Auteur Sujet: cellules souches AST-OPC1 - Asterias Biotherapeutics (ex-Geron Corp.)  (Lu 157930 fois)

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #31 le: 04 août 2010 à 18:29:22 »
merci ,thierry,pour ta reponse.une autre bizarrerie:ne seront concernes par les essais que ceux dont les niveaux neurologiques vont de t3 a t10.pourquoi?Decidement ,les voies de la therapie de  la moelle epiniere sont impenetrables..

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #30 le: 03 août 2010 à 10:11:51 »
farid,

Tu as pas tout à fait tord. Les spécialistes ne sont d'ailleurs pas tous d'accord entre eux (ce qui est normal dans toutes les disciplines scientifiques !) sur la cicatrice gliale, l'obstacle qu'elle représente pour la repousse axonale et les thérapies à utiliser. Seuls les résultats des diverses thérapies qui entrent peu à peu en essais cliniques trancheront les polémiques. Ceci dit, il y a grosso modo 3 phases :

- Phase aiguë : quelques heures après la lésion
- Phase sub-aiguë : quelques jours (< à 15 jours)
- Phase chronique : supérieur à 6 mois post-lésion

Et tu as raison, probablement que plusieurs thérapies pour les phases sub-aiguës seront efficaces sur les lésions chroniques, seules ou en combinaison avec d'autres.  :rolleyes:

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #29 le: 01 août 2010 à 10:59:26 »
.c'est ça que je pige pas .une semaine apres la lesion,la  lesion secondaire est installee,et la cicatrice aussi.je ne vois pas de difference avec une lesion chronique.la therapie pour la sub-aigue  doit etre valable pour la chronique.Non?

send

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #28 le: 01 août 2010 à 10:33:35 »
C'est encore pas pour les lésions chroniques !!!
SEND

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #27 le: 01 août 2010 à 10:23:11 »
30 juillet 2010
Geron va procéder au premier essai clinique humain d'une thérapie de cellules souches embryonnaires
Geron va tester le GRNOPC1 chez les patients avec des lésions médullaires subaiguës

MENLO PARK, Californie, 30 juillet 2010 (BUSINESS WIRE) - Geron Corporation a annoncé aujourd'hui que la US Food and Drug Administration (FDA) a notifié à la société que la suspension émise sur la demande d'Investigational New Drug (IND) de Geron a été levée et que la société peut procéder à la Phase I d'essais cliniques de GRNOPC1 chez les patients avec lésions médullaires aiguës.

La notification de la FDA permet à Geron de lancer le premier essai clinique mondial avec une cellule souche embryonnaire humaine (CSEh) chez l'homme. La Phase I d'essais multi-centriques est conçue pour établir l'innocuité de GRNOPC1 chez des patients atteints d'une lésion dorsale "complète" (ASIA A) subaiguë de la moelle épinière.

(...)


http://www.marketwatch.com/story/geron-to-proceed-with-first-human-clinical-trial-of-embryonic-stem-cell-based-therapy-2010-07-30?reflink=MW_news_stm

July 30, 2010    
Geron to Proceed with First Human Clinical Trial of Embryonic Stem Cell-Based Therapy
Geron to Study GRNOPC1 in Patients with Acute Spinal Cord Injury

MENLO PARK, Calif., Jul 30, 2010 (BUSINESS WIRE) -- Geron Corporation (GERN 5.90, +0.14, +2.43%) announced today that the U.S. Food and Drug Administration (FDA) has notified the company that the clinical hold placed on Geron's Investigational New Drug (IND) application has been lifted and the company's Phase I clinical trial of GRNOPC1 in patients with acute spinal cord injury may proceed.

The FDA notification enables Geron to move forward with the world's first clinical trial of a human embryonic stem cell (hESC)-based therapy in man. The Phase I multi-center trial is designed to establish the safety of GRNOPC1 in patients with "complete" American Spinal Injury Association (ASIA) Impairment Scale grade A subacute thoracic spinal cord injuries.

"We are pleased with the FDA's decision to allow our planned clinical trial of GRNOPC1 in spinal cord injury to proceed," said Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., Geron's president and CEO. "Our goals for the application of GRNOPC1 in subacute spinal cord injury are unchanged -- to achieve restoration of spinal cord function by the injection of hESC-derived oligodendrocyte progenitor cells directly into the lesion site of the patient's injured spinal cord. Additionally, we are now formally exploring the utility of GRNOPC1 in other degenerative CNS disorders including Alzheimer's, multiple sclerosis and Canavan disease."

The clinical hold was placed following results from a single preclinical animal study in which Geron observed a higher frequency of small cysts within the injury site in the spinal cord of animals injected with GRNOPC1 than had previously been noted in numerous foregoing studies. In response to those results, Geron developed new markers and assays as additional release specifications for GRNOPC1. The company completed an additional confirmatory preclinical animal study to test the new markers and assays, and subsequently submitted a request to the FDA for the clinical hold to be lifted.

GRNOPC1, Geron's lead hESC-based therapeutic candidate, contains hESC-derived oligodendrocyte progenitor cells that have demonstrated remyelinating and nerve growth stimulating properties leading to restoration of function in animal models of acute spinal cord injury (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

"The neurosurgical community is ready to begin the clinical testing of this new approach to treating devastating spinal cord injury," said Richard Fessler, M.D., Ph.D., professor of neurological surgery at the Feinberg School of Medicine at Northwestern University. "We know that demyelination is central to the pathology of the injury, and its reversal by means of injecting oligodendrocyte progenitor cells would be revolutionary for the field. If found to be safe and effective, the therapy would provide a viable treatment option for thousands of patients who suffer severe spinal cord injuries each year."

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #26 le: 12 novembre 2009 à 10:51:04 »
En attendant que les études de sûreté complémentaires demandées par la FDA permettent d'autoriser définitivement l'essai clinique, voici un article qui montre que cette thérapie est vraiment très efficace !  :smiley:


Citer

Dr. Hans Keirstead


La thérapie de cellules souches embryonnaires de l'UCI reconstitue la capacité de marche chez des rats avec des lésions cervicales

L'étude confirme un élargissement possible du premier essai humain pour inclure les lésions cervicales de la moelle épinière

- Irvine, Californie, 9 novembre 2009 -

Le premier traitement de cellules souches embryonnaires humaines approuvé par la FDA pour l'essai humain a montré une restauration de la fonction des membres dans les rats avec des lésions médullaires cervicales - une conclusion qui pourrait élargir l’essai clinique pour inclure des personnes avec un lésion aux vertèbres cervicales.

En janvier, la FDA a donné à Geron Corp., de Menlo Park en Californie, la permission de tester le traitement de l'University of Californie-Irvine chez des individus avec les lésions dorsales de la moelle épinière. Cependant, l'essai pour les dommages cervicaux n'était pas approuvé parce que les tests précliniques avec des rats n'avaient pas été réalisés.

Les résultats de l'étude cervicale ont été publiés dans le journal Stem Cells. Le scientifique Hans Keirstead de l'UCI espère que ces données inciteront la FDA à autoriser l'essai clinique du traitement chez les personnes avec les deux types de lésions de la moelle épinière. Environ 52 pour cent des lésions médullaires sont cervicales et de 48 pour cent dorsales.

« Les personnes avec des lésions cervicales ont souvent perdu le mouvement des membres et leurs fonctions intestinale, vésicale et sexuelle sont altérées, et actuellement il n'y a aucun traitement efficace », a dit Keirstead. « Ce que notre thérapie a fait aux rongeurs blessés est phénoménal. Si nous ne voyions même qu’une partie de ces bénéfices chez l'homme, ce serait déjà très important. »

Une semaine après que 100% des rats testés aient subi une lésion de la moelle épinière au niveau du cou, certains ont reçu le traitement de cellules souches. La capacité de marche de ceux qui n’ont pas reçu le traitement s’est dégradée à 38 pour cent. La capacité de marche des rats traités, cependant, a été reconstituée à 97 pour cent.

La thérapie de l'UCI utilise les cellules souches embryonnaires humaines destinées à devenir des cellules de la moelle épinière appelées oligodendrocytes. Ce sont les blocs constitutifs de la myéline, l'isolant biologique pour permettre le bon fonctionnement des fibres nerveuses du système nerveux central. Quand la myéline est dénudée par des lésions ou des maladies, la paralysie peut se produire.

