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Laboratoire de recherche I-StemAprès cinq années de combat, Marc Peschanski a créé et dirige désormais le laboratoire de recherche I-Stem (Institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques). Neurobiologiste, il est le premier en France à avoir été autorisé à travailler sur les cellules souches embryonnaires humaines. Voici deux semaines, la première lignée "française" de ces cellules souches a été créée par Annelise Bennaceur, Nelly Frydman et Gérard Tachdjian (Inserm). Le travail d'I-Stem consiste désormais à pousser ces cellules multipotentes à se différencier en tissus susceptibles de remplacer ceux qui ont été lésés par des maladies. I-Stem est le seul laboratoire au monde qui étudie les cellules souches afin de découvrir des traitements pour les maladies génétiques comme la mucoviscidose, les myopathies ou la maladie de Huntington. De jeunes chercheurs prometteurs partis à l'étranger sont revenus en France pour rejoindre Marc Peschanski et son laboratoire.Libération, 16/10Reprise communiqué de presse du 11 septembre 2007
Des cellules souches embryonnaires humaines pour tester les médicaments Trois groupes pharmaceutiques, leaders sur le marché européen, se sont associés avec le gouvernement britannique afin d’étudier l’utilisation des cellules souches embryonnaires pour tester leurs médicaments. GlaxoSmithKline, Astrazeneca et Roche ont chacun investi 100 000 livres, le gouvernement britannique 750 000 livres, pour créer un consortium baptisé Stem Cells for Safer MedicineCe consortium est chargé de mettre en place le recours aux cellules souches embryonnaires humaines pour dépister les éventuels effets secondaires des nouveaux médicaments, avant les essais cliniques. Cette démarche aura pour corollaire de diminuer le recours aux animaux dans les tests de médicaments… © genethique.org
Première lignée française de cellules souches embryonnairesLa première lignée de cellules souches embryonnaires humaines vient d'être créée au sein de l'Institut André Lwoff (Inserm-CNRS-université Paris-Sud 11). Cette lignée, mise à la disposition de la communauté scientifique, est constituée de cellules souches qui ont évolué en cellules cardiaques, en cellules ayant des caractéristiques neuronales, ou encore en cellules précurseurs de cellules sanguines. Ainsi que l'exige un décret d'application la loi de bioéthique, elles ont pour origine un embryon, issu d'une fécondation in vitro, porteur d'une anomalie chromosomique non-viable et donné à la recherche par les deux parents. Elles pourraient servir à une médecine régénérative ou contribuer à la découverte de nouveaux médicaments.AFP, 04/10
Berlin soutient l'étude des cellules souches non-embryonnairesBERLIN (Reuters) - Le gouvernement allemand annonce que cinq millions d'euros seront alloués en trois ans à la recherche sur des cellules souches non-embryonnaires"Nous soutiendrons davantage ces projets de recherche qui visent à remplacer (...) les cellules souches embryonnaires par des cellules souches (...) produites à partir de cellules non-embryonnaires", a fait savoir lundi par voie de communiqué la ministre allemande de la Recherche, Annette Schavan.Les cellules souches sont susceptibles de se transformer en cellules de plusieurs sortes, comme des globules sanguins, des cellules nerveuses, musculaires ou encore osseuses.Selon les scientifiques, elles sont une piste prometteuse dans la recherche de traitements contre des maladies telles que le diabète ou la maladie de Parkinson et pourraient permettre de régénérer des tissus ou organes endommagés.Les cellules extraites d'embryons âgés de quelques jours semblent être les plus prometteuses, mais la mort inévitable de l'embryon soulève des problèmes éthiques, notamment en Allemagne où le souvenir des expériences eugénistes du régime nazi est encore présent.L'étude des cellules souches est sévèrement encadrée en Allemagne, où il est interdit de produire des cellules embryonnaires à partir de cellules souches créées avant 2002.Les travaux sur des lignées de cellules créées après le 1er janvier 2002 sont interdits, afin d'éviter l'importation en Allemagne de cellules produites dans des laboratoires étrangers.En juillet, un organisme chargé de conseiller le gouvernement allemand sur les questions éthiques avait recommandé un allègement de ces restrictions.Selon le parti d'opposition des libéraux (FDP, centre-droit), ces restrictions handicapent les chercheurs allemands face à leurs concurrents internationaux.En Grande-Bretagne, où les lois sont plus souples à ce sujet, les chercheurs ont été autorisés début septembre à créer des embryons hybrides humains-animaux, ou chimères.Ces embryons, qui seraient à 99,9% humains et à 0,1% animaux, devront être détruits au plus tard 14 jours après leur création.Une telle opération est interdite dans la plupart des pays, mais pourrait faciliter la production de cellules souches.