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Cellules souches et R&D

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seppel:
P'tite boulette de ma part  :sm4:

 Suite à un problème sur le site de l'APM, je viens de me rendre compte que je viens de poster par inadvertance un article de Mars 2004 et non de ce jour.
L'article reste néanmoins intéressant et d'actualité pour les réparations de la moelle.
Avec toutes mes excuses. :?  :?  :?
@+

seppel:
Bonjour tous,

De l'Agence de Presse Médicale de ce jour :


--- Citer ---
TITRE :  S : LA GREFFE CELLULAIRE PAR VOIE PERCUTANEE SE DEVELOPPE POUR TRAITER L'INSUFFISANCE CARDIAQUE  

 
Par l'envoyée spéciale d'APM LUU-LY DO-QUANG

LA NOUVELLE ORLEANS, 9 mars (APM) - La greffe cellulaire autologue par voie percutanée pourrait devenir un traitement prometteur de l'insuffisance cardiaque post-infarctus, suggèrent plusieurs études présentées au congrès de l'American College of Cardiology (ACC) qui se tient cette semaine à la Nouvelle Orléans.

Le Dr Tomasz Siminiak de la faculté de médecine de Poznan en Pologne a présenté dimanche les résultats d'une étude de phase I évaluant la faisabilité et la sécurité de l'injection de myoblastes squelettiques autologues dans la zone nécrosée via un cathéter veineux guidé par ultrasons, un système développé par Medtronics.

Il a expliqué qu'il a choisi des cellules musculaires, à la place de cellules souches de moelle, suivant les bons résultats qu'ont obtenu le Pr Philippe Ménasché (AP-HP) et ses collègues français avec les greffes réalisées à l'occasion d'une intervention chirurgicale.

Pour cette étude qui visait cette fois à injecter les cellules par voie percutanée, les chercheurs ont recruté dix patients présentant une insuffisance cardiaque post-infarctus de classe NYHA II ou III, avec une fraction d'éjection supérieure à 25%. Ils devaient cependant avoir un bon débit sanguin dans l'artère coronaire jusque dans la zone nécrosée.

Un traitement antiarythmique prophylactique par amiodarone a été administré aux patients pendant et après la procédure d'injection des cellules musculaires squelettiques, sauf chez un patient ayant déclaré une réaction allergique à ce produit.

L'intervention s'est avérée sûre chez neuf patients (cinq avec une injection par la veine interventriculiare et quatre par la veine cardiaque moyenne), mais a été abandonnée pour le dernier dans l'impossibilité de faire progresser le cathéter au-delà de la bifurcation de la grande veine cardiaque.

Aucune lésion ni arythmie significative n'ont été observées, sauf des épisodes de tachycardie ventriculaire chez le patient qui n'a pas reçu l'amiodarone. Celui-ci était équipé d'un défibrillateur implantable.

La technique pourrait s'avérer efficace puisque tous les patients ont présenté une amélioration de la classe NYHA. Le suivi à six mois pour six patients indique que quatre d'entre eux ont également bénéficié d'une amélioration de la fraction d'éjection, a assuré le Dr Siminiak.

La greffe percutanée de myoblastes squelettiques dans le traitement de l'insuffisance cardiaque post-infarctus apparaît sûre et faisable, a-t-il conclu.

Des études de phase II/III sont nécessaires pour évaluer l'efficacité de la technique, la régénération myocardique étant la seule façon de restaurer la fonction cardiaque, a-t-il estimé au cours d'une conférence de presse.

Une autre étude américano-brésilienne évaluant cette fois l'injection transendocardique de cellules souches autologues de moelle osseuse dans le traitement d'une insuffisance cardiaque terminale a été présentée lundi au cours d'une session orale consacrée aux interventions percutanées.

Emerson Perin, du Texas Heart Institute à Houston, et ses collègues ont recruté dix patients présentant une insuffisance ventriculaire gauche suite à une cardiomyopathie ischémique.

Un échantillon de moelle osseuse a été prélevé pour isoler et cultiver les cellules mononucléaires, contenant des cellules souches primitives. Les injections transendocardiques ont été réalisées avec un cathéter (développé par Biosense Webster, groupe Johnson & Johnson) capable de détecter les zones nécrosées du myocarde.

L'évaluation des patients à un an indique que la technique semble sûre puisque aucune arythmie significative n'a été observée.

Les épreuves d'effort réalisées avant l'intervention, à deux mois, six mois et un an témoignent d'une amélioration progressive de la capacité d'exercice des patients (amélioration du MET, équivalent métabolique, p=0,0005 et de la consommation maximale d'oxygène VO2, p=0,002).

