Auteur Sujet: Moelle épinière : une protéine réparatrice découverte chez le poisson zèbre  (Lu 7541 fois)

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Hors ligne dardaran

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Bonjour,

Un petit rayon de soleil dans la planète Espoir:

"Les gènes qui permettent de réparer la moelle épinière chez un poisson existent aussi chez l’homme"

"L’homme partage des gènes avec la lamproie, un poisson, or l’activation de ces gènes permettent de réparer spontanément les blessures de la moelle épinière chez l’animal
L’homme descend du singe. Et il partage des gènes intéressant avec un poisson ! Des chercheurs américains ont trouvé également chez l’homme des gènes qui sont impliqués dans la réparation spontanée de la moelle épinière chez la lamproie, une espèce de poisson. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue médicale Scientific Report.
La lamproie se répare toute seule

« Depuis des années, les scientifiques savent que la lamproie parvient à soigner seule les blessures à la moelle épinière, mais le principe moléculaire lié à cette capacité remarquable n’avait jamais été identifié », explique Dr. Bloom, professeur associé à l’Institut Feinstein, où a eu lieu la recherche.
Ce poisson parvient à se remettre d’une blessure de ce genre en 10 à 12 semaines, cela lui suffit pour retrouver ses capacités complètes de nage.
Un ancêtre en commun avec l’humain

La lamproie ressemble à une anguille. Son patrimoine génétique montre qu’il y a plus de 500 millions d’années, cette espèce animale partageait un ancêtre avec l’homme. « Dans cette étude, nous avons déterminé tous les gènes qui sont activés durant la guérison de la lamproie », ajoute le professeur.
Certains gènes font aussi partie du signal Wnt, qui est important dans le développement des tissus et la régénération chez plusieurs espèces animales. Il faudra désormais déterminer si les processus de régénération chez l’humain sont compatibles avec lui de la lamproie.

Cette recherche représente toutefois un espoir de trouver des traitements thérapeutiques pour les lesions de la moelle chez l’homme."

Source: https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/24197-Les-genes-permettent-reparer-moelle-epiniere-poisson-existent-chez-l-homme
date publication : lundi 17 janvier 2017.

G.
Les lois sont faites pour la plèbe non pour les patriciens.

Hors ligne misterjp

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Je trouve cette dernière découverte assez prometteuse
Merci Arnaud :wobble:


Pfff alors là on n'est vraiment pas sur une thérapie à court terme...
Malheureusement je n'ai pas réussi à accéder à l'article original, et l'abstract est court, donc dur de se faire une idée...


On partirait sur un espoir de thérapie génique visiblement, en surexprimant CTGF.
Déjà faire toute la recherche fondamentale pour voir si vraiment ça vaut le coup de poursuivre dans cette voie.
Si c'est OK, choisir un vecteur d'abord pour les essais animaux.
Rien que ça ça va prendre du temps !!

Hors ligne farid

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si j'ai bien compris,la fameuse molecule repatrice seccretee par un gene, qui existe chez le poisson zebre et chez l'homme n'est pas produite en quantite suffisante chez l'homme pour permettre une reparation aboutie de la moelle epiniere,de plus,il y a le probleme de la cicatrice autour de la lesion chez l'homme ,cicatrice inexistante chez le poisson zebre,,

Hors ligne system64

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Je trouve cette dernière découverte assez prometteuse
Merci Arnaud :wobble:

Hors ligne Gyzmo34

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Très intéressant  :smiley:  Merci Arnaud  :662:
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Hors ligne Arnaud

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Un autre article sur le sujet.

Le poisson zèbre peut-être la clé d'un traitement réparateur de la moelle épinière

Ce petit poisson possède beaucoup de gènes communs avec l'homme, dont un qui lui permet de régénérer ses cellules endommagées. Une découverte prometteuse.

Le poisson zèbre pourrait détenir la clé d'un traitement réparateur de la moelle épinière, dont la rupture entraîne la paralysie et souvent la mort chez les humains, selon une étude publiée jeudi. C'est en observant ces poissons, capables de régénérer leur moelle épinière, que les chercheurs ont isolé une protéine jouant un rôle important dans ce processus.

Régénération de tissu.

Cette découverte, parue dans la revue américaine Science, pourrait ouvrir la voie à un traitement régénérateur de la moelle épinière chez les humains, estiment les scientifiques. "C'est l'un des exemples les plus remarquables de régénération de tissu dans la nature", estime Kenneth Poss, professeur de biologie cellulaire à l'Université Duke en Caroline du Nord, l'un des principaux auteurs de ces travaux. "Vu le nombre limité de thérapies réparatrices disponibles nous devons chercher des solutions chez les animaux comme le poisson zèbre", ajoute-t-il.

Un "pont" de cellules.

