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Cellules souches et R&D
Arnaud:
Cytori Therapeutics s’apprête à réunir la somme de 21,5 millions de dollars dans le cadre d’une offre directe enregistrée
SAN DIEGO--(BUSINESS WIRE)--
Cytori Therapeutics, Inc. (NASDAQ:CYTX) (FWB:XMPA) a conclu plusieurs accords définitifs pour réunir la somme de 21,5 millions de dollars, avant honoraires des agents de placement et dépenses de mise en vente. À la clôture, Cytori émettra 3,75 millions d’actions ordinaires à 5,74 dollars par action avec une couverture de garantie de 50 %, représentant jusqu’à 1,87 millions d’actions ordinaires supplémentaires. Les garanties portent sur cinq ans et sont applicables immédiatement, au prix d’exercice de 6,25 dollars par action.
Les fonds seront utilisés pour des essais cliniques utilisant le système Celution (TM) de Cytori sur les maladies cardiovasculaires et les reconstructions du sein post ablation de tumeur mammaire, ainsi que pour la recherche et le développement précliniques, dans le but tout d’abord de préparer la commercialisation du système Celution (TM) de Cytori en Europe au début de l’année 2008 aux fins d'applications de chirurgie reconstructive, et ensuite pour disposer de fonds de roulement.
Les titres de placement relatifs à cette opération ont été proposés par Cytori, en vertu d’une déclaration d’enregistrement en attente effective et d’une déclaration d’enregistrement conforme à la règle 462(b) promulguée dans le cadre de la loi sur les valeurs mobilières (Securities Act) de 1933, dans ses nouveaux termes. Piper Jaffray & Co. a été l’unique agent de placement. L’opération devrait être clôturée le 28 février 2007, ou aux alentours de cette date, sous réserve du respect des conditions habituelles de clôture.
La présente offre est faite uniquement par le biais d’un prospectus et d’un supplément de prospectus. Des copies du prospectus et du supplément de prospectus peuvent être obtenues en contactant le Département des relations avec les investisseurs de Cytory (Investor Relations Department), 3020 Callan Road, San Diego, CA 92121 ou en contactant la Commission des valeurs mobilières des États-Unis à l’adresse www.sec.gov.
Le présent communiqué de presse ne saurait constituer une offre d’achat ou de vente ou une sollicitation de vente, et la vente des titres de placement ne saurait être possible dans toute juridiction au sein de laquelle, une offre, sollicitation ou vente de cet ordre serait illicite avant l’enregistrement ou l’homologation, selon les termes des lois sur les valeurs mobilières de la juridiction en question.
- À propos de Cytori Therapeutics
Cytori Therapeutics est en cours de développement et cherche à commercialiser des traitements de cellules souches et régénératives pour les maladies cardiovasculaires, la chirurgie reconstructive et de nombreuses autres maladies chroniques graves mettant en danger la vie des patients. Pour appliquer ces traitements, les médecins retirent une petite quantité de graisse, ou tissu adipeux, d’un patient et la font passer à travers le système Celution(TM) de Cytori.
Ce système sépare et concentre rapidement les cellules souches et les cellules régénératives du tissu adipeux, afin qu’elles puissent être rapidement réadministrées au patient environ une heure plus tard. Ce système devrait améliorer considérablement la manière dont les traitements personnalisés à base de cellules peuvent être appliqués aux patients.
Voir www.cytoritx.com
- Mise en garde concernant les déclarations prévisionnelles
Ce communiqué de presse contient des déclarations prévisionnelles concernant des événements, des tendances et les perspectives de notre entreprise, susceptibles d’affecter notre position financière et nos résultats d’exploitation futurs. De telles déclarations sont soumises à des risques et des incertitudes susceptibles de faire varier sensiblement notre position financière et nos résultats réels.
Parmi ces risques et incertitudes citons notamment les pertes d’exploitation, la nécessité d’obtenir un financement complémentaire, les incertitudes liées à la réglementation, la dépendance vis-à-vis de la performance de tiers, et d’autres incertitudes et risques décrits (sous le titre « Risk Factors ») dans le rapport annuel de Cytori Therapeutics sur formulaire 10-K pour l’exercice fiscal clôturé au 31 décembre 2005 et dans ses rapports ultérieurs déposés auprès de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis.
Nous n’assumons aucune responsabilité quant à l’actualisation ou la révision d’une déclaration prévisionnelle quelconque afin de refléter des événements, des tendances ou des circonstances survenant après la date de sa diffusion.
Contacts :
Cytori Therapeutics, Inc.
