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Des chercheurs identifient le neurone qui permet de remarcherLeurs travaux ont également permis à neuf patients paralysés suite à une lésion de la moelle épinière de remarcher.Par Victor GarciaPublié le 11/11/2022 La médecine pourra-t-elle, un jour, permettre à des personnes paralysées de remarcher ? En Suisse, des équipes dirigées par Jocelyne Bloch, neurochirurgienne au Centre hospitalier universitaire vaudois et Grégoire Courtine, neuroscientifique à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, travaillent sur ce projet depuis des années. Réunies au sein du laboratoire NeuroRestore, leurs équipes, qui regroupent une soixantaine de personnes - ingénieurs, médecins, biologistes, neuroscientifiques -, ont développé des implants permettant d'envoyer des stimulations électriques dans la moelle épinière. Leurs premiers travaux, publiés en 2018 dans les revues scientifiques Nature et Nature Neuroscience, montrent que trois patients atteints de paralysie partielle pouvaient remarcher lorsqu'ils recevaient des stimulations d'électrodes placées sur la région de la moelle épinière qui contrôle les muscles des jambes. Une prouesse saluée par la communauté scientifique et médicale.Dans une nouvelle étude publiée mercredi 9 novembre dans Nature, ils indiquent cette fois que leur thérapie s'est révélée efficace chez neuf patients paralysés. Ces derniers ont pu "remarcher, se tenir debout, se remuscler", grâce aux stimulations induites par les implants de NeuroRestore. Jocelyne Bloch et Grégoire Courtine annoncent également qu'au terme de la thérapie, l'amélioration de la motricité des patients persiste, même en l'absence de stimulation électrique. Ils détaillent aussi une percée en science fondamentale puisqu'ils ont créé un atlas des neurones de la moelle épinière et découvert "le neurone qui permet de remarcher"."Avec Grégoire, nous avons commencé la préparation de cette étude clinique en 2012. Nous avons recruté dix patients, le premier a été implanté en 2016 et le dernier en 2021, confie Jocelyne Bloch, interrogée par L'Express. La première étude publiée en 2018 montrait une efficacité sur trois patients, une autre étude détaillait cette technique sur trois autres patients - avec une technologie améliorée - et cette fois, nous montrons que notre méthode a été efficace sur neuf patients. Nous révélons aussi que six mois après leur réhabilitation, ils ont récupéré une fonction neurologique qu'ils avaient perdue pendant des années". En effet, les chercheurs avaient jusqu'ici prouvé que leurs patients pouvaient remarcher pendant qu'ils étaient stimulés électriquement. Ils démontrent désormais que ce traitement permet une récupération neurologique et les bénéfices sont conservés à plus long terme même sans stimulation."Plus les lésions à la moelle épinière sont sévères, moins la récupération est bonne, mais nous avons par exemple un patient dont la jambe gauche était totalement paralysée et qui, après six mois sans stimulation, parvient à la bouger et même à faire quelques pas, poursuit la neurochirurgienne. Notre nouvel article tente aussi de répondre à la question : pourquoi ont-ils récupéré, quel est le mécanisme sous-jacent ?".Vsx2, le neurone qui permet de remarcherLes équipes de NeuroRestore ont d'abord émis l'hypothèse que cette récupération neurologique serait liée à une repousse et une réorganisation des fibres nerveuses impliquées dans la marche. "Nous avons donc mis au point une technique permettant de 'profiler' tous les neurones de la moelle épinière et une fois cet atlas créé, nous avons développé des algorithmes d'intelligence artificielle permettant de naviguer dans cet atlas et de déterminer quels neurones sont actifs lorsqu'il y a récupération de la marche", détaille Jocelyne Bloch. "Cet atlas moléculaire de la moelle épinière est d'une telle précision qu'il nous permet d'observer, neurone par neurone, l'évolution du processus de guérison, ajoute Grégoire Courtine, dans un communiqué. Et de façons surprenante, il s'avère qu'un seul type de neurones, appelé Vsx2 se distingue parmi les autres et participe à la récupération".Puis leurs équipes ont vérifié cette hypothèse sur différents groupes de rongeurs : des souris saines, paralysées ou ayant reçu des stimulations grâce aux électrodes. A chaque fois, la moelle épinière des petits mammifères était analysée - grâce à du séquençage génétique -, et une étude statistique était réalisée - grâce aux algorithmes - afin de déterminer quels neurones étaient les plus actifs.Ils ont confirmé que la stimulation électrique de la moelle épinière responsable des muscles des jambes active un type de neurones bien particulier : les Vsx2. Si ces neurones ne sont pas particulièrement sollicités lorsque des individus en bonne santé marchent, ils sont très actifs chez les individus qui ont subi une lésion de la