Auteur Sujet: Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP  (Lu 24593 fois)

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #24 le: 14 mai 2009 à 19:48:33 »
Oui c'est vrais que ca fait du bien de voir ces chercheurs motivés et bien equipés.
Merci thierry

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #23 le: 14 mai 2009 à 11:16:50 »
Voici une vidéo (en anglais) où le Dr. Davies décrit son travail à l'University of Colorado avec la Decorin et les cellules GDAs. Rien de nouveau que ce qui est déjà publié c-dessus, mais c'est sympa d'entendre un chercheur dire qu'il mourra heureux si ses recherches permettent de traiter les lésions médullaires :




 :smiley:

Hors ligne grazyna

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #22 le: 20 septembre 2008 à 19:33:34 »
voila une bonne nouvelle

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #21 le: 20 septembre 2008 à 13:20:50 »
Citer
Date de parution : 18-Sep-2008

Percée scientifique dans le traitement des lésions spinales

Une manipulation des cellules souches dérivées d’embryons avant de les transplanter pourrait détenir la clef pour optimiser les technologies de cellules souches pour réparer les lésions de la moelle épinière chez l'homme. La recherche publiée dans le Journal of Biology peut mener à des thérapies cellulaires pour les victimes de paralysie afin de récupérer l'utilisation de leurs corps sans risque de syndromes douloureux induits par la greffe.

Dr. Stephen Davies, professeur de neurochirurgie à l'University of Colorado Denver School of Medicine, a rapporté que son équipe de recherche a transplanté deux types des principales cellules de soutien du cerveau et de la moelle épinière, des cellules nommées astrocytes. Ces deux types d'astrocytes, qui sont tous deux dérivés de la même cellule précurseur, ont des effets remarquablement différents sur le processus de réparation spinal.

Utilisant des molécules de signal connues pour être impliqué dans la génération des astrocytes embryonnaires pendant le développement de la moelle épinière, les chercheurs ont pu faire des cultures de deux types différents d'astrocytes à partir des cellules GRP (glial-restricted precursor).

Quand le Dr. Davies et son équipe ont transplanté ces deux types d'astrocytes dans la moelle épinière lésée, ils ont observé des effets nettement différents. Un type d’astrocyte nommé GDAsBMP était remarquablement efficace pour favoriser la régénération nerveuse et le rétablissement du mouvement une fois transplanté dans des lésions de la moelle épinière. Cependant, l'autre type de cellule astrocyte produit nommée GDAsCNTF, non seulement ne favorise pas la régénération des fibres nerveuses mais cause des douleurs névropathiques, un effet secondaire grave qui n'a pas été observé chez les rats traités avec les GDAsBMP.

« À notre connaissance, c'est la première fois que deux sous-types distincts des cellules de soutien astrocyte produites à partir d'une cellule précurseur commune ont montrés avoir des effets importants différents une fois transplantés dans le système nerveux adulte lésé », a dit  le Dr. Mayer-Proschel.

La transplantation de cellules précurseur sans les transformer d'abord en astrocytes, cause également des syndromes douloureux et aucune réparation spinale. Davies a indiqué que « cela a longtemps été un souci que les thérapies qui favoriseraient la croissance des fibres nerveuses dans la moelle épinière lésée causeraient également la formation de circuits de douleur. Cependant, en employant des GDAsBMP pour réparer les lésions de la moelle épinière nous pouvons avoir tous les gains sans douleurs. » Les équipes de recherche considérent que la distinction entre les effets des GDAsBMP, GDAsCNTF et des cellules GRP est une « percée » qui pourrait changer la manière dont sont employées les technologies des cellules souches pour réparer les lésions de la moelle épinière.

Contrôler le développement des cellules souches juste avant la transplantation dans les moelles épinières lésées est essentiel parce que les médecins ne peuvent pas compter sur les tissus lésés du corps pour créer les bons types cellulaires à partir des cellules souches « naïves ». Mark Noble dit « ces études sont particulièrement passionnantes en relevant deux des défis les plus significatifs du champ de la médecine des cellules souches - définissant la cellule optimale pour la réparation tissulaire et identifiant les moyens par lesquels ont été insuffisamment caractérisé les approches pouvant causer le mal ». À cet effet, les chercheurs développent une manière sûre, efficace et rentable de produire des GDAsBMP humains avec l’objectif de tester cette nouvelle technologie de cellules souches chez l'homme.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Public release date: 18-Sep-2008

Breakthrough in spinal injury treatment

Manipulating embryo-derived stem cells before transplanting them may hold the key to optimizing stem cell technologies for repairing spinal cord injuries in humans. Research published in BioMed Central's open access Journal of Biology, may lead to cell based therapies for victims of paralysis to recover the use of their bodies without the risk of transplant induced pain syndromes.

Dr. Stephen Davies, Associate Professor of Neurosurgery at the University of Colorado Denver School of Medicine, reported that in collaboration with researchers at the University of Rochester, NY his research team has transplanted two types of the major support cells of the brain and spinal cord, cells called astrocytes. These two types of astrocytes, which are both made from the same embryo-derived stem cell-like precursor cell, have remarkably different effects on the spinal repair process.

Using signal molecules known to be involved in the generation of embryonic astrocytes during spinal cord development, the researchers were able to make pure cultures of two different types of astrocytes from the GRP cells.

When Dr. Davies and his team transplanted these two types of astrocytes into the injured spinal cord, they had dramatically different effects. One type of astrocyte called GDAsBMP was remarkably effective at promoting nerve regeneration and recovery of limb motion when transplanted into spinal cord injuries. However, the other type of astrocyte cell generated called GDAsCNTF, not only failed to promote nerve fiber regeneration or functional recovery but also caused neuropathic pain, a severe side effect that was not seen in rats treated with GDAsBMP.

"To our knowledge, this is the first time that two distinct sub-types of astrocyte support cells generated from a common stem cell-like precursor cell have been shown to have robustly different effects when transplanted into the injured adult nervous system," co-author Dr. Mayer-Proschel said.

Transplantation of the stem cell-like precursor cells without first turning them into astrocytes, also caused pain syndromes and no spinal repair. Davies said "It has long been a concern that therapies that promote growth of nerve fibers in the injured spinal cord would also cause sprouting of pain circuits. However, by using GDAsBMP to repair spinal cord injuries we can have all the gains without the pain, while these other cell types appear to provide the opposite – pain but no gain." The research teams considered the distinction between the effects of GDAsBMP, GDAsCNTF and GRP cells a "breakthrough" that might change the way stem cell technologies are used to repair spinal cord injuries.

Controlling the development of stem cells immediately before transplanting them into injured spinal cords is essential because doctors cannot rely on the injured tissues of the body to create the right types of cells from "naïve" stem cells. Co-author Mark Noble said "These studies are particularly exciting in addressing two of the most significant challenges to the field of stem cell medicine – defining the optimal cell for tissue repair and identifying means by which inadequately characterized approaches may actually cause harm.' To that end, the researchers are developing a safe, efficient and cost-effective way to make human GDAsBMP with an eye toward testing this new stem cell technology in humans.


Source : http://www.eurekalert.org/pub_releases/2008-09/bc-bis091708.php

Hors ligne christ701

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #20 le: 10 juillet 2008 à 15:28:56 »
Bonjour Thierry,
Je ne dois pas être le seul à attendre impatiemment les essais cliniques concernant la Décorine seule ou combinée à un autre traitement.

8/07/2008
Stephen Davies

J'explore activement les options pour conduire des essais cliniques sur les lésions de la moelle épinière aux USA et à l'étranger et je pourrai en dire davantage à ce sujet à la fin de cette année.

En espérant que mon instinct ne sera pas un feu de paille supplémentaire, une chose est certaine, la solution sera trouvée, reste à savoir d'ici combien de temps, si nous pouvions avoir la chance d'en profité ce serait super.
Comme souvent je dis " j'aurais préféré me taper des années de prison, être enfermé entre quatre murs et chaque jour faire une croix sur le calenfrier, plus tôt que d'être prisonnier de mon propre corps ".

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #19 le: 10 juillet 2008 à 13:34:34 »
Christian,

Je le pense aussi... Et voici un post du Dr. Davies dans le forum CareCure à propos de l'avantage de la Décorine pour le futur essai clinique !!!  :smiley:



Citer
8/07/2008
Stephen Davies
Membre du forum "CareCure"

(…) J'explore activement les options pour conduire des essais cliniques sur les lésions de la moelle épinière aux USA et à l'étranger et je pourrai en dire davantage à ce sujet à la fin de cette année. Jusqu'ici nous ne savons pas si la Décorine seule sera efficace dans le traitement des LME humaines, toutefois les résultats de nos dernières expériences chez les rats sont très prometteurs.

Plus nous étudions les effets de la Décorine sur la moelle épinière blessée, plus la Décorine semble être "un régulateur principal" qui peut commander les multiples cascades de signalisation impliquées dans la réparation du tissu nerveux. Il est maintenant bien établi que les thérapies efficaces pour les LME exigeront des changements multiples de l'environnement de la moelle lésée afin de la rendre plus permissive pour la régénération axonale, la synaptogénèse (formation de nouvelles connexions) et la re-myélinisation.

Une approche serait d'essayer une thérapie de combinaison avec beaucoup de réactifs (traitements) différents, chacuns conçus pour changer le résultat de cascades de signalisation individuelle qui collectivement sont nécessaires pour la réparation efficace du tissu nerveux. Toutefois, indépendamment du cauchemar de la logistique pour convaincre les multiples sociétés avec des brevets en concurrence de participer à un essai clinique de multi-thérapie, la FDA est très peu susceptible d'approuver l'utilisation de thérapies multiples à moins que chacunes se soient déjà avérées sûres et efficaces seules.

Ainsi, notre approche est d'employer une molécule telle que la Décorine qui est naturellement présente dans la moelle épinière et qui semble être à un "noeud" en amont de beaucoup de cascades de signalisation impliquées dans la réparation du tissu nerveux. En augmentant le niveau de Décorine dans la moelle épinière lésée, nous activons cela et accentuons considérablement le processus normal de réparation. Le fait que la Décorine est une molécule avec des avantages multiples et que nous cherchons à augmenter les niveaux d'une molécule naturellement présente dans la moelle épinière, ce sont les deux points forts dans l'approbation de la FDA. Comme je l'ai mentionné dans d'autres posts, nous sommes également chanceux d'avoir déjà résolu le problème de la production de Décorine humaine GMP (grade pharmaceutique) qui accélère aussi considérablement le processus d'amener la Décorine jusqu'à l'essai clinique ici aux USA et ailleurs dans le monde. Théoriquement une combinaison de Décorine et une thérapie de remplacement cellulaire telle que nos cellules GDA BMP pourrait donner des résultats encore meilleurs que l'une ou l'autre thérapie seule.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Stephen Davies
Member
 
Join Date: Apr 2006
Location: Denver
Posts: 85
   
(…) I am actively exploring options for conducting SCI clinical trials both in the US and abroad and will be able to talk more about this at the end of the year. You are correct that so far we do not know if decorin alone will be of benefit in treating human SCI, however the results of our latest experiments in rats are looking v.promising.

The more we investigate the effects of decorin on the injured spinal cord, the more it appears that decorin maybe a "Master Regulator" that can control multiple signaling cascades involved in promoting tissue repair. It is now well established that effective therapies for SCI will more than likely require multiple changes to the environment of the injured cord to make it more permissive for axon regeneration, synaptogenesis (formation of new connections) and re-myelination.