Les scientifiques qui ont conduit l’étude ont découvert que les cellules souches ont non seulement reconstruit la myéline mais ont empêché la mort du tissu nerveux et ont déclenché la recroissance des fibres nerveuses. Elles ont également supprimé l'immuno-réaction, causant une augmentation des molécules anti-inflammatoires.

« La greffe a créé un environnement curatif dans la moelle épinière », a dit Keirstead, qui est codirecteur du Sue & Bill Gross Stem Cell Research Center et qui travaille au Reeve-Irvine Research Center, appelé ainsi en mémoire du défunt acteur Christopher Reeve devenu tétraplégique après une lésion cervicale de la moelle épinière.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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UCI embryonic stem cell therapy restores walking ability in rats with neck injuries

Study supports expansion of first human trial to include those with cervical spinal cord damage

— Irvine, Calif., November 9, 2009 —

The first human embryonic stem cell treatment approved by the FDA for human testing has been shown to restore limb function in rats with neck spinal cord injuries - a finding that could expand the clinical trial to include people with cervical damage.

In January, the U.S. Food & Drug Administration gave Geron Corp. of Menlo Park, Calif., permission to test the UC Irvine treatment in individuals with thoracic spinal cord injuries, which occur below the neck. However, trying it in those with cervical damage wasn't approved because preclinical testing with rats hadn't been completed.

Results of the cervical study currently appear online in the journal Stem Cells. UCI scientist Hans Keirstead hopes the data will prompt the FDA to authorize clinical testing of the treatment in people with both types of spinal cord damage. About 52 percent of spinal cord injuries are cervical and 48 percent thoracic.

"People with cervical damage often have lost or impaired limb movement and bowel, bladder or sexual function, and currently there's no effective treatment. It's a challenging existence," said Keirstead, a primary author of the study. "What our therapy did to injured rodents is phenomenal. If we see even a fraction of that benefit in humans, it will be nothing short of a home run."

A week after test rats with 100 percent walking ability suffered neck spinal cord injuries, some received the stem cell treatment. The walking ability of those that didn't degraded to 38 percent. Treated rats' ability, however, was restored to 97 percent.

UCI's therapy utilizes human embryonic stem cells destined to become spinal cord cells called oligodendrocytes. These are the building blocks of myelin, the biological insulation for nerve fibers that's critical to proper functioning of the central nervous system. When myelin is stripped away through injury or disease, paralysis can occur.

Lead author and doctoral student Jason Sharp, Keirstead and colleagues discovered that the stem cells not only rebuilt myelin but prevented tissue death and triggered nerve fiber regrowth. They also suppressed the immune response, causing an increase in anti-inflammatory molecules.

"The transplant created a healing environment in the spinal cord," said Keirstead, who is co-director of the Sue & Bill Gross Stem Cell Research Center and on the faculty of the Reeve-Irvine Research Center - named for late actor Christopher Reeve, who became a quadriplegic after a cervical spinal cord injury.


Source : http://today.uci.edu/news/nr_cervicalstemcells_091109.php

Arnaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #25 le: 25 janvier 2009 à 13:55:52 »

Geron reçoit l’approbation de la FDA pour commencer le premier essai clinique humain au monde de thérapie à base de cellules souches embryonnaires

Geron sur le point d’étudier GRNOPC1 chez des patients souffrant de lésion aiguë de la moelle épinière.

Conférence téléphonique et diffusion vidéo sur le web, prévue à 6 h 00. HNP/9 h 00 HNE


MENLO PARK, Californie--(BUSINESS WIRE)--Geron Corporation (Nasdaq : GERN) a annoncé aujourd’hui l’approbation par le service du gouvernement américain responsable de la pharmacovigilance (FDA, Food and Drug Administration) de la demande de nouveau médicament de recherche déposée par la société, pour l’essai clinique GRNOPC1 chez des patients souffrant de lésion aiguë de la moelle épinière.

Cette autorisation permet à Geron de lancer la première étude au monde portant sur une thérapie réalisée chez l’homme, à base de cellules souches humaines embryonnaires (hESC).

Geron projette de lancer un essai multicentrique de phase I, destiné à établir l’innocuité de GRNOPC1 chez les patients souffrant de lésions sub-aiguës « complètes » de la moelle épinière dorsale, correspondant à un degré de complétude A, selon l'échelle de déficience établie par l’ASIA (American Spinal Injury Association).

« L’approbation de notre nouveau médicament de recherche GRNOPC1 par la FDA, est à ce jour l’une des plus grandes réussites de Geron », a déclaré Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., le président-directeur général de Geron. « Cela marque le début de ce qui est susceptible de devenir un nouveau chapitre dans la thérapie médicale – une thérapie qui va au-delà des comprimés, vers un nouveau niveau de guérison : la restauration de la fonction d’un organe et d’un tissu, obtenue par l’injection de cellules de remplacement saines.

L’utilisation de GRNOPC1 a pour ultime objectif d’arriver à restaurer la fonction de la moelle épinière, en injectant des cellules progénitrices oligodendrocytes dérivées de hESC, directement à l’endroit où la moelle épinière du patient est atteinte.

GRNOPC1, le premier candidat thérapeutique à base de hESC de Geron, contient des cellules progénitrices oligodendrocytes dérivées de hESC, qui ont démontré avoir des propriétés de stimulation de la croissance du tissu nerveux et de remyélinisation, aboutissant à la restauration de la fonction chez les modèles animaux souffrant de lésion aiguë de la moelle épinière (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

« La communauté neurochirurgicale est très enthousiaste à l’idée de cette nouvelle approche dans le traitement de la lésion ravageuse de la moelle épinière », a affirmé Richard Fessler, M.D., Ph.D., professeur de chirurgie neurologique à l’école de médecine Feinberg de la Northwestern University.

« La démyélinisation est au centre de la pathologie de la lésion et son traitement par l’injection de cellules progénitrices oligodendrocytes serait une révolution dans ce domaine. Si la thérapie s’avérait efficace et sans risque, elle représenterait une option de traitement viable pour les milliers de patients qui, chaque année, souffrent de lésions graves de la moelle épinière. »


Le programme clinique GRNOPC1

Les patients candidats à l’essai de phase I, doivent fournir des preuves tangibles de lésion fonctionnelle complète de la moelle épinière, avec un niveau neurologique des segments médullaires T3 à T10 et accepter qu'on leur injecte GRNOPC1 sur les sites de lésion, 7 à 14 jours après la lésion.

Geron a sélectionné un total de sept centres médicaux américains comme candidats pour participer à cette étude et à des extensions de protocoles prévues. Les sites seront identifiés au fur et à mesure qu’ils apparaissent en ligne et sont prêts à inscrire les sujets dans l’étude.

Bien que le principal critère d’efficacité de l'essai soit l'innocuité, le protocole comprend des critères secondaires d’évaluation de l'efficacité, tels qu'un meilleur contrôle ou une meilleure sensation neuromusculaire dans le tronc ou dans les extrémités inférieures.

Une fois que l’innocuité au sein de cette population de patients aura été établie et que la FDA aura procédé à l’examen des données cliniques conjointement avec les données complémentaires issues d’études continues sur des animaux, Geron prévoit de demander l’approbation de la FDA pour étendre l’étude, afin d’augmenter la dose de GRNOPC1, d’inscrire des sujets souffrant de lésions cervicales complètes et d’étendre l’essai aux patients souffrant de lésions graves incomplètes (niveau ASIA B ou C), afin de donner accès à la thérapie à une population de patients souffrant de graves lésions de la moelle épinière, de façon aussi étendue que ce qui est médicalement approprié.


Preuves précliniques d’innocuité, de tolérabilité et d’efficacité

Geron a présenté des preuves de l'innocuité, de la tolérabilité et de l’efficacité de GRNOPC1 auprès de la FDA, lors d’une demande de nouveau médicament de recherche de 21 000 pages décrivant 24 études animales différentes, nécessitant la production de plus de cinq milliards de cellules GRNOPC1.

L’ensemble innocuité comprenait des études montrant qu'il n’existait aucune preuve de la formation de tératome 12 mois après l’injection de GRNOPC1 de degré clinique, dans la moelle épinière lésée de rats et de souris.
D’autres études ont documenté l’absence de migration significative des cellules injectées hors de la moelle épinière, d’induction d’allodynie (douleur neuropathique aggravée par l’injection de cellules), de toxicité systémique ou de mortalité accrue chez les animaux recevant GRNOPC1.