moelle épinière. "Après une lésion de la moelle épinière, c'est un peu comme si la lésion provoquait une sorte de chaos cellulaire au sein duquel les Vsx2 prenaient le 'leadership', afin de remettre de l'ordre", image Jocelyne Bloch."Nous allons plus vite qu'Elon Musk"Afin de valider ces découvertes, Stéphanie Lacour, également professeure à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, a augmenté les implants avec une série de diodes électroluminescentes qui permettent de stimuler la moelle épinière, mais aussi d'inactiver exclusivement les neurones Vsx2. Chez les souris souffrant d'une lésion, cette inactivation des neurones Vsx2 a immédiatement stoppé la marche, alors qu'elle restait sans effet sur les souris saines. Ce qui prouve que les neurones Vsx2 sont à la fois nécessaires, mais aussi suffisants pour que le traitement d'électrostimulation soit efficace et entraîne la réorganisation du système nerveux.Ces travaux pourraient ouvrir des opportunités thérapeutiques à plus grande échelle. "Nous avons toujours eu pour but, en plus de développer un projet académique, d'avoir un impact sur l'humanité, donc nous avons aussi fondé Onward Medical, une industrie qui développe des implants qui pourraient être utilisés chez un grand nombre de personnes", souligne Jocelyne Bloch. Des études pivots incluant plus de patients sont en préparation. Elles viseront à démontrer qu'il est possible de populariser leur technologie afin qu'elle soit, un jour, suffisamment efficace et abordable pour être remboursable par les assurances maladies. "C'est notre objectif numéro un, le deuxième est d'apprendre à mieux dialoguer avec la moelle épinière pour améliorer d'autres fonctions, comme celles liées aux intestins, à la vessie, etc.", ajoute la spécialiste.Ces autres projets nécessiteront d'importants d'investissement, mais NeuroRestore peut compter à la fois sur les financements publics de l'université de Lausanne, de l'école polytechnique et du Centre hospitalier universitaire vaudois, mais aussi de la fondation Défitech, créée par Sylviane et Daniel Borel, le président émérite de la société Logitech. De quoi concurrencer des sociétés comme Neuralink, d'Elon Musk ? "En fait, nous allons plus vite que lui", glisse Jocelyne Bloch.Source : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sciences/des-chercheurs-identifient-le-neurone-qui-permet-de-remarcher_2183250.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3gEeyrKArOxX_VqXFMl793O6JGAL7U1Sxxii2-mygGi3mcBGU9_hPkMuQ#Echobox=1670660627
NATURE09 novembre 2022La stimulation électrique aide les personnes paralysées à marcher à nouveau - et maintenant nous savons pourquoiUne carte détaillée de l'activité des gènes pourrait ouvrir la voie à des traitements plus précis pour beaucoup plus de personnes atteintes de lésions de la moelle épinière.Les neuroscientifiques ont identifié les cellules nerveuses responsables d'aider les personnes paralysées à marcher à nouveau, ouvrant la possibilité de thérapies ciblées qui pourraient bénéficier à un plus large éventail de personnes atteintes de lésions de la moelle épinière.Les lésions graves de la moelle épinière perturbent la connexion entre le cerveau et les réseaux de cellules nerveuses de la colonne vertébrale inférieure qui contrôlent la marche. En 2018, le neuroscientifique Grégoire Courtine de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et ses collègues ont montré que l'envoi d'impulsions électriques à ces nerfs inférieurs de la colonne vertébrale - une technique connue sous le nom de stimulation électrique épidurale (EES) - pouvait, lorsqu'il était combiné à un entraînement intensif, permettre que les personnes atteintes de ce type de lésion médullaire marchent à nouveau. Les trois participants à un essai sont passés d'une paralysie motrice grave ou complète et d'une sensation minimale dans les jambes à la capacité de faire des pas seuls, ou avec un déambulateur ou des béquilles. Deux autres équipes ont montré des résultats similaires cette année-là.L'équipe de Courtine a maintenant prolongé le travail, montrant que le système fonctionne chez les personnes qui ont perdu toute sensation dans leurs jambes. Le groupe rapporte aujourd'hui dans Nature que neuf participants au même essai - dont trois avaient une paralysie complète et aucune sensation dans les jambes - ont retrouvé la capacité de marcher après un entraînement associé à l'EES délivré par des dispositifs implantés dans leur colonne vertébrale. Cinq mois après le début de l'essai, tous les participants pouvaient supporter leur propre poids et faire des pas, en utilisant un déambulateur pour plus de stabilité.Quatre n'ont plus besoin que l'EES soit allumé pour marcher. Cette récupération importante suggère que la stimulation déclenche un remodelage des neurones spinaux pour remettre en marche le réseau de locomotion."L'espoir que cela donne aux