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cellules souches AST-OPC1 - Asterias Biotherapeutics (ex-Geron Corp.) |
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Arnaud:
ETATS-UNIS – Cellules souches embryonnaires et principe de précaution La Geron Corporation a annoncé, le 14 mai, que son projet de débuter la première expérience clinique à partir de cellules souches embryonnaires avait été suspendu par la Food and Drug Administration (FDA). Le premier test devait être pratiqué sur des personnes dont la moelle épinière présente des dommages. La société s'est vue notifier oralement cette décision de la FDA dont elle dit attendre les explications. Si Geron se dit déçu de cette décision qui intervient après quatre années de discussion, un analyste pense que cette suspension est préférable à une interdiction définitive. La FDA avait convoqué, le 10 avril, une réunion d'experts au terme de laquelle avait été émise l'exigence que de sévères mesures de précaution soient prises dans les tests impliquant des cellules souches embryonnaires. Selon le responsable du département de la thérapie cellulaire, il faudrait des preuves « particulièrement solides » de l'efficacité des traitements à partir de cellules souches embryonnaires. Il ajoute que l'agence pourrait se montrer plus exigeante que pour les médicaments conventionnels : les tests s'ils venaient à être autorisés pourraient durer plus longtemps afin de balayer le maximum de doutes. La compagnie se prononcera sur la suite une fois qu'elle sera fixée sur les intentions de la FDA. NDLR. Des équipes américaine et japonaise ont réussi à transformer des cellules de peau en cellules souches, ce qui permet de ne plus effectuer de recherches à partir des cellules souches embryonnaires. Si les recherches de Geron avaient débuté avant l'officialisation de ce succès américano-nippon, il n'en reste pas moins que même en cas de réussite, leur intérêt est désormais caduc. D'autant que depuis quelques années, l'utilisation de sang de cellules souches de cordon a fait ses preuves, ces cellules étant pluripotentes, c'est-à-dire capables de fabriquer de nouvelles cellules en fonction des besoins. Ces deux démarches alternatives ne posent aucun problème éthique. Récemment déjà, le président du National Stem Cell Network avait admis que les recherches sur les cellules souches embryonnaires étaient, pour le moment, infructueuses. CPDH - 02/06/08 (source : The New York Times) Source : http://www.cpdh.info/npds/article.php?sid=1037&&thold=0 :smiley: |
kenshin:
voici une info qui peux interesse bcp de monde, je ne suis pas fort en traduction !! HELP merci pour la traduction :o) --- Citer ---Résultats positifs sur les lésions médullaires pour Geron Geron Corp. a annoncé que les résultats montrent que sa thérapeutique GRNOPC1 basée sur des cellules souches embryonnaires humaines pour les lésions médullaires produit une remyélinisation humaine durable et importante dans des rats lésés spinaux. Cela pendant au moins neuf mois suivant une simple injection. Ces données qui ont été présentées au Society for Neurosciences Annual Meeting à San Diego, démontrent également que GRNOPC1 n'augmente pas la douleur neuropathique ou la réaction aux stimulus douloureux. Étonnamment, d'autres recherches semblables ont montré que d'autres types de cellules injectés dans le cordon médullaire amplifient la douleur neuropathique, et ceci est une complication des lésions médullaires humaines. GRNOPC1 est une population de cellules allogènes qui contiennent des progéniteurs oligodendroglial destinés à la greffe dans le site lésionnel des patients blessés médullaires afin d’induire une réparation du tissu. Le programme de développement de Geron pour GRNOPC1 prévoit le classement Investigational New Drug Application par la FDA et ensuite le lancement des essais cliniques humains en 2008. (…) =========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS =========================== Geron Positive Spinal Cord Injury Data (GERN) Geron Corp. (NASDAQ:GERN) is trading up in pre-market activity on news that would have been much more eagerly received back in the emergence of stem cell news. Geron announced that data shows its human embryonic stem cell based therapeutic candidate for spinal cord injury GRNOPC1 survives and exhibits durable and robust human remyelination in spinal cord-injured rats. The duration was for at least nine months following a single injection. This data is being presented at the Society for Neurosciences Annual Meeting in San Diego, the data also demonstrate that GRNOPC1 does not amplify neuropathic pain or the reaction to painful stimuli. Surprisingly, other similar research has shown that other cell types injected in the spinal cord amplify neuropathic pain, and that has been a complication of human spinal cord injury. GRNOPC1 is an allogeneic population of cells that contain oligodendroglial progenitors ultimately intended for transplant into the lesion site of patients with spinal cord injury to induce tissue repair. Geron’s development plan for GRNOPC1 calls for the filing of an Investigational New Drug Application with the FDA and ultimately an initiation of human clinical trials in 2008. It doesn't sound like this is a pure cure for paralyzation or spinal cord injury yet, but this is hopefully one more step to a major medical issue that has been to date untreatable. Geron shares are up 2.5% at $7.30 in pre-market trading, and the 52-week trading range is $5.67 to $10.00. Back in the early 2000's, this is the sort of news that would have had a stem cell stock up double-digit percentages. Jon C. Ogg November 7, 2007 --- Fin de citation --- |
