SANTE ET SOINS > Douleurs & spasticité |
Un espoir pour les victimes de douleurs chroniques |
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fanchon:
:1409: JP pour toutes ces infos.... Je viens aussi de trouver un article où on donne toutes les références que tu nous indiques. Si tu me permets je vais y joindre les quelques infos complémentaires que j'ai pu trouver. - AFVD (C'est l'Association francophone pour vaincre les douleurs) : Martine Chauvin, La Tillerolle, 79200 Pompaire - tél 05 49 94 62 02 - E-mail : martinechauvin2234@neuf.fr - SFETD (Société française d'étude et de traitement de la douleur) - Ils précisent que la liste des structures antidouleur sera en ligne à partir de la mi-janvier. - www.institut-upsa-douleur.org :arrow: Cliquez sur "Je suis patient ou proche"...... - Des témoignages à lire : :livre: Balle de match (13€) et Jeu, set et match (15€), Martine Chauvin (à commander auprès de l'auteur, coordonnées ci-dessus) ; :livre: A la douleur du Jour, Jocelyne Paderi, Coëtquen éditions, 20€ ; :livre: Vaincre la douleur : la souffrance n'est pas toujours une fatalité, Alain Serrie, éd. Michel Lafon, 19€. Je citerai encore : "Une enquête européenne - PAINSTORY - rendue publique en octobre dernier, confirme le bouleversement de la vie des patients douloureux chroniques, tant physiquement que psychologiquement....." :arrow: aller voir sur votre moteur de recherche préféré... Et maintenant, je vais aller voir tout ça, je n'en ai pas pris le temps........mais avant..... Je voudrais vous souhaiter à toutes et tous une très bonne année 2009 en formulant le voeu que ce soit celle qui nous voie arriver un début de solution....... fanchon :fleur: |
gnafron24:
:undecided: à tout hasard... pour info : RECHERCHE & SANTE - 1er trimestre 2009 / N° 117 (Revue de la Fondation pour la Recherche Médicale) La lumière sur les douleurs neuropathiques chroniques Selon le type de douleur, les mécanismes en jeu sont différents. « Dans notre laboratoire, nous essayons d'identifier les cellules et les molécules impliquées dans les douleurs neuropathiques lorsqu'elles deviennent chroniques », raconte Michel Pohl (*), de l'unité Inserm « Douleurs et Stress ». Ces douleurs sont provoquées par une lésion du nerf sensitif, qui peut être due à une blessure ou à un geste chirurgical, ou même à une substance chimique. En effet, les chimiothérapies utilisées contre les cancers peuvent être responsables de lésions des nerfs périphériques qui causent des douleurs chroniques bien souvent résistantes aux antidouleurs classiques. « En travaillant sur des modèles expérimentaux, nous avons pu mettre en évidence que, lorsqu'une lésion d'un nerf sensitif périphérique survient, elle a des répercussions directement dans la moelle épinière, qui est le premier relais des messages nerveux. On constate en effet des modifications de forme et d'activité au niveau des cellules gliales », explique Michel Pohl. Celles-ci se mettent à sécréter de façon importante des substances qui agissent à leur tour sur les neurones et les autres cellules gliales en provoquant notamment une inflammation, qui entretient la douleur. Ainsi, se met en place un phénomène de cercle vicieux où la lésion périphérique entraîne des altérations au niveau de la moelle épinière et participe ainsi à la chronicité de la douleur. Avec ses collègues, ce chercheur tente d'identifier les molécules impliquées et qui pourraient constituer de nouvelles cibles pharmacologiques: « Nous utilisons pour cela des outils de thérapie génique qui nous permettent de moduler la quantité de chacune des molécules et dans un seul type de cellules, au niveau du nerf périphérique, ou bien directement dans la moelle. Aujourd'hui, ce sont des outils de recherche mais pourquoi ne pas les tester en clinique? », suggère-t-il. C'est chose faite par une équipe américaine de l'université AnnArbor, dans