Quand ces poissons ont la moelle épinière brisée, un processus réparateur se déclenche avec la formation littéralement d'"un pont". Les premières cellules sur les deux bords de la blessure se projettent à une distance de dizaines de fois leur longueur pour combler le vide créé par la rupture de la colonne vertébrale. Ensuite, les cellules nerveuses se développent et la guérison est complète huit semaines après la blessure, rétablissant la mobilité du poisson qui était paralysé.

Un gène commun avec l'homme.

Une recherche génétique a permis aux chercheurs d'isoler sept gènes particulièrement actifs codant des protéines importantes dans la régénération des tissus. Parmi ceux-ci, un joue un rôle clé pour la régénérescence cellulaire. Quand ils ont bloqué l'expression de ce gène appelé CTGF, les poissons zèbres n'ont pas pu régénérer leurs tissus. Humains et poissons zèbres partagent un grand nombre de gènes, dont celui produisant la protéine CTGF, qui est à 90% similaire à celle de cet animal.

Recherches sur des souris.

Quand les chercheurs ont inséré la version humaine de ce gène à l'endroit d'une blessure de la moelle épinière de poissons zèbres, les tissus se sont régénérés, redonnant aux poissons leur mobilité. Cependant, ils estiment qu'elle n'est probablement pas suffisante pour réparer à elle seule la moelle épinière chez les humains. Ce processus est plus complexe chez les mammifères parce que des tissus cicatriciels se forment autour de la blessure, expliquent-ils. Mais des recherches vont être entreprises, probablement avec des souris, pour déterminer avec quels types de cellules de mammifère cette protéine induit une régénérescence des tissus.

Source :
http://www.europe1.fr/sciences/le-poisson-zebre-peut-etre-la-cle-dun-traitement-reparateur-de-la-moelle-epiniere-2890667

 :smiley:
Saint Gabriel - Apporte bonnes nouvelles.

Hors ligne Arnaud

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Moelle épinière : une protéine réparatrice découverte chez le poisson zèbre

Les poissons zèbres peuvent nager même après une lésion de la moelle épinière. Un facteur de croissance leur permet de construire des ponts entre les zones blessées.

Les poissons zèbres promènent leurs rayures dans les aquariums du monde entier. Cet animal de compagnie est courant mais il recèle une arme majeure longtemps passée inaperçue. Il est capable de se régénérer après une lésion de la moelle épinière. Son secret : un facteur de croissance qui construit un « pont » entre les deux parties de la zone endommagée. Les auteurs de cette étude, chercheurs à l’université Duke (Etats-Unis), publient leurs conclusions dans la revue Science.

Des caractéristiques remarquables

Les animaux aquatiques sélectionnés ont dû passer par une étape douloureuse dans un premier temps. Les chercheurs leur ont infligé une blessure à la moelle épinière qui les a paralysés. Huit semaines après, de nouveaux tissus nerveux ont comblé la zone endommagée. Une évolution dont les mammifères ne sont pas capables. « C’est une des caractéristiques de régénération les plus remarquables dans la nature », souligne Kenneth Poss qui signe ces travaux.

Cette capacité à réparer la moelle épinière n’est pas due au hasard. Les chercheurs ont isolé un facteur de croissance, CTGFa, dont l’expression connaît un pic lors de la guérison. Il se produit au moment où les cellules gliales construisent un pont entre les deux bords de la zone endommagée.

Le facteur joue un rôle majeur : les poissons chez qui il a été désactivé ne guérissent pas et restent paralysés. A l’inverse, lorsqu’il est manipulé de manière à se sur-exprimer, la réparation de la blessure est encore plus rapide. Les axones, prolongements des neurones, se régénèrent aussi plus vite.

Du tissu cicatriciel

Pas de jalousie : les hommes aussi possèdent la protéine CTGF. Et elle est aussi active : injectée à des poissons zèbres blessés, elle a bien induit une régénération. Alors, pourquoi les êtres humains ne parviennent-ils pas à récupérer après une lésion de la moelle épinière ? Selon les auteurs, d’autres facteurs sont probablement impliqués chez le poisson zèbre. Cela permettrait d’expliquer les disparités face à ces blessures. « Les expérimentations chez la souris pourraient être la clé, estime Mayssa Mokalled. Quand expriment-elles la protéine CTGF, et dans quelles cellules ? »

Les autres protéines sécrétées lors de la régénération vont aussi être traquées. Nous sommes donc loin d’une transposition chez l’homme. D’autant que l’équipe souligne une particularité des mammifères : un tissu cicatriciel se forme autour de la blessure, ce qui n’est pas le cas dans le règne des poissons.

Voici le lien pour les conclusions de cette étude dans la revue Science.
http://science.sciencemag.org/content/354/6312/630


Source :
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18275-Moelle-epiniere-une-proteine-reparatrice-decouverte-chez-le-poisson-zebre

 :smiley:


Saint Gabriel - Apporte bonnes nouvelles.

 

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