LA VIE QUOTIDIENNE > Exprimez-vous !
les "anciens"
éric:
bonjour
5 ans de paraplégie
je me débrouille ,pa un sur homme ,juste une personne qui s est battus car il est entouré d amour , ma femme mes gosses ma famille et mes potes ch 'ti mi!!
pour eux j aurais décroché la lune, le reste a suivi
l entourage fait beaucoup,pour franchir les épreuves aprés l accident
bisous a tous
eric le ch ti
Lavandula2:
--- Citer ---Tétraplégique c6-c7 depuis 1983 !!! Une époque où il n'y avait en France que des coussins en mousse et des fauteuils roulant de papy en acier chromé
--- Fin de citation ---
Bonsoir !
Ben Thierry comme toi j'ai eu un accident (souvent on dit "mon" accident !) en 1983, ça commence à dater, et effectivement je me souviens des coussins de mousse ni efficaces ni pratiques, pas du tout imperméables..., quant à mon premier fauteuil en acier chromé, son châssis a cassé dès l'un des premiers trottoirs que j'ai descendus :lol:
On ne disposait pas de nombreux progrès techniques qui existent aujourd'hui (en termes de matériels -on jouait au basket avec nos fauteuils de tous les jours, de techniques chirurgicales - par exemple en urologie...), mais déjà certaines équipes pratiquaient des soins qui se sont largement répandus.
J'ai eu la chance de faire mon séjour de rééducation au sein d'un service de CHU (Nantes) parmi les pionniers en termes d'autosondage, on m'a appris la technique dès mon arrivée (d'abord j'avais dû passer un mois à plat dos en neurotraumatologie). J'ai trouvé ça pratique très rapidement, mais apparemment ça n'a pas démarré dans tous les centres à la même vitesse car je me souviens que peu après -en 1989-, dans un service de neurochirurgie de Lyon où je venais me faire opérer pour réduire la spasticité vésicale, tous les soignants venaient défiler dans ma chambre en me disant, très curieux, "Alors c'est vous qui faites seule vos sondages ?" :lol:
Mais je pense aussi que, quelle que soit l'époque, la façon dont on s'en sort dépend énormément de l'entourage, les soignants, la famille, les proches, amis, travail... Je garde un souvenir extra des quelques sorties du centre réalisées entre midi et deux pour aller à la piscine municipale, où le médecin du service et une kiné nous emmenaient, moi et un autre jeune para "bleu" comme moi, dans leurs 2 CV personnelles parce que c'était beaucoup moins compliqué que de récupérer une estafette de l'hôpital... (j'espère que si on les reconnaît en me lisant, il y aura prescription), il y avait plein d'escaliers à monter, pas de vestiaires pratiques, rien pour la mise à l'eau, mais vu qu'on aimait l'eau, on trouvait ça très bien et en sortant de ces séances, on était quasiment prêts à grimper aux arbres :lol:.
J'ai bien sûr aussi des souvenirs de périodes moins drôles où le doute pouvait prendre le dessus, mais jamais très longues, et en centre je n'ai jamais éprouvé le besoin d'une aide psychologique. Ce n'est que beaucoup plus récemment, après pas loin de 20 ans de paraplégie, que j'ai dû faire appel à ce type d'aide, et je ne sais toujours pas si ce besoin (pour venir à bout de 2 ou 3 épisodes dépressifs plutôt cotons :sad:) est lié ou non au handicap :undecided:.
Lavandula
sylvia:
Oulà, comme tu y vas ... moi, je ne suis pas d'accord avec toi ... :wink:
TDelrieu:
--- Citation de: Sylvia ---...il est devenu bien grand et beau ton gamin ...
--- Fin de citation ---
Oui, t'as vu !!! :azn:
Il "relève" ainsi le père qui devient vieux et moche ! :lol:
sylvia:
Dis donc Thierry, il est devenu bien grand et beau ton gamin ...
Marc, t'as raison, j'ai fait une erreur de frappe ... pour les sondages, j'ai commencé en 2004.
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