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Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP

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grazyna:
Oui c'est vrais que ca fait du bien de voir ces chercheurs motivés et bien equipés.
Merci thierry

TDelrieu:
Voici une vidéo (en anglais) où le Dr. Davies décrit son travail à l'University of Colorado avec la Decorin et les cellules GDAs. Rien de nouveau que ce qui est déjà publié c-dessus, mais c'est sympa d'entendre un chercheur dire qu'il mourra heureux si ses recherches permettent de traiter les lésions médullaires :




 :smiley:

grazyna:
voila une bonne nouvelle

TDelrieu:

--- Citer ---Date de parution : 18-Sep-2008

Percée scientifique dans le traitement des lésions spinales

Une manipulation des cellules souches dérivées d’embryons avant de les transplanter pourrait détenir la clef pour optimiser les technologies de cellules souches pour réparer les lésions de la moelle épinière chez l'homme. La recherche publiée dans le Journal of Biology peut mener à des thérapies cellulaires pour les victimes de paralysie afin de récupérer l'utilisation de leurs corps sans risque de syndromes douloureux induits par la greffe.

Dr. Stephen Davies, professeur de neurochirurgie à l'University of Colorado Denver School of Medicine, a rapporté que son équipe de recherche a transplanté deux types des principales cellules de soutien du cerveau et de la moelle épinière, des cellules nommées astrocytes. Ces deux types d'astrocytes, qui sont tous deux dérivés de la même cellule précurseur, ont des effets remarquablement différents sur le processus de réparation spinal.

Utilisant des molécules de signal connues pour être impliqué dans la génération des astrocytes embryonnaires pendant le développement de la moelle épinière, les chercheurs ont pu faire des cultures de deux types différents d'astrocytes à partir des cellules GRP (glial-restricted precursor).

Quand le Dr. Davies et son équipe ont transplanté ces deux types d'astrocytes dans la moelle épinière lésée, ils ont observé des effets nettement différents. Un type d’astrocyte nommé GDAsBMP était remarquablement efficace pour favoriser la régénération nerveuse et le rétablissement du mouvement une fois transplanté dans des lésions de la moelle épinière. Cependant, l'autre type de cellule astrocyte produit nommée GDAsCNTF, non seulement ne favorise pas la régénération des fibres nerveuses mais cause des douleurs névropathiques, un effet secondaire grave qui n'a pas été observé chez les rats traités avec les GDAsBMP.

« À notre connaissance, c'est la première fois que deux sous-types distincts des cellules de soutien astrocyte produites à partir d'une cellule précurseur commune ont montrés avoir des effets importants différents une fois transplantés dans le système nerveux adulte lésé », a dit  le Dr. Mayer-Proschel.

La transplantation de cellules précurseur sans les transformer d'abord en astrocytes, cause également des syndromes douloureux et aucune réparation spinale. Davies a indiqué que « cela a longtemps été un souci que les thérapies qui favoriseraient la croissance des fibres nerveuses dans la moelle épinière lésée causeraient également la formation de circuits de douleur. Cependant, en employant des GDAsBMP pour réparer les lésions de la moelle épinière nous pouvons avoir tous les gains sans douleurs. » Les équipes de recherche considérent que la distinction entre les effets des GDAsBMP, GDAsCNTF et des cellules GRP est une « percée » qui pourrait changer la manière dont sont employées les technologies des cellules souches pour réparer les lésions de la moelle épinière.

