TOUT SUR LA RECHERCHE > Recherches fondamentales

Cellules souches et R&D

<< < (64/71) > >>

fanchon:
J'ai lu hier soir la totalité de l'interview, et je vous conseille de l'acheter pour le lire en entier, c'est très intéressant.

krevette:

--- Citer ---
Marc Peschanski milite pour les cellules souches

Marc Peschanski, directeur de recherche à l’Inserm et fondateur d’un laboratoire spécifique au Généthon, est interrogé par Sciences et Avenir au sujet des cellules souches embryonnaires. Il indique que tout retour en arrière est impossible, soulignant que ces cellules « constituent la base de la médecine régénératrice de demain ». Il précise que « la maîtrise de la culture des cellules souches embryonnaires d’un individu permettra d’envisager la mise au point de thérapies cellulaires visant à remplacer les tissus endommagés par telle ou telle affection ». Par là, il considère que les pays encore rétifs à ce type de recherche, pour des raisons essentiellement philosophiques ou religieuses, sont hors du coup. A ce sujet il croit qu’au niveau mondial il existe « une obligation éthique de recherche » en la matière. En France, il juge « détestable » la loi en vigueur et les pesanteurs administratives imposées par l’Agence de biomédecine, même si le cadre juridique actuel permet tout de même de « travailler sur l’embryon sous certaines conditions ». Il estime que la France a « huit ans de retard » et insiste sur le fait qu’il est nécessaire, pour combler ce retard, de pouvoir travailler sur des embryons humains plutôt que sur des cellules animales.

Sciences et Avenir, 25/08

--- Fin de citation ---

krevette:

--- Citer ---Bientôt une alternative à la création d’embryons ?

Des chercheurs américains de l’université de Harvard viennent de réussir à fabriquer une cellule hybride, à partir d’une cellule de peau humaine, fusionnée à une cellule souche embryonnaire. Ce procédé, qui permet de reprogrammer des cellules de peau en cellules souches, offre des perspectives considérables, comme celle de pouvoir à terme disposer de cellules souches embryonnaires personnalisées parfaitement compatibles avec l’organisme d’un malade potentiel. Cette technique offre en outre un recours à la création d’embryons humains, en ne nécessitant pas l’utilisation d’ovocytes féminins. Seul bémol, « la cellule ainsi reprogrammée est tétraploïde, ce qui  veut dire qu’elle possède un double jeu de 92 chromosomes au lieu de 46 pour une cellule normale », indique Axel Kahn, directeur de l’Institut Cochin de génétique moléculaire. Il est donc encore impossible d’utiliser cette découverte, même si d’autres équipes de chercheurs travaillent actuellement sur cette problématique qui vise à extirper l’ADN contenu en excès dans ces cellules hybrides.

Le Figaro, 23/08
--- Fin de citation ---


ET un autre article qui nous parle de la corée !!!


--- Citer ---Le clonage gagne ses lettres de noblesse scientifique

Dernièrement, le clonage a réalisé des progrès importants : des biologistes coréens ont ainsi réussi à faire naître d’une chienne labrador un lévrier afghan au pelage noir et blanc, soit le premier chien cloné au monde. Et, toujours en Corée du Sud, une équipe a mis au point un ensemble de procédés permettant, de manière fiable, de créer par clonage des embryons humains. A ce sujet, les progrès accomplis dans l’obtention, à partir de cellules souches embryonnaires, de lignées de cellules différenciées composant l’organisme humain laisse entrevoir des perspectives thérapeutiques incontestables. En France, plusieurs biologistes réputés mettent la pression sur le gouvernement pour qu’il modifie les lois en vigueur pour autoriser le clonage thérapeutique. Mais, en réalité, il apparaît que le clonage des mammifères est encore loin d’être maîtrisé, le plus grand obstacle restant le faible pourcentage de réussite de cette technique, qui nécessite un grand nombre de tentatives pour obtenir une naissance d’animal viable. « Nous sommes passés chez le bovin de 1,5 % de succès à des taux compris entre 5 % et 10 % », se félicite pourtant Jean-Paul Renard de l’INRA, reconnaissant une « progression lente mais régulière ». Les biologistes commencent malgré tout à envisager dans la pratique du clonage un nouvel et puissant outil au service de la recherche fondamentale.

Le Monde, 23/08

 
--- Fin de citation ---



++

emmanuel:

--- Citer ---
Des chercheurs ont guéri des brûlures sur des enfants avec des cellules foetales

Un groupe de médecins et de chercheurs suisses a expliqué, jeudi 18 août, sur le site de la revue médicale britannique The Lancet , comment il est parvenu à guérir huit enfants souffrant de brûlures graves à partir de cellules prélevées sur un foetus.

Dirigés par le professeur Patrick Hohlfeld (département de gynécologie-obstétrique, hôpital universitaire de Lausanne), ces chercheurs ont, dans un premier temps, constitué une banque de cellules cutanées à partir d'un prélèvement effectué sur un foetus âgé de 14 semaines après interruption médicale de grossesse. La femme concernée avait, par écrit, donné son accord à l'équipe pour qu'une biopsie cutanée soit pratiquée sur ce foetus à des fins de recherche à visée thérapeutique.