One approach might be to try a combination therapy of many diiferent reagents (treatments), each one designed to alter the outcome of the individual signaling cascades that collectively are required for effective tissue repair. However apart from the logistics nightmare of convincing multiple companies with multiple competing patents to participate in a multi-therapy clinical trial, the FDA is highly unlikely to approve the use of multiple therapies unless each one has been shown to be both safe and highly effective on its own.

So our approach is to use a molecule such as decorin that is naturally found in the spinal cord and that appears to be at an early "nexus" of many signaling cascades that are involved in tissue repair. By increasing decorin levels within the injured spinal cord we are therefore tapping into and greatly augmenting the natural repair process. That decorin is just one molecule with multiple benefits and that we are seeking to increase levels of a molecule normally found in the spinal cord, are both strong points in seeking FDA approval. As I have mentioned before in other posts, we are also fortunate to have already solved the problem of making GMP (pharmaceutical grade) human decorin which also greatly speeds up the process of taking decorin to clinical trial here in the US and elsewhere in the world such as Norway. Theoretically a combination of decorin and a cell replacement therapy such as our GDA BMP cells could yield even better results that either therapy alone.

Hors ligne christ701

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #18 le: 04 juillet 2008 à 15:43:28 »
Christian,

Relis mieux... Dans le post précédent, le Dr Davies faisait un commentaire de son article publié sur les effets (spectaculaires) de la Décorine sur les rats ! Si c'était sur les humains, il aurait utilisé le terme d'essai clinique.

Quant à la lenteur de la mise en place des essais cliniques, sache qu'un essai clinique (phase 1, 2, 3) c'est long à mettre en place, il faut trouver le financement (plusieurs millions d'euros/dollars), obtenir les autorisations administratives qui demandent toujours plus de sécurité, etc...

Mais tu peux (re)lire le récapitulatif des essais cliniques, car même s'il y aura peut-être pour certains du retard dans le plan annoncé, les essais humains sont pour bientôt (et certains sont déjà en cours). Souviens-toi au début du forum, il n'y avait que quelques docteurs qui tentaient des opérations. À ce jour, j'ai recensé 18 essais cliniques humains en cours ou prévus à court terme, sur des lésions aiguës, sub-aiguës et chroniques !

Donc, même s'il y avait deux ou trois voies thérapeutiques qui au final étaient retardées ou abandonnées, il resterait encore pas mal de projets en cours de réalisation, pour traiter la lésion médullaire...  :rolleyes:

Bonjour Thierry,

De toutes les voies de recherches actuelles, je t'avouerai que celle du Dr DAVIES seraient selon moi, une des voies classée dans les plus prometteuses.
Je ne connais rien au monde médical, mais au vue des différents comptes rendu établi par Schmeky, c'est ce qui me fait penser de cette façon, j'espère que mon instinct est dans le vrais.


Hors ligne grazyna

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #17 le: 04 juillet 2008 à 13:40:21 »
Oui tous ces essaies me donne de l'espoir et prouve que l'on cherche par plusieur voie un moyen de nous guerrir.
Meme si pour l'instant il n'y a aucune preuve de vraie resultat probant dans aucune des ces therapies, les choses avance.
Et si c'est pas pour nous ce serait peu etre pour nos enfant qu'ils ne sont pas a l'abrit d'un accident.
Vivement le jour on entendra " un parapolegique remarche grace a tel ou tellle therapie, puis 2, puis3, puis tous.

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #16 le: 04 juillet 2008 à 12:45:19 »
Christian,

Relis mieux... Dans le post précédent, le Dr Davies faisait un commentaire de son article publié sur les effets (spectaculaires) de la Décorine sur les rats ! Si c'était sur les humains, il aurait utilisé le terme d'essai clinique.

Quant à la lenteur de la mise en place des essais cliniques, sache qu'un essai clinique (phase 1, 2, 3) c'est long à mettre en place, il faut trouver le financement (plusieurs millions d'euros/dollars), obtenir les autorisations administratives qui demandent toujours plus de sécurité, etc...

Mais tu peux (re)lire le récapitulatif des essais cliniques, car même s'il y aura peut-être pour certains du retard dans le plan annoncé, les essais humains sont pour bientôt (et certains sont déjà en cours). Souviens-toi au début du forum, il n'y avait que quelques docteurs qui tentaient des opérations. À ce jour, j'ai recensé 18 essais cliniques humains en cours ou prévus à court terme, sur des lésions aiguës, sub-aiguës et chroniques !

Donc, même s'il y avait deux ou trois voies thérapeutiques qui au final étaient retardées ou abandonnées, il resterait encore pas mal de projets en cours de réalisation, pour traiter la lésion médullaire...  :rolleyes:

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #15 le: 03 juillet 2008 à 18:07:17 »
Nouvelle très intéressante, seulement je ne saisi pas trop le sens de la remarque suivante.
 " Notez que pour entreprendre des expériences sur les LME chroniques, on doit d'abord attendre que la moelle épinière lésée soit assez chronique c.-à-d. post-lésion de 6 mois à une année. "
Les lésions chroniques de plus d'une année se compte par millier, alors qu'attendent-ils pour réaliser un essai clinique.
Est-ce que cette mollécule peut-être testé sur l'homme sans risque, la F.D.A qu'en pense-t-elle, y aurait-il un couac.
En tout cas M DAVIES à l'air d'être vraiment optimiste, reste à espérer que ce traitement potentiel ne sera pas stocké aux archives. Merci pour cette info Thierry et en espérant que dans les 2 années qui viennent cette voie de recherche ne sera pas mise aux oubliettes
CI-APRES UN POST QUI VA AVOIR DEUX ANS DANS EXACTEMENT 9 JOURS
Super NOUVELLE.
Info, à suivre de très près, puisque dans 3 à 6 mois des résultats positifs  devraient voirs le jour   , je pense que Thierry va se mettre à l'affût des résultats.
Et comme l'écrit Seppel,   " Espérons que ça soit bien vrai tout ça et que ça passe en essai clinique rapidement..."
Amitiés à toutes et à tous..................Christian

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #14 le: 03 juillet 2008 à 14:02:00 »
Citer
2/07/2008
Stephen Davies
Membre du forum "CareCure"

La bonne nouvelle est que j'ai une nouvelle publication au sujet de la Décorine pour les LME dans le journal Neurobiology of Disease qui est maintenant disponible en ligne :
http://dx.doi.org/10.1016/j.nbd.2008.06.009

Cet article prouve fondamentalement que la Décorine peut directement amplifier (jusqu'à ~15 fois) la capacité des neurones adultes de faire croître des axones (fibres nerveuses) en présence de niveaux élevés de molécules inhibitrices présentes dans le tissu cicatriciel de la lésion (CSPGs) et dans la myéline (MAG, NOGO, OMgp). C'est une nouvelle vraiment importante pour les LME chroniques car nos nouvelles données montrent qu'en plus d'altérer la formation du tissu cicatriciel, c.-à-d. "en abaissant l'obstacle" que les axones doivent surmonter à l'emplacement de la lésion, la Décorine peut également :
1. rendre les axones en croissance peu sensibles au CSPGs résiduel à l'emplacement de la lésion,
2. rendre les axones en croissance peu sensibles aux inhibiteurs associés à la myéline dans la matière blanche au delà du site lésionnel (où les axones doivent se développer sur de longues distances le long de la moelle épinière), et,
3. permettre aux axones de se développer dans le CSPGs inhibiteur qui est normalement présent dans la matière grise cible où les axones doivent finalement établir des connexions afin de permettre la récupération fonctionnelle.

Ainsi, la Décorine peut agir en tant que thérapie de combinaison toute seule en supprimant la cicatrice et en amplifiant la capacité des neurones de faire croître des axones dans des environnements de la moelle épinière comprenant différents types d'inhibiteurs de croissance.

Avant que quelqu'un pose la question, oui des expériences sur les LME chroniques pour examiner les effets de la Décorine sur la régénération et le rétablissement sont en cours dans notre laboratoire. Notez que pour entreprendre des expériences sur les LME chroniques, on doit d'abord attendre que la moelle épinière lésée soit assez chronique c.-à-d. post-lésion de 6 mois à une année. On doit également caractériser correctement ce qui se passe dans une LME chronique afin d'avoir une ligne de base avec laquelle comparer les effets d'un traitement. De cette façon, on peut mieux comprendre le mécanisme dont un traitement tel que la Décorine fonctionne. Comprendre ce mécanisme permet d'améliorer le traitement pour des résultats optimaux, en particulier quand on veut aller jusqu'à l'essai clinique.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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2/07/2008
Stephen Davies
Member

Good news is I have a new SCI related Decorin publication in the journal Neurobiology of Disease which is now currently available online at :
http://dx.doi.org/10.1016/j.nbd.2008.06.009

This paper basically shows that decorin can directly boost (by up to ~15x) the ability of adult neurons to grow axons (nerve fibers) in the presence of high levels of inhibitory molecules found in SCI scar tissue (CSPGs) and myelin (MAG, NOGO, OMgp). This is really great news for chronic SCI as our new data shows that in addition to altering the formation of scar tissue, i.e "lowering the hurdle" that axons must cross at sites of injury, decorin can also effectively :
1. render growing axons insensitive to remaining CSPGs at the injury site,
2. render growing axons insensitive to myelin associated inhibitors in the white matter pathway beyond the injury (where axons must grow for long distances up and down the cord), and,
3. allow axons to grow within the inhibitory CSPGs that are normally found within target gray matter where the axons must finally make connections in order to support recovery.

Thus decorin can act as a combination therapy in itself by supressing scar formation and boosting the ability of neurons to grow axons within spinal cord environments full of different types of inhibitors.

Before anyone asks yes chronic sci experiments to test the effects of decorin on regeneration and recovery are ongoing in the lab. Remember, to conduct chronic SCI experiments you have to first wait for the injured cord to be chronic enough i.e. post injury time points ranging from 6 months to a year. You also have to properly characterize what is happening in chronic SCI (which we are doing) so as to have a baseline with which to compare the effects of a treatment. In this way you can better understand the mechanism by which a treatment such as decorin is working. Understanding mechanism allows you to further improve how a treatment is best given for optimum results, particularly if you want to go to clinical trial.

(…)


 :smiley:

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #13 le: 08 mars 2008 à 13:17:00 »
Citer
Rayon d'espoir pour les patients blessés médullaires

7 mars 2008
      
Le chercheur qui a trouvé une voie thérapeutique pour faire remarcher les rats paralysés est maintenant dans le Colorado, et il prédit des avancées énormes dans le traitement des lésions humaines du cordon médullaire dans les 5 prochaines années.

"Nous avons atteint une étape où je peux dire sans me tromper que dans les cinq années à venir, nous aurons des nouvelles thérapies véritablement efficaces pour les personnes avec des lésions du cordon médullaire", a dit le Dr. Stephen Davies cette semaine.

(…) D'abord, il emploie une molécule naturelle, la décorine, pour supprimer le tissu de cicatrice qui se forme quand un cordon médullaire a été lésé ou sectionné.

En bloquant la formation du tissu de cicatrice, la décorine aide les fibres nerveuses sensorielles à traverser le site de la lésion médullaire et à se reconnecter aux nerfs viables, a indiqué Davies, professeur de neurochirurgie à l’University of Colorado et chef du laboratoire de neuro-réparation.

Chez les rats, cela a pris juste quatre jours, a dit Davies, dont l'innovation a gagné le prix de l'American Spinal Injury Association en 2006.