Tom Baker, +1 858-875-5258 (Investisseurs)
tbaker@cytoritx.com
ou
Porter Novelli Life Sciences
Amy Blackley, Ph.D., +1 619-849-6008 (Médias)
ablackley@pnlifesciences.com
http://home.businesswire.com/portal/site/google/index.jsp?ndmViewId=news_view&newsId=20070227006025&newsLang=fr
:smiley:
seppel:
Ah ces ptites cellules ... ça me fait tourner la tête ... :cheesy: :cheesy: :cheesy:
--- Citer ---Des dents à partir de cellules souches
Une équipe japonaise, dirigée par le docteur Kazuhisa Nakao, du département de science biologique et technologique de l'université de Tokyo, a annoncé avoir reconstitué, par bio-ingénierie, de véritables dents de souris à partir de cellules souches épithéliales et mésenchymateuses.
Ces deux types de cellules ont été prélevées sur une jeune souris puis cultivées séparément avant d'être injectées dans deux zones séparées. Les auteurs ont observé, "en à peine une journée", la "formation d'un germe dentaire approprié". Ce germe a ensuite été transplanté dans la capsule de la glande surrénale d'une autre souris. Dix jours plus tard, les scientifiques ont constaté la présence d'ébauches d'incisives, composées des éléments d'une dent normale et organisées de la même manière. Ils ont ensuite montré qu'il était possible de créer des dents in vitro. Ces bourgeons dentaires, cultivées dans la capsule de la glande surrénale et in vitro, ont enfin été transplantées chez deux souris différentes pour obtenir, dans les deux cas, une dent "contenant tous les tissus biologiques habituels".
Cette étude prouve, pour la première fois, "qu'il est possible de réussir la reconstitution d'un organe complet, par la transplantation de matériel biologique complet" et "confirme" donc les "perspectives ouvertes par la thérapie dite cellulaire ou régénérative".
[The development of a bioengineered organ germ method, Kazuhisa Nakao, Ritsuko Morita, Yasumitsu Saji, Kentaro Ishida, Yusuke Tomita, Miho Ogawa, Masahiro Saitoh, Yasuhiro Tomooka, Takashi Tsuji, Nature Methods (18 Feb 2007)]
--- Fin de citation ---
Arnaud:
Des neurones produits à partir de la peau un espoir pour le traitement de Parkinson
Des neurones ont été produits à partir de la peau par une équipe canadienne. Cette création de neurones à partir de la peau représente une avancée au potentiel révolutionnaire dans le traitement des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson. Une équipe de la Faculté de médecine de l’Université Laval est en effet parvenue à produire in vitro des neurones à partir de cellules souches provenant de la peau de sujets humains.
C’est la première fois qu’une différenciation aussi poussée de cellules nerveuses est ainsi obtenue à partir de tissu cutané humain, précise le responsable de l’étude, François Berthod. Cette avancée pourrait à terme avoir des retombées révolutionnaires dans le traitement des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson. Le professeur Berthod, Marie Gingras et Marie-France Champigny décrivent la méthode utilisée pour obtenir ces neurones dans un récent numéro du Journal of Cellular Physiology.
François Berthod et son équipe, membres du Laboratoire d’organogenèse expérimentale (LOEX), ont utilisé de la peau humaine adulte obtenue après des interventions de chirurgie esthétique. Ils ont soumis ce tissu cutané à différents traitements pour en libérer les cellules précurseurs de neurones et ils les ont ensuite cultivées in vitro. Il est à noter que la peau ne contient pas de neurones entiers, qui sont abrités dans la moelle épinière, mais uniquement leurs prolongements (axones). Le défi consistait donc à produire des neurones à partir de cellules indifférenciées et non à multiplier des neurones déjà présents dans la peau.
Les tests ont démontré que les cellules souches de la peau peuvent se multiplier et se différencier in vitro lorsqu’elles sont placées dans un milieu approprié.
Extérieurement, elles prennent progressivement la forme allongée typique des neurones. Sur le plan biochimique, les chercheurs ont découvert que, dans les jours qui suivent leur mise en culture, ces cellules produisent des marqueurs et des molécules associés aux structures intervenant dans le passage de l’influx nerveux entre les neurones. « Ceci suggère un début de formation de synapse entre les neurones », précise François Berthod.
À court terme, cette percée pourrait avoir des retombées dans le domaine de la recherche en neurosciences. « La production de neurones à partir de cellules de la peau pourrait résoudre le problème de disponibilité de neurones humains pour la recherche. Présentement, comme les neurones ne se multiplient pas, les chercheurs font leurs travaux sur des neurones provenant d’animaux de laboratoire », explique le professeur Berthod.