Arnaud:
Essais avec des cellules souches d'embryons Il y a cellules souches et cellules souches (CS). Des traitements utilisant des cellules souches «d'adulte», présentes dans le corps humain, existent depuis 30 ans, pour soigner la leucémie. D'autres ont été ou sont menés sur d'autres organes, tel le cœur. On trouve des CS également dans le cordon ombilical ou le fœtus. Ces cellules adultes ne peuvent se différencier que de manière limitée. C'est pourquoi les scientifiques misent aussi sur les cellules souches issues d'embryons de 5 à 7 jours (CSE). Celles-ci peuvent se spécifier en tous types d'organe. Mais aussi se transformer en tumeur. D'où la prudence avant de tenter des essais cliniques. Des recherches ont cependant récemment fourni des connaissances qui rendent de tels essais de plus en plus proches. Dès le début de 2008, la firme américaine Geron ainsi qu'un groupe de l'Institut Karolinska en Suède prévoient d'injecter des CSE dans la moelle épinière de patients lésés. But : y générer des cellules susceptibles d'aider à réparer les dommages. Et en juin dernier, une autre société américaine, Advanced Cell Technology, annonçait être au stade préclinique de ses recherches visant à soigner la dégénérescence maculaire, une maladie des yeux, à l'aide de cellules épithéliales de rétine dérivées à partir de CSE. La firme veut demander en 2007 encore à la Food and Drug Administration l'autorisation d'utiliser cette technique dans des essais cliniques, dès fin 2008. Et en France, le groupe de Michel Pucéat, à l'Inserm, veut injecter dans des cœurs endommagés des cellules cardiaques dérivées à partir de CSE. Ses résultats probants sur des rats, parus en juin, ont été confirmés dans une étude identique parue hier dans Nature Biotechnolgy: «Un essai est envisagé d'ici à deux ans au mieux. Nous avons identifié les problèmes, et nous disposons de diverses possibilités pour les résoudre.» http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=213531 :smiley: |
TDelrieu:
Mise à jour du Dr. Hans Keirstead sur le forum "CareCure"... --- Citer ---8/08/2007 Hans Keirstead Membre du forum "CareCure" Chronologie vers l’application clinique En réponse à des informations récentes mal interprétées et des questions posées au cours de l’année, je voudrais clarifier mon point de vue sur la chronologie vers l’application clinique pour les traitements développés par mon équipe de recherche. Il serait idiot et trompeur de dire qu'on traitera ou 'réparera' quelqu'un avec une lésion médullaire dans une période précise. J'espère que par la persévérance et beaucoup de travail, nos recherches amélioreront la vie des gens, mais je n'ai aucune boule de cristal pour prévoir le futur. Ce que je sais est ceci : les traitements que nous développons améliorent les conséquences des lésions médullaires chez les rats mais ne les traitent pas complètement. Nous ne savons pas si ces approches fonctionneront chez l'homme jusqu'à ce que nous les testions chez l'homme. De toute manière, c’est la FDA (Food and Drug Administration) des États-Unis, informée par les résultats des essais cliniques, qui déterminera au final si et quand un traitement deviendra disponible pour le public. Le premier traitement potentiel que mon équipe de recherche a développé est une thérapie par injection destinée aux lésions médullaires aiguës, ce qui signifie que ce sera administré dans les heures suivant des lésions. Le traitement diminue de manière significative la détérioration du cordon médullaire une fois administré dans cette fenêtre de temps de quelques heures. Après avoir développé le traitement, notre équipe et d'autres ont prouvé qu'il améliore les résultats sur des modèles de rongeur pour les lésions médullaires, la sclérose en plaques, le rhumatisme articulaire et les colites ulcératives. En 2006, Medarex Corporation a commencé un essai clinique de cette approche chez des patients ayant des colites ulcératives. Nous sommes très heureux de voir ce traitement testé chez l'homme, avec l'espoir de voir le traitement employé ‘off-label’ chez les personnes blessées médullaires si les essais sur les colites ulcératives étaient couronnées de succès. Le deuxième traitement potentiel que mon équipe de recherche a développé est prévue pour des lésions médullaires subaiguës, c-à-dire administré dans les premières semaines suivant les