Son laboratoire possède le gène pour la molécule et travaille avec une société biotechnologique pour développer une décorine de grade pharmaceutique qui sera prête pour les essais humains.

C’est la société Integra Life Sciences de Piscataway, New Jersey, qui développe la décorine.

La molécule de décorine pourrait s'avérer efficace même pour les patients dont les lésions médullaires remontent à cinq ans ou plus, en décomposant les tissus de cicatrice qui bloquent les nerfs essayant de se réparer.

Davies s’est également intéressé aux cellules dans le système nerveux humain pour aider à réparer les lésions du cordon médullaire.

Les astrocytes sont les cellules qui composent 70 % du système nerveux, bien qu’ils ne soient pas aussi bien connus que les neurones, a-t-il dit.

En travaillant sur les précurseurs cellulaires, Davies et ses collègues ont découvert une voie pour différencier ces cellules en astrocytes qui ont un potentiel curatif.

"Ils peuvent favoriser une forte régénération des fibres nerveuses à travers les lésions", a dit Davies. Chez les rats, "40 % des fibres nerveuses sensorielles ont traversé les lésions dans le cordon médullaire en 8 jours quand nous avons injecté les astrocytes."

En 14 jours, les rats pouvaient de nouveau remarcher comme avant leurs lésions. "Nous sommes très enthousiastes quant au potentiel de ces cellules", a dit Davies.

Quand les astrocytes sont injectés dans le site lésionnel, non seulement ils forment un pont, mais ils protègent les cellules dans le cordon médullaire blessé, a dit Davies. Cela permet aux circuits intacts d'établir tout seuls de nouvelles connexions.

"L'idée est de combiner les deux thérapies", décorine et astrocytes, a-t-il dit.

Il espère que le Department of Defense continuera à montrer de l'intérêt pour ces deux thérapies.

"Si la décorine s'avère être aussi prometteur que nous le pensons, il pourrait être inclus dans un kit sur le champ de bataille", a dit Davies. Les médecins pourraient administrer la décorine pour empêcher la formation de la cicatrice gliale très tôt après la lésion médullaire. "Plus l'intervention est tôt, mieux c’est."

Davies a obtenu des premiers capitaux de la Christopher Reeve Paralysis Foundation.

Davies compte travailler avec le renommé Craig Rehabilitation Hospital à Englewood, parce que la kinésithérapie est un complément très important aux traitements génétiques et cellulaires pour les patients.

Dr. Wise Young, neuroscientifique et directeur du W.M. Keck Center for Collaborative Neuroscience à la Rutgers University, qui a récemment présenté ses observations sur le travail de Davies, dit "Ceci va créer beaucoup d'enthousiasme dans le domaine, et donnera une grande impulsion pour commencer des essais cliniques humains dans la réparation des lésions spinales. "


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Ray of hope for spinal cord patients

published 09:19 a.m., March 7, 2008
      
The researcher who found a way to get paralyzed rats back walking is now in Colorado and predicts huge breakthroughs in treatment of human spinal cord injuries in half a decade.

"We've reached a stage where I'm comfortable saying that within the next five years, we will have truly effective new therapies from people with spinal cord injuries," Dr. Stephen Davies said this week.

Talent scouts last year persuaded Dr. Stephen Davies to leave his neurology lab at the Baylor School of Medicine in Texas for the new Anschutz Medical Campus in Aurora, part of the University of Colorado's Health Sciences Center.

Davies brought with him his methods of regenerating damaged spinal cords by suppressing scar tissue and by injecting special cells into the injury.

The two-pronged attack is being used on rats right now, but he predicts there will be human trials within four or five years.

First, he uses a naturally occurring molecule, decorin, to suppress the scar tissue that forms when a spinal cord has been badly bruised or severed.

By blocking the formation of scar tissue, decorin helps the sensory nerve fibers cross the area of the spinal cord injury and reconnect to viable nerves, said Davies, an associate professor in CU's department of neurosurgery and head of the neuro-repair lab.

In rats, it took just four days, said Davies, whose innovation won the American Spinal Injury Association's Breakthrough Award in 2006.

His lab has the gene for the molecule and is working with a biotech company to develop a pharmaceutical-grade decorin that will be ready for the human trials.

Integra Life Sciences out of Piscataway, N.J., is developing the decorin.

The decorin molecule could prove to be helpful even for those people whose spinal cord injuries were five or more years ago by breaking down the scar tissues that has blocked the nerves from attempting to repair themselves.

Davies also has tapped into cells in the human nervous system to help repair spinal cord injuries.

Astrocytes are the cells that make up 70 percent of the nervous system, even though they are not as well known as neurons, he said.

Working with precursor cells, Davies and his colleagues came up with a way to nudge the precursor cells into astrocytes that have a particular knack for healing.

"They're able to promote robust regeneration of nerve fibers across the injury," Davies said. In the rats, "40 percent of the sensory nerve fibers crossed the spinal cord injuries in eight days when we put in the astrocytes."

Within 14 days, the rats were back to their walking pace before their injuries. "We're very excited about the potential of these cells," Davies said.

When the astrocytes are injected at the point of injury, not only do they form a bridge, but they protect the cells in the injured spinal cord from dying, Davies said. That allows the surviving circuits to make new extra connections on their own.

"The idea is to combine the two therapies," decorin and astrocytes, he said.

He is hoping the Department of Defense will continue to show interest in the two therapies.

"If decorin turns out to be as promising as we think it is, it may be included in a kit on the battlefield," Davies said. Medics could administer decorin to prevent scarring from the early moments of the spinal cord injury. "Early intervention is always the best."

Davies got his seed money from the Christopher Reeve Paralysis Foundation, now called the Christopher and Dana Reeve Foundation.

Davies expects to work with the world-renowned Craig Rehabilitation Hospital in Englewood because physical therapy is such an important complement to genetic and cell-based treatments for patients.

Dr. Wise Young, a neuroscientist and director of Rutgers University's W.M. Keck Center for Collaborative Neuroscience, recently commented on Davies' work, saying, "This is going to create a lot of excitement in the field," and will give a lot of impetus to the push for human trials of spinal injury repair.


Source : http://www.rockymountainnews.com/news/2008/mar/07/ray-hope-spinal-cord-patients/

sergetrotel

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #12 le: 16 janvier 2008 à 21:46:31 »
Bonsoir à tous,

J'ai contacté le professeur Stephen Davies (décorine et cellules souches) au sujet de futurs essais cliniques cette année, celui-ci m'a répondu qu'il en était pas encore au stade de passer à l'expérimentation  de sa technolgie sur l'humain et qu'il fallait compter 2 à 3 années supplémentaires. il m'a indiqué ce lien pour suivre l'évolution de ses recherches :
 http://sci.rutgers.edu/forum/forumdisplay.php?f=32


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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #11 le: 02 novembre 2007 à 16:07:21 »
Rapport de Schmeky - fin  :smiley:



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31/10/2007
Schmeky
Membre du forum "CareCure"

Voie de régénération

On estime qu'approximativement 70% du système nerveux central (SNC) humain est composé d’astrocytes, approximativement 10% de neurones et 15% d’oligodentrocytes. Vers la fin des années 80 et au début des années 90, des expériences de transplantation d’astrocytes non matures sur des rat avec lésions de la moelle épinière (LME) a eu comme conséquence aucun rétablissement fonctionnel. L'échec de ces études était très probablement dû à :

1) Des types inappropriés d'astrocytes : on avait employé des astrocytes du cerveau isolés dans le cortex cérébral postnatal pour essayer et réparer le cordon médullaire. En outre les cultures contenaient beaucoup d’astrocytes de type II alors que des astrocytes de type I étaient nécessaires.
2) Les astrocytes sont restés en culture trop longtemps, menant à des changements d'expression de gènes.
3) Des cellules précurseurs ont été mélangées aux astrocytes et ont pu se différencier en types de cellules indésirables (inattendues) une fois transplantées dans une LME.
4) Des cellules produisant des substances pro-inflammatoires nommées microglie ont été également mélangées aux astrocytes.

Dans le passé, les chercheurs pensaient que tous les astrocytes étaient identiques, alors qu’en fait ils ne sont pas. Plus récemment, les scientifiques ont réalisé qu'il doit y avoir différents types d'astrocytes mais actuellement très peu sont connus. Le travail effectué depuis a été de définir quels astrocytes sont de type 1 ou de type 2. Les différents types d'astrocytes, astrocytes immatures ou astrocytes adultes, ayant des capacités à soutenir la régénération axonale dans une LME n'étaient pas non plus connus, jusqu’à ce qu’ils soient découverts par le laboratoire de Davies.

En observant la croissance du foetus, on a constaté que pendant le développement embryonnaire le SNC pouvait se régénérer si des dommages se produisaient. Cependant la régénération échouait plus tard vers la période de la naissance (cela varie de quelques jours pour différentes voies spinales). Les précurseurs gliaux sont un type de cellules souches qui peuvent engendrer différents types d’astrocytes ainsi que des oligodendrocytes. Pendant le temps du développement où le cordon médullaire peut régénérer (et ne fait pas de cicatrice), les cellules précurseurs gliaux font principalement des astrocytes de type 1.

Plus tard dans le développement, les cellules précurseurs gliaux sont censées produire d'autres progéniteurs gliaux nommés O-2As et qui ne sont plus présentes dans le cordon médullaire. Comme leur nom le suggère, les O-2As peuvent produire des oligodendrocytes et des astrocytes de type 2. Ainsi l'échec de la régénération du cordon médullaire est lié à une prolifération d'astrocytes de type II. En isolant des cellules précurseurs gliaux du cordon médullaire embryonnaire et en les traitant avec des molécules de signalisation nommées BMP, Davies et ses collègues ont montré qu'était possible de produire une population épurée d’astrocytes spinaux embryonnaires de type 1 (sans aucun autre type cellulaire) en grand nombre. Ces cellules peuvent être produites rapidement (1 semaine) afin d'éviter un temps trop long en culture. Davies et ses collègues de l'University of Rochester les nomment GDA BMP (astrocytes dérivés de précurseurs gliaux par traitement de BMP) pour nommer spécifiquement cette cellule et pour empêcher la confusion avec d'autres astrocytes également appelés de type 1 par d'autres scientifiques.

Les GDA BMP de rats ont montré un rétablissement important chez le rat avec lésion aiguë du SNC (Davies, et. al., Journal of Biology, avril 2006), donc la preuve de l'efficacité de ces cellules a été établie. Jusqu'ici tous les rats traités avec des GDA BMP après une coupure au ciseaux du cordon médullaire cervical ont entièrement récupéré leur capacité à faire des pas coordonnés à sur une échelle (GridWalk). À la différence de la plupart des autres études sur les LME, aucun rat n'a été enlevé de l'étude après avoir reçu le traitement des GDA. D'autres laboratoires enlèvent généralement jusqu'à 50% ou plus de rats qui ne donnent pas les résultats désirés.

En plus, il a été montré que les astrocytes de type I tiennent à l’écart les cellules de Schwann du SNC, supprimant de ce fait une schwannose, un phénomène prouvé et publié dans des journaux scientifiques. Le problème a été de créer un astrocyte non mature épuré du bon type pour favoriser la réparation des LME, excluant d'autres astrocytes qui pourraient être nuisibles, en particulier ceux du type II.