personnes atteintes de lésions médullaires est incroyable", déclare Marc Ruitenberg, neurologue à l'Université du Queensland à Brisbane, en Australie, qui étudie les lésions médullaires.Activité neuronale diminuéeL'équipe de Courtine a également découvert les neurones responsables de l'amélioration de cette rééducation. Contre-intuitivement, lorsque l'EES était activé chez les personnes, l'activité des cellules nerveuses au niveau du site de stimulation diminuait. L'équipe a utilisé cet indice pour enquêter plus en profondeur sur le processus. Tout d'abord, les chercheurs ont utilisé chaque aspect du traitement chez la souris - des blessures et de la stimulation électrique à l'entraînement avec un support robotique spécialement conçu pour la stabilité. Les résultats imitaient ceux des personnes.Ensuite, les chercheurs ont mesuré l'activité des gènes dans des milliers de neurones dans des échantillons de tissu rachidien de souris. Cela a produit une carte extrêmement détaillée des types de cellules nerveuses dans la moelle épinière inférieure. Ils ont ensuite utilisé un algorithme d'apprentissage automatique pour rechercher des neurones de souris qui présentaient des changements dans l'activité des gènes à des étapes définies de la rééducation assistée par EES qui correspondaient aux changements observés dans la capacité de marche des participants humains.L'algorithme a identifié une sous-population d'interneurones excitateurs - des cellules nerveuses qui relient les neurones moteurs et sensoriels - qui semblaient correspondre. Lorsque Courtine et son équipe ont inhibé ces cellules chez des souris blessées, ils ont constaté que l'EES ne permettait plus aux animaux blessés de marcher.La diminution globale de l'activité neuronale sur le site pendant la réhabilitation reflète un processus d'apprentissage, dit Courtine. "Quand on y pense, cela ne devrait pas être une surprise", dit-il, "parce que dans le cerveau, quand vous apprenez une tâche, c'est exactement ce que vous voyez — il y a de moins en moins de neurones activés" au fur et à mesure que vous vous améliorez.Prochaines étapesLa technologie n'existe pas pour recueillir ce genre de preuves directes chez les humains. Mais Eiman Azim, neuroscientifique au Salk Institute for Biological Studies de La Jolla, en Californie, affirme que les mêmes neurones sont probablement responsables de l'effet, car l'architecture de la colonne vertébrale est très similaire chez les vertébrés, y compris les humains et les souris.Finalement, dit Azim, une compréhension détaillée des circuits de la colonne vertébrale pourrait permettre aux neuroscientifiques de manipuler l'activité de neurones spécifiques directement avec d'autres traitements, tels que la thérapie génique. Les thérapies à base de cellules souches pourraient un jour remplacer des populations cruciales de neurones endommagés lors de lésions de la moelle épinière, explique Ruitenberg.Courtine et ses collègues ont également utilisé l'EES pour restaurer le mouvement des bras et la préhension des mains chez les singes. Et un groupe de l'Université de Washington à Seattle a fait de même pour six personnes atteintes de lésions de la moelle épinière, en utilisant des patchs cutanés non invasifs portant des électrodes placés sur le cou.Aussi spectaculaire que cela puisse être de voir des personnes blessées à la moelle épinière marcher à nouveau, Ruitenberg dit que la marche n'est souvent pas une priorité pour les gens. La perte de contrôle de la vessie, du contrôle des intestins et de la fonction sexuelle peut avoir un impact plus important sur la qualité de vie. « Il serait vraiment intéressant de voir si ces types de fonctions peuvent également être améliorés avec cette technologie », dit-il.Courtine dit que l'identification des nerfs responsables de ces fonctions figure sur sa liste des prochaines étapes maintenant qu'il dispose d'une carte moléculaire détaillée avec laquelle travailler. Il a également lancé une start-up — ONWARD, basée aux Pays-Bas — pour commercialiser la technologie. La société commencera à recruter 70 à 80 participants aux États-Unis pour un nouvel essai en 2024.==================== TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ====================NATURE09 November 2022Electrical stimulation helps paralysed people walk again — and now we know whyDetailed gene-activity map could pave way for more precise treatments for many more people with spinal-cord injuries.Neuroscientists have identified the nerve cells responsible for helping paralysed people to walk again, opening up the possibility of targeted therapies that could benefit a wider range of people with spinal-cord injuries.Severe spinal-cord injuries can disrupt the connection between the brain and the networks of nerve cells in the lower spine that control walking. In 2018, neuroscientist Grégoire Courtine at the Swiss Federal Institute