Des études in vitro ont montré que GRNOPC1 est minimalement reconnu par le système immunitaire humain. GRNOPC1 n’est pas reconnu in vitro par le sérum allogénique, les cellules NK ou les cellules T (Journal of Neuroimmunology, Vol. 192, 2007). Ces caractéristiques immunoprivilégiées des cellules dérivées de hESC, permettent l’élaboration d’un essai clinique intégrant une évolution limitée de l’immunosuppression par faible dosage et justifie une thérapie immédiate par cellules allogéniques.

La demande de nouveau médicament de recherche ont compris également des études publiées en faveur de l'utilité de GRNOPC1 dans le traitement des lésions de la moelle épinière. Ces études ont montré que l’administration de GRNOPC1 augmentait, de manière significative, l’activité locomotrice et les performances cinématiques des animaux souffrant de lésions de la moelle épinière, lorsqu’ils étaient injectés sept jours après la lésion (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

L’examen histologique des moelles épinières lésées traitées par le GRNOPC1, a permis d’observer une meilleure survie des axones et une remyélinisation considérable aux alentours des axones du rat. Ces effets de GRNOPC1 ont été observés neuf mois après une injection unique de cellules.

Au cours de ces études sur neuf mois, on a pu observer que les cellules migraient et remplissaient la cavité de la lésion et que des paquets d'axones myélinisés traversaient le site de lésion.


Production et qualification de GRNOPC1

GRNOPC1 est produit en suivant les règles de bonne pratique de fabrication actuelles, au sein des installations de fabrication de Geron. Le processus de production de GRNOPC1 de Geron et les uniformes pour salle blanche ont été inspectés et autorisés par l’État de Californie.

Les cellules sont dérivées de la lignée de cellules souches humaines embryonnaires H1, créée avant le 9 août 2001. Les études utilisant cette lignée ont droit au financement fédéral américain pour la recherche, bien qu'aucun financement fédéral n'ait été reçu pour le développement du produit ni pour la prise en charge de l'essai clinique.

La banque de cellules souches hESC H1 de Geron, convient parfaitement pour un usage humain et il a été observé que son caryotype était normal et qu’elle était dépourvue de contaminants quantifiables d’origine animale ou humaine.
La production de GRNOPC1 à partir de hESC indifférenciées au sein de la banque de cellules souches, utilise des réactifs agréés et un protocole normalisé développé par Geron au cours de ces trois dernières années.

Chaque lot de fabrication de GRNOPC1 fait l’objet de tests de contrôle qualité normalisés, afin que soient garanties la viabilité, la stérilité et la composition cellulaire appropriée, avant son autorisation de sortie pour un usage clinique. Le produit GRNOPC1 qui répond à toutes ces spécifications et dont la sortie a été autorisée est prêt pour l'essai clinique autorisé.

L’échelle de production actuelle est capable de répondre aux besoins en produit d’essais cliniques pivots. La banque de cellules souches existante serait éventuellement capable de fournir suffisamment de matière première pour que GRNOPC1 approvisionne le marché américain des lésions aiguës de la moelle épinière pendant plus de 20 ans.


Propriété intellectuelle

La production et la commercialisation de GRNOPC1 est protégée par un portefeuille de droits de brevet détenus par Geron ou dont Geron possède la licence exclusive.
Les droits de brevet détenus par Geron protègent les technologies clés mises au point chez Geron, pour la fabrication échelonnable des hESC, ainsi que pour la production de cellules neurales par différenciation des hESC.

Geron bénéficie d’une licence exclusive de la part de WARF (Wisconsin Alumni Research Foundation) sur les brevets fondamentaux couvrant les hESC, pour la production de cellules neurales, de cardiomyocytes et d’îlots pancréatiques à des fins thérapeutiques.

La validité de ces brevets a récemment été confirmée par le Bureau américain des marques et brevets lors d’une procédure de réexamen. Geron a financé ses premiers travaux de recherche à l’université de Wisconsin-Madison, travaux qui ont abouti à l’isolement des hESC.

La production d’oligodendrocytes à partir de hESC est couverte par des droits de brevet, dont la licence exclusive a été accordée à Geron par l'université de Californie. Ces droits de brevet couvrent la technologie mise au point lors d’une collaboration de recherche entre les scientifiques de Geron et ceux de l’université de Californie.


Conférence téléphonique et diffusion vidéo sur le web

Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., organisera une conférence téléphonique et une présentation vidéo diffusée sur le web, à l’attention des investisseurs et des médias à 6 h 00. HNP/9 h 00 HNE aujourd’hui. Les participants peuvent accéder à la conférence par téléphone en composant le +1-866-783-2145 (depuis les États-Unis) ou le +1-857-350-1604 (depuis l’étranger).

Le code d’accès est le 89631672. La présentation vidéo diffusée sur le Web est disponible sur le site http://phx.corporate-ir.net/phoenix.zhtml?p=irol-eventDetails&c=67323&eventID=2077348.

Tous les participants sont invités à voir la présentation du Docteur Okarma sur internet. La diffusion vidéo sur le Web sera également accessible par un lien affiché sur la page d’accueil du site web de Geron à l’adresse http://www.geron.com.

Les participants sont invités à se connecter au moins 15 minutes avant le début de la présentation, afin de télécharger tout logiciel éventuellement nécessaire. La diffusion vidéo sur le web sera disponible en retransmission différée jusqu’au 23 février 2009.

Vous trouverez des informations de base sur les cellules souches humaines embryonnaires, sur GRNOPC1 et sur l’essai clinique sur les lésions de la moelle épinière, sur le site http://eon.businesswire.com/news/eon/20090122006356/en.

Geron est en cours de développement des meilleurs produits biopharmaceutiques de leur catégorie, pour le traitement du cancer et des maladies dégénératives chroniques, notamment les lésions de la moelle épinière, de l'insuffisance cardiaque et du diabète.

La société fait progresser la recherche sur un médicament anticancéreux et sur un vaccin contre le cancer qui ciblent l'enzyme télomérase par le biais de plusieurs essais cliniques. Geron est également le leader mondial dans le développement de thérapies à base de cellules souches humaines embryonnaires (hESC, human embryonic stem cell).

La société a reçu l’approbation de la FDA pour lancer le premier essai clinique humain au monde, de thérapie à base de hESC : GRNOPC1 pour les lésions aiguës de la moelle épinière. Pour en savoir davantage, consultez le site www.geron.com.

Ce communiqué de presse est susceptible de contenir des déclarations prévisionnelles faites conformément aux dispositions de la règle refuge de la loi de 1995 intitulée Private Securities Litigation Reform Act.

Les investisseurs sont mis en garde sur le fait que les déclarations faites dans ce communiqué de presse, concernant les applications potentielles de la technologie de Geron sur les cellules souches humaines embryonnaires, constituent des déclarations prévisionnelles impliquant des risques et des incertitudes, notamment, mais sans s’y limiter, des risques inhérents au développement et à la commercialisation de produits potentiels, à l’incertitude des résultats des essais cliniques ou aux approbations ou autorisations réglementaires, au besoin de capital futur, à la dépendance vis-à-vis des collaborateurs et à la conservation de nos droits de propriété intellectuelle.

Les résultats réels peuvent être sensiblement différents des résultats anticipés dans ces déclarations prévisionnelles. Des informations complémentaires sur les facteurs potentiels susceptibles d’affecter nos résultats, ainsi que d’autres risques et incertitudes, sont détaillés régulièrement dans les rapports périodiques de Geron, notamment dans le rapport trimestriel déposé sur formulaire 10-Q, pour le trimestre clôturé au 30 septembre 2008.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.


Contacts :

Russo Partners, LLC
David Schull, +1 858-717-2310 (Médias)
david.schull@russopartnersllc.com

ou

Geron
Anna Krassowska, +1 650-473-7765
Relations avec les investisseurs et les médias
info@geron.com


http://www.businesswire.com/portal/site/google/?ndmViewId=news_view&newsId=20090124005020&newsLang=fr

 :smiley:

gnafron24

  • Invité
Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #24 le: 23 janvier 2009 à 16:29:42 »
  A suivre !!...

     

  JP

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #23 le: 23 janvier 2009 à 13:07:02 »
Yes, we can !  :smiley:



Citer
Geron reçoit l’autorisation de la FDA pour commencer le premier essai clinique humain dans le monde pour une thérapie de cellules souches embryonnaires

MENLO PARK, Californie, 23 janvier 2009 - Geron Corporation a annoncé aujourd'hui que la FDA des États-Unis a accordé l’autorisation de l’essai clinique des cellules GRNOPC1 chez les patients présentant des lésions aiguës de la moelle épinière.