Le laboratoire de Davies au Baylor College of Medicine et maintenant à Denver (Colorado) a travaillé à développer un GDA humain épuré de “type I” et les premières indications sont très bonnes. Il y a quelques temps, le problème était de savoir quel type d'astrocytes produire et comment les produire en grand nombre, mais ceci a été en grande partie surmonté.

Obstacles à surmonter pour une régénération importante dans les lésions chroniques

1) Dosage et durée d’administration de la décorine dans le site lésionnel chronique [seule la décorine a le potentiel de dégrader la cicatrice chronique (chondroïtine-sulfate protéoglycane, lamina basale, et collagène). Le travail en cours examine si la décorine peut désensibiliser les axones à un environnement inhibiteur].?
2) Production d'un GDA BMP humain épuré ; Le laboratoire de Davies poursuit actuellement activement ce travail.
3) Établissement d’un équipement GMP (good manufacturing practices) à l'University of Colorado ou ailleurs pour des essais cliniques.

Résumé

Le foetus en développement a fourni la méthodologie pour la réparation du SNC et les astrocytes GDA BMP s'avèrent être le point central de la régénération. Les cellules GDA BMP se sont déjà avérées efficaces en régénérant le SNC lésé aigu.

La décorine a démontré que dans la phase aiguë des lésions la formation de la cicatrice peut être interrompue (Davies, et. al, Journal of Neurotrauma, 2006). Les expérimentations avec la décorine dans les LME chroniques débuteront vers la fin de 2007 et les résultats devraient être disponibles courant 2008.

Il est essentiel que des données scientifiques de base suffisantes soient examinées, clairement comprises, et répliquées avant de procéder à des essais cliniques humains. Un essai clinique humain prématuré dans lequel les mécanismes ne seraient pas entièrement connus et qu’un effet défavorable se produise, pourrait avoir comme conséquence un échec sévère ayant le risque de stopper une thérapie prometteuse. Nous ne pouvons pas nous permettre que ceci produire alors que nous sommes si près du but.

J'espère que chacun peut comprendre à quel point la recherche est proche du but.


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31/10/2007
Schmeky
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Pathway to Regeneration

It is estimated that approximately 70% of the human central nervous system (CNS) is comprised of astrocytes, roughly 10% is composed of neurons, and roughly 15% is comprised of oligodentrocytes. In the late 1980’s and early 1990’s experiments with transplantation of immature astrocytes to rat SCI resulted in no functional recovery. The failure of these previous studies was most likely due to:

1) The wrong types of astrocytes: brain astrocytes were used that were isolated from postnatal cerebral cortex to try and repair the spinal cord. In addition the cultures contained many type II-like astrocytes rather when a specific kind of type I’-like astrocytes were needed
2) Astrocytes were in culture too long, leading to gene expression alteration
3) Precursor cells were mixed in with the astrocytes that could differentiate into undesirable (unexpected) cell types when transplanted into an SCI
4) Inflammatory cells called microglia were also mixed in with the astrocytes

Researchers in the past thought that all astrocytes were the same, when in fact they are not. More recently scientists have realized there must be different types of astrocytes but at present very little is known. What little work that has been done is to broadly define astrocytes as being either type-1 or type-2. Whether different types of astrocytes, either immature astrocytes (or adult astrocytes), would have different abilities to support axon regeneration in an SCI was also not known, until first shown by the Davies lab.

By observing the developing fetus, it was found that during embryonic development the CNS was able to regenerate if damage occurred. However regeneration failed later in development at around the time of birth (it varies by a few days for different spinal pathways). Glial restricted precursors are an early type of stem cell like cell that can make different types of astrocytes as well as oligodendrocytes. During the time in development that the spinal cord can regenerate (and does not make a scar), GRP cells are predominantly making Type-1 like astrocytes.

Later in development the GRP cells are thought to give rise to other glial progenitors called O-2As and are no longer present in the spinal cord. As their name suggests the O-2As can make oligodendrocytes and type-2 astrocyes. So the failure of the spinal cord to regenerate correlated to a marked proliferation of type II’s. By isolating GRPs from the early spinal cord and treating them with signaling molecules called BMPs, Davies and co-workers showed it was possible to make large numbers of a purified population of just the early spinal type-1 astrocytes (no other contaminating cell types). These cells can be made quickly (1 week) so as to avoid too long a time in culture. Davies and co-workers at the University of Rochester are now calling them GDA BMP ( GRP derived astrocytes from BMP treatment) to specifically name the cell and prevent confusion with other astrocytes that have also been called type-1s by other scientists.

Rat GDA BMPs have proven to evoke robust recovery in the acutely injured adult rat CNS (Davies, et. al., Journal of Biology, April 2006), therefore proof of efficacy of these cells has been established. So far all rats treated with GDA BMPs after a scissor cut to the cervical spinal cord have fully recovered their ability to make coordinated steps across a ladder (GridWalk). Unlike most other SCI studies, no rats were removed from the study after they received GDA treatment. Other labs will commonly remove up to or more than 50% of rats that do not give the desired results.

Additionally, it has been shown that type I astrocytes exclude Schwann cells from the CNS, thus suppressing schwannosis, a phenomenon proven and has been previously published in scientific journals. The problem in the past has been to create a purified immature astrocyte of the right type to promote SCI repair, exclusive of other astrocytes that might be detrimental, in particular, type II’s.

Davies lab at Baylor College of Medicine and now in Denver, Colorado, has been working on developing a purified “type I” human GDA and the early indications are very good. In the recent past, the problem was knowing what type of astrocytes to make and how to make large numbers of them, but this has been largely overcome.

Hurdles to Overcome for Robust Regeneration in the Chronic Injury

1) Dosage and duration of decorin in the chronic injury site [decorin alone has the potential to degrade the chronic scar (chondroitin-sulfide proteoglycans, basal lamina, and collagen). [Work is underway testing whether decorin can desensitize axons to an inhibitory environment]
2) Production of a scalable, purified human (not rat) GDA BMP; Davies lab is presently actively pursuing this
3) Establishing a good manufacturing practices (GMP) facility either at University of Colorado or elsewhere for clinical trials

Summary

The developing fetus has provided the methodology for CNS repair and GDA BMP astrocytes are proving to be the focal point of regeneration. GDA BMP cells have already proven to be effective in regenerating the acutely injured CNS.

Decorin has been shown in the acute phase of injury that scar tissue can be disrupted (Davies, et. al, Journal of Neurotrauma, 2006). Testing of decorin in the chronic CNS will commence by the end of 2007 and results should be available sometime in 2008.

It is essential sufficient basic scientific data be observed, clearly understood, and replicated before proceeding with human clinical trials. A premature human trial in which the mechanisms were not fully known and adverse affects occurred, could result in a severe set-back with the potential to stop a promising therapy. We cannot afford to let this happen when we are so close.

I hope everyone can see how potentially close the research is.

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #10 le: 24 octobre 2007 à 13:13:25 »
Rapport de Schmeky - suite !  :smiley:



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23/10/2007
Schmeky
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Pourquoi attendre pour les traitements cellulaires des LME ?

Beaucoup de thérapies cellulaires pour les LME n’ont pas fonctionné comme prévu pour un certain nombre de raisons. Certains ont transplanté des cellules souches embryonnaires ou des cellules neurales progénitrices pour tenter de réparer le système nerveux central (SNC) blessé. Ces cellules se différencient en types cellulaires qui soutiennent mal la croissance axonale, ou bien qui ont peu ou aucune capacité à modifier l'environnement inhibiteur du SNC blessé.

Les cellules OEC ont montré dans le passé peu ou aucune propriété régénératrice une fois transplanté dans le cordon médullaire blessé adulte. Les effets des OEC ont été de courte durée et les OEC peuvent attirer des cellules pouvant contribuer à la formation cicatricielle. Si les OEC sont transplantés près du système nerveux périphérique, les cellules de Schwann peuvent envahir le SNC, un phénomène connu sous le terme de “schwannose“. Le développement d'une “schwannose“ dans la moelle épinière peut empêcher la remyélinisation des axones dénudés.

Les cultures cellulaires à long terme où les cellules sont prélevées et puis multiplées en laboratoire avant la transplantation peuvent subir un changement d'expression des gènes. Le changement d'expression génique peut avoir comme conséquence la perte de caractéristiques positives des cellules. En conséquence, une population de cellules au départ avec des caractéristiques positifs peuvent perdre leur efficacité si les GLP (good laboratory practices) et les GMP (good manufacturing practices) ne sont pas strictement respectées. En tant que patients, nous n'avons aucun contrôle sur la qualité des cellules transplantées dans nos moelles épinières, ni ne pouvons être sûr que le type cellulaire est demeuré inchangé lors de la mise en culture des cellules. Certaines de ces observations sont basées sur des publications scientifiques, ce n’est pas juste une opinion. Certains de ces résultats ont été rapportés par Lars Olson dans une publication en 2005.

Les cellules indifférenciées peuvent mener à créer des douleurs neuropathiques qui peuvent être classées en deux types :

Allodynie - allodynie mécanique : une pression, un contact normal sur la peau est ressenti comme une douleur.
Hyperalgésie thermique - ce qui est normalement chaud, est ressenti comme une "braise ardente".

Des centres (médicaux) facturent des thérapies non-prouvées ayant le potentiel de produire des douleurs et peu ou aucuns rétablissements fonctionnels. En plus, les procédures qui exigent une chirurgie du cordon médullaire dans lesquelles la dure-mère est ouverte, ont le risque d’aggraver la cicatrice et d’augmenter la perte d'axones survivants.

Il est difficile d'attendre un traitement, mais en réalité, il n'y a actuellement aucuns traitements véritablement efficaces prouvés par des essais cliniques rigoureux, se conformant aux protocoles GLP et GMP, et qui donnent un rétablissement fonctionnel significatif.

Depuis ces 5 dernières années, il y a eu une explosion de nouveaux résultats dans les recherches sur la régénération du système nerveux central, et beaucoup de traitements actuels sont basés sur des résultats préliminaires, lesquels sont insuffisants pour des applications humaines.

Dans les 5 années à venir, des thérapies efficaces pouvant effectuer une régénération importante seront expérimentées (ceci est basé sur les données de la recherche, pas juste une opinion). En fait, d’après ce que j’ai vu, nous en sommes "pratiquement" là.


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23/10/2007
Schmeky
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Why Wait for Cell Based SCI Treatments?

Many cell based SCI therapies have not worked as anticipated for a number of reasons. Some have transplanted Embryonic Stem or Neural Progenitor Cells in an effort to repair the injured CNS. These cells either differentiate into cell types that poorly support axon growth, or have little to no ability to modify the inhibitory environment of the injured CNS.

OEC’s in the past have shown little to no regenerative properties when transplanted into the adult injured spinal cord. The effects of OEC’s have been short lived and OEC’s can actually attract cells that can contribute to scar formation. If OEC’s are transplanted close to the peripheral nervous system, Schwann Cells can invade the CNS, a phenomenon know as Schwannosis. Schwannosis can impede remyelination of de-nuded axons.

Long-term cell cultures where cells are collected and then expanded in the lab prior to transplantation can undergo gene expression alteration. Gene expression alteration can result in the loss of positive cell attributes. Consequently a cell population that started out with positive cell attributes can loose their effectiveness if good laboratory practices (GLP) and good manufacturing practices (GMP) are not strictly adhered to. As patients, we have no control over the quality of the cells being transplanted into our spinal cords, nor can we be assured the cell type is unaltered due to long term cell culture. Some of these observations are based on scientific publications, not opinion. Consequently, some of these findings were reported by Lars Olson in a 2005 publication.

