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...Deux favoris se disputent le titre. Geron, une société privée américaine de biotechnologie, et Outi Hovatta, professeur à l'Institut Karolinska en Suède. L'un comme l'autre annoncent qu'ils pourraient tenter en 2007 la première injection de cellules souches embryonnaires dans la moelle épinière sectionnée d'un paraplégique – ou tétraplégique – dans l'espoir de voir croître de nouvelles cellules nerveuses qui permettraient à ce patient de recouvrer une partie de ses mouvements.
...Et c'est peut-être un jeune homme de 19 ans, dont la moelle épinière a été écrasée par accident au niveau des vertèbres cervicales, qui l'année prochaine recevra la première injection d'une sorte de gel fait de très jeunes neurones dérivés de cellules souches embryonnaires.
Des chercheurs produisent des neurones à partir de cellules du cerveau Suède-médecine -------------------------------------------------------------------------------- STOCKHOLM, 27 juil 2005 (AFP) Des chercheurs suédois sont parvenus, à partir cellules souches cérébrales prélevées sur des adultes vivants, à créer de nouvelles cellules qui sont devenues fonctionnelles, suscitant l'espoir de pouvoir, à terme, traiter des affections lourdes comme les maladies de Parkinson et d'Alzheimer, annonce la presse suédoise mercredi. Les cellules ont été prélevées par biopsie au cours d'interventions chirurgicales de routine destinées à évacuer l'eau présente dans le cerveau de patients atteints d'hydrocéphalie, a expliqué un chercheur du réputé Karolinska Institute de Stockholm au quotidien Svenska Dagbladet. A ces cellules, les chercheurs ont ajouté un agent capable de provoquer leur division, ce qui a abouti à la création de nouvelles cellules, parfaitement actives, selon les chercheurs. "Jusqu'à présent, nous avons réussi à produire plusieurs millions de nouvelles cellules à partir des cellules souches originelles, et environ un quart d'entre elles, sont devenues des neurones actifs, a précisé le principal responsable de ces travaux, le jeune chercheur Ulf Westerlund, qui soutenait sa thèse sur ce sujet la semaine dernière. En leur adjoignant du glutamate - un sel présent dans le système nerveux central où il sert de neuro-transmetteur - les nouvelles cellules se sont mises à communiquer entre elles, a indiqué Ulf Westerlund. "Cela signifie que nous disposons de connexions synaptiques parfaites permettant aux cellules nerveuses (les neurones) d'être fonctionnelles", a-t-il ajouté. Les cellules souches sont de très jeunes cellules qui se développent pour remplacer les cellules endommagées d'un organe ou d'un muscle. Les biologistes tentent depuis longtemps de remplacer les cellules mortes du cerveau par des cellules saines pour tenter d'inverser le processus de dégradation qui survient lors d'affections incurables comme la sclérose en plaque, la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. En coopération avec l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), des chercheurs suédois parmi lesquels Ulf Westerlund, ont inséré les cellules souches prélevées dans la moelle épinière de rongeurs, où elles ont continué à se diviser pour former de nouveaux neurones. L'injection de ces cellules chez les souris semble également avoir entraîné une guérison plus rapide de celles qui souffraient d'allodynie, une douleur résultant d'un stimulus non douloureux de la peau, a souligné Ulf Westerlund. "Le simple potentiel de ces cellules a un impact significatif sur la manière dont nous évaluons aujourd'hui la capacité de régénération du système nerveux central et, très important, sur les moyens potentiels dont dispose désormais la science pour mieux comprendre les mécanismes de la réparation neuronale", précise-t-il dans sa thèse.
