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Tout d'abord quelques rappels de bon sens: les plantes peuvent efficacement remplacer des traitements de fond pour renforcer une partie de l'organisme contre une fragilité aux infections, mais ne suffisent que très rarement à traiter une infection aigue. De plus, en cas d'infection urinaire, il faut toujours vérifier qu'il n'y a pas de problème (infection ou autre) rénal superposé, avant de prendre quoi que ce soit.Enfin, le plus important, les traitements par les plantes ne sont pasinnocents (principes chimiques actifs), donc, pas d'automédication pour des infections ! Le mieux est d'avoir une vraie consultation auprès d'un médecin phytothérapeute, qui saura prescrire des formules (tisanes, gélules ...), des doses et des durées de traitement adaptées.Ceci dit:La canneberge est effectivement une plante désinfectante du systèmeurinaire, de même que d'autres plantes de la même famille, qu'il fautsouvent associer entre elles pour un meilleur effet: bruyère, busserole. Lechiendent est également efficace, mais surtout sous forme de racinesfraîches (pas très facile à obtenir en ville !). De plus, le chiendent est un puissant diurétique, ça peut être un effet embêtant quand on se trimballeune sonde.En règle générale, les plantes efficaces sur les infections urinairesaugmentent le volume des urines, c'est même pour ça qu'elles sont efficaces (dilution des germes plus importante et élimination plus rapide) c'est à prendre en compte.Il faut savoir aussi que toutes ces plantes peuvent avoir des effetssecondaires, ou être déconseillées s'il y a d'autres pathologies chez lapersonne (par exemple, la busserole, déconseillée en cas de constipationchronique...). On en revient donc au médecin ! Une solution préventive des infections peut être d'utiliser régulièrement lejus de canneberge (bio), comme boisson à la place du jus d'orange ou autre.En plus, c'est bon. On en trouve dans les magasins diététiques.Une étude a montré que le jus de la canneberge réduit le recours auxantibiotiques pour les femmes ayant des infections urinaires chroniques. Pas de recherche équivalente à ma connaissance pour les hommes, mais ça ne veut rien dire, l'infection urinaire chronique étant plutôt un truc de filles, ils n'ont pas dû chercher plus loin...Quand il s'agit de traitement, il faudra presque certainement employer desdes plantes associées entre elles (bruyère et busserole ou busserole etbuchu par exemple) sous forme de tisane, ou d'extraits en gélules. Ettoujours avec l'avis d'un médecin !A ma connaissance (et pour avoir essayé), il est plus facile de trouver chez un pharmacien (spécialisé, toujours), la bruyère et la busserole, plutôt que les baies de la canneberge, qui est toujours importée des Etats-Unis ou d'Asie, ou le buchu importé d'Afrique (mais très efficace aussi). La provenance des plantes médicinales est très importante, il faut s'assurer qu'elles proviennent de récoltes en nature non polluée, ou de cultures biologiques, les engrais et traitements chimiques pouvant modifier ou annuler leurs propriétés. A éviter donc, les commandes par correspondance ou internet quand on n'est pas certain de la source. En effet, les pays de l'est sont maintenant de grands pourvoyeurs de plantes médicinales, sans forcément de garanties quant à la qualité (pays très pollués)...Le plus souvent, les bons producteurs bio sont français ou allemands. Le plus dur est de trouver un bon pharmacien qui connaît l'origine de ses plantes et qui en vend suffisamment pour qu'elles ne soient pas trop vieilles (ça ne se voit pas sur les plantes séchées...préférer donc les plantes encore dans les sachets d'expédition avec la date et à l'abri de la lumière, plutôt que rangées dans des jolis bocaux!).Détail important:Toujours aller chez le pharmacien ou l'herboriste (un vrai, pas un charlot !), avec le nom latin des plantes, pour éviter la moindre erreur.Petit récapitulatif donc:Canneberge: Vaccinium macrocarponBuchu: Barosma betulina (synonyme Agasthoma betulina)Bruyère: Calluna vulgarisBusserole: Arctostaphyllos uva-ursiChiendent: Agropyron repens et Cynodon dactylon (deux espèces sontefficaces, préférer la deuxième).Entre les épisodes infectieux, des tisanes de toutes ces plantes, associéesou non, peuvent être prises plus ou moins régulièrement en prévention (sauf canneberge en jus, et buchu en teinture: macération dans l'alcool puis dilution). Donc, avant tout: médecin compétent dans le domaine, pour connaître lesplantes qui ne seront pas contre-indiquées pour la personne et avoir desconseils précis pour les doses. Après, on peut faire ses préparations et sedébrouiller tout seul hors épisode aigu.A savoir aussi, les infections urinaires sont plus facilement évitées quandun régime alimentaire adapté est superposé aux traitements par les plantes.Certains aliments sont en effet à éviter, qui déstabilisent la flore microbienne de l'appareil urinaire, et le rendent particulièrement sensibleaux infections répétées. A demander également au toubib !