Undifferentiated cells can lead to neuropathic pain and can be most frequently classified into two types:

Allodynia – mechanical alloydynia; normal pressure now feels like pain
Thermal hyper-algesia – what normally feels warm, now feels “red hot”.

Centers are charging for relatively unproven therapies that have the potential to produce pain and little to no real functional recovery. Additionally, some procedures that require surgery of the spinal cord in which the dura is opened, have the potential for additional scarring and loss of surviving axons as a real possibility.

It is difficult to wait for treatment, but in reality, there are no truly effective treatments that have been proven through rigorous clinical trials, following GLP and GMP protocols that produce significant functional recovery.

There has been an explosion of new findings in the research of CNS regeneration in the past 5 years, and many current treatments are based on preliminary findings, which are insufficient for human applications, based on the reported degree of recovery.

Within the next 5 years (I am reluctant to print this, but it is based on researcher input, not merely opinion) effective therapies will be identified that can effect robust regeneration. In fact, I have been informed that we’re almost there. Based on what I have seen first hand, I can add we are “practically” there.

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #9 le: 22 octobre 2007 à 14:07:45 »
Schmeky (membre du forum "CareCure") a visité le nouveau laboratoire du Dr. Stephen Davies. Voici son rapport sur l’avancée des recherches !   :smiley:




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21/10/2007
Schmeky
Membre du forum "CareCure"
 
J'ai appris beaucoup de choses lors de ma deuxième visite au nouveau laboratoire de Stephen Davies à Denver (Colorado). Stephen a passé 2 jours à discuter avec moi au sujet de ses dernières recherches sur la réparation du système nerveux central (SNC).

La Décorine : A cause du récent déménagement de Houston (Texas) à Denver (Colorado), le travail sur la Décorine pour les lésions médullaires chroniques a été retardé. Actuellement, dans le laboratoire des rats (avec lésions médullaires chroniques) sont à 4,5 mois post-lésion. Les études avec la Décorine commenceront quand les rats seront approximativement à 6 mois post-lésion, c-à-dire autour du 1er décembre 2007. Cela garantira des arguments au sujet de la définition de “lésion médullaire chronique” chez un rat de laboratoire.

La Décorine a montré de nombreux effets :
1) elle semble être sûre, testée actuellement dans le domaine des recherches sur le cancer
2) favorise la plasticité
3) désensibilise les neurones à leur environnement
4) dégrade la cicatrice chronique (résultats préliminaires)
5) une forme humaine de la Décorine est actuellement disponible

Par conséquent, les premiers essais humains résultant du travail de Davies utiliseront la Décorine seule. J'ai demandé à Davies si lorsque la cicatrice chronique sera dégradée, se reformera-t-elle ? Il a indiqué qu'il pensait que non. C'est important. Parce que le jour où un nouveau traitement cellulaire arrivera, la Décorine pourrait avoir potentiellement déjà dégradé la cicatrice chronique. Cela veut dire qu’une fois la Décorine administrée, il très probable que ce ne soit plus nécessaire à l'avenir. De plus, il a été prouvé que le SNC essaie constamment de régénérer, donc, la Décorine comme une première étape pourrait maximiser la capacité du SNC à se réparer.

À ce jour, le dosage et la durée d’efficacité de la Décorine pour le SNC n'est pas connu. Puisque la Décorine exprime la plasmine (imaginez la plasmine comme un “chalumeau”), il est important de déterminer le dosage et la durée corrects. Trop de Décorine pourrait être contre-productif. Quel degré de rétablissement fonctionnel peut être prévu en utilisant la Décorine seule ? C'est actuellement inconnu, cependant l'essai clinique commencera très bientôt. Davies m’a indiqué que son but est une “importante régénération” dans les lésions médullaires chroniques et la Décorine semble être la première étape dans cette direction.

Essais cliniques pour la Décorine

La bonne nouvelle est il y a déjà une équipe d'essai clinique à l'University of Colorado Health Sciences Center prêt à organiser et à conduire un essai clinique. C'est une grande nouvelle. J'ai eu le privilège de rencontrer le Dr. Kevin Lillehei, professeur titulaire de neurochirurgie à l'University of Denver. Dr. Lillehei a précédemment organisé et dirigé un essai clinique. Dr. Lillehei est très enthousiaste, il compte vraiment sur Davies, désireux de traduire le travail de Davies chez l’être humain, et cela fut un plaisir de parler avec lui.

Quand ?

Davies a indiqué dans environ 2 ans pour la Décorine. Dr. Lillehei veut commencer dans un an. Davies a indiqué que dans des “circonstances idéales” un an est possible, mais peu probable. Pourquoi ? Cela prend du temps de publier les résultats, et cela prend également (selon Dr. Lillehei) environ 4-6 mois après avoir déposé la demande à la FDA pour commencer réellement l'essai. Il est possible que Davies puisse avoir les résultats de laboratoire pour la Décorine et publier l’article de recherche d’ici décembre 2008, suivi d’une demande d’autorisation à la FDA, permettant l’essai clinique de la Décorine vers mi-2009. C'est juste une spéculation de ma part.

Je posterai mon rapport en plusieurs parties, ceci est la première. Il y a beaucoup à voir et discuter potentiellement. Je suggère que la plupart des questions soient envoyées à l'adresse e-mail de Davies : stephen.davies@uchsc.edu

Thérapies actuelles, devrais-je attendre ?

La prochaine partie du rapport fournira les raisons issues de la recherche disant pourquoi vous devriez attendre concernant les thérapies de transplantations cellulaires actuelles.


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21/10/2007
Schmeky
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I learned many things on my second visit to Stephen Davies new lab in Denver, Colorado. Stephen spent a full 2 days with me in a one-on-one conversation concerning his latest CNS repair research.

Decorin: Due to the recent move from Houston, Texas, to Denver, Colorado, the work with Decorin in the chronic injury was delayed. Presently, there are rats in the lab that are currently 4.5 months out from injury. Decorin studies will begin when the rats are approximately 6 months post injury, which equates to around December 1st, 2007. This will ensure little argument about the definition of chronic in a lab rat.

Decorin has shown to provide numerous effects in the acute setting, among these are:
1) appears to be safe, is presently in testing in the cancer research field
2) promotes plasticity
3) desensitizes neurons to their environment
4) degrades the chronic scar (preliminary findings)
5) a human form of Decorin is currently available

Therefore, the first human trials to arise from Davies work will utilize Decorin as a single modality. I asked Davies once the chronic scar is degraded, will it return? He indicated he didn’t think so. This is important. When newer cell based treatments surface in the future, Decorin could have potentially already degraded the chronic scar. This means once Decorin is used, it most likely will not be needed again in the future. Additionally, there is evidence the CNS is constantly trying to regenerate, therefore, Decorin as first step could maximize the CNS's ability to repair itself.

At his point the effective dosage and duration of Decorin for the CNS is not known. Since Decorin expresses plasmin (think of plasmin as a molecular “blow torch”), it is important to determine the correct dosage and duration. To much Decorin could be counter-productive. What degree of recovery can be expected using Decorin alone? This is presently unknown, however, testing will begin very soon. Davies indicated to me his goal is “robust regeneration” in the chronic injury and Decorin appears to be first step in this direction.

Clinical Trials for Decorin

The good news is there is a clinical trial group at the University of Colorado Health Sciences Center ready to submit for and conduct a clinical trial. This is great news. I had the privilege of meeting with Dr. Kevin Lillehei (pronounced: lilly-hay), the Chair in Neurosurgery at the University of Denver. Dr. Lillehei has previously submitted, conducted, and directed a clinical trial. He is actually waiting on Davies at this juncture. Dr. Lillehei is very enthusiastic, eager to translate Davies work to humans, and was a pleasure to speak with.

When?

Davies indicated about 2 years from now for Decorin. Dr. Lillehei wants to begin in one year. Davies indicated under “ideal circumstances”, one year is possible, but my impression is not likely. Why? It takes time to publish the results and it also takes (according to Dr. Lillehei) about 4-6 months from the FDA submission date to actually begin the trial. It is possible Davies could have the lab results for Decorin and the research paper published by December 2008, followed by FDA IND submission, putting a Decorin trial around the middle of 2009. This is speculation on my part, however.

I will post my report in sections, this being the first. There is much to review and potentially discuss. I suggest most questions be forwarded to Davies e-mail address: stephen.davies@uchsc.edu

Current Therpaies, Should I Wait?

The next report section will provide research derived reasons providing compelling data on why you should wait on any current cell based transplantation therapies.





Stephen J. A. Davies, Ph.D.
University of Colorado
Department of Neurosurgery
12631 E. 17th Ave., C307
Aurora, CO   80045
Phone : 303-724-3815
E-mail : stephen.davies@ucdenver.edu

Web site : www.cuneurosurgery.com

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #8 le: 01 juillet 2007 à 14:09:33 »
Citer
J Neurotrauma. Mars-Avril 2006 ; 23(3-4):397-408.
 
La Décorine favorise l'expression de plasminogène/plasmine dans les lésions aiguës du cordon médullaire et par la microglie adulte in vitro.

Davies JE, Saveur X, Bournat JC, Davies SJ.

Department of Neurosurgery, Baylor College of Medicine, Houston, Texas 77030, USA.

Le tissu de cicatrice du cordon médullaire présente une barrière physique et moléculaire à la régénération axonale. Théoriquement, les lésions du cordon médullaire peuvent être rendues plus permissives à la croissance des axones par la suppression de la synthèse de tissu anarchique, de cicatrice fibrotique et d'inhibiteurs de croissance axonale associés, ou en les dégradant enzymatiquement. Nous avons précédemment démontré que l'injection aiguë de la protéine recombinante humaine de décorine dans des lésions pénétrantes modérées de la colonne dorsale de rat a induit une suppression importante de l'inflammation, de l'astrogliose, et de l'expression des protéoglycanes chondroïtine-sulfate inhibiteurs de la croissance axonale, ce qui combiné a favorisé une croissance axonale rapide à travers le site lésionnel. L’efficacité élevée de la suppression des protéoglycanes chondroïtine-sulfate (CSPG) (approximativement 90%) suggère que la décorine peut favoriser la dégradation des CSPG en plus de bloquer la synthèse des CSPG. Puisque la sérine protéase plasmine peut dégrader les inhibiteurs de croissance axonale CSPGs (neurocan et phosphacan) et son zymogène, le plasmininogène est synthétisé par la microglie, nous avons étudié si le traitement avec la décorine sur les lésions médullaires aiguës et sur la microglie du cordon médullaire adulte en culture pourrait augmenter la synthèse de plasminogène/plasmine. L'injection de décorine pendant les 8 premiers jours post-lésion induit une augmentation de 10 et 17 fois les niveaux de protéines plasminogène et plasmine, respectivement, dans les sites lésionnels, et une augmentation par trois de plasminogène microglial ARNm in vitro. En plus de la dégradation des composants inhibiteurs de croissance axonale de la cicatrice gliale, la plasmine est connue pour jouer un rôle principal dans l’activation des neurotrophines et en favorisant la plasticité du système nerveux central (SNC). Les implications plus larges de l'induction de plasmine de la décorine dans le cordon médullaire blessé pour la régénération axonale, et le rétablissement fonctionnel lors des phases post-lésions aiguës et chroniques sont passées en revue.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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J Neurotrauma. 2006 Mar-Apr;23(3-4):397-408.

Decorin promotes plasminogen/plasmin expression within acute spinal cord injuries and by adult microglia in vitro.

