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chemin de Compostelle
pilbert14:
bonjour les forumistes! Avec Rodolphe, nous avons réfléchi à différent moyen de réunir les quelques fonds qu'il nous reste à trouver pour l'achat de l'équipement.
Sur ses fonds propres, Rodolphe va acheter son véhicule, étant sans moyen de déplacement ddepuis quelques mois. Le fauteuil coquille aussi, parce que c'est du matériel qu'il utilisera dans d'autres circonstances.
Pour ce qui est du chariot, et son équipement transformable, le vélo et équipements ne servirons que pour l chemin de Compostelle.
Apres le chemin, nous envisgeons de donner ce matériel et équipement à celui où celle qui en aurait besoin. Ainsi que l'accompagnement pour organiser le périple pour ceux et celles qui le voudraient.
bagjer:
Hello Rodolphe,
Je te remercie de ta réponse. Elle me permet de mieux comprendre le sens de cette aventure... J'espère que tu y trouveras ce que tu y recherches. Bon vent :wink:
rodolphe:
en réponse à bagjer :grin: :
Après plus de dix ans de tétraplégie et suite à de récents bouleversements familiaux, me voilà coincé entre mon passé et mon présent, au milieu de nombreuses tensions, pressions et incompréhensions.
Avec d’un côté, des personnes qui m’ont connu avant mon accident et qui aimeraient tant continuer à partager de bons moments avec moi, des personnes qui ne font pas la différence entre tétraplégie et paraplégie et qui par conséquent ne prennent pas conscience de l’ampleur de mon handicap et de tout les problèmes qu’il engendre, des personnes qui pensent à ma place et qui croient savoir mieux que moi ce que je dois faire,
Et d’un autre côté, des personnes qui ont compris ma situation et qui m’apportent les aides et le soutien nécessaire à mon état.
Tout ceci ne fait que raviver ou accroître les frustrations que mon handicap me fait subir.
Si j’ai survécu à cet accident, c’est que j’étais sûrement une force de la nature, et si je vis encore après toutes ces années de tétraplégie, c’est que je continue d’être une force de la nature.
Cependant depuis plusieurs années maintenant, mon état se dégrade petit à petit, malgré des aides de plus en plus importantes.
Certains jours, en raison de complications neuro-orthopédiques qui font augmenter ma spasticité et mes douleurs, il me faut plus que du courage pour affronter toutes les étapes nécessaires à mon lever.
J’ai presque oublié ce que signifie le mot « bien-être ».
Je ne veux pas prendre la fuite, mais au contraire, je suis bien décidé à apporter des réponses à mes problèmes afin de me permettre de penser et de passer à l’avenir.
Donc, si j’écoute tout ce que la vie m’a appris, en tenant compte de ces derniers événements, il est temps pour moi de m’engager sur le chemin qui s’offre à l’horizon !
merci à tous !!!
pilbert14:
je partage tes avis. je comprends ton point de vue. :smiley:
effectivement, je ne réponds que pour moi. Je ne peut pas répondre pour Rodolphe.
bagjer:
Merci pour ta réponse pilbert14, bien que tu répondes plus pour toi que pour Rodolphe :wink: Je comprend tout à fait que pour lui, de découvrir d'autres paysages, d'autres expériences est tout à fait bénéfique... Je reste cependant dubitatif sur la somme d'énergie dépensée pour y arriver. Je m'explique. Pour moi, le handicap se ressent surtout en terme de situations. Il y en a dans lesquelles, je ne sens nullement ou très peu celui-ci : dans ma voiture, dans un lieu accessible, au milieu d'une foule assise etc. par contre dans d'autres situations, mon handicap me saute aux yeux, notamment dans une randonnée comme celle que tu décris, justement parce que je suis dépendant à 100% des autres. C'est mon avis purement perso, mais je préfère mettre mon énergie et celle des autres dans le but de ressentir le moins possible mon handicap, ce qui ne veut pas dire que je reste confiné dans ma maison, loin de là..Je revient d'ailleurs d'une semaine à Valencia. Mais, bon, se sentir ou non en situation de handicap, faire le choix ou non d'aller à Compostelle, dépend de chacun et de sa sensibilité propre...
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