L'autorisation permet à Geron de lancer  la première étude du monde d'une thérapie de cellules souches embryonnaires humaine (hESC) pour l'homme. Geron prévoit de lancer une phase d'essai multicentrique conçue pour établir la sécurité des cellules GRNOPC1 pour des patients avec des lésions médullaires "complètes" thoraciques subaiguës de niveau ASIA A.

"L'autorisation de la FDA pour notre GRNOPC1 est un des accomplissements les plus significatifs de Geron jusqu'à présent", a dit le Dr. Thomas Okarma, président-directeur général de Geron. "Cela marque le commencement de ce qu'est potentiellement un nouveau chapitre dans la thérapie médicale - celui qui va au-delà des pilules vers un nouveau niveau de guérison : la restauration d'organes et de fonctions tissulaires réalisée par l'injection de cellules de remplacement saines. Le but suprême pour l'utilisation des cellules GRNOPC1 est de réaliser la restauration de la moelle épinière par l'injection d'hESC issues de cellules progénitrices d'oligodendrocytes directement dans le site de lésion de la moelle épinière lésée du patient."

GRNOPC1, le produit le plus avancé de Geron, contient des hESC issues de cellules progénitrices d'oligodendrocytes qui ont démontré la remyélinisation et la croissance nerveuse et des propriétés stimulantes menant à la restauration de fonctions dans les modèles animaux de lésions aiguës de la moelle épinière (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

"La communauté neurochirurgicale est très enthousiasmée par cette nouvelle approche du traitement des lésions graves de la moelle épinière", a dit le Dr. Richard Fessler, professeur de chirurgie neurologique à la Feinberg School of Medicine at Northwestern University. "La démyélinisation est un problème central dans la pathologie de la lésion, et son renversement au moyen de l'injection de cellules progénitrices d'oligodendrocytes serait révolutionnaire dans ce domaine. Si c'est sans risque et efficace, la thérapie fournirait une option de traitement viable pour des milliers de patients qui subissent des blessures sévères de la moelle épinière."


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Geron Receives FDA Clearance to Begin World's First Human Clinical Trial of Embryonic Stem Cell-Based Therapy

MENLO PARK, Calif., January 23, 2009 - Geron Corporation announced today that the U.S. Food and Drug Administration (FDA) has granted clearance of the company's Investigational New Drug (IND) application for the clinical trial of GRNOPC1 in patients with acute spinal cord injury.

The clearance enables Geron to move forward with the world’s first study of a human embryonic stem cell (hESC)-based therapy in man. Geron plans to initiate a Phase I multi-center trial that is designed to establish the safety of GRNOPC1 in patients with “complete” American Spinal Injury Association (ASIA) grade A subacute thoracic spinal cord injuries.

“The FDA’s clearance of our GRNOPC1 IND is one of Geron’s most significant accomplishments to date,” said Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., Geron’s president and CEO. “This marks the beginning of what is potentially a new chapter in medical therapeutics – one that reaches beyond pills to a new level of healing: the restoration of organ and tissue function achieved by the injection of healthy replacement cells. The ultimate goal for the use of GRNOPC1 is to achieve restoration of spinal cord function by the injection of hESC-derived oligodendrocyte progenitor cells directly into the lesion site of the patient’s injured spinal cord.”

GRNOPC1, Geron’s lead hESC-based therapeutic candidate, contains hESC-derived oligodendrocyte progenitor cells that have demonstrated remyelinating and nerve growth stimulating properties leading to restoration of function in animal models of acute spinal cord injury (Journal of Neuroscience, Vol. 25, 2005).

“The neurosurgical community is very excited by this new approach to treating devastating spinal cord injury,” said Richard Fessler, M.D., Ph.D., professor of neurological surgery at the Feinberg School of Medicine at Northwestern University. “Demyelination is central to the pathology of the injury, and its reversal by means of injecting oligodendrocyte progenitor cells would be revolutionary for the field. If safe and effective, the therapy would provide a viable treatment option for thousands of patients who suffer severe spinal cord injuries each year.”


Source : http://www.geron.com/media/pressview.aspx?id=863

Hors ligne Renaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #22 le: 23 janvier 2009 à 07:52:18 »
Une autre avancée, Geron reçoit l'accord de la FDA pour un premier essai clinique avec les cellules embryonnaires !

Lien:

http://www.geron.com

Hors ligne christ701

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #21 le: 26 juin 2008 à 14:59:34 »
Thierry, merci pour ta réponse et les précisions apportées.
Quelque part c'est rassurant de constater que cette voie de recherche qui semble être prometteuse  :rolleyes:, ne restera certainement pas dans l'impasse.
Bon week-end à toi Thierry, avec toutes mes amitiés.............Christian

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #20 le: 26 juin 2008 à 13:13:12 »
Christian,

L'article de Nicolas LEROY (Dr en Pharmacie) redit simplement les doutes qu'il existe au sujet de la sécurité des cellules souches embryonnaires, comparées aux cellules souches adultes...

Ce que veut dire le Dr. Thomas Okarma, PDG de Geron Corp., c'est qu'ils sont en discussion avec la FDA au sujet de la suspension de l'autorisation de l'essai clinique, et qu'ils travaillent actuellement sur les points qui posent problème afin de satisfaire à toutes les demandes de la FDA. En tout cas, les problèmes doivent être mineurs car ils comptent arriver à lancer cet essai clinique de la phase 1 dans le courant de cette année.  :rolleyes:

Sinon, tous les tests animaux ont montrés une parfaite sécurité sur leur type cellulaire et une très bonne efficacité, car ces cellules ne font pas que remyéliniser les axones, mais en plus sécrètent des facteurs de croissances qui favorisent la repousse nerveuse !  :smiley:

Hors ligne christ701

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #19 le: 25 juin 2008 à 14:11:12 »
Le premier essai clinique de cellules souches embryonnaires bloqué

Le premier essai clinique visant à évaluer le pouvoir thérapeutique de cellules souches embryonnaires (ES) n'aura pas lieu, tout du moins pas prochainement. La Food and Drug Administration américaine vient en effet de mettre ce projet « en attente ».

Cet essai portait sur le traitement de lésions de la moelle épinière. Le protocole consistait à dériver des progéniteurs olidogrendrogliaux à partir de cellules ES humaines, puis à injecter les cellules ainsi obtenues in situ chez les patients.

La société de biotechnologie californienne qui devait lancer l'essai était en discussion avec la FDA depuis plus de quatre années. Les raisons qui ont poussé les autorités américaines à interrompre cette discussion ne sont pas encore connues, mais tout laisse à penser qu'il s'agit d'un problème de sécurité. À l'heure actuelle, rien de permet d'affirmer avec certitude que l'injection de cellules dérivant de cellules ES n'est pas associée à un risque important de cancer.

Auteur: Nicolas LEROY (Dr en Pharmacie)Publié le 26 Mai 2008


source: http://agroval.clusters.wallonie.be/rechercheclinique/fr/actualites/200805-le-premier-essai-clinique-de-cellules-souches-embryonnaires-bloque.html

Si la FDA à n'autorise pas cet essai, serait-ce pour protéger réellement les patients candidats au risque de se choper un cancer ??.
Est-ce que ce risque est bien réel et ma deuxième questions cette thérapie ne serait-elle pas encore totalement maîtrisé sur des animaux ( singes ) par exemple, puisque je pense que ceux-ci seraient réellement plus proche de l'homme que les rats ou souris.
Je suppose que Thierry a peut-être des éléments de réponse...........Christian

PS:Que veulent-ils dire par là.......nous comptons lancer cet essai clinique (OPC1 phase 1)

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #18 le: 25 juin 2008 à 12:08:37 »
Une bonne nouvelle tout de même :

Citer
« Nous travaillons actuellement sur les questions de la suspension avec la FDA, et nous comptons lancer cet essai clinique (OPC1 phase 1) cette année. »

Dr. Thomas B. Okarma, président directeur général, Geron Corporation - 11/06/2008

===========================
:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
===========================

"We are currently working through the hold issues with the FDA, and we do expect to initiate this trial (OPC1 ph1) this year."