of Technology in Lausanne and his colleagues showed that delivering electrical pulses to those lower-spine nerves — a technique known as epidural electrical stimulation (EES) — could, when combined with intensive training, get people with this kind of spinal-cord injury walking again. All three participants in a trial went from having severe or complete motor paralysis and minimal sensation in their legs to being able to take steps on their own, or with a walker or crutches. Two other teams showed similar results that year.Courtine’s team has now extended the work, showing that the system works in people who have lost all sensation in their legs. The group reports in Nature today that nine participants in the same trial — three of whom had complete paralysis and no sensation in their legs — regained the ability to walk after training paired with EES delivered by devices implanted in their spines. Five months into the trial, all participants could bear their own weight and take steps, using a walker for stability.Four no longer need the EES to be switched on to walk. This sustained recovery suggests that the stimulation triggers remodelling of the spinal neurons to bring the locomotion network back on line.“The amount of hope that it gives to people with spinal-cord injury is incredible,” says Marc Ruitenberg, a neurologist at the University of Queensland in Brisbane, Australia, who studies spinal-cord injury.Dampened activityCourtine’s team also discovered the neurons responsible for the rehabilitation enhancement. Counter-intuitively, when EES was switched on in people, nerve-cell activity at the site of stimulation decreased. The team used this clue to investigate the process more thoroughly. First, the researchers emulated each aspect of the treatment in mice — from injury and electrical stimulation to training with a purpose-built robotic support for stability. The results mimicked those in people.Next, the researchers measured gene activity in thousands of individual neurons in samples of mouse spinal tissue. This produced an exquisitely detailed map of nerve cell types in the lower spinal cord. They then used a machine-learning algorithm to search for mouse neurons that showed changes in gene activity at set stages of EES-assisted rehabilitation that paralleled the changes observed in the human participants’ walking ability.The algorithm identified a subpopulation of excitatory interneurons — nerve cells that connect motor and sensory neurons — that seemed to fit. When Courtine and his team silenced those cells in injured mice, they found that EES no longer enabled the injured animals to walk.The overall decrease in neural activity at the site during rehabilitation reflects a learning process, says Courtine. “When you think about it, it should not be a surprise,” he says, “because in the brain, when you learn a task, that’s exactly what you see — there are less and less neurons activated” as you get better at it.Next stepsTechnology doesn‘t exist to gather this kind of direct evidence in people. But Eiman Azim, a neuroscientist at the Salk Institute for Biological Studies in La Jolla, California, says the same neurons are probably responsible for the effect, because spinal architecture is very similar across vertebrates, including humans and mice.Eventually, says Azim, detailed understanding of the spinal circuitry could allow neuroscientists to manipulate the activity of specific neurons directly with other treatments, such as gene therapy. Stem-cell therapies could one day replace crucial populations of neurons damaged in spinal-cord injuries, says Ruitenberg.Courtine and his colleagues have also used EES to restore arm movement and hand grip in monkeys. And a group at the University of Washington in Seattle has done the same for six people with spinal-cord injuries, using non-invasive electrode-bearing skin patches placed on the neck.As spectacular as it is to see people with spinal-cord injuries walk again, Ruitenberg says that walking is often not a priority for people. Loss of bladder control, bowel control and sexual function can have a greater impact on quality of life. “It would be really interesting to see whether those sorts of functions also can be improved with this technology,” he says.Courtine says that identifying the nerves responsible for these functions is on his list of next steps now that he has a detailed molecular map to work with. He has also launched a start-up company — ONWARD, based in the Netherlands — to commercialize the technology. The company will start recruiting 70–80 participants in the United States for a new trial in 2024.Source : https://www.nature.com/articles/d41586-022-03605-8
Et si nous autres les para tetra nous nous montrions plus concernés par l'idée d'une cure à la paralysie sûrement que les choses iraient plus vite, tout axes de recherches confondus.