le Michigan, qui vient de lancer un premier essai clinique de thérapie génique localisée dans le traitement de douleurs chronique chez des patients soignés pour un cancer. D'autre part, « nous constatons que les modifications observées au niveau de la moelle épinière ont des points communs avec celles qui peuvent exister lors de lésions de la moelle elle-même (paralysie due à un accident, par exemple) ou bien dans certaines pathologies neurodégénératives. Nos recherches peuvent donc apporter des pistes de réflexion intéressantes pou ceux qui travaillent dans ces domaines, et vice versa ", souligne Michel Pohl. (*) http://www.irme.org/fr/article.php3?id_article=137 Cellules gliales: Constituantes à part entière du système nerveux, elles sont indispensables au bon fonctionnement des neurones • PRISE EN CHARGE D'autres approches thérapeutiques : Principalement pour les douleurs neuropathiques, difficiles à traiter, il existe des thérapeutiques ,non-médicamenteuses de la douleur, plus puissantes mais invasives, et comportant notamment des stimulations électriques ou magnétiques du système nerveux. «Notre groupe s'intéresse tout particulièrement à la stimulation du cortex cérébral par des électrodes implantées chirurgicalement et à la stimulation transcrânienne par des champs magnétiques », explique Luis Garcia-Larrea, directeur de l'unité Inserm U879 Intégration centrale de la douleur chez l'Homme à Lyon. Dans le premier cas, on parvient à bloquer l'information de la douleur. D'après les travaux du chercheur et de son équipe, ces effets s'exercent à distance de la zone stimulée et ne sont pas immédiats, ce qui explique pourquoi le patient peut parfois bénéficier d'un soulagement durable sans stimulation continue. «Quant à la stimulation magnétique transcrânienne, c'est une sorte de reproduction de la stimulation électrique du cortex par des moyens moins invasifs. En réalité, nous ne savons pas encore bien pourquoi ni comment elle agit, mais laissez-nous le temps! », plaide le chercheur. Voir aussi (?) : http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/REVIEW/chrystel-becker-brigitte-zeau-jean-jacques-benoliel/depression-anxiete-et-douleurs-de-nouvelles-cibles-therapeutiques,9795432.aspx S'informer : http://www.reseau-lcd.org/ http://www.institut-upsa-douleur.org/Layout/Homes/home.aspx?HeadingID=bfb2bae7-8e09-4906-b4d7-6a174daf4dc2 mail : institut.upsa@bms.com http://www.pediadol.org/rubrique.php3?id_rubrique=110 mail : pediadol@yahoo.fr http://www.sfetd-douleur.org/ S'entraider : http://association-afvd.com/ mail : association-afvd@neuf.fr Consulter : http://www.cnrd.fr/rubrique.php3?id_rubrique=1 liste : http://www.cnrd.fr/IMG/pdf/tab%20REGIONS_0107.pdf JP |
Anne-Alexandra:
Perso, j'utilise le Valium depuis plus de dix ans et je dois reconnaître que la voie me semble pleine d'espoir. Je le prends soit en comprimé soit par petites injections localisées et en associations avec d'autres molécules (mésothérapie) car pour l'effet "somnolent", je le ressens beaucoup moins qu'avec du Myolastan qui est aussi un myorelaxant et de la même famille. Le Rivotril peut parfois palier au Valium dont je ne souhaite pas me gaver mais voilà qui est prometteur, surtout au niveau "estime de soi" car il n'est pas évident d'expliquer que le Valium est employé pour les douleurs muscu et non une déprime à laquelle beaucoup l'associent encore, un peu comme pour nombreux, l'usage de la Morphine est signe de toxicomanie ! Donc, arrêtez de chercher : TROUVEZ !!! :cheesy: |
chris26:
Bonjour Ils vont bien y arriver un jour à trouver :smiley: |
Arnaud:
