TOUT SUR LA RECHERCHE > Recherches fondamentales

Cellules souches et R&D

<< < (49/71) > >>

grimault:
bonjour
un article sur les céllules souches

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2007/02/13/001-clonage-cellules-peau.shtml

jean-marc

LOULOU17:
bjr a tous je pense que lon tourne en ron

sylvia:

--- Citation de: seppel le 08 février 2007 à 15:24:30 ---
Le Pr Privat a en plus souligné le fait que l'obtention de cellules souches embryonnaires nécessite la destruction d'un embryon.


--- Fin de citation ---

Tiens, un professeur qui n'est pas au courant des derniers essais qui consistent à obtenir des cellules souches à partir du liquide amniotique et donc de même qualité que les cellules souches embryonnaires ... navrant ...

seppel:
TITRE :  Débat entre chercheurs sur les potentialités des cellules souches embryonnaires et adultes 

 
PARIS, 8 février 2007 (APM) - Les potentialités respectives des cellules souches adultes et des cellules souches embryonnaires ont fait l'objet d'un vif débat entre chercheurs, lors des premières rencontres parlementaires sur la bioéthique organisées mercredi à Paris.

Les députés UMP Pierre-Louis Fagniez (Val-de-Marne), rapporteur de la loi relative à la bioéthique de 2004, et Valérie Pécresse (Yvelines), présidente du groupe d'études sur les applications des biotechnologies en génétique et problèmes éthiques à l'Assemblée nationale, ont organisé ce premier débat sur les questions de bioéthique, en préambule à la révision de la loi de bioéthique de 2004, prévue pour 2009, qui interdit actuellement la recherche sur l'embryon.

Une table ronde a été organisée pour examiner la possibilité d'autoriser ou non les recherches sur les cellules souches embryonnaires, en comparant notamment leur potentialité avec les cellules souches adultes. Ces questions ont fait l'objet d'un vif débat entre chercheurs qui ne partagent pas la même approche sur ces cellules.

Pour le Pr Alain Privat, directeur de recherche, spécialiste des cellules souches au sein de l'unité 583 de l'Inserm (Montpellier), les cellules souches embryonnaires constituent des "des outils de connaissances irremplaçables" pour comprendre notamment la différenciation des cellules et des tissus, mais elles constituent "des outils thérapeutiques encore incertains".

"Les cellules souches embryonnaires, dont on ne parvient pas toujours à aller jusqu'au bout de la différenciation, présentent en plus un risque de tumorisation lorsqu'elles sont transplantées", a souligné le Pr Privat.

Le Pr Privat a en plus souligné le fait que l'obtention de cellules souches embryonnaires nécessite la destruction d'un embryon.

En revanche, il a estimé que certaines cellules souches adultes ou somatiques ont "pratiquement les mêmes capacités de différenciation cellulaire" que les cellules embryonnaires.

"Nous savons en plus aujourd'hui que les cellules souches somatiques sont présentes dans plusieurs zones, notamment dans le système nerveux central. Cela ouvre des voies thérapeutiques considérables", a estimé le Pr Privat.

Marc Peschanski, directeur de recherche et directeur de l'unité Inserm U86-I-Stem, ne partage pas cette approche et s'est une nouvelle fois prononcé pour l'autorisation de la recherche sur les cellules embryonnaires.

"Les cellules souches embryonnaires sont incontournables pour des applications thérapeutiques vastes, notamment pour identifier de nouveaux médicaments", a indiqué le Pr Peschanski.

Le Pr Peschanski a rappelé ses résultats obtenus dans le traitement des maladies de Parkinson et de Huntington avec des cellules souches somatiques, mais a souligné le fait que seul l'usage de cellules souches embryonnaires permettait d'obtenir des cellules en quantité suffisante.

"Nous devons pouvoir compter sur les cellules souches embryonnaires car nous savons les cultiver pour en obtenir des dizaines et des centaines de millions, à la différence des cellules souches adultes. En plus, nous savons parfaitement obtenir une différenciation aboutie avec ces cellules embryonnaires", a-t-il ajouté.