Thomas B. Okarma, Ph.D., M.D., president and chief executive officer, Geron Corporation -06/11/2008

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #17 le: 25 juin 2008 à 11:08:07 »
 Le premier essai clinique de cellules souches embryonnaires bloqué

Le premier essai clinique visant à évaluer le pouvoir thérapeutique de cellules souches embryonnaires (ES) n'aura pas lieu, tout du moins pas prochainement. La Food and Drug Administration américaine vient en effet de mettre ce projet « en attente ».

Cet essai portait sur le traitement de lésions de la moelle épinière. Le protocole consistait à dériver des progéniteurs olidogrendrogliaux à partir de cellules ES humaines, puis à injecter les cellules ainsi obtenues in situ chez les patients.

La société de biotechnologie californienne qui devait lancer l'essai était en discussion avec la FDA depuis plus de quatre années. Les raisons qui ont poussé les autorités américaines à interrompre cette discussion ne sont pas encore connues, mais tout laisse à penser qu'il s'agit d'un problème de sécurité. À l'heure actuelle, rien de permet d'affirmer avec certitude que l'injection de cellules dérivant de cellules ES n'est pas associée à un risque important de cancer.

Auteur: Nicolas LEROY (Dr en Pharmacie)Publié le 26 Mai 2008


source: http://agroval.clusters.wallonie.be/rechercheclinique/fr/actualites/200805-le-premier-essai-clinique-de-cellules-souches-embryonnaires-bloque.html
Les lois sont faites pour la plèbe non pour les patriciens.

Arnaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #16 le: 03 juin 2008 à 14:02:55 »

ETATS-UNIS – Cellules souches embryonnaires et principe de précaution

La Geron Corporation a annoncé, le 14 mai, que son projet de débuter la première expérience clinique à partir de cellules souches embryonnaires avait été suspendu par la Food and Drug Administration (FDA). Le premier test devait être pratiqué sur des personnes dont la moelle épinière présente des dommages.

La société s'est vue notifier oralement cette décision de la FDA dont elle dit attendre les explications. Si Geron se dit déçu de cette décision qui intervient après quatre années de discussion, un analyste pense que cette suspension est préférable à une interdiction définitive.

La FDA avait convoqué, le 10 avril, une réunion d'experts au terme de laquelle avait été émise l'exigence que de sévères mesures de précaution soient prises dans les tests impliquant des cellules souches embryonnaires.

Selon le responsable du département de la thérapie cellulaire, il faudrait des preuves « particulièrement solides » de l'efficacité des traitements à partir de cellules souches embryonnaires. Il ajoute que l'agence pourrait se montrer plus exigeante que pour les médicaments conventionnels : les tests s'ils venaient à être autorisés pourraient durer plus longtemps afin de balayer le maximum de doutes.

La compagnie se prononcera sur la suite une fois qu'elle sera fixée sur les intentions de la FDA.

NDLR. Des équipes américaine et japonaise ont réussi à transformer des cellules de peau en cellules souches, ce qui permet de ne plus effectuer de recherches à partir des cellules souches embryonnaires.
Si les recherches de Geron avaient débuté avant l'officialisation de ce succès américano-nippon, il n'en reste pas moins que même en cas de réussite, leur intérêt est désormais caduc.
D'autant que depuis quelques années, l'utilisation de sang de cellules souches de cordon a fait ses preuves, ces cellules étant pluripotentes, c'est-à-dire capables de fabriquer de nouvelles cellules en fonction des besoins.
Ces deux démarches alternatives ne posent aucun problème éthique. Récemment déjà, le président du National Stem Cell Network avait admis que les recherches sur les cellules souches embryonnaires étaient, pour le moment, infructueuses.

CPDH - 02/06/08 (source : The New York Times)
 
Source :
http://www.cpdh.info/npds/article.php?sid=1037&&thold=0

 :smiley:

kenshin

  • Invité
Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #15 le: 08 novembre 2007 à 10:20:38 »
voici une info qui peux interesse bcp de monde, je ne suis pas fort en traduction !! HELP 

merci pour la traduction :o)



Citer
Résultats positifs sur les lésions médullaires pour Geron

Geron Corp. a annoncé que les résultats montrent que sa thérapeutique GRNOPC1 basée sur des cellules souches embryonnaires humaines pour les lésions médullaires produit une remyélinisation humaine durable et importante dans des rats lésés spinaux. Cela pendant au moins neuf mois suivant une simple injection.

Ces données qui ont été présentées au Society for Neurosciences Annual Meeting à San Diego, démontrent également que GRNOPC1 n'augmente pas la douleur neuropathique ou la réaction aux stimulus douloureux. Étonnamment, d'autres recherches semblables ont montré que d'autres types de cellules injectés dans le cordon médullaire amplifient la douleur neuropathique, et ceci est une complication des lésions médullaires humaines.

GRNOPC1 est une population de cellules allogènes qui contiennent des progéniteurs oligodendroglial destinés à la greffe dans le site lésionnel des patients blessés médullaires afin d’induire une réparation du tissu. Le programme de développement de Geron pour GRNOPC1 prévoit le classement Investigational New Drug Application par la FDA et ensuite le lancement des essais cliniques humains en 2008.

(…)

===========================
:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
===========================


Geron Positive Spinal Cord Injury Data (GERN)

Geron Corp. (NASDAQ:GERN) is trading up in pre-market activity on news that would have been much more eagerly received back in the emergence of stem cell news.  Geron announced that data shows its human embryonic stem cell based therapeutic candidate for spinal cord injury GRNOPC1 survives and exhibits durable and robust human remyelination in spinal cord-injured rats.  The duration was for at least nine months following a single injection.

This data is being presented at the Society for Neurosciences Annual Meeting in San Diego, the data also demonstrate that GRNOPC1 does not amplify neuropathic pain or the reaction to painful stimuli.  Surprisingly, other similar research has shown that other cell types injected in the spinal cord amplify neuropathic pain, and that has been a complication of human spinal cord injury.

GRNOPC1 is an allogeneic population of cells that contain oligodendroglial progenitors ultimately intended for transplant into the lesion site of patients with spinal cord injury to induce tissue repair. Geron’s development plan for GRNOPC1 calls for the filing of an Investigational New Drug Application with the FDA and ultimately an initiation of human clinical trials in 2008.

It doesn't sound like this is a pure cure for paralyzation or spinal cord injury yet, but this is hopefully one more step to a major medical issue that has been to date untreatable.  Geron shares are up 2.5% at $7.30 in pre-market trading, and the 52-week trading range is $5.67 to $10.00. Back in the early 2000's, this is the sort of news that would have had a stem cell stock up double-digit percentages.

Jon C. Ogg
November 7, 2007

Arnaud

  • Invité
Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #14 le: 28 août 2007 à 15:47:14 »

Essais avec des cellules souches d'embryons 
   
Il y a cellules souches et cellules souches (CS). Des traitements utilisant des cellules souches «d'adulte», présentes dans le corps humain, existent depuis 30 ans, pour soigner la leucémie. D'autres ont été ou sont menés sur d'autres organes, tel le cœur. On trouve des CS également dans le cordon ombilical ou le fœtus.

Ces cellules adultes ne peuvent se différencier que de manière limitée. C'est pourquoi les scientifiques misent aussi sur les cellules souches issues d'embryons de 5 à 7 jours (CSE).
Celles-ci peuvent se spécifier en tous types d'organe. Mais aussi se transformer en tumeur. D'où la prudence avant de tenter des essais cliniques. Des recherches ont cependant récemment fourni des connaissances qui rendent de tels essais de plus en plus proches.

Dès le début de 2008, la firme américaine Geron ainsi qu'un groupe de l'Institut Karolinska en Suède prévoient d'injecter des CSE dans la moelle épinière de patients lésés.
But : y générer des cellules susceptibles d'aider à réparer les dommages. Et en juin dernier, une autre société américaine, Advanced Cell Technology, annonçait être au stade préclinique de ses recherches visant à soigner la dégénérescence maculaire, une maladie des yeux, à l'aide de cellules épithéliales de rétine dérivées à partir de CSE.
La firme veut demander en 2007 encore à la Food and Drug Administration l'autorisation d'utiliser cette technique dans des essais cliniques, dès fin 2008.