Le chirurgien de la colonne vertébrale de Houston atteint de tétraplégie répand l'espoir après avoir bougé les brasPar Melissa Wilson Publié le 2 novembreHOUSTON - Un éminent chirurgien de la colonne vertébrale à Houston partage une étape importante avec nous ! Il a subi une blessure dévastatrice lors d'un accident de vélo à Memorial Park en 2019. Son casque s'est fissuré, s'est cassé le dos et il ne devait plus jamais bouger ses bras ou ses jambes.Cependant, il a travaillé aussi dur que possible pour changer son destin et maintenant il l'a fait ! Avec beaucoup de détermination et de concentration, il est maintenant capable de bouger ses bras.Nous verrons comment cela s'est produit dans un instant. Mais d'abord, la mission du Dr Marco dans la vie. Il a rempli le rôle incroyablement important d'oncologue et de chirurgien de la colonne vertébrale à Houston pendant plusieurs décennies, devenant bien connu dans le monde entier pour avoir aidé à transformer les épines courbes des patients atteints de scoliose et être capable d'aider les patients atteints de tumeurs compliquées autour de la colonne vertébrale.Lorsqu'il ne sauvait pas ou n'améliorait pas des vies, le père de trois garçons adultes était occupé à soutenir leurs intérêts d'enfance comme le baseball et le ski. Maintenant, il ferait n'importe quoi pour enrouler ses bras aimants autour de son quatrième enfant. Il est confiné à l'équilibrer sur ses genoux, puisqu'il est incapable de sentir ses bras et ses jambes."Quand j'ai été blessé, je pensais que si mon corps ne récupérait pas de lui-même, il n'y aurait aucun moyen pour que la science trouve un remède contre les lésions de la moelle épinière. Mais mon ami est venu vers moi et m'a dit, 'non, nous' Nous allons amasser des fonds et nous allons trouver un remède pour les lésions de la moelle épinière », déclare le Dr Marco.C'est exactement ce qu'ils ont fait : collecter plus d'un million de dollars pour la Fondation Christopher et Dana Reeve ! Le défunt acteur, Christopher Reeve, a subi une blessure similaire et sert constamment d'inspiration au Dr Marco. Le Dr Marco est maintenant l'ambassadeur médical en chef de la fondation."Rex Marco est vraiment un cadeau pour la Fondation Reeve. Il vient à nous avec l'expérience crédible d'être un neurochirurgien et d'opérer des patients blessés à la moelle épinière. Maintenant, il vit avec une lésion de la moelle épinière et une paralysie, il peut donc nous parler de ce c'est comme vivre comme un tétraplégique de haut niveau et les défis auxquels ils sont confrontés, et donc il sensibilise. Il nous aide avec son point de vue, et il est juste une voix incroyable pour notre communauté », déclare Maggie Goldberg, présidente et chef de la direction de la Fondation Christopher et Dana Reeve.L'attitude positive et les efforts du Dr Marco ont porté leurs fruits, alors voyons comment cette étape a été franchie. C'est arrivé il y a seulement quelques mois après avoir été témoin du succès de son ami Alan Brown. Alan peut bouger et utiliser ses mains pour la première fois en 34 ans, après avoir subi un essai clinique utilisant un nouveau stimulateur de la moelle épinière. Maggie explique ce que c'est et comment cela fonctionne."Nous nous sommes associés à une société appelée Onward qui est basée en Suisse et ils ont eu un essai clinique ici aux États-Unis et ils ont eu 65 participants. C'est ce qu'on appelle un stimulateur épidural transcutané, c'est donc un stimulateur qui est placé sur la peau, et il envoie des signaux à la moelle épinière », explique Maggie.Rex dit que c'est incroyable de voir la différence chez Alan et qu'il n'a même pas eu besoin de se faire opérer !"Il a pu saisir une cruche d'eau et boire avec et c'est incroyable", s'exclame le Dr Marco.Cela a donné au Dr Marco tellement d'espoir, cela l'a inspiré au point qu'il a pu bouger ses propres mains pour la première fois en trois ans, mais pas avec l'aide du stimulateur. Il l'a fait par l'esprit sur la matière."J'ai essayé de faire ça et je pouvais sentir mes muscles qui font monter mon poignet. Je pouvais les sentir bouger", explique le Dr Marco.