À plus long terme, la possibilité de produire des neurones à partir de cellules de la peau laisse entrevoir des applications thérapeutiques révolutionnaires. « L’idée serait de prélever des cellules de la peau d’un malade et de les utiliser pour produire des neurones parfaitement compatibles, éliminant ainsi les risques de rejet, précise le chercheur. On pourrait ensuite procéder à une greffe dans les régions malades du cerveau. Ce genre d’interventions est surtout envisageable pour des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, mais c’est encore théorique pour l’instant. Avant d’en arriver là, il faudra réussir à pousser plus loin la différenciation des neurones et démontrer qu’ils sont capables de transmettre l’influx nerveux », conclut-il.
Source :
http://www.actualites-news-environnement.com/20070222-neurones-peau-traitement-Parkinson.php
:smiley:
Arnaud:
Myopathie: les cellules souches sanguines porteuses d'espoir
Selon de nouveaux travaux de recherche, les cellules extraites des vaisseaux sanguins sont capables de régénérer les muscles du squelette. Cette découverte laisse entrevoir la mise au point de nouvelles thérapies pour soigner la myopathie. Cofinancée par le projet EuroStemCell subventionné par l'UE, l'étude est publiée en ligne par la revue Nature Cell Biology.
La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie génétique causée par une mutation du gène de la dystrophine, qui joue un rôle dans la formation des muscles. Après avoir prélevé des cellules souches des parois des vaisseaux sanguins de patients atteints de DMD, les scientifiques les ont génétiquement modifiées de manière à ce qu'elles produisent correctement de la dystrophine.
Ils les ont ensuite cultivées en laboratoire, jusqu'à obtention d'un stock consistant de cellules qui ont été injectées dans le flux sanguin de souris atteintes de myopathie. Ces cellules ont trouvé le chemin menant aux muscles affectés, qu'elles ont pu régénérer partiellement en générant de grands nombres de nouvelles fibres qui ont elles-mêmes produit de la dystrophine.
En outre, il s'est avéré que les cellules ont reconstitué la population de cellules souches des muscles. D'après les chercheurs, cette technique «pourrait être une possibilité prometteuse de futurs protocoles de thérapie cellulaire applicables à des patients humains».
Généralement, la DMD affecte uniquement les garçons. Les malades s'affaiblissent peu à peu, au fur et à mesure que leurs cellules musculaires se détériorent et meurent. Parvenus à l'âge de la scolarité secondaire, la plupart des patients ont besoin d'un fauteuil roulant pour se déplacer et peu d'entre eux survivent au-delà d'une vingtaine d'années. Bien qu'il soit possible de gérer cette maladie, il n'existe actuellement aucun traitement.
Pour tout renseignement complémentaire sur EuroStemCell, consulter:
http://www.eurostemcell.org/
Pour lire l'étude, consulter le site de la revue Nature Cell Biology:
http://www.nature.com/naturecellbiology
Source :
http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=27173
:smiley:
Arnaud:
Des seins neufs grâce aux cellules souches ?
Des médecins proposent, pour augmenter le volume mammaire ou reconstruire un sein, d'y injecter un mélange de graisse et de cellules souches. D'autres scientifiques restent réservés, arguant un manque de recul quant à la fiabilité de la méthode.
Du mariage de la chirurgie esthétique et des recherches sur les cellules souches naît une application annoncée comme révolutionnaire: des chercheurs proposent d'augmenter le volume des seins des femmes qui le souhaitent, ou de celles qui ont souffert d'une ablation partielle consécutive à un cancer, en y injectant un mélange de graisse et de cellules souches. Une sorte d'implant «naturel» qui permettrait, selon eux, de gagner jusqu'à deux tailles de bonnet, de préserver un aspect normal au toucher, et d'éviter les inconvénients des prothèses.
Aujourd'hui, pour reconstruire ou développer un sein, les chirurgiens utilisent des lambeaux de muscles ou de peau prélevés dans le corps. Ainsi que, souvent, des implants remplis de gel de silicone ou de sérum physiologique (eau). Leur utilisation comporte néanmoins encore des risques: infection, rupture de la prothèse, formation d'une gangue durcie autour d'elle. Des injections de graisse sont aussi pratiquées pour corriger de petites irrégularités. Mais plus, comme cela a été tenté par le passé, pour créer ou remplacer de gros volumes.
Les cellules adipeuses avaient en effet tendance à former des zones nécrosées calcifiées ou des kystes. «Ces cellules n'étaient pas vascularisées, ne recevaient donc pas d'oxygène, et ne s'implantaient pas dans le tissu mammaire», explique Kotaro Yoshimura. D'où le projet de ce professeur au Département de chirurgie plastique de l'Université de Tokyo de favoriser cette vascularisation. Voici comment.