Et en France, le groupe de Michel Pucéat, à l'Inserm, veut injecter dans des cœurs endommagés des cellules cardiaques dérivées à partir de CSE. Ses résultats probants sur des rats, parus en juin, ont été confirmés dans une étude identique parue hier dans Nature Biotechnolgy: «Un essai est envisagé d'ici à deux ans au mieux. Nous avons identifié les problèmes, et nous disposons de diverses possibilités pour les résoudre.»

http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=213531

 :smiley:

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #13 le: 09 août 2007 à 17:50:39 »
Mise à jour du Dr. Hans Keirstead sur le forum "CareCure"... 




Citer
8/08/2007
Hans Keirstead
Membre du forum "CareCure"
 
Chronologie vers l’application clinique

En réponse à des informations récentes mal interprétées et des questions posées au cours de l’année, je voudrais clarifier mon point de vue sur la chronologie vers l’application clinique pour les traitements développés par mon équipe de recherche.

Il serait idiot et trompeur de dire qu'on traitera ou 'réparera' quelqu'un avec une lésion médullaire dans une période précise. J'espère que par la persévérance et beaucoup de travail, nos recherches amélioreront la vie des gens, mais je n'ai aucune boule de cristal pour prévoir le futur.

Ce que je sais est ceci : les traitements que nous développons améliorent les conséquences des lésions médullaires chez les rats mais ne les traitent pas complètement. Nous ne savons pas si ces approches fonctionneront chez l'homme jusqu'à ce que nous les testions chez l'homme. De toute manière, c’est la FDA (Food and Drug Administration) des États-Unis, informée par les résultats des essais cliniques, qui déterminera au final si et quand un traitement deviendra disponible pour le public.

Le premier traitement potentiel que mon équipe de recherche a développé est une thérapie par injection destinée aux lésions médullaires aiguës, ce qui signifie que ce sera administré dans les heures suivant des lésions. Le traitement diminue de manière significative la détérioration du cordon médullaire une fois administré dans cette fenêtre de temps de quelques heures. Après avoir développé le traitement, notre équipe et d'autres ont prouvé qu'il améliore les résultats sur des modèles de rongeur pour les lésions médullaires, la sclérose en plaques, le rhumatisme articulaire et les colites ulcératives. En 2006, Medarex Corporation a commencé un essai clinique de cette approche chez des patients ayant des colites ulcératives. Nous sommes très heureux de voir ce traitement testé chez l'homme, avec l'espoir de voir le traitement employé ‘off-label’ chez les personnes blessées médullaires si les essais sur les colites ulcératives étaient couronnées de succès.

Le deuxième traitement potentiel que mon équipe de recherche a développé est prévue pour des lésions médullaires subaiguës, c-à-dire administré dans les premières semaines suivant les lésions. Ce traitement est une thérapie de cellules souches embryonnaires humaines qui re-isole les conduits électriques (fibres nerveuses) du cordon médullaire ayant perdu leur isolation (myéline) après la lésion. Notre équipe de recherche a prouvé que ce traitement améliore les résultats sur des modèles de rongeur pour les lésions médullaires, et qu’il est sûr. D'autres essais de sûreté sont effectués maintenant, et Geron Corporation projette un essai clinique en utilisant cette approche en 2008. Ils méritent notre soutien pour ouvrir la voie et pour leurs efforts héroïques afin d’obtenir l’autorisation de la FDA pour le premier essai clinique d’un traitement de cellules souches embryonnaires humaines.

Le troisième traitement potentiel que mon équipe de recherche développe est prévu pour des lésions médullaires chroniques. Dans le meilleur des cas, cette thérapie pourrait être administrée des mois, des années ou des décennies après les lésions, et c’est tout naturellement une direction de recherche qui a créé un grand enthousiasme parmi la communauté des blessés médullaires. Cependant, il est important que les personnes comprennent que nous avons juste commencé cette tentative. Nous n’avons pas encore déterminé si les outils que nous avons développé fonctionne chez les modèles animaux ou sont sûrs. Les résultats de ces études préliminaires détermineront si et quand cette approche thérapeutique passera à l'évaluation animale et, finalement, à l’essai clinique.

Je promets que mon équipe de recherche avancera vers le but de traiter les personnes blessées médullaires avec toute la rigueur intellectuelle et un immense investissement personnel. Nous avons appris que notre travail doit inventer des traitements sûrs et efficaces qui peuvent alors passer à l’essai clinique. Je m’attends à des échecs et à des réussites tout au long du chemin, et je vous remercie d'avance de nous soutenir dans les deux cas.


===========================
:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
===========================


8/08/2007
Hans Keirstead
Junior Member
 
Join Date: Jul 2007
Posts: 3

Timeline to the Clinic

In response to a recent news misquote and queries over the last year, I would like to clarify my views on the timeline to the clinic for the treatments being developed by my research team.

It would be foolish and misleading to say that one will cure or ‘fix’ someone with a spinal cord injury in a given period of time. I hope that through perseverance and a lot of hard work our research developments will benefit people’s lives, but I have no orb with which to predict the future.

What I do know is this: the treatments that we are developing improve the outcome of spinal cord injury in rats but do not completely cure them. We do not know if these approaches will work in humans until we test them in humans. Importantly, the U.S. Food and Drug Administration (FDA), informed by clinical trial results, will ultimately determine if and when a treatment becomes available to the public.

The first potential treatment that my research team has developed is an injection-based therapy intended for acute spinal cord injury, meaning that it would be administered within hours of the injury. The treatment significantly decreases spinal cord loss when administered within this narrow time frame. After developing the treatment, our team and others showed that it improved the outcome of rodent models of spinal cord injury, multiple sclerosis, rheumatoid arthritis and ulcerative colitis. In 2006, Medarex Corporation began a clinical trial evaluation of this approach in patients with ulcerative colitis. We are overjoyed to see this treatment being tested in humans, and hope to see the treatment used ‘off-label’ in spinal cord-injured people should the ulcerative colitis trials prove successful.

The second potential treatment that my research team has developed is intended for sub-acute spinal cord injury, to be administered within weeks of the injury. This treatment is a human embryonic stem cell-based therapy that re-insulates the electrical conduits of the spinal cord that lost their insulation following injury. Our research team has shown that this treatment bettered the outcome of rodent models of spinal cord injury and is safe. Further safety tests are now being conducted, and Geron Corporation is planning a clinical trial using this approach in 2008. They deserve our support for their pioneering and heroic efforts to get the first FDA-approved human embryonic stem cell-based treatment to the clinic.

The third potential treatment that my research team is developing is intended for chronic spinal cord injury. Ideally, this therapy could be administered months, years or decades after an injury, and understandably is a research direction that has created great excitement among the spinal cord injury community. However, it is important for people to understand that we have only just begun this endeavor. We have not yet even determined whether the tools that we have developed work in animal models or are safe. The outcome of these early studies will determine if and when this therapeutic approach will move forward to further animal testing and, ultimately, clinical evaluation.

I promise that my research team will push towards the goal of treating spinal cord injured people with intellectual rigor and tremendous personal intensity. We understand that our job is to invent safe and effective treatments that may then be evaluated in the clinic. I expect that we will fail and succeed along the way, and thank you in advance for allowing us to do both.

Hors ligne hasanko

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #12 le: 12 juin 2007 à 00:48:48 »
Hasanko,
Merci de vouloir aider pour la traduction d’articles. Cependant, il ne suffit pas de passer les textes en anglais dans un traducteur automatique du type “Systran” et de le poster en l’état, il faudrait avant réécrire le texte afin qu’il soit rédigé en français correct et lisible. Par exemple : cellule de tige embryonnaire = cellule souche embryonnaire ; allogeneic = allogénique ; etc… Thierry ;)




Citer
(Texte réécrit)

La recherche indique que la thérapeutique basée sur les cellules souches embryonnaires humaines de Geron pour les lésions du cordon médullaire échappent à l'attaque directe par le système immunitaire


MENLO PARC, Californie -- (BUSINESS WIRE) -- 11 juin 2007 - Geron Corporation (Nasdaq:GERN) a annoncé aujourd'hui la présentation d’études de recherches indiquant que GRNOPC1, le traitement de la société Geron basé sur des cellules souches embryonnaires humaines pour les lésions du cordon médullaire échappent à l'attaque directe par le système immunitaire 

Présentés par Ross Okamura de Geron au meeting de la Federation of Clinical Immunology Societies, à San Diego, ces résultats pourraient signifier que les patients traités avec GRNOPC1 auraient besoin de doses d'immunosuppression sensiblement inférieures et/ou dans un délais plus court que ce qui est exigé pour les patients qui subissent des greffes d'organes.

