INSCRIPTION AU FORUM ALARME cliquez ici
0 Membres et 1 Invité sur ce sujet
Le défi perpétuel des essais cliniquesLes Échos consacrent un large dossier aux essais cliniques, lesquels s’avèrent de plus en plus lourds et coûteux, le tout sur fond de quelques scandales particulièrement pénalisants pour l’industrie pharmaceutique. « Non seulement l’efficacité doit être plus clairement établie, mais on doit réaliser plus d’essais avec davantage de patients, dans un plus grand nombre de centres, de différents continents, explique ainsi Jacques Theurillat, numéro deux de Serono. Et cela d’autant plus que les molécules sont plus innovantes ». Ces essais représentent en effet une part croissante du budget des laboratoires : entre 200 et 400 millions de dollars pour une molécule (30 % pour la partie recherche, 15 % pour la phase 2 et au moins 50 % pour la phase 3) et 1 milliard de dollars en intégrant les molécules qui ont échoué. Jacques Demotes, coordinateur du réseau de recherche Ecrin, évoque de son côté la technique des biomarqueurs exploitables dans les essais : le dosage de ces substances biochimiques secrétées dans l’organisme peut être utilisé comme indicateur de l’évolution de la maladie mais aussi de l’efficacité des molécules. Ensuite seulement interviennent les tests sur l’homme pour vérifier l’innocuité (phase 1) puis l’efficacité (phase 2), intégrant toute une batterie de garde-fous rendus nécessaires pour protéger les cobayes volontaires. En France, les études de phase 4 sont souvent réalisées par les industriels en partenariat avec les hôpitaux et l’Inserm, notamment dans le cadre de comparaisons de stratégies thérapeutiques et avec l’appui du réseau Ecrin. signalent. Enfin, Les Échos rappèlent l’ambition de consulter les patients pour mieux les impliquer dans la recherche clinique. Les promoteurs d’essais auraient en effet tout à gagner à associer précocement les patients à leurs recherches.Les Échos, 07/06