Le tissu adipeux, situé sur le ventre ou dans les cuisses, est riche en cellules souches adultes, ces cellules encore indifférenciées qui vont, dans ce cas, se spécifier tantôt en cellules adipeuses (adipocytes), tantôt en briques de vaisseaux sanguins. Le tissu n'est pas assez riche toutefois pour permettre à cette graisse d'être réimplantée telle quelle ailleurs avec 100% de succès. Le chercheur a donc développé une procédure pour enrichir en cellules souches adipeuses la matière graisseuse à réinjecter. Avec l'hypothèse qu'elles permettraient à l'ensemble de mieux survivre à l'implantation, grâce à la formation de davantage de microvaisseaux sanguins.
Des tests ont été menés avec des souris immunodéficientes (pour éviter tour rejet). Sur une partie des rongeurs, le scientifique a greffé de la graisse humaine contenant un concentré de cellules souches adipeuses. Sur l'autre, des graisses normales. «Dans le premier groupe, le taux de survie des adypocytes était jusqu'à 35% plus élevé, et la microvascularisation plus marquée», résume-il dans un article paru en décembre 2006 dans la revue Tissue Engineering.
Kotaro Yoshimura n'a pas attendu ces résultats pour expérimenter sa technique. Une première patiente a été traitée en 2003. «Et à ce jour, 55 femmes se sont prêtées à l'intervention, dans une clinique privée japonaise et à la Tokyo medical school, dix autres sont en attente», détaille le médecin. Mais il n'est désormais plus seul sur ce créneau.
Le 12 février, Cytori Therapeutics, une firme californienne qui a collaboré avec le Dr Yoshimura, annonçait avoir développé une machine automatisant la procédure. Marc Hedrick, son président, explique: «En une heure, le dispositif permet, à partir de graisses lipoaspirées, d'extraire les cellules souches, puis d'en enrichir la matière graisseuse à réimplanter.» Et d'ajouter que l'appareil a obtenu les autorisations pour être lancé sur le marché européen dès 2008.
Parmi les scientifiques, certains doutent du bien-fondé de cette méthode. «Certes, utiliser un tissu autologue chez les patientes est un avantage. Mais les risques liés aux cellules souches, même adultes, sont connus, explique Marisa Jaconi, experte du domaine à l'Université de Genève. Elles peuvent surproliférer, mal se différencier, et on pense qu'elles sont à l'origine du développement des cancers.» De plus, avec cette méthode, il serait invraisemblable de reconstruire un sein après une ablation totale sans un soutien structurel. «Ce serait notre rêve de disposer d'une technique d'implants naturels, abonde Yves Harder. Le chef de clinique au Service de chirurgie plastique des Hôpitaux universitaires de Genève loue la qualité de l'étude menée sur les souris. Mais il modère: «Deux préoccupations restent sans indication pour le long terme: il faut que la masse injectée reste du tissu graisseux, et qu'elle ne prolifère pas.»
Kotaro Yoshimura admet une de ces critiques: «Les volumes que l'on peut injecter sont de l'ordre de 100 à 160 cm3, tandis qu'un implant, c'est 300 à 400 cm3. La procédure ne permet donc pas une mammoplastie complète.» Mais il balaie les autres remarques: «Avant le prélèvement et après l'injection, ces cellules souches se retrouvent dans un environnement graisseux similaire. De plus, elles ne sont pas injectées en solution, mais «fixées» aux adypocytes, si bien qu'elles ne se déplacent pas. De nos 55 patientes, aucune n'a souffert de complication sérieuse.»
Cytori a aussi mené des tests de sécurité, sur 19 patientes. Marc Hedrick est à peine moins catégorique: «On ne peut jamais être sûr à 100% qu'il n'y a aucun risque. Mais c'est très probable. Nous ne plaçons pas les cellules souches en culture, et nous n'avons pas observé de prolifération ou la formation de tumeur.»
De son côté, Jean-François Emeri juge cette technique «intéressante, car elle va dans le sens de tous ce qui se fait dans le domaine du génie tissulaire.» Le président de la Société suisse de chirurgie plastique est par contre beaucoup plus sceptique quant à son application à large échelle: «Nous manquons de données statistiques cliniques suffisantes pour montrer que cette procédure est performante et inoffensive. Nous n'avons de loin pas assez de recul.» Et de stigmatiser: «La pression de l'industrie pour commercialiser une nouvelle pratique est un problème. Souvent, on nous impose des techniques avant qu'elles n'aient fait leurs preuves.»
Au Centre d'information sur la chirurgie esthétique, à Genève, Jean-Michel Lefebvre, directeur, est du même avis: «Comme l'ont montré nombre d'autres «avancées» qui ont causé beaucoup de désagréments, les pratiques chirurgicales fortement liées à un commerce sont mises trop tôt sur le marché.»
http://www.letemps.ch/template/societe.asp?page=8&article=200797
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