"Les résultats impliquent que notre thérapeutique cellulaire, à la différence des greffes traditionnelles d'organes, est reconnu à minima par le système immunitaire humain", a dit le Dr. Thomas Okarma, président de Geron. "Comme les cellules GRNOPC1 sont allogènes, on s'attendait à ce qu'elles soient identifiées et détruites par les multiples modulateurs de rejet immunitaire. Ce n'est pas le cas. L'avantage pour les patients est qu'une réduction des traitements immunosuppresseurs diminuera les effets secondaires communs avec ces types de médicaments."

Les données indiquent que les cellules GRNOPC1 ont une basse susceptibilité aux réponses immunitaires directes des cellules et aussi des anticorps. Les données prouvent également que les cellules GRNOPC1 n'expriment pas des antigènes non-humains, tels que Neu5GC, qui pourrait provenir des cellules de souris auxquelles la lignée originelle des cellules souches embryonnaires humaines a été exposée dans sa dérivation initiale. L'expression de tels antigènes non-humains mènerait à la lyse des cellules par des anticorps présents dans le sérum des individus normaux.

Dans les études, les cellules GRNOPC1 ont été testées pour leur susceptibilité aux facteurs immunitaires cellulaires et sériques des individus normaux en bonne santé. Les cellules GRNOPC1 ont stimulé des niveaux très bas de prolifération de cellules T. La prolifération allogène de cellules T est une mesure standard de reconnaissance immunitaire de tissu étranger transplanté. Même lorsque les cellules GRNOPC1 ont été exposées aux cytokines pro-inflammatoires, tels que l'interféron gamma ou le TNF-alpha, une prolifération allogénique de cellules de T n'a pas été induite.

En outre, les cellules GRNOPC1 n'ont pas été lysées par les cellules tueuses naturelles du système immunitaire. En conclusion, les cellules GRNOPC1 étaient en grande partie résistantes à l’action des anticorps présents dans les sérums des individus normaux en bonne santé. Les sérums de 8 des 10 individus testés n'ont pas induit la mise à mort des cellules GRNOPC1. Les sérums des deux individus restants ont induit la lyse de seulement 10% des cellules GRNOPC1.

GRNOPC1 est une population allogénique de cellules contenant des progéniteurs oligodendrogliaux prévus pour la transplantation dans le site lésionnel des patients présentant des lésions du cordon médullaire afin d’induire la réparation du tissu. Le programme de développement de Geron pour ce produit prévoit de déposer une demande de classement IND (Investigational New Drug) à la FDA à la fin de cette année en attendant les résultats de sûreté de l’étude en cours.

(… ) Pour plus d'information sur la société Geron, visitez www.geron.com

Contact :

Geron
David L. Greenwood, 650-473-7765
Chief Financial Officer
info@geron.com
ou
Russo Partners, LLC
David Schull, 858-717-2310 (Media)
david.schull@russopartnersllc.com
Matthew Haines, 212-845-4235 (Investors)
matthew.haines@russopartnersllc.com



Hors ligne stardupoker

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #10 le: 20 avril 2007 à 11:13:21 »


Toutefois, la biotech californienne Geron devrait lancer des essais cliniques en 2007 avec des cellules souches embryonnaires neurales destinées à reconstruire la moelle épinière de personnes paralysées.


Arnaud, sûrement que ces resultats ne seront pas publiés avant 2008, non?
Les lois sont faites pour la plèbe non pour les patriciens.

Arnaud

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #9 le: 20 avril 2007 à 10:46:09 »

Des cellules souches encore expérimentales

La recherche avance. Mais les mécanismes biologiques de nombreuses maladies restent à comprendre avant de parler de thérapie cellulaire ou de « clonage thérapeutique »

Alors qu’on vient de fêter les trente ans de la première autogreffe mondiale de cellules souches hématopoïétiques et que l’on prépare la révision de la loi de bioéthique, on n’a jamais tant parlé de cellules souches en France. Pour des raisons éthiques, mais aussi pour mesurer précisément les applications en matière de thérapie cellulaire et de « clonage thérapeutique » (lire les débats dans le journal en ligne, réservé aux abonnés)

En 1977 en effet, à l’hôpital Saint-Antoine, les professeurs Gorin et Duhamel ont pour la première fois greffé des cellules souches hématopoïétiques (précurseurs des globules blancs ou lymphocytes notamment) de la moelle osseuse à un patient souffrant d’une leucémie aiguë. Affinée, la méthode a ensuite été étendue au traitement des myélomes et des lymphomes. Des essais cliniques récents ont permis d’induire la rémission de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques.

Depuis peu en effet, les chercheurs portent leurs efforts sur les cellules souches mésenchymateuses, situées elles aussi dans la moelle osseuse et dotées de propriétés immunosuppressives. Ces récentes découvertes, qui portent sur des cellules souches adultes, démontrent, s’il le faut encore, l’intérêt de ces cellules dans l’immense domaine de la « médecine régénératrice », ainsi que dans celui de la mise au point de nouveaux médicaments et de l’étude de leur toxicité (« toxicologie prédictive »).


- Quels sont les différents types de cellules souches et quel usage peut-on en espérer ?

Existant probablement depuis que les premiers organismes pluricellulaires sont apparus sur terre, les cellules souches sont habituellement classées en quatre types selon leur « potentiel » de différenciation en telle ou telle cellule.

On distingue donc les cellules souches totipotentes de l’œuf, jusqu’à quatre jours après la fécondation (J4) : très précieuses, elles sont indifférenciées et immortelles. Une seule d’entre elles, réimplantée dans un utérus, peut engendrer un être complet.

Viennent ensuite les cellules pluripotentes du préembryon (stade blastocyste à J5-J6), présentes dans le bouton embryonnaire : immortelles, elles peuvent engendrer l’un des 235 types différents de cellules spécialisées qui constituent l’organisme humain. Mesurant un sixième de millimètre de diamètre, l’embryon renferme alors une centaine de cellules souches. C’est généralement à elles que l’on fait référence quand on parle de « cellules souches embryonnaires humaines ».

Les cellules multipotentes, quant à elles, apparaissent dans l’embryon une fois qu’il est implanté dans l’utérus et chez le fœtus. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce sont déjà des « cellules souches adultes humaines ». Car l’embryon, et a fortiori le fœtus, étant déjà subdivisé en trois feuillets embryologiques aux destinées divergentes, les cellules qui les constituent ont elles aussi une palette d’évolution restreinte.
Une cellule multipotente ne peut donc donner naissance qu’à un seul organe mais, au sein même de cet organe, à plusieurs types de cellules différenciées. Par exemple, une cellule souche hématopoïétique peut engendrer des globules rouges, des globules blancs ou des plaquettes sanguines.

Restent enfin les cellules unipotentes des organismes adultes qui, par définition, ne peuvent donner qu’un type cellulaire, comme par exemple un myocyte du muscle.

Toutefois, un individu adulte conserve quelques réserves de cellules souches multipotentes. Existant en grande quantité chez des animaux primitifs aptes à régénérer leurs tissus ou reconstituer un membre (comme l’hydre ou la salamandre), ces cellules sont minoritaires chez l’homme adulte mais lui permettent cependant de cicatriser une plaie.

En outre, tout au long de la vie, de nombreuses cellules du corps comme les kératinocytes, les globules rouges ou les hépatocytes se renouvellent régulièrement. Mieux encore, c’est parce qu’un foie amputé des deux tiers se régénère que l’on peut faire des greffes de foie à partir de donneurs vivants.
Enfin, on trouve des cellules souches adultes dans le sang du cordon ombilical – pour lesquelles des banques privées viennent de se mettre en place (lire La Croix du 5 septembre 2006) – et dans le liquide amniotique (lire La Croix du 9 janvier 2007).


- Quels sont les avantages et les inconvénients des différentes cellules souches ?

L’avantage des cellules souches embryonnaires est qu’elles sont toti – ou pluripotentes, et immortelles. In vitro, elles se multiplient rapidement. Toutefois, on maîtrise encore mal leur différenciation, leur immunogénicité (normalement, elles ne sont pas rejetées) et leur capacité à se multiplier anarchiquement (elles peuvent engendrer des tumeurs cancéreuses).

De leur côté, les cellules souches adultes ne sont pas immortelles ; elles sont également peu nombreuses (une pour 10 millions de cellules différenciées), souvent dispersées et fragiles.