Un espoir pour les victimes de douleurs chroniques Vaincre les douleurs chroniques sans provoquer d'effets secondaires indésirables: ce pourrait bientôt être possible grâce à la découverte d'une équipe de chercheurs zurichois. Une équipe de spécialistes en pharmacologie de l'Université et de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich ont identifié deux récepteurs qui agissent comme des filtres de la douleur. Ce groupe de recherche formé autour du professeur en pharmacologie Hanns Ulrich Zeilhofer a découvert dans la moelle épinière de souris deux récepteurs qui agissent comme des filtres à douleur dès qu'ils entrent en contact avec une substance ressemblant au valium. Selon le professeur Zeilhofer, il devrait être possible de développer une substance analogue qui agisse chez l'homme également. Actif à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich ainsi qu'à l'Université de Zurich, le chercheur et son équipe ont présenté leur étude dans le dernier numéro de la revue scientifique Nature. - Signaux de la douleur Les douleurs chroniques sont difficilement soignables, particulièrement lorsqu'elles surviennent sans que l'on en connaisse la cause précise. Par chance, chez les êtres humains en bonne santé, la moelle épinière sert de filtre des signaux de la douleur. Ce ne sont de loin pas tous les signaux émis par les différentes parties du corps qui sont transmis au cerveau et perçus par ce dernier comme des douleurs. En revanche, chez les patients atteints de douleurs chroniques, cette fonction de filtre dans la moelle épinière est fortement altérée, de sorte que beaucoup plus de signaux sont perçus et ressentis comme des douleurs. Or c'est là que les recherches de l'équipe du professeur Zeilhofer peuvent trouver une application pratique. «La perte de la fonction de filtre de la douleur est probablement due au mauvais fonctionnement des neuromédiateurs inhibiteurs dans la moelle épinière, explique-t-il. Nous estimons avoir maintenant découvert deux récepteurs grâce auxquels il est possible de réactiver cette fonction de filtre.» - Réaction au valium Les deux récepteurs travaillent normalement avec des neurotransmetteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique) dont l'effet peut être renforcé avec de la benzodiazépine, c'est-à-dire avec des substances semblables au valium. «Il n'est naturellement pas possible de traiter des patients avec du valium», avertit le professeur Zeilhofer. En effet, le valium a un effet sédatif. Il rend fatigué et moins vif d'esprit. Par ailleurs, il perd de son effet avec le temps, car le corps s'habitue vite à cette substance. «Mais tous ces effets secondaires trouvent leur origine dans le cerveau, alors que les récepteurs que nous avons identifiés agissent au contraire dans la moelle épinière», précise le professeur. Il s'agit donc maintenant de trouver une substance semblable au valium qui n'a pas d'effet sur le cerveau mais qui réagit spécifiquement avec les récepteurs GABA dans la moelle épinière. Le professeur Zeilhofer avait de telles substances à disposition pour procéder à des expériences sur des souris et des rats. «Mais celles-ci ne sont pas encore au point pour des essais sur l'homme», précise-t-il. - Un défi pour l'industrie pharmaceutique Pour qu'une nouvelle méthode de traitement de la douleur puisse fonctionner chez l'homme, la substance active doit être spécifique aux récepteurs GABA de la moelle épinière. Et dans l'idéal, elle devrait pouvoir être absorbée sous forme de pilules. L'équipe de chercheurs de Zurich ne peut pas développer elle-même ce produit. «C'est un défi pour les chimistes des secteurs de la médecine et de la pharmacie», déclare le professeur Zeilhofer. «Nous espérons bien sûr que l'industrie pharmaceutique va tenir compte de nos suggestions. Nous sommes déjà en contact avec les milieux intéressés», indique le professeur. swissinfo, Ulrich Goetz (Traduction de l'allemand: Olivier Pauchard) http://www.swissinfo.ch/fre/a_la_une/detail/Un_espoir_pour_les_victimes_de_douleurs_chroniques.html?siteSect=105&sid=8632045&cKey=1200557328000&ty=st :smiley: |
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