On a identifié le neurone qui permet à neuf paraplégiques de remarcherPar Sophie BécherelPublié le mercredi 9 novembre 2022 Neuf patients paralysés suite à une lésion de la moelle épinière, parviennent à remarcher grâce à un implant électrique connecté. L'équipe suisse à l'origine de ces travaux dévoile une nouvelle avancée majeure : elle a identifié le type de neurones impliqués dans cette récupération de la mobilité.La stimulation électrique pour les patients à la moelle épinière lésée s'avère de plus en plus efficace. Au centre NeuroRestore que co-dirigent le professeur Grégoire Courtine et Jocelyn Bloch, neurochirurgienne au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), ce sont désormais neuf paraplégiques qui ont été implantés et sont suivis dans le cadre d'un programme de recherche démarré il y a 11 ans.Paralysé des membres inférieurs, il peut marcher un kilomètreMichel Roccati est le dernier d'entre eux. Paralysé des membres inférieurs après un accident de moto en 2017, il a été inclus dans le programme de recherche près de trois ans plus tard. Aujourd'hui, grâce à un entraînement intensif (plusieurs heures par jour), couplé à l'électrostimulation, il peut marcher un kilomètre. "Après être resté assis plusieurs heures, quand je me mets debout et que je marche une ou deux heures et c'est comme un cadeau" nous confie-t-il. "Il suffit de cinq minutes passées debout pour que je me sente mieux. Cela recharge littéralement mes batteries parce que la position assise dans un fauteuil roulant ou sur une chaise classique entraîne des douleurs au dos". Il peut également monter les escaliers seul même si l'équilibre reste fragile.L'utilisation d'un déambulateur est donc nécessaire et la marche des patients implantés n'est pas fluide. De plus, ces paraplégiques doivent utiliser un boîtier qui dispense les impulsions électriques à l'implant posé sur leur moelle épinière. Mais comme le souligne Grégoire Courtine, "pour la première fois, on montre sur 9 patients et pas un ou deux comme auparavant que la stimulation et l'entraînement permet une réparation neurologique". Plus important encore, l'équipe a compris ce qui conduisait à cette réparation. Après avoir constaté que chez ces patients l'activité métabolique de la moelle épinière diminuait, ce sont des études sur la souris qui ont permis d'identifier une famille de neurones surprenants : ils ne sont pas particulièrement sollicités pour la marche des individus en bonne santé, mais se révèlent essentiels pour leur récupération en cas de lésion.L'impulsion électrique couplée à l'optogénétiqueIl a fallu pour cela développer un nouvel implant adapté aux petits rongeurs : un dispositif de 2 mm de large, souple et déformable et qui, en plus, conjugue deux fonctions, explique Stéphanie Lacour, professeure à l'EPFL en charge de ces développements. "Cette fois-ci, on a combiné l'impulsion électrique avec une autre technologie, l'optogénétique. Elle permet de modifier génétiquement certains neurones pour les rendre sensibles à certaines longueurs d'onde de la lumière". Ainsi, on peut activer les neurones que l'on souhaite et inhiber les autres. C'est cette méthode qui a permis d'identifier quels neurones étaient actifs dans la restauration de la marche des souris paralysées.Ces neurones agissent comme une sorte d'interface entre le cerveau et la moelle épinière propagent l'information jusqu'aux neurones de la moelle qui produisent l'activité musculaire. Selon Grégoire Courtine, "ils étaient connus mais pas jugés essentiels dans la production de la motricité. Or, l'expérience sur les souris a montré qu'ils deviennent essentiels pour répondre au traitement. Ils sont recrutés par le processus de récupération."Pour Jocelyn Bloch, il faut maintenant généraliser à plus de patients la pose de l'implant. Pour cela une étude clinique avec 60 patients au moins est prévue dans un an et demi. Si l'on prend en compte les autorisations réglementaires, les vérifications de fiabilité de l'implant, "il faudra malheureusement au moins cinq ans avant que ce ne soit disponible pour tout le monde", estime Grégoire Courtine qui ajoute que plus l'implant est posé vite après l'accident, plus la récupération est bonne.Source : https://www.radiofrance.fr/franceinter/on-a-identifie-le-neurone-qui-permet-a-neuf-paraplegiques-de-remarcher-5916335