D'autres études sont nécessaires pour clairement évaluer le rôle de la greffe de cellules souches dans le traitement des cardiomyopathies ischémiques.

ld/fb/APM
FBHC9005 09/03/2004 14:18 CARDIO
 


--- Fin de citation ---


@+
Jean-Michel. :wink:

krevette:

--- Citer ---Des cellules souches réparatrices

Le chercheur Didier Montarras (Pasteur-CNRS) a mis au point une expérience scientifique visant à greffer dans les muscles d’une souris atteinte de dystrophie des cellules souches réparatrices permettant de régénérer les fibres musculaires. Les scientifiques attribuent ces vertus hautement réparatrices au fait que les cellules étaient proches de leur état natif. Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue Science.

La Croix, 06/09
--- Fin de citation ---

TDelrieu:

--- Citer ---Date: 31-Août-2005

Les cellules souches humaines issues des muscles sont efficaces dans des modèles animaux d'incontinence urinaire

Des premiers essais humains ont commencé au Canada
MONTRÉAL, le 31 août - Des cellules souches humaines pluripotentes trouvées dans les muscles, ont été employés pour guérir l'incontinence urinaire dans des modèles animaux, une découverte qui montre que ces cellules sont des candidates principales pour traiter des troubles chez les adultes. Ces recherches seront présentées par des chercheurs de l'Université de Pittsburgh à la réunion annuelle de la «International Continence Society» du 29 août au 2 septembre, à Montréal.

Dans l'étude, les chercheurs de Pittsburgh menés par le Dr Michel Chancellor, ont injecté des cellules souches humaines musculaires dans le muscle péri-urétral d'un modèle animal d'incontinence urinaire. Après quatre semaines, la pression à laquelle l'urine fuyait de la vessie, avait été rétablie à des niveaux normaux.

"Dans des études précédentes, nous avions montré que les cellules issues de muscles de rats étaient capables de reconstituer le muscle déficient dans la vessie. L’utilisation de cellules souches issues de muscles humains était l’étape suivante pour transférer cette thérapie aux patients", a dit Dr Chancellor, professeur d'urologie à l'École de Médecine de l'Université de Pittsburgh.

Les chercheurs pensent que ces cellules souches musculaires humaines sont capables de rétablir la pression du point de fuite aux niveaux normaux, en se différenciant en nouvelles fibres musculaires qui empêchent l'atrophie du muscle péri-urétral. Ils vont continuer leurs recherches en laboratoire pour identifier comment ces cellules fonctionnent exactement pour régénérer le muscle.

Des expérimentations cliniques employant la thérapie avec des  cellules souches musculaires pour l'incontinence ont récemment commencé à Toronto.

L'incontinence urinaire affecte 13 millions d'Américains, avec une incontinence urinaire provoquée lors des activités physiques qui font pression sur l'abdomen, comme le rire, l'éternuement, la toux, le levage de poid ou la marche à pied. Résultant de lésions au sphincter urétral, cette incontinence est le plus souvent causée par l'accouchement, la ménopause ou une chirurgie pelvienne.

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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Public release date: 31-Aug-2005
Contact: Jocelyn Uhl
UhlJH@upmc.edu
phone: 412-647-3555
fax: 412-624-3184

Human muscle-derived stem cells effective in animal models of incontinence

First human trials have started in Canada
MONTREAL, Aug. 31 – Human muscle-derived cells, pluripotent stem cells found in muscle, have been used to cure stress urinary incontinence in animal models, a finding which signals that these cells are prime candidates to treat the condition in adults. The research will be presented by University of Pittsburgh researchers at the annual meeting of the International Continence Society Aug. 29 through Sept. 2 in Montreal.

In the study, the Pittsburgh researchers led by Michael Chancellor, M.D., injected the human muscle-derived stem cells into the periurethral muscle of a well-established animal model for stress urinary incontinence. After four weeks, the models' leak-point pressure, the pressure at which urine would leak from the bladder, had been restored to levels that would be seen normally.

"In past studies we have shown that muscle-derived cells from rats have been able to restore deficient muscle in the bladder. Using human muscle-derived cells was the next step in bringing this therapy to humans," said Dr. Chancellor, who is professor of urology at the University of Pittsburgh School of Medicine.

Researchers believe that the human muscle-derived cells were able to restore leak-point pressure to normal levels by differentiating into new muscle fibers, which prevented periurethral muscle atrophy. They will be returning to the lab to identify exactly how these cells work to regenerate muscle.

Clinical trials using muscle-derived cell therapy for incontinence have recently begun in Toronto.

Urinary incontinence affects 13 million Americans. Those with stress urinary incontinence involuntarily lose urine while doing activities that put stress on the abdomen, such as laughing, sneezing, coughing, lifting or walking. A result of damage to the urethral sphincter, stress incontinence is most often caused by childbirth, menopause or pelvic surgery.

Source :
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2005-08/uopm-hms082905.php

--- Fin de citation ---

TDelrieu:
Qqu'un sait-il si cette équipe pense tester les cellules souches de moelle osseuse pour traiter aussi des lésions de la M.E ?

Merci d'avance...  8)

@+
Thierry  :wink:

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