13/02/2005 Thérapie avec des cellules souches pour les lésions spinalesDes chercheurs du « Karolinska Institutet » ont montré comment la transplantation des cellules souches améliore le rétablissement des lésions spinales. Cependant, des douleurs peuvent également se développer, ce qui peut être empêché si les cellules souches reçoivent préalablement un gène qui commande leur processus de maturation. Ces résultats sont importants pour la planification des essais de thérapie avec des cellules souches sur des patients présentant des lésions spinales. Les lésions spinales laissent chaque années environ 150 Suédois sur des fauteuils roulants. Ces lésions causent la perte de mouvements et de sensations au-dessous du niveau des lésions. Une équipe de recherche du « Karolinska Institutet » a maintenant montré, en utilisant des modèles de rat, que l'implantation de cellules souches à la suite de telles lésions est efficace, bien que ce soit une épée à deux tranchants : d'une part, l'injection de cellules souches dans le secteur endommagé de la moelle épinière améliore les fonctions motrices (mouvements), mais de l’autre, les scientifiques ont constaté que les rats développaient une plus grande sensibilité à la douleur. Dans une étude supplémentaire, un gène spécial, neurogenin-2, a été ajouté aux cellules souches pendant leur développement en culture. Quand les cellules souches contenant ce gène ont été transplantées dans le cordon médullaire endommagé, les effets défavorables de douleurs ne sont pas apparus, alors que la fonction motrice s'améliorait. La fonction sensorielle (sensations) au-dessous des lésions s'est clairement améliorée également. L’augmentation de la sensibilité à la douleur est supposé être le résultat du développement de beaucoup de cellules souches en astrocytes, un type de cellules gliales qui favorise la croissance des axones de douleur dans le cordon médullaire par la sécrétion de substances qui stimulent le développement neuronal. Les chercheurs ont constaté que la présence du neurogenin-2, un "facteur de transcription" qui règle l'activité d'autres gènes pendant le processus de maturation des cellules souches, empêchait le développement des astrocytes et favorisait la formation des oligodendrocytes, un autre type de cellules gliales qui forme les gaines de myéline autour des axones dans le SNC. Le petit nombre d'astrocytes qui se sont développés à partir des cellules souches porteuses du neurogenin-2 correspondait à l’absence de croissance d’axones de douleur. Le grand nombre d'oligodendrocytes qui ont été produits par les cellules souches porteuses du neurogenin-2 a correspondu également à un plus grand volume de substance blanche, c.-à-d. de fibres nerveuses engainées par la myéline, dans le secteur endommagé de la moelle épinière. A l'aide de l’Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle (IRMf), l'équipe, travaillant à partir du centre IRM expérimental du « Karolinska Institutet », est parvenue pour la première fois à démontrer le retour des fonctions sensorielles suite à des lésions spinales. Un avantage de la technique d’IRMf est qu'elle peut être employée pour comparer les résultats des études animales et humaines quand des nouvelles thérapies pour le traitement des lésions spinales pourront être testées sur des patients.=========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ===========================13/02/2005Stem cell therapy for spinal injuryResearchers at Karolinska Institutet have shown how the transplantation of stem cells improves recovery from spinal injury. However, a painful condition can also develop, which can be prevented if the stem cells are supplemented with a certain gene that controls their maturing process. The results are important for planning of stem cell therapy trials on patients with spinal injury. Spinal injury confines some 150 Swedes a year to wheelchairs. The damage cause the loss of movement and sensation below the level of injury. A research team at Karolinska Institutet has now shown using rat models that the introduction of stem cells following such injury is effective, although a double-edged sword: while on the one hand the injection of stem cells into the damaged area of the spine improves motor function (movement) inferior to the injury level, scientists found that the rats developed greater pain sensitivity just superior of it. In a follow-up study, a special gene, neurogenin-2, was added to the stem cells while they were developing in culture. When stem cells containing this gene were transplanted into the damaged spinal cord, the adverse pain effects failed to appear while the enhancement of motor function improved. Sensory function (feeling) below the injury also clearly improved.The aggravated sensitivity to pain was thought to be the result of the fact that many stem cells developed into astrocytes, a kind of glial cell that encourages the growth of pain axons in the spinal cord by secreting substances that stimulate neuronal development.The researchers found that the presence of neurogenin-2, a “transcription factor” that regulates the activity of other genes during the stem cell maturing process, inhibited the development of astrocytes and encouraged the formation of oligodendrocytes, another type of glial cell that forms the fatty myelin sheaths around the axons. The small number of astrocytes that developed from the neurogenin-2-bearing stem cells corresponded to the lack of growth of pain axons. The greater number of oligodendrocytes that were produced by the neurogenin-2-bearing stem cells also corresponded to a greater volume of white substance, i.e. myelin coated nerve fibres, in the damaged area.With the help of functional Magnetic Resonance Imaging (fMRI), the team, working from KI’s experimental MRI centre, has managed for the first time to demonstrate the return of sensory function following spinal injury. An advantage of the fMRI technique is that it can be used to compare results from animal and human studies if and when new therapies for the treatment of spinal injury can be tested on patients.Publication :Allodynia limits the usefulness of intraspinal neural stem cell grafts and directed differentiation improves outcomeChristoph Hofstetter, Niklas Holmström, Johan Lilja, Petra Schweinhardt, Jinxia Hao, Christian Spenger, Zsuzsanna Wiesenfeld-Hallin, Shekar Kurpad, Jonas Frisén, Lars OlsonNature Neuroscience Online February 13, 2005 In print: Nature Neuroscience March 2005For more information, please contact :Professor Lars Olson, Department of Neuroscience, Karolinska Institutet, phone +46 8 524 870 50, +46 70 670 3388 or mail lars.olson@neuro.ki.se Source : http://info.ki.se/article_en.html?ID=3101