lésions. Ce traitement est une thérapie de cellules souches embryonnaires humaines qui re-isole les conduits électriques (fibres nerveuses) du cordon médullaire ayant perdu leur isolation (myéline) après la lésion. Notre équipe de recherche a prouvé que ce traitement améliore les résultats sur des modèles de rongeur pour les lésions médullaires, et qu’il est sûr. D'autres essais de sûreté sont effectués maintenant, et Geron Corporation projette un essai clinique en utilisant cette approche en 2008. Ils méritent notre soutien pour ouvrir la voie et pour leurs efforts héroïques afin d’obtenir l’autorisation de la FDA pour le premier essai clinique d’un traitement de cellules souches embryonnaires humaines. Le troisième traitement potentiel que mon équipe de recherche développe est prévu pour des lésions médullaires chroniques. Dans le meilleur des cas, cette thérapie pourrait être administrée des mois, des années ou des décennies après les lésions, et c’est tout naturellement une direction de recherche qui a créé un grand enthousiasme parmi la communauté des blessés médullaires. Cependant, il est important que les personnes comprennent que nous avons juste commencé cette tentative. Nous n’avons pas encore déterminé si les outils que nous avons développé fonctionne chez les modèles animaux ou sont sûrs. Les résultats de ces études préliminaires détermineront si et quand cette approche thérapeutique passera à l'évaluation animale et, finalement, à l’essai clinique. Je promets que mon équipe de recherche avancera vers le but de traiter les personnes blessées médullaires avec toute la rigueur intellectuelle et un immense investissement personnel. Nous avons appris que notre travail doit inventer des traitements sûrs et efficaces qui peuvent alors passer à l’essai clinique. Je m’attends à des échecs et à des réussites tout au long du chemin, et je vous remercie d'avance de nous soutenir dans les deux cas. =========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS =========================== 8/08/2007 Hans Keirstead Junior Member Join Date: Jul 2007 Posts: 3 Timeline to the Clinic In response to a recent news misquote and queries over the last year, I would like to clarify my views on the timeline to the clinic for the treatments being developed by my research team. It would be foolish and misleading to say that one will cure or ‘fix’ someone with a spinal cord injury in a given period of time. I hope that through perseverance and a lot of hard work our research developments will benefit people’s lives, but I have no orb with which to predict the future. What I do know is this: the treatments that we are developing improve the outcome of spinal cord injury in rats but do not completely cure them. We do not know if these approaches will work in humans until we test them in humans. Importantly, the U.S. Food and Drug Administration (FDA), informed by clinical trial results, will ultimately determine if and when a treatment becomes available to the public. The first potential treatment that my research team has developed is an injection-based therapy intended for acute spinal cord injury, meaning that it would be administered within hours of the injury. The treatment significantly decreases spinal cord loss when administered within this narrow time frame. After developing the treatment, our team and others showed that it improved the outcome of rodent models of spinal cord injury, multiple sclerosis, rheumatoid arthritis and ulcerative colitis. In 2006, Medarex Corporation began a clinical trial evaluation of this approach in patients with ulcerative colitis. We are overjoyed to see this treatment being tested in humans, and hope to see the treatment used ‘off-label’ in spinal cord-injured people should the ulcerative colitis trials prove successful. The second potential treatment that my research team has developed is intended for sub-acute spinal cord injury, to be administered within weeks of the injury. This treatment is a human embryonic stem cell-based therapy that re-insulates the electrical conduits of the spinal cord that lost their insulation following injury. Our research team has shown that this treatment bettered the outcome of rodent models of spinal cord injury and is safe. Further safety tests are now being conducted, and Geron Corporation is planning a clinical trial using this approach in 2008. They deserve our support for their pioneering and heroic efforts to get the first FDA-approved human embryonic stem cell-based treatment to the clinic. The third potential treatment that my research team is developing is intended for chronic spinal cord injury. Ideally, this therapy could be administered months, years or decades after an injury, and understandably is a research direction that has created great excitement among the spinal cord injury community. However, it is important for people to understand that we have only just begun this endeavor. We have not yet even determined whether the tools that we have developed work in animal models or are safe. The outcome of these early studies will determine if and when this therapeutic approach will move forward to further animal testing and, ultimately, clinical evaluation. I promise that my research team will push towards the goal of treating spinal cord injured people with intellectual rigor and tremendous personal intensity. We understand that our job is to invent safe and effective treatments that may then be evaluated in the clinic. I expect that we will fail and succeed along the way, and thank you in advance for allowing us to do both. --- Fin de citation --- |
