi côté gynéco je peux en écrire des tartines comme je reviens de sous la pluie et suis trempée je vais essayer de faire court mais sur le ssujet on peut ecrire un bouquin
centre de reeduc : aucun aspect abordé niveau sexualité on est encore dans lesa nnées 30 ok on aide les mecs a avoir une erection mais les nana s pas besoin après tout qu'elle ait la sensibilité on s'en tape du moment que monsieur puisse encore prendre du plaisir
coté maternité : RAS non plus
premiere visite chez le gynéco en sortant apres de nombreuses tentatives avec les apges jaunes infructueuses (pas d'ascenseur ou peur d'une para ???) j'ai pris rdv a rotschild
Horrible !!!
pourquoi voulez vous prendre la pilule (a votre avis il me manque lma petite pilule rose pour faire un arc en ciel avec le reste des medocs...)
en avez vous vraiment besoin ? (je traduis pensez vous encore être "baisable")
et cerise sur le gateau : vous ne prefereriez pas plutot une ligature des trompes (je lui ai fait remarqué que c'etait un traitement defininitif et la j'ai reu le droit a un couplet vous ne pensez pas qd meme avoir un enfant dans votre etat ...
ah j'oubliais pour le frottis pas de table accessible donc attente d'une heure aux urgences maternité...*
bref je suis sortie avec mon ordonance et j'ai chialé un bon coup !!
4 ans apres je prends un rdv dans un autre hosto et la je vois arriver le meme mec car entre teps le service de rrotschild avait demenagé a Armand trousseau, j'ai vraiment pas de bol !!!
j'y suis retournée ce matin (rdv a 7h45 car comme il faut utiliser la table du service de maternité il faut le faire avant que les consultations de mater commence, résultat le med s'est pointé a 8h45 sans un mot d'excuse!!
bref tout une histoire il faut vraiment être motivée pour un suivi m^me si il est vrai qu'au depart de ce coté là ce n'est pas très different d'un valide !!!
Anneso
Putain, c'est le genre de truc qui me scandalise, m'horripile, me donne des envies de meurtres (nom, la j'exagère un peu, c'était une plaisanterie).
Vous voyez, ce qui m'agace le plus, c'est que dans les formations de tous les professionnels de santé, il y a à peine une demi-heure ou une heure qui traite vaguement des personnes blessées médullaires.
J'ai même l'impression qu'il y a encore plus d'idées reçues dans le milieu médical que dans le milieu commun.
Lors d'une consultation de pré anesthésie, on parlait de tout et de rien avec le médecin anesthésiste, quand j'ai vaguement parlé du fait que moi aussi j'étais allé faire un tour au nord du Burkina Faso, j'ai cru que le mec allait tomber dans les pommes.
Il s'est levé de sa chaise, puis est retombé dessus, avec des yeux plus gros que ceux duMarsupilami.
On aurait cru que j'étais un extraterrestre.
C'est comme quand une de mes auxiliaires de vie a passé le concours d'aide-soignante, lorsqu'on lui a demandé ce qu'elle faisait actuellement, elle a dit qu'elle s'occupait de moi.
À l'époque, je n'avais pas la PCH, donc pas moyen de payer plus de deux auxiliaires de vie au Black.
Les examinatrices lui ont demandé en choeur : « toute seule ? »
Elle a répondu : non, il y a aussi un infirmier et une autre auxiliaires de vie qui intervient le matin pour le petit déjeuner.
Elles ont écarquillé les yeux, à l'entendre dire, on aurait cru qu'elle 'en faisaient une montagne.
Je trouve scandaleux qu'à aucun moment, dans leur formation, les infirmières ne soient pas informées au moins par des personnes habituées à s'occuper de personnes tétraplégiques ou paraplégiques du travail que cela peut représenter que de s'occuper d'une personne comme ça.
Depuis des années, je pense qu'il faudrait pendant la formation que ces futurs professionnels côtoient une personne handicapée depuis des années, des personnes positives qui ont gagné en autonomie.
On m'a souvent demandé ce qu'il fallait dire à des personnes dans un centre de rééducation qui ont eu un accident de la route.
Une fois que ces personnes sont prêtes à entendre et à croire que c'est possible, et qu'il ne faut pas être un sur homme pour refaire sa vie et surtout la réussir, le mieux est de leur montrer des exemples comme Sebass, mon voisin Benoît, Luc le prêtre, et tant d'autres que j'ai croisés ou connus qui ont réappris à vivre avec leur handicap et qui sont épanouis dans leur vie