Davies JE, Tang X, Bournat JC, Davies SJ.

Department of Neurosurgery, Baylor College of Medicine, Houston, Texas 77030, USA.

Spinal cord scar tissue presents a combined physical and molecular barrier to axon regeneration. Theoretically, spinal cord injuries (SCIs) can be rendered more permissive to axon growth by either suppressing synthesis of misaligned, fibrotic scar tissue and associated axon growth inhibitors, or enzymatically degrading them. We have previously shown that acute infusion of human recombinant decorin core protein into discreet stab injuries of the rat dorsal column pathways effected a major suppression of inflammation, astrogliosis, and multiple axon growth inhibitory chondroitin sulfate proteoglycans, which combined to promote rapid axon growth across the injury site. The high efficiency of chondroitin sulfate proteoglycan (CSPG) core protein suppression (approximately 90%) suggested that decorin may promote CSPG degradation in addition to suppressing CSPG synthesis. As the serine protease plasmin can degrade axon growth inhibitory CSPGs (neurocan and phosphacan) and its zymogen, plasmininogen is synthesized by microglia, we have investigated whether decorin treatment of acute SCIs and cultured adult spinal cord microglia can increase plasminogen/ plasmin synthesis. Infusion of hr-decorin over the first 8 days post-SCI induced 10- and 17-fold increases in plasminogen and plasmin protein levels, respectively, within sites of injury and a threefold increase in microglial plasminogen mRNA in vitro. In addition to potentially degrading multiple axon growth inhibitory components of the glial scar, plasmin is known to play major roles in activating neurotrophins and promoting central nervous system (CNS) plasticity. The wider implications of decorin induction of plasmin in the injured spinal cord for axon regeneration, and recovery of function at acute and chronic time points post-SCI are reviewed.


Source : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?cmd=Retrieve&db=PubMed&dopt=Citation&list_uids=16629625


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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #7 le: 21 juillet 2006 à 11:22:07 »
Voici le rapport de David (Schmeky) sur sa visite du labo du Dr Stephen Davies, posté sur le forum "CareCure" !!!  :smiley:




Citer
18/07/2006
Schmeky
Membre du forum "CareCure"

Rapport - Laboratoire de Stephen Davies
(lu et autorisé par le Dr. Davies)
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Visite du Laboratoire

Les 10 et 11 juillet 2006, j'ai visité l’équipement du laboratoire de Stephen Davies à son invitation, située dans le “Baylor College of Medicine“, Houston, Texas. J'ai pu faire un tour du laboratoire (…). Tout était propre et moderne avec un personnel de 6 chercheurs. Il y avait très peu de conversation dans le laboratoire, chacun se concentrait et travaillait sur des projets spécifiques. J'ai été impressionné par la nature consciencieuse du travail que chacun exposait pendant ma visite. Stephen Davies a expliqué l'urgence et l'enthousiasme de son travail.


Rôle de la décorine dans les lésions médullaires

En 2004, Jeanette E. Davies et coll., a étudié le rôle de la décorine, petit protéoglycane riche en leucine. Dans des études précédentes la décorine a montré réduire l’astrogliose (réaction à la lésion des cellules de support appelées astrocytes) et la formation de lamina dans des lésions aiguës de la moelle épinière. Davies a évalué l'efficacité de la décorine en utilisant une méthode de perfusion avec mini-pompe dans les lésions pénétrantes aiguës de la moelle épinière de rat adulte. L'étude a révélé que la décorine non seulement réduit la formation de la limitation astrogliale, mais réduit aussi le dépôt des protéoglycanes inhibiteurs de croissance axonale neurocane, NG2, phosphacane et brevicane de plus de 80 %. La décorine induit des changements dans la formation de la cicatrice combinée à la capacité impressionnante à promouvoir des axones issus d'axones sensoriels adultes microtransplantés d’entrer, grandir et sortir de la décorine injectée dans la moelle épinière. La capacité de la décorine à promouvoir la croissance axonale à travers les lésions aiguës de la moelle épinière par une suppression coordonnée de l'inflammation, de l'expression des protéoglycanes chondroïtine-sulfate (CSPG) et de la formation de la cicatrice astrogliale, fait du traitement de la décorine un composant prometteur des stratégies de régénération des lésions médullaires pour l'avenir.

En 2006 Jeanette E. Davies et coll., a examiné le rôle du tissu de cicatrice dans la moelle épinière comme une barrière combinée physique et moléculaire à la régénération axonale. Comme indiqué dans l'étude de 2004, la décorine a effectué une suppression majeure de l'inflammation aiguë, de l’astrogliose et de l'expression des CSPG inhibiteurs de croissance axonale, promouvant ainsi une croissance axonale rapide à travers le site lésionnel. La haute efficacité de la suppression de protéine CSPG de base suggère que la décorine puisse promouvoir la dégradation des CSPG, en plus de la suppression de la synthèse des CSPG. La plasmine est une enzyme qui peut dégrader les CSPGs inhibiteurs de la croissance axonale, et d'autres molécules comme le collagène qui se trouve dans le tissu de cicatrice aigu et chronique. Elle est issue d’une molécule appelée plasminogène qui doit être hydrolysé pour donner naissance à la plasmine active. Le plasminogène peut être secrétée par la microglie. L'objectif de cette étude était de voir si l'injection de décorine dans la moelle épinière de rat adulte pouvait augmenter la synthèse de plasminogène/plasmine. Les résultats ont indiqué que l'injection de décorine au cours des 8 premiers jours post-lésion a abouti à une augmentation par un facteur de 10 à 17 de plasminogène et des niveaux de protéine plasmine, et à une augmentation par un facteur de 3 de plasminogène microglial mRNA dans la culture de tissu. En plus du potentiel de dégradation des composants inhibiteurs de la croissance axonale dans la cicatrice gliale, la plasmine est connue pour jouer des rôles majeurs dans l'activation des neurotrophines et la promotion de la capacité du système nerveux central à établir de nouvelles connexions.

Ces 2 articles de recherche montrent clairement l'efficacité de la décorine dans des moelles épinières lésées pour réduire significativement la formation de la cicatrice et promeut une forte croissance axonale à travers le site lésionnel aigu. Donc la décorine semble être à la fois un neuro-protecteur dans sa capacité à supprimer l'inflammation, et simultanément un neuro-régénérateur. Par conséquent, la décorine a le potentiel d’être un facteur de rétablissement fonctionnel très significatif dans la lésion médullaire aigüe.

Depuis, on a eu la première preuve que La décorine peut aussi être efficace dans la phase chronique de la lésion médullaire. La mise à l'essai de la décorine dans la phase chronique de la lésion médullaire a actuellement lieu sur des rats blessés chroniques, et les résultats doivent être disponibles vers la fin de 2006.


Succès Limité des Cellules Souches Embryonnaires dans les L.M

La transplantation de cellules souches embryonnaires a été une stratégie employée dans la réparation du Système Nerveux Central (SNC). Le succès a été limité puisque les cellules souches embryonnaires ont été cultivées en cellules progénitrices neurales et il était prévu que l'environnement de la greffe fournirait les signaux nécessaires pour réaliser un certain degré de régénération dans la lésion médullaire. La transplantation de ces cellules seules dans la lésion médullaire aigüe n'a pas abouti à la régénération axonale forte au-delà des sites lésionnels, ce qui pourraient être dus aux progénitrices se différenciant en types de cellule qui soutiennent médiocrement la croissance axonale et/ou leur incapacité à modifier l'environnement inhibiteur du SNC adulte.

Ces résultats suggèrent que les cellules progénitrices neurales doivent être différenciées en un type de cellules ayant la capacité de promouvoir un plus haut degré de régénération axonale capable d'exprimer la croissance au-delà du site lésionnel.


Astrocytes issus de Précurseurs de cellules Gliales

En 2006 Jeanette Davies, et coll., a examiné le rôle de la différenciation d’astrocytes de glial-restricted precursors (GRP) embryonnaires dans le rétablissement de la lésion médullaire aigüe. Transplanter des GRP dérivés d’astrocytes (Glial restricted precursor Derived Astrocytes ou GDA) a promu une forte croissance axonale et la restauration de fonctions locomotrices après des lésions aiguës par section transversale de la moelle épinière de rat adulte. Les résultats ont indiqué une croissance de plus de 60 % des axones ascendants de la colonne dorsale dans les centres lésionnels, avec 66 % de ces axones se prolongeant au-delà des sites lésionnels. La transplantation de GDA a aussi induit un réalignement impressionnant du tissu lésé, la suppression de la cicatrice initiale et la sauvegarde de l'atrophie des neurones axotomisés du SNC avec des axones coupés.

Conclusion : La pré-différentiation de glial-restricted precursors (GRP) en un type spécifique de GDA avant transplantation dans la lésion médullaire mène à des résultats significativement améliorés comparé à la transplantation de cellules précurseurs, fournissant une nouvelle stratégie et un nouveau type de cellules fortement efficace pour la réparation des lésions du SNC. Les rats traités avec ces cellules ont récupéré la capacité à marcher presque normale comme mesuré sur une grille de marche. 26 rats sur 26 ayant bénéficié de cette stratégie ont montré le même degré de rétablissement.

Cela signifie que la phase est maintenant prête pour les thérapies émergentes qui ont prouvé être très efficaces en laboratoire. Il apparaîtrait que le seul facteur manquant soit de surmonter la cicatrice/lésion chronique.


Stratégies de Combinaison

Strictement sur un avis personnel, je pense que le cadre est mûr pour une combinaison de la décorine combinée avec des astrocytes issus des GRPs, au moins dans la phase aiguë de la lésion. Je spéculerais que le rétablissement basé sur cette combinaison pourrait être "spectaculaire", excédant le rétablissement significatif observé employant chacun d'entre-eux séparément. C'est strictement un avis personnel de ma part. Il semblerait logique d'essayer cette combinaison un jour ou l'autre dans un proche avenir. Cela pourrait être la feuille de route d’un rétablissement fonctionnel vraiment efficace, un résultat que la communauté des Blessés Médullaires pourrait considérer comme une "guérison".


Lésions Médullaires Chroniques

Un des aspects les plus difficiles à surmonter dans la L.M chronique est le tissu cicatriciel au site de la lésion, une structure qui se forme rapidement dans les 24 premières heures post-lésion (c-à-dire que les molécules comme les CSPGs sont déposées d'abord) et se développe plus avant comme une barrière moléculaire et physique combinée, après les jours, semaines et mois suivants la lésion.

Dans l’article de recherche de 2006 référencé sous le titre "The Role of Decorin in SCI", la décorine a incité la moelle épinière lésée à produire la protéase serine "plasmine" qui peut dégrader les CSPGs inhibiteurs de la croissance axonale et d'autres molécules associées de la cicatrice. L'administration de décorine dans la phase aiguë a abouti à une augmentation par un facteur de 10 à 17 de plasminogène et des niveaux de protéine plasmine, et à une augmentation par un facteur de 3 de plasminogène microglial mRNA in vitro. En plus du potentiel de dégradation des composants inhibiteurs de la croissance axonale dans la cicatrice gliale, on connaît les rôles principaux que la plasmine joue dans l'activation de neurotrophines et la promotion de la plasticité du système nerveux central.

La question est : la décorine peut-elle produire des résultats semblables sur la cicatrice/lésion chronique ? Même si les effets de la décorine dans la cicatrice chronique étaient moindre que ce qui a été observé dans la lésion aiguë, cela pourrait produire potentiellement un environnement plus réceptif pour d'autres thérapies cellulaires ayant montré un rétablissement fonctionnel.