"C'est vrai qu'il y a encore des problèmes techniques à résoudre, mais nous travaillons avec ces cellules embryonnaires depuis moins de deux ans", a indiqué le chercheur, invitant le public à juger ses résultats dans deux ans.

Philippe Menasché, professeur de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire à l'université Paris V et chirurgien cardiaque à l'hôpital européen Georges Pompidou (AP-HP), s'est montré plus nuancé sur ce débat.

"Ne tombons pas dans le piège consistant à opposer les cellules souches adultes et les cellules souches embryonnaires. Ce qui compte, c'est la pathologie", a souligné le Pr Menasché.

Pour certaines pathologies, comme l'incontinence urinaire, les cellules souches adultes semblent avoir un impact thérapeutique, tandis que pour l'insuffisance cardiaque, les cellules souches adultes n'ont pas d'efficacité et la seule option qui reste repose sur les cellules souches embryonnaires.

"Il faut sortir de l'opposition stérile entre ces deux types de cellules et explorer les deux pistes en parallèle", a affirmé le Pr Menasché.

Il a également invité le public à se méfier des interprétations tronquées de certains scientifiques pour les mettre aux services de ses convictions idéologiques. Il a notamment cité le cas d'un scientifique italien qui avait exagéré ses résultats sur les cellules souches adultes, étant lui-même opposé à la recherche sur les cellules embryonnaires.

co/san/APM
redaction@apmnews.com

@+
JM

 

chris26:

--- Citer ---Richard Branson se lance dans les cellules souches

NOUVELOBS.COM | 02.02.2007
 
Le milliardaire britannique souhaite ouvrir une "banque du sang" destinée aux parents souhaitant y stocker des cellules souches issues du cordon ombilical de leurs enfants.
 
Le milliardaire britannique Richard Branson se lance dans un projet médical à but non lucratif: l'ouverture d'une "banque de sang" destinée aux parents souhaitant y stocker des cellules souche issues du cordon ombilical de leurs enfants.
Dans une interview à la BBC, le patron de Virgin a exprimé l'espoir que sa Virgin Health Bank recueille à terme quelque 300.000 échantillons sanguins issus de cordons ombilicaux et riches en cellules souche.
Le centre national britannique de transfusion sanguine "dit qu'un nombre assez important d'enfants meurent inutilement en Grande-Bretagne par manque de réserve de sang issu de cordon ombilical", a expliqué l'homme d'affaires.
Les parents ayant recours au dépôt de sang issu du cordon ombilical de leurs enfants y voient une forme d'assurance biologique contre de futures maladies graves de leur progéniture.

Moitié/moitié

Dans le projet imaginé par Richard Branson, les parents devront payer 1.500 livres sterling (2.270 euros) pour avoir le droit de déposer dans un congélateur de cette banque un échantillon de sang de leur enfant pour une durée de 20 ans. Toutefois, la moitié du sang déposé sera mis à la disposition du public.
Richard Branson a promis que tout argent généré par cette banque serait reversé à des organisations caritatives en vue de nouvelles recherches sur les cellules souche présentes dans les cordons ombilicaux.
Habituellement, après la naissance d'un enfant, le cordon ombilical est détruit. Pourtant, des cellules souche peuvent être extraites du sang présent dans ce cordon. Ces cellules, stockées dans certaines conditions de froid, peuvent être utilisées ultérieurement pour régénérer des tissus, comme de la moelle osseuse, ce qui peut s'avérer précieux pour traiter des leucémies et certains autres cancers. Comme les cellules viennent du donneur lui-même, cela supprime les délais d'attente et le risque de rejet. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20070202.OBS0130/richard_branson_se_lancedans_les_cellules_souches.html?idfx=RSS_notr


--- Fin de citation ---

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Utiliser la version classique