hasanko:
Hasanko, Merci de vouloir aider pour la traduction d’articles. Cependant, il ne suffit pas de passer les textes en anglais dans un traducteur automatique du type “Systran” et de le poster en l’état, il faudrait avant réécrire le texte afin qu’il soit rédigé en français correct et lisible. Par exemple : cellule de tige embryonnaire = cellule souche embryonnaire ; allogeneic = allogénique ; etc… Thierry ;) --- Citer ---(Texte réécrit) La recherche indique que la thérapeutique basée sur les cellules souches embryonnaires humaines de Geron pour les lésions du cordon médullaire échappent à l'attaque directe par le système immunitaire MENLO PARC, Californie -- (BUSINESS WIRE) -- 11 juin 2007 - Geron Corporation (Nasdaq:GERN) a annoncé aujourd'hui la présentation d’études de recherches indiquant que GRNOPC1, le traitement de la société Geron basé sur des cellules souches embryonnaires humaines pour les lésions du cordon médullaire échappent à l'attaque directe par le système immunitaire Présentés par Ross Okamura de Geron au meeting de la Federation of Clinical Immunology Societies, à San Diego, ces résultats pourraient signifier que les patients traités avec GRNOPC1 auraient besoin de doses d'immunosuppression sensiblement inférieures et/ou dans un délais plus court que ce qui est exigé pour les patients qui subissent des greffes d'organes. "Les résultats impliquent que notre thérapeutique cellulaire, à la différence des greffes traditionnelles d'organes, est reconnu à minima par le système immunitaire humain", a dit le Dr. Thomas Okarma, président de Geron. "Comme les cellules GRNOPC1 sont allogènes, on s'attendait à ce qu'elles soient identifiées et détruites par les multiples modulateurs de rejet immunitaire. Ce n'est pas le cas. L'avantage pour les patients est qu'une réduction des traitements immunosuppresseurs diminuera les effets secondaires communs avec ces types de médicaments." Les données indiquent que les cellules GRNOPC1 ont une basse susceptibilité aux réponses immunitaires directes des cellules et aussi des anticorps. Les données prouvent également que les cellules GRNOPC1 n'expriment pas des antigènes non-humains, tels que Neu5GC, qui pourrait provenir des cellules de souris auxquelles la lignée originelle des cellules souches embryonnaires humaines a été exposée dans sa dérivation initiale. L'expression de tels antigènes non-humains mènerait à la lyse des cellules par des anticorps présents dans le sérum des individus normaux. Dans les études, les cellules GRNOPC1 ont été testées pour leur susceptibilité aux facteurs immunitaires cellulaires et sériques des individus normaux en bonne santé. Les cellules GRNOPC1 ont stimulé des niveaux très bas de prolifération de cellules T. La prolifération allogène de cellules T est une mesure standard de reconnaissance immunitaire de tissu étranger transplanté. Même lorsque les cellules GRNOPC1 ont été exposées aux cytokines pro-inflammatoires, tels que l'interféron gamma ou le TNF-alpha, une prolifération allogénique de cellules de T n'a pas été induite. En outre, les cellules GRNOPC1 n'ont pas été lysées par les cellules tueuses naturelles du système immunitaire. En conclusion, les cellules GRNOPC1 étaient en grande partie résistantes à l’action des anticorps présents dans les sérums des individus normaux en bonne santé. Les sérums de 8 des 10 individus testés n'ont pas induit la mise à mort des cellules GRNOPC1. Les sérums des deux individus restants ont induit la lyse de seulement 10% des cellules GRNOPC1. GRNOPC1 est une population allogénique de cellules contenant des progéniteurs oligodendrogliaux prévus pour la transplantation dans le site lésionnel des patients présentant des lésions du cordon médullaire afin d’induire la réparation du tissu. Le programme de développement de Geron pour ce produit prévoit de déposer une demande de classement IND (Investigational New Drug) à la FDA à la fin de cette année en attendant les résultats de sûreté de l’étude en cours. (… ) Pour plus d'information sur la société Geron, visitez www.geron.com Contact : Geron David L. Greenwood, 650-473-7765 Chief Financial Officer info@geron.com ou Russo Partners, LLC David Schull, 858-717-2310 (Media) david.schull@russopartnersllc.com Matthew Haines, 212-845-4235 (Investors) matthew.haines@russopartnersllc.com --- Fin de citation --- |
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