La décorine exprime la plasmine, qui a montré avoir la capacité d’activer des neurotrophines et promouvoir la plasticité du SNC. La bonne nouvelle est que le laboratoire de Davies évalue la décorine dans la phase chronique actuellement. Des résultats préliminaires doivent être disponibles vers la fin de 2006, peut-être plus tôt.


Collaboration

Le laboratoire de Davies collabore avec d'autres labos/pharmaceutiques pour la réplication et la fabrication de la décorine. De plus, d'autres groupes de recherche travaillant avec le laboratoire de Davies identifient les voies axonales spécifiques qui innervent la vessie et produisent l’érection. Cette recherche peut potentiellement produire des zones ciblées de la régénération ayant une plus large efficacité du rétablissement fonctionnel.

(…)

Essais cliniques

J'ai demandé à Davies comment ses thérapies émergentes pourraient entrer dans des essais cliniques aussitôt que possible. Une option dont je me suis informée était le ChinaSCINetwork organisé actuellement par le docteur Wise Young. Davies indiqué qu’il utiliserait ce réseau s'il était disponible dans l'avenir. Il m'a indiqué que son objectif est de faire passer ses résultats de laboratoire aux humains aussitôt que ce sera possible sans risque.

Le North American Clinical Trial Network (Réseau d'Essais cliniques Nord-américain) est une option complémentaire bien qu'à ce point il y a besoin d’un financement substantiel.

Le Christopher Reeves Paralysis Act (loi pour la Paralysie de Christophe Reeves) est une source complémentaire pour obtenir des thérapies prometteuses en essais cliniques. Ce projet de loi a été différée pour plus de 3 ans, pourtant sa promulgation avec le financement consacré pourraient créer une infrastructure américaine capable d’effectuer des premiers essais cliniques.

Quand peut-on s'attendre raisonnablement d’obtenir des thérapies prometteuses en essais cliniques ?
On peut espérer cela dans 5 ans ou moins, cependant le délai n'est pas encore défini. Le financement est l'élément clef, lequel est actuellement indisponible aux Etats-Unis. L'installation d'une infrastructure d'essai clinique prend du temps et est coûteuse.

Cependant, si une thérapie de laboratoire documentée, reproduite, est identifiée positivement, il est difficile d’imaginer le Congrès ne pas financer un tel essai. Basé sur l'article de recherche de Davies :  “Astrocytes derived from glial-restricted precursors promote spinal cord repair“, Journal of Biology, 22 mars 2006, il apparaîtrait là qu’il existe actuellement des raisons pour attribuer un financement. Avec un investissement modeste pour le Gouvernement, des économies substantielles à long terme pourraient être faites.


Toutes questions techniques peuvent être adressées (en anglais) à Stephen Davies : sdavies@bcm.edu


(Texte original en anglais en fichier-joint)



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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #6 le: 16 juillet 2006 à 10:48:57 »
Citer
Un neuroscientifique récompensé pour ses recherches sur la lésion de la moelle épinière

HOUSTON - (12 juillet 2006) - Un scientifique spécialiste des lésions de la moelle épinière au “Baylor College of Medicine“ à Houston a été honoré pour ses remarquables contributions à l'avancée des connaissances pour réparer les lésions de la moelle épinière.

À la dernière conférence annuelle de “American Spinal Injury Association“ à Boston, docteur Stephen Davies, professeur adjoint de neurochirurgie au BCM, a reçu le “Erica Nader Award“, donné chaque année en reconnaissance de recherche révolutionnaire par un chercheur dans le domaine des lésions de la moelle épinière.

"La nature compétitive de la recherche médicale moderne est telle que de nouvelles idées rencontrent souvent beaucoup d'opposition, donc cela est particulièrement gratifiant et satisfaisant de recevoir une récompense si prestigieuse de mes pairs scientifiques", a dit Davies. "Mon espoir est que notre travail sur la lésion de la moelle épinière ira sur la voie d’applications futures de cette technologie pour la réparation tissulaire non seulement dans le système nerveux, mais partout dans le corps humain."

Le prix a été attribué à Davies pour des découvertes publiées en 2004 sur une molécule appelée décorine, qui a montré supprimer la formation de la cicatrice et promouvoir la régénération des fibres nerveuses lorsqu’elle est injectée dans des lésions de la moelle épinière dans des rats.

Soutenu en partie par la société de technologie médicale “Integra LifeSciences“, la recherche de Davies a montré que la décorine peut non seulement supprimer la formation d’une nouvelle cicatrice, mais peut aussi inciter la moelle épinière lésée à produire une enzyme appelée plasmine, laquelle peut potentiellement décomposer cette barrière à la régénération de la moelle épinière présentée par le tissu de cicatrice dans une moelle épinière chroniquement lésée. La capacité de la molécule à promouvoir la régénération axonale et le rétablissement fonctionnel chez des rats avec des lésions médullaires chroniques est actuellement en étude.

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Neuroscientist awarded for spinal cord injury research

HOUSTON -- (July 12, 2006) -- A spinal cord injury scientist at Baylor College of Medicine in Houston was recognized for outstanding contributions to the advancement of spinal cord injury repair.

At the recent American Spinal Injury Association annual conference in Boston, Dr. Stephen Davies, assistant professor of neurosurgery at BCM, was presented with the Erica Nader Award, given every year in recognition of breakthrough research by an investigator in the field of spinal cord injury research.

"The competitive nature of modern medical research is such that new ideas are often met with a great deal of opposition, so it is particularly uplifting and gratifying to receive such a prestigious award from my scientific peers," said Davies. "It is my hope that our work on spinal cord injury will pave the way for future applications of this technology in promoting tissue repair in not only the nervous system but throughout the human body."

The prize was awarded for Davies' 2004 published findings on a molecule called decorin, which was shown to suppress scar formation and promote nerve fiber regeneration when infused into spinal cord injuries in rats.

Supported in part by medical technology provider Integra LifeSciences, Davies' research has shown that decorin can not only suppress new scar formation but can also promote the injured spinal cord to make an enzyme called plasmin that can potentially break down the barrier to spinal cord regeneration presented by scar tissue in a chronically injured spinal cord. The molecule's ability to promote axon regeneration and functional recovery in rats with chronically injured spinal cords is currently under investigation.


Source : http://www.bcm.edu/news/item.cfm?NewsID=659


Hors ligne christ701

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #5 le: 12 juillet 2006 à 22:09:41 »
Super NOUVELLE.

Info, à suivre de très près, puisque dans 3 à 6 mois des résultats positifs  devraient voirs le jour   :sm39:, je pense que Thierry va se mettre à l'affût des résultats.
Et comme l'écrit Seppel,   " Espérons que ça soit bien vrai tout ça et que ça passe en essai clinique rapidement..."
Amitiés à toutes et à tous..................Christian

Hors ligne seppel

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #4 le: 12 juillet 2006 à 21:43:16 »
Commencerait-on enfin à apercevoir le bout de cet énorme tunnel dans lequel on est engoufré ?
j'en crois pas mes oreilles  :shocked: :shocked: :shocked:  magnifique  :cheesy: :cheesy: :cheesy: renversant  :sm29: :sm29: :sm29: époustouflant   :bravo: :bravo: :bravo:

Espérons que ça soit bien vrai tout ça et que ça passe en essai clinique rapidement...
En tout cas c'est une excellente nouvelle, merci Thierry.

@+
JM.
L'espoir est parfois douloureux, mais l'absence d'espoir est mortel.

Hors ligne TDelrieu

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #3 le: 12 juillet 2006 à 18:08:07 »
David (Schmeky), un membre du forum "CareCure" de Louisiane a visité le labo du Dr Stephen Davies, professeur de neurochirurgie au "Baylor College of Medicine" à Houston (Texas). A priori, cette équipe de recherche serait tout prêt d’une solution pour les lésions chroniques !!!  :smiley:



Citer
11/07/2006 
Schmeky
Membre du forum "CareCure"

Juste rentré à la maison il y a environ une heure et comme promis, quelques points intéressants de ma visite. Nous avons passé toute la journée de lundi ensemble.

D'abord, Stephen est très bien. Travaillant dur, intelligent, motivé pour réussir. Sa femme est un de ses associés de recherche (elle est Neuro-scientifique aussi) et partage la motivation de Stephen.

Un de ses précédents articles détaille le rétablissement dans la phase aiguë de lésion médullaire où il a réalisé 40-60 % de récupération fonctionnelle, mesuré sur une grille de marche. C'est l’article dans lequel les 26 rats traités ont récupérés "presque normalement" la capacité de poser correctement leurs membres au bon endroit sur une grille de marche. Un degré vraiment étonnant de récupération fonctionnelle.

Stephen a indiqué que son laboratoire travaille à surmonter les obstacles régénérateurs posés par la cicatrice gliale chronique. La conversation sur la cicatrice s’est déroulée comme suit :

David : "Donc votre laboratoire travaille à surmonter la cicatrice gliale chronique" ?

Stephen : "Oui, nous y travaillons."

David : "C'est une grande nouvelle, et être-vous confiant sur le fait de pouvoir traiter efficacement ce problème ?

Stephen : "Nous employons la Décorine*, une enzyme naturellement présente dans le corps, dont nous pensons qu’elle peut surmonter les limitations imposées par la cicatrice, créant un environnement davantage permissif permettant ainsi une régénération efficace dans la lésion médullaire chronique."

David : "Donc cela pourrait prendre 2, 3, 5 ans pour arriver à une conclusion concernant l'efficacité de la Décorine" ?

Stephen : "Non, on espère d’ici 3 mois, je serai déçu si cela prenait plus de 6 mois. Nous sommes en train de la tester dans le laboratoire en ce moment."

J'espère que chacun lit la ligne ci-dessus au moins deux ou trois fois.

Son laboratoire a déjà réalisé le rétablissement fonctionnel le plus important dans la phase aiguë qu'aucun autre laboratoire que je connaisse personnellement. Donc ses découvertes sur les lésions aiguës pourraient potentiellement être employées en combinaison avec la Décorine pour réaliser ce qui pourrait être un rétablissement fonctionnel significatif dans la moelle épinière chronique. Très significatif.

Les choses semblent très bien et les résultats devraient être disponibles plus tôt que je l’aurais jamais imaginé.

J’ai beaucoup d’autres choses à dire et j'ai besoin de temps pour organiser mes notes, écrire un rapport complet, laisser Stephen passer en revue mon rapport pour corrections et poster cela ensuite. (...)


*Ndt: La décorine est un protéoglycane qui joue un large rôle dans l'agencement des molécules de collagène. Dr Stephen Davies a dû plutôt parler d’une enzyme qui décompose la décorine au niveau de la cicatrice.

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11/07/2006 
Schmeky
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Just got home about an hour ago and as promised, I will provide some brief highlights of the visit. We spent all day Monday together, Monday evening, and Tuesday morning going over his work.

First, Stephen is the real deal. Hard working, intelligent, dedicated, and compelled to succeed, not feeding an ego, but striving to make a difference. His wife is one of his research partners (she's a Neuro-scientist too) and shares Stephen's drive.

One of his previous papers details recovery in the acute phase of SCI in which he achieved 40-60% functional recovery, measured on a walking grid. This is the report in which all 26 treated rats recovered "near normal" ability to properly place their limbs in the right place on a walking grid. A truly amazing degree of functional recovery.