Lésions de la moelle épinière: premiers résultats positifs d'une étude visant à rétablir les fonctions du bras et de la mainOnward Medical SA, société de technologie médicale créant des thérapies innovantes visant à restaurer le mouvement, l'indépendance et la santé des personnes atteintes de lésions de la moelle épinière, annonce aujourd'hui que l'étude de premier plan Up-LIFT évaluant la thérapie ARC-EX a atteint son critère d'efficacité primaire d'amélioration de la force et de la fonction des membres supérieurs.Publié le 14/09/2022 La thérapie ARC-EX est une technologie exclusive de stimulation non invasive de la moelle épinière conçue pour rétablir le mouvement et d'autres fonctions chez les personnes souffrant de troubles du mouvement.« Les résultats de l'étude Up-LIFT représentent un tournant dans le domaine de la science des lésions de la moelle épinière et de la paralysie », a déclaré Marco Baptista, Ph.D., directeur scientifique de la Christopher & Dana Reeve Foundation. « Un rétablissement fonctionnel, jugé impossible auparavant, peut désormais être à portée de main. La Reeve Foundation se réjouit de voir cette technologie progresser et, nous l'espérons, devenir disponible à grande échelle pour notre communauté. »« Notre vision est d’autonomiser les personnes atteintes d'une lésion médullaire pour qu’elles profitent de la vie de toutes les manières qui leur tiennent à cœur. Les excellents résultats actuels de l’étude Up-LIFT nous aideront à transformer cette vision en réalité », a déclaré Dave Marver, CEO d’ONWARD. « Notre équipe travaille d'arrache-pied pour préparer les dossiers réglementaires et se préparer au lancement aux États-Unis et en Europe. Nous espérons pouvoir commencer à avoir un impact positif sur la vie des personnes blessées à la moelle épinière au cours du second semestre de 2023. »« Le rétablissement des fonctions de la main et du bras après une lésion de la moelle épinière change la vie, car il permet aux personnes paralysées de se nourrir, de se prendre en charge et d'être plus indépendantes dans les activités quotidiennes », explique Chet Moritz, Ph.D., cochercheur principal de l'étude et professeur d'ingénierie électrique et informatique et de médecine de rééducation à l'université de Washington.« Nous remercions les nombreux thérapeutes, cliniciens et personnes atteintes de LM qui ont participé à cette étude marquante. L'attrition a été très faible sur les milliers de visites cliniques, ce qui témoigne de l'enthousiasme collectif pour cette thérapie fascinante et de la détermination de chacun à trouver de nouvelles options de traitement pour les personnes atteintes d'une lésion médullaire », a ajouté Edelle Field-Fote, PT, Ph.D., FAPTA, FASIA, cochercheuse principale, directrice de la recherche sur les lésions médullaires au Shepherd Center d'Atlanta, GA, et professeur au département de médecine de rééducation de l'école de médecine de l'université Emory.L’étude Up-LIFT est une étude prospective essentielle portant sur un seul bras conçue pour évaluer la sécurité et l’efficacité de la stimulation électrique de la moelle épinière non invasive (Thérapie ARC-EX) dans le traitement des déficits fonctionnels des extrémités supérieures chez les personnes souffrant de tétraplégie chronique (paralysie des quatre membres). L'étude portait sur 65 personnes dans 14 grands centres de lésion médullaire aux États-Unis, en Europe et au Canada. Le temps écoulé depuis la blessure était en moyenne de 5,9 ans (fourchette de 1 à 34 ans), l'âge moyen des sujets étant de 46,5 ans. Les résultats détaillés seront disponibles après examen par la FDA. L'entreprise prévoit de soumettre une demande d'approbation réglementaire aux États-Unis et en Europe dans les six prochains mois.Les participants ont participé en moyenne à 50 séances d'entraînement sur une période d'environ 4 mois. Une série d'évaluations complètes a été réalisée au début du programme, et tous les mois par la suite, afin de détecter les changements dans les fonctions sensorielles et motrices des extrémités supérieures qui se traduisent directement par une amélioration des performances fonctionnelles dans les activités de la vie quotidienne. Des mesures rigoureuses telles que le CUE-T, la GRASSP, les ISNCSCI iii et la force de pincement et de préhension ont été utilisées pour détecter les changements cliniquement significatifs résultant de la combinaison de la thérapie ONWARD ARC-EX avec une rééducation standard. Un comité indépendant de surveillance de la sécurité des données a statué sur le bon déroulement de l'étude.Concernant les lésions de la moelle épinièreLes lésions de la moelle épinière (LM) représentent un besoin médical majeur non satisfait pour lequel il n'existe aucun remède. Environ 7 millions de personnes dans le monde souffrent d'une lésion médullaire, dont plus de 650 000 rien qu'aux États-Unis et en Europe. La qualité de vie des personnes atteintes d'une LM peut être médiocre, avec une paralysie et une perte de sensibilité, des problèmes de contrôle de la pression artérielle et de stabilité du tronc, un risque accru d'infection, de l’incontinence et une perte de la fonction sexuelle. Une assistance est nécessaire pour les activités de la vie quotidienne. Par ailleurs, les lésions médullaires sont coûteuses, le coût moyen à vie d'une paraplégie (paralysie des jambes) étant de 2,5 millions de dollars et de 5 millions de dollars pour une tétraplégie (paralysie des quatre membres). Des traitements sont nécessaires de toute urgence pour rétablir le mouvement et améliorer la qualité de vie.