En revanche, les cellules souches hématopoïétiques du sang de cordon ombilical étant encore immunologiquement immatures, elles peuvent être utilisées pour des hétérogreffes (transplantation d’un organisme à un autre) car elles sont mieux tolérées par l’hôte que les cellules adultes.


- Comment obtient-on des cellules souches humaines ?

Il existe trois voies. Pour les cellules adultes, on peut en extraire chez l’homme dans les quelques tissus qui en possèdent « naturellement » : moelle osseuse, peau, graisse (tissu adipeux), épithélium olfactif. On peut aussi prélever des cellules adultes de fœtus issus d’IVG (interruption volontaire de grossesse).

Pour les cellules embryonnaires, les chercheurs peuvent isoler des lignées cellulaires à partir d’embryons surnuméraires, issus de FIV (fécondation in vitro) et cédés à la science après l’accord des parents.

La troisième voie est ce qu’on appelle le « clonage thérapeutique » et qu’il vaudrait mieux nommer transfert nucléaire. Cette technique consiste à remplacer le noyau d’un ovule par le noyau d’une cellule adulte : plongé dans la substance de l’ovule, ce dernier se « reprogramme » et peut théoriquement donner naissance aux 230 types de cellules différenciées. L’ovule peut être celui d’une femme – ce qui pose le problème éthique du don d’ovules – ou celui d’un mammifère. Si l’on fusionne un noyau de cellule adulte humaine avec un ovule animal, on obtient un « cybride » (lire  La Croix du 2 avril 2007).

En choisissant le noyau d’une cellule adulte issue d’une personne atteinte d’une maladie incurable, cette technique permettrait d’étudier les mécanismes biologiques de la pathologie sans avoir recours à des dons d’ovocytes humains. Au Royaume-Uni, les chercheurs sont en attente d’autorisation pour se lancer dans cette étude.


- Où en est-on dans les essais cliniques ?

À ce jour, il n’y a aucun essai clinique humain portant sur des cellules souches embryonnaires humaines.

En France, il y a cinq pôles publics d’excellence en thérapie cellulaire et une dizaine de biotechs, dont une ayant un produit en essais de phase III.
La plupart travaillent sur des cellules adultes et des cellules embryonnaires dérivées appelées progéniteurs. Beaucoup visent le traitement de l’infarctus du myocarde, des maladies du sang, des déficits immunologiques, du diabète ou des affections neurodégénératives.

Toutefois, la biotech californienne Geron devrait lancer des essais cliniques en 2007 avec des cellules souches embryonnaires neurales destinées à reconstruire la moelle épinière de personnes paralysées.

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2300603&rubId=1099

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #8 le: 01 avril 2007 à 23:07:16 »
Tests sur les thérapies par cellules souches embryonnaires

La société américaine Geron a déposé auprès de la FDA une demande d'autorisation de greffe de cellules neurales (obtenues à partir de cellules souches embryonnaires) dans la moelle épinière de patients paralysés pour tenter d'en évaluer la toxicité. Si l'essai se révèle concluant et qu'aucun problème cancérogène ou immunitaire n'apparaît, Geron pourrait tester sous peu l'efficacité thérapeutique du traitement. En France, Michel Pucéat de l'Institut des cellules souches travaille, quant à lui, à un essai clinique dont le but est d'implanter des progéniteurs de cellules cardiaques obtenues à partir de lignées de cellules souches embryonnaires dans le cadre d'infarctus du myocarde. En dépit des perspectives qu'ouvrent ces nouvelles pratiques thérapeutiques trois obstacles restent toutefois à franchir. Tout d'abord la maîtrise de la différenciation cellulaire, car comme l'explique John De Vos de l'Institut de recherche en biothérapie "chaque type cellulaire pose une problématique différente". Les deux autres problèmes viennent de la toxicité des cellules souches embryonnaires. En effet d'une part, il y a un risque de rejet immunitaire et d'autre part de favoriser l'apparition de "tumeurs agressives".

Science & Avenir, 01/04

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Re : Dr. Keirstead / Geron Corp. - cellules souches embryonnaires
« Réponse #7 le: 19 janvier 2007 à 13:51:06 »
Citer
Les cellules souches régénèrent la moelle épinière lésée : étude

17 Janvier 2007

BOSTON (Reuters) - Les cellules souches embryonnaires humaines peuvent aider les nerfs lésés à régénérer chez les rats, en produisant des composés qui nourrissent les cellules de nerf et stimulent la croissance de nouvelles cellules, a dit Geron Corp. mercredi.

Les actions de la compagnie ont monté suite à cette nouvelle, publiée dans le journal Stem Cells and Development.

Geron avait annoncé précédemment que les cellules souches embryonnaires humaines avaient aidé à remplacer la myéline, une protection grasse sur les nerfs essentielle pour qu’ils fonctionnent.

Maintenant, les chercheurs de la compagnie ont dit qu’ils avaient démontré que ces cellules produisent de multiples facteurs de croissance nerveux, lesquels sont des protéines qui stimulent la survie et la régénération des neurones.

"En plus de l'activité de remyélinisation précédemment rapportée, GRNOPC1 produit des facteurs de croissance qui peuvent améliorer la survie et l’extension des circuits neuronaux dans le cordon médullaire", a dit Thomas Okarma, directeur de Geron.

(…) Geron est l'une des entreprises privées travaillant avec les cellules souches embryonnaires humaines, dont l'utilisation est controversée. La loi fédérale limite l'utilisation de l'argent fédéral du contribuable pour la recherche.

Geron a travaillé pour faire que les cellules souches embryonnaires, lesquelles ont le pouvoir de devenir n'importe quelle cellule ou type de tissu, se développent dans certaines lignées cellulaires. Ses cellules souches GRNOPC1 ont commencé par devenir un type de cellule de nerveuse nommé oligodendrocyte.

Ces cellules progénitrices oligodendrogliales ont produit de nombreuses protéines, nommées facteurs neurotrophiques, qui stimulent et nourrissent les cellules nerveuses. Celles-ci incluait le TGF-beta1 (transforming growth factor beta1), TGF-beta2 (transforming growth factor beta2), activin A, midkine, VEGF (vascular endothelial growth factor) et le HGF (hepatocyte growth factor)

Chaque protéine joue un rôle différent en aidant à diriger la croissance de nouvelles cellules.

"Tous ces facteurs ont été produits à des niveaux physiologiquement actifs, et chacuns ont eu des effets trophiques sur les neurones du cordon médullaire", a dit la société dans un rapport.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Stem cells nurture damaged spine: study

January 17, 2007   

BOSTON (Reuters) - Human embryonic stem cells can help regenerate damaged nerves in rats, producing compounds that nurture nerve cells and stimulate the growth of new ones, Geron Corp. said on Wednesday.
 0.
The company's stock rose on the news, published in the journal Stem Cells and Development.

Geron had earlier reported that human embryonic stem cells had helped replace myelin, a fatty covering on nerves that is vital to function.

Now, the company's researchers said, they had shown the cells produce multiple nerve growth factors, which are proteins that stimulate the survival and regeneration of neurons.

"In addition to the remyelinating activity as previously reported, GRNOPC1 produces growth factors that can improve the survival and extension of neuronal circuitry in the spinal cord," said Thomas Okarma, Geron's chief executive.

Shares of Geron rose 48 cents, or 5.5 percent, to $9.13 in Wednesday morning trade on Nasdaq.

Geron is one of several private companies working with human embryonic stem cells, whose use is controversial. Federal law restricts the use of federal taxpayer money for the research.

Geron has worked to make the embryonic stem cells, which have the power to become any cell or tissue type, develop down certain lines. Its GRNOPC1 stem cells have started down the road to becoming a type of nerve cell called an oligodendrocyte.

These oligodendroglial progenitor cells produced numerous proteins that stimulate and nourish nerve cells, called neurotrophic factors, they reported. These included transforming growth factor (beta)1 (TGF-(beta)1), transforming growth factor (beta)2 (TGF-(beta)2), activin A, midkine, vascular endothelial growth factor (VEGF) and hepatocyte growth factor (HGF).

Each protein plays a different role in helping direct the growth of new cells.

"These factors were all produced at physiologically active levels, and each has been reported to have trophic (nourishing) effects on neurons associated with the spinal cord," the company said in a statement.


Source : http://www.boston.com/news/local/massachusetts/articles/2007/01/17/stem_cells_nurture_damaged_spine_study/


 

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