Stephen indicated his lab is working on overcoming the regenerative hurdles imposed by the chronic scar. The chronic scar conversation went as follows:

David: "So your lab is working on overcoming the chonic scar"?

Stephen: "Yes, we are."

David: "This is great news, how confident are you this problem can be dealt with effectively.?

Stephen: "We are using Decorin, a naturally occurring enzyme found in the body, which we believe can overcome the limitations imposed by the scar, creating a more permissive environment thus allowing for effective regeneration in the chronic injury."

David: "So this could take 2, 3, 5 years to reach a conclusion concerning the effectiveness of Decorin"?

Stephen: "No, hopefully 3 months, I will be disappointed if it takes more than 6 months. We're testing it in the lab as we speak at this very moment."

I hope everyone reads the above line at least a couple of times.

His lab has already achieved more functional recovery in the acute phase than any other lab I am personally aware of. Therefore his acute findings could potentially be used in conjuction with Decorin to achieve what could essentially be significant functional recovery in the chronic spinal cord. Very significant.

Things are looking very good, and results may be available sooner than I ever imagined.

There is much more to share and I need time to organize my notes, write a full report, let Stephen review my report for correctness, and then post.

Let me make one thing perfectly clear, I am not a spokesperson nor am I a representative of his lab or of his work. I am merely the conduit for reporting and sharing what I learned and observed first hand at his lab.

There is much more to come.


Hors ligne nico

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Re : Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #2 le: 28 avril 2006 à 14:38:46 »
C'est effectivement une information pleine d'optimisme  :D
Merci Thierry.

Hors ligne TDelrieu

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Dr. Davies (University of Colorado) - Decorin & cellules GDAsBMP
« Réponse #1 le: 28 avril 2006 à 12:55:59 »
Voici une nouvelle découverte très intéressante pour les lésions de la moelle épinière  :smiley:


Citer
Une technologie de cellules souches améliore les lésions de la moelle épinière

Par Christine Dell`amore   
27 Avril 2006

WASHINGTON, DC, Etats-Unis (UPI) --  Une nouvelle technologie de cellules souches a permis à des rats avec des lésions de la moelle épinière de marcher de nouveau en deux semaines, une avancée qui pourrait aider un jour les personnes avec des lésions traumatiques de la moelle épinière.

Les rats qui ont reçu des cellules immatures de soutien du système immunitaire, ou astrocytes, ont eu 40 % de hausse de la croissance des fibres nerveuses au niveau du site de la lésion en huit jours à peine.

'C'est la première fois qu'un astrocyte a été produit dans une culture tissulaire et montré un rétablissement fonctionnel significatif', a dit l’auteur principal de l’article Dr. Stephen Davies, professeur adjoint de neurochirugie au “Baylor College of Medicine“ à Houston.

'La technologie des cellules souches évolue extrêmement vite à l'heure actuelle et cette étude marque une avancée sur le comment utiliser cette technologie.'

La recherche, financée en partie par la “Christopher Reeve Foundation“, paraîtra le 26 avril dans le Journal of Biology.

Les scientifiques se sont concentrés sur l'utilisation des cellules souches pour réparer le système nerveux central chez des humains depuis plusieurs années. Par définition, les cellules souches, adultes ou embryonnaires, peuvent répondre aux signaux dans le tissu environnants et devenir des cellules du même type que le tissu hôte. Les cellules souches adultes sont issues du tissu corporels ou des organes et les cellules souches embryonnaires proviennent d’oeufs qui ont été fertilisés in vitro.

Quand une lésion arrive à la moelle épinière, le corps crée du tissu cicatriciel pour empêcher l'infection, un mécanisme qui a peu de conséquences sur la peau, mais qui est désastreux sur la moelle épinière, a dit Davies. Parce que les cicatrices bloquent la régénération des fibres nerveuses, créant la paralysie.

A cause de la cicatrice, transplanter des cellules souches adultes dans une moelle épinière lésée ne stimule pas la croissance nerveuse.

Donc Davies et ses collègues se sont demandés s'ils pourraient régler minutieusement un type spécifique d'astrocytes embryonnaires - genre de cellules connues pour leur capacité étonnante à se réparer - pour empêcher la cicatrice et inciter la croissance nerveuse.

Pour faire cela, les scientifiques ont cultivé des astrocytes à partir de précurseurs gliaux, ou GRPs, un groupe de cellules semblables aux cellules souches découvertes par le généticien Margot Mayer-Proschel du “University of Rochester Medical Center“.

Des rats ont reçu ces cellules astrocytes spécialisées qui forméent moins de tissu cicatriciel et de dommages nerveux, par opposition au groupe témoin sur lequel ont été transplanté des cellules non cultivées. Leur locomotion s'est améliorée jusqu’au point où ils pourraient marcher complètement normalement à deux semaines après la réception du traitement.

Enthousiasmant aussi , a dit Davies, était que le cerveau des rats a aussi montré de l’amélioration. Quand les lésions à la moelle épinière arrivent, les neurones des fibres nerveuses qui viennent du cerveau jusqu’à la moelle épinière dégénèrent souvent . Mais avec la greffe d'astrocytes il y avait une suppression significative de cette dégénération : jusqu'à 80 % de neurones n’ont pas eu d'atrophie, a dit Davies.

Le travail de Davy ne se concentre pas sur la remyélinisation, une technique d'autres chercheurs sur les cellules souches pour reconstituer la myéline, une substance qui protège les cellules nerveuses dans le système nerveux central. Au lieu de cela, il s'est concentré sur le changement de la structure du site de la lésion lui-même. Cette approche pourrait aussi inciter le système nerveux central à re-stimuler certains secteurs de la moelle épinière qui n'avaient pas été lésés, par exemple.

Les GRPs ont un grand intérêt et l'étude réaffirme qu'ils sont une méthode intéressante pour la réparation des lésions de la moelle épinière, a dit Dr. Wise Young, un neuroscientifique et directeur du “W.M. Keck Center for Collaborative Neuroscience“ à l'Université Rutgers.

'Cela va créer beaucoup d’enthousiasme dans le domaine', a-t-il dit du travail de Davies.

Young, un pionnier dans le traitement des lésions de la moelle épinière, organise actuellement des essais cliniques en Chine, où il projette d'évaluer l’effet des cellules souches de sang du cordon ombilical dans le système nerveux central.

'L’article montre des données très convaincantes pour faire passer les GRPs à l’essai clinique aussitôt que des cellules humaines compatibles pourront être obtenues', a dit Young.

Mais d'abord, les chercheurs doivent surmonter un obstacle énorme : le manque de disponibilité de lignées de cellules souches aux Etats-Unis. Il faudrait des centaines de milliers de cellules GRPs pour agir dans un patient, a dit Davies.

Cependant, cela pourrait être un dilemme de court terme : Young a dit qu'il est confiant qu’il n’y aura pas longtemps avant que les scientifiques puissent faire n'importe quelle cellule en une cellule souche.

'Une cellule souche est juste une cellule exprimant certains gènes et il n'y a rien de mystérieux. Nous devons juste savoir quels sont ces gènes', a-t-il dit.

Davies projette de continuer à faire des recherches sur l'effet des GRPs chez les rats.

'Nous avons 40 % d’efficacité dans la réparation des fibres nerveuses. Je veux voir 100 %', a-t-il dit.

Finalement, Davies espère que la nouvelle technologie pourra être employée pour réparer des lésions du système nerveux central chez les gens dans l'avenir, ainsi que pour d'autres maladies neurodégénératives.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Stem-cell tech improves spinal-cord injury

By Christine Dell`amore   
Apr 27, 2006, 0:12 GMT
 
WASHINGTON, DC, United States (UPI) -- A new stem-cell technology has allowed rats with spinal-cord injuries to walk again within two weeks, an advance that could one day help people with traumatic spinal-cord injuries.

The rats that were given immature immune system support cells, or astrocytes, experienced a 40-percent rise in nerve-fiber growth at the site of the injury in just eight days.

'This is the first time an astrocyte has been generated in tissue culture and shown significant recovery of function,' said lead author Dr. Stephen Davies, assistant professor of neurosurgery at Baylor College of Medicine in Houston.

'Stem cell technology is moving at a tremendous space at the moment, and this (study) makes advances in how to use that technology.'

The research, funded in part by the Christopher Reeve Foundation, will appear April 26 in the open-access Journal of Biology.

Scientists have been focusing on using stem cells to repair the central nervous system in humans for several years. By definition, stem cells, either adult or embryonic, can respond to signals in tissue and become cells of that type of tissue. Adult stem cells come from the body`s tissue or organs, and embryonic stem cells derive from eggs that have been fertilized in vitro.

When an injury occurs to the spinal cord, the body creates scar tissue to prevent infection, a mechanism that has little effect on the skin but is disastrous on the spinal cord, Davies said. That`s because scars inhibit nerve-fiber regeneration, creating paralysis.

Due to the scarring, transplanting adult stem cells into a damaged spinal cord does not spur nerve growth.

So Davies and colleagues wondered if they could fine-tune a specific type of embryonic astrocyte -- a type of cell known for its amazing ability to repair itself -- to prevent scarring and encourage nerve growth.

To do this, scientists cultured astrocytes from glial-restricted precursors, or GRPs, a group of cells similar to stem cells discovered by geneticist Margot Mayer-Proschel of the University of Rochester Medical Center.

Rats given this specialized astrocyte cell formed less scar tissue and nerve damage, as opposed to the control group that was transplanted with un-cultured cells. Their locomotion also improved to the point where they could walk completely normally up to two weeks after receiving the treatment.

Also exciting, Davies said, was that the brains of the rats also showed improvement. When damage to the spinal cord occurs, neurons in the nerve fibers from the brain to the spinal cord often degenerate. But with the astrocyte transplant there was a significant suppression of degeneration: Up to 80 percent of neurons did not atrophy, Davies said.

Davies` work does not focus on remyelination, a technique of other stem-cell researchers to restore myelin, a substance that protects nerve cells, in the central nervous system. Instead, he focused on changing the structure of the injury site itself. This approach might also promote the central nervous system to re-stimulate certain areas of the spinal cord that were not damaged, for example.

The GRPs are of great interest, and the study reaffirms they are an attractive method for repairing spinal-cord damage, said Dr. Wise Young, a neuroscientist and director of Rutgers University`s W.M. Keck Center for Collaborative Neuroscience.

'This is going to create a lot of excitement in the field,' he said of Davies` work.

Young, a pioneer in treating spinal-cord injury, has organized clinical trials in China, where he plans to test the influence of umbilical-cord blood stem cells in the central nervous system.

'The paper shows very compelling data for moving GRPs to clinical trial as soon as compatible human cells can be obtained,' Young said.

But first, researchers would have to overcome a huge obstacle: the lack of availability of stem-cell lines in the United States. It would take hundreds of thousands of the GRP cells to act in a person, Davies said.

Even so, this could be a short-term dilemma: Young said he is confident that it won`t be long before scientists can make any cell into a stem cell.

'A stem cell is just a cell expressing certain genes, and there`s nothing more mysterious than that. We just have to know what the genes are,' he said.

Davies plans to continue researching the effect of GRPs on rats.

'We have a 40 percent efficiency in (repairing) nerve fibers. I want to see 100 percent,' he said.

Eventually, Davies hopes the new technology can be used to repair central nervous system injuries in people in the future, as well as other neurogenerative diseases.


Source : http://news.monstersandcritics.com/lifestyle/consumerhealth...




 

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