Lésions de la moelle épinière: premiers résultats positifs d'une étude visant à rétablir les fonctions du bras et de la main mercredi 14 Septembre 2022 Onward Medical SA, société de technologie médicale créant des thérapies innovantes visant à restaurer le mouvement, l'indépendance et la santé des personnes atteintes de lésions de la moelle épinière, annonce aujourd'hui que l'étude de premier plan Up-LIFT évaluant la thérapie ARC-EX a atteint son critère d'efficacité primaire d'amélioration de la force et de la fonction des membres supérieurs.La thérapie ARC-EX est une technologie exclusive de stimulation non invasive de la moelle épinière conçue pour rétablir le mouvement et d'autres fonctions chez les personnes souffrant de troubles du mouvement.« Les résultats de l'étude Up-LIFT représentent un tournant dans le domaine de la science des lésions de la moelle épinière et de la paralysie », a déclaré Marco Baptista, Ph.D., directeur scientifique de la Christopher & Dana Reeve Foundation. « Un rétablissement fonctionnel, jugé impossible auparavant, peut désormais être à portée de main. La Reeve Foundation se réjouit de voir cette technologie progresser et, nous l'espérons, devenir disponible à grande échelle pour notre communauté. »« Notre vision est d’autonomiser les personnes atteintes d'une lésion médullaire pour qu’elles profitent de la vie de toutes les manières qui leur tiennent à cœur. Les excellents résultats actuels de l’étude Up-LIFT nous aideront à transformer cette vision en réalité », a déclaré Dave Marver, CEO d’ONWARD. « Notre équipe travaille d'arrache-pied pour préparer les dossiers réglementaires et se préparer au lancement aux États-Unis et en Europe. Nous espérons pouvoir commencer à avoir un impact positif sur la vie des personnes blessées à la moelle épinière au cours du second semestre de 2023. »« Le rétablissement des fonctions de la main et du bras après une lésion de la moelle épinière change la vie, car il permet aux personnes paralysées de se nourrir, de se prendre en charge et d'être plus indépendantes dans les activités quotidiennes », explique Chet Moritz, Ph.D., cochercheur principal de l'étude et professeur d'ingénierie électrique et informatique et de médecine de rééducation à l'université de Washington.« Nous remercions les nombreux thérapeutes, cliniciens et personnes atteintes de LM qui ont participé à cette étude marquante. L'attrition a été très faible sur les milliers de visites cliniques, ce qui témoigne de l'enthousiasme collectif pour cette thérapie fascinante et de la détermination de chacun à trouver de nouvelles options de traitement pour les personnes atteintes d'une lésion médullaire », a ajouté Edelle Field-Fote, PT, Ph.D., FAPTA, FASIA, cochercheuse principale, directrice de la recherche sur les lésions médullaires au Shepherd Center d'Atlanta, GA, et professeur au département de médecine de rééducation de l'école de médecine de l'université Emory.L’étude Up-LIFT est une étude prospective essentielle portant sur un seul bras conçue pour évaluer la sécurité et l’efficacité de la stimulation électrique de la moelle épinière non invasive (Thérapie ARC-EX) dans le traitement des déficits fonctionnels des extrémités supérieures chez les personnes souffrant de tétraplégie chronique (paralysie des quatre membres). L'étude portait sur 65 personnes dans 14 grands centres de lésion médullaire aux États-Unis, en Europe et au Canada. Le temps écoulé depuis la blessure était en moyenne de 5,9 ans (fourchette de 1 à 34 ans), l'âge moyen des sujets étant de 46,5 ans. Les résultats détaillés seront disponibles après examen par la FDA. L'entreprise prévoit de soumettre une demande d'approbation réglementaire aux États-Unis et en Europe dans les six prochains mois.Les participants ont participé en moyenne à 50 séances d'entraînement sur une période d'environ 4 mois. Une série d'évaluations complètes a été réalisée au début du programme, et tous les mois par la suite, afin de détecter les changements dans les fonctions sensorielles et motrices des extrémités supérieures qui se traduisent directement par une amélioration des performances fonctionnelles dans les activités de la vie quotidienne. Des mesures rigoureuses telles que le CUE-T, la GRASSP, les ISNCSCI iii et la force de pincement et de préhension ont été utilisées pour détecter les changements cliniquement significatifs résultant de la combinaison de la thérapie ONWARD ARC-EX avec une rééducation standard. Un comité indépendant de surveillance de la sécurité des données a statué sur le bon déroulement de l'étude.
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