A partir d'un unique prélèvement d'une surface de 4 cm2 de peau, les chercheurs suisses sont parvenus à obtenir, in vitro, une spectaculaire prolifération de cellules cutanées foetales. Ayant recours à une matrice de collagène d'origine équine, ils ont parallèlement mis au point, à partir de ces cellules, un procédé de mise en culture leur permettant de disposer de plusieurs millions de "lambeaux cutanés" d'une centaine de centimètres carrés chacun.

Plusieurs centaines de ces lambeaux ont été utilisées pour traiter un groupe de huit enfants (âgés de 1 à 8 ans) victimes de brûlures importantes du deuxième et du troisième degré, d'origine accidentelle.

EFFET SPECTACULAIRE

L'application de ces lambeaux, renouvelée tous les trois ou quatre jours sur ces lésions, a permis d'obtenir une guérison spectaculaire des huit enfants en moins de trois semaines.

Les chercheurs suisses estiment apporter la démonstration que ce procédé pourra, à l'avenir, utilement se substituer à la procédure actuellement en vigueur ­ efficace mais beaucoup plus lourde ­ qui consiste à pratiquer des autogreffes de tissus cutanés prélevés sur des zones indemnes de brûlure.

"Il ne s'agit pas ici d'une forme de greffe mais, plus exactement, d'une forme de pansement biologique qui permet de stimuler très rapidement la reprise de la multiplication naturelle des cellules de la peau des patients, précise le professeur Hohlfeld. De ce fait, nous n'observons aucun effet secondaire de type immunologique."

Pour sa part, The Lancet  prend soin de préciser que deux des huit auteurs de cette publication ont, d'ores et déjà, déposé un brevet protégeant les applications pratiques qui pourraient résulter de cette découverte.

Publiée après l'affaire de la découverte, au début du mois d'août, des corps de foetus et d'enfants mort-nés au sein de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, cette avancée thérapeutique vient, à sa manière, relancer la controverse sur l'usage qui peut ou non être fait des restes d'enfants à naître qui, faute d'un développement suffisant, n'ont pas respiré et ne disposent actuellement d'aucun véritable statut juridique. A la demande du premier ministre, le Comité national consultatif pour les sciences de la vie et de la santé a été saisi de cette question.

Les chercheurs suisses précisent, quant à eux, que le prélèvement de cellules cutanées foetales auquel ils ont procédé peut, dans leur pays, être assimilé à une forme de don d'organe.
Jean-Yves Nau
Article paru dans l'édition du 19.08.05

--- Fin de citation ---

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-681016,0.html

TDelrieu:

--- Citer ---08.06.2005
Des scientifiques trouvent la clef de l'immortalité des cellules souches

Une des merveilles médicales des cellules souches est qu'elles continuent à se diviser et à se renouveler quand d'autres cellules arrêteraient. Mais qu'est ce qui donne aux cellules de souches cette sorte d'immortalité ?

Des chercheurs ont publié dans le journal "Nature" que les microA.R.N. , des petits bouts minuscules de matériel génétique dont on sait maintenant être étroitement liés avec la régulation de la croissance dans les cellules normales, ainsi que dans la croissance des cellules anormales du cancer, semblent bloquer "les signaux stop" ou les freins qui devraient dire normalement aux cellules d'arrêter de se diviser.

"Ce que nous pensons, c’est qu'il y a un mécanisme spécial pour supprimer les freins," a dit le Biochimiste de la « University of Washington » Hannele Ruohola-Baker, un responsable de l'équipe de recherche.

Les cellules souches font l’objet d’intenses recherches à cause de leur rôle dans la régénération de différents types de tissus dans tout le corps, des cellules sanguines aux cellules cérébrales. Les microA.R.N. pourraient évidemment être utilisés pour booster les cellules souches vieillissantes, ou même inclure certaines des qualités de cellules souches aux types plus ordinaires de cellules.

===========================
:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
===========================

08.06.2005
Scientists find key to stem cell immortality

One of the medical marvels of stem cells is that they continue to divide and renew themselves when other cells would quit. But what is it that gives stem cells this kind of immortality?

Researchers report in the journal Nature that microRNAs tiny snippets of genetic material that have now been linked to growth regulation in normal cells as well as cancer growth in abnormal cells appear to shut off the "stop signals" or brakes that would normally tell cells to stop dividing.

"What we think we see is that there is a special mechanism to get rid of the brakes," said University of Washington biochemist Hannele Ruohola-Baker, a leading member of the research team.

Stem cells have been the focus of intense research interest because of their role in regenerating all the body's tissue types, from blood cells to brain cells. MicroRNAs could conceivably be harnessed to give a boost to aging stem cells, or even add some of the qualities of stem cells to more ordinary types of cells.

(Taken from MSNBC)

Source : http://www.stemcell.no

--- Fin de citation ---

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Utiliser la version classique