Contrôler le développement des cellules souches juste avant la transplantation dans les moelles épinières lésées est essentiel parce que les médecins ne peuvent pas compter sur les tissus lésés du corps pour créer les bons types cellulaires à partir des cellules souches « naïves ». Mark Noble dit « ces études sont particulièrement passionnantes en relevant deux des défis les plus significatifs du champ de la médecine des cellules souches - définissant la cellule optimale pour la réparation tissulaire et identifiant les moyens par lesquels ont été insuffisamment caractérisé les approches pouvant causer le mal ». À cet effet, les chercheurs développent une manière sûre, efficace et rentable de produire des GDAsBMP humains avec l’objectif de tester cette nouvelle technologie de cellules souches chez l'homme.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Public release date: 18-Sep-2008

Breakthrough in spinal injury treatment

Manipulating embryo-derived stem cells before transplanting them may hold the key to optimizing stem cell technologies for repairing spinal cord injuries in humans. Research published in BioMed Central's open access Journal of Biology, may lead to cell based therapies for victims of paralysis to recover the use of their bodies without the risk of transplant induced pain syndromes.

Dr. Stephen Davies, Associate Professor of Neurosurgery at the University of Colorado Denver School of Medicine, reported that in collaboration with researchers at the University of Rochester, NY his research team has transplanted two types of the major support cells of the brain and spinal cord, cells called astrocytes. These two types of astrocytes, which are both made from the same embryo-derived stem cell-like precursor cell, have remarkably different effects on the spinal repair process.

Using signal molecules known to be involved in the generation of embryonic astrocytes during spinal cord development, the researchers were able to make pure cultures of two different types of astrocytes from the GRP cells.

When Dr. Davies and his team transplanted these two types of astrocytes into the injured spinal cord, they had dramatically different effects. One type of astrocyte called GDAsBMP was remarkably effective at promoting nerve regeneration and recovery of limb motion when transplanted into spinal cord injuries. However, the other type of astrocyte cell generated called GDAsCNTF, not only failed to promote nerve fiber regeneration or functional recovery but also caused neuropathic pain, a severe side effect that was not seen in rats treated with GDAsBMP.

"To our knowledge, this is the first time that two distinct sub-types of astrocyte support cells generated from a common stem cell-like precursor cell have been shown to have robustly different effects when transplanted into the injured adult nervous system," co-author Dr. Mayer-Proschel said.

Transplantation of the stem cell-like precursor cells without first turning them into astrocytes, also caused pain syndromes and no spinal repair. Davies said "It has long been a concern that therapies that promote growth of nerve fibers in the injured spinal cord would also cause sprouting of pain circuits. However, by using GDAsBMP to repair spinal cord injuries we can have all the gains without the pain, while these other cell types appear to provide the opposite – pain but no gain." The research teams considered the distinction between the effects of GDAsBMP, GDAsCNTF and GRP cells a "breakthrough" that might change the way stem cell technologies are used to repair spinal cord injuries.

Controlling the development of stem cells immediately before transplanting them into injured spinal cords is essential because doctors cannot rely on the injured tissues of the body to create the right types of cells from "naïve" stem cells. Co-author Mark Noble said "These studies are particularly exciting in addressing two of the most significant challenges to the field of stem cell medicine – defining the optimal cell for tissue repair and identifying means by which inadequately characterized approaches may actually cause harm.' To that end, the researchers are developing a safe, efficient and cost-effective way to make human GDAsBMP with an eye toward testing this new stem cell technology in humans.


Source : http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-09/bc-bis091708.php

--- Fin de citation ---

christ701:
Bonjour Thierry,
Je ne dois pas être le seul à attendre impatiemment les essais cliniques concernant la Décorine seule ou combinée à un autre traitement.

8/07/2008
Stephen Davies
J'explore activement les options pour conduire des essais cliniques sur les lésions de la moelle épinière aux USA et à l'étranger et je pourrai en dire davantage à ce sujet à la fin de cette année.

En espérant que mon instinct ne sera pas un feu de paille supplémentaire, une chose est certaine, la solution sera trouvée, reste à savoir d'ici combien de temps, si nous pouvions avoir la chance d'en profité ce serait super.
Comme souvent je dis " j'aurais préféré me taper des années de prison, être enfermé entre quatre murs et chaque jour faire une croix sur le calenfrier, plus tôt que d'être prisonnier de mon propre corps ".

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