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TITRE : Plan cerveau et maladies du système nerveux: 23 propositions dans le rapport Glowinski
PARIS, 14 mars 2007 (APM) - Le rapport de Jacques Glowinski sur le cerveau et les maladies du système nerveux contient 23 propositions pour l'élaboration du plan interministériel, dont certaines mesures ont déjà été présentées, selon le document diffusé mardi à l'occasion de la visite du ministre délégué à la recherche, Francois Goulard, à l'hôpital Albert-Chenevier à Créteil (AP-HP).
Jacques Glowinski, professeur honoraire au Collège de France, a été chargé d'établir un état des lieux de la recherche en neurosciences afin de définir une stratégie nationale de lutte contre les pathologies cérébrales, annoncée en mai 2006 par le Premier ministre, Dominique de Villepin.
Le rapport de 73 pages a été diffusé mardi sur le site du ministère délégué à la recherche, à l'occasion de la rencontre, dans l'après-midi, de François Goulard avec les équipes du réseau thématique de recherche et de soins (RTRS) en santé mentale (cf dépêche APM COKB7001).
Il contient 23 propositions réparties en six groupes: structuration et organisation; stratégie et animation scientifique, information et communication, relations internationales; la recherche fondamentale et clinique ainsi que le plan Alzheimer; relations entre le privé et le public; la politique des ressources humaines.
Parmi ces propositions figure notamment le regroupement des équipes de recherche et de soins au sein de ces centres ou réseaux (CTRS/RTRS) ou en pôles d'excellence dans les réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA). Deux autres RTRS touchent aux neurosciences, l'un à Lyon sur le handicap neurologique et l'autre à Paris sur le handicap sensoriel, et un RTRA "Ecole des neurosciences de Paris-Ile-de-France" a été labellisé, a rappelé François Goulard à l'issue de la réunion.
Rappelant la première proposition du plan, la création de sept neuropôles -annoncée en novembre 2006 par Dominique de Villepin-, le ministre a indiqué qu'une coordination à l'échelle nationale allait être mise en place sous la forme d'un institut virtuel, dont le comité de pilotage associera notamment les coordonnateurs des neuropôles, les représentants des organismes et des établissements de recherche.
Selon le rapport, ces sept neuropôles couvrent l'Ile-de-France, le Grand-Est (Strasbourg, Nancy, Reims, Dijon et Besançon), le Nord-Ouest (Lille, Amiens, Rouen et Caen), le Grand-Ouest (Brest, Rennes, Angers, Nantes, Tours, Orléans et Poitiers), le Sud-Ouest (Bordeaux, Limoges et Toulouse), Languedoc-Roussillon et PACA (Montpellier, Nîmes, Marseille et Nice) et Clara (Lyon, Clermont-Ferrand, Saint Etienne et Grenoble).
La direction générale de la recherche et de l'innovation (DGRI) doit élaborer un cahier des charges pour chacun sur le modèle de celui d'Ile-de-France qui est déjà constitué autour du pôle de compétitivité Medicen. Les neuropôles devraient avoir un statut souple, du type groupement d'intérêt scientifique (GIS), puis chacun désignera son coordonnateur, précise-t-on dans l'entourage du ministre, interrogé par l'APM.
Le volet "soins" des neuropôles a été confié au Pr Gérard Saillant, président de l'Association pour le développement de la recherche sur le cerveau et la moelle épinière (Adrec) et de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) qui a été lancé en 2004 pour fédérer à la fois la recherche publique et la recherche privée avec une ambition d'excellence internationale, indique-t-on de même source.
Selon le rapport du Pr Glowinski, l'ICM (qui travaille encore hors murs et dont le bâtiment dédié sur le site de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris doit être mis en service en 2009, rappelle-ton) pourrait se charger de "proposer et conduire une stratégie nationale en matière de recherche sur le cerveau et les maladies du système nerveux".
Le Pr Glowinski préconise aussi que l'ICM nomme un comité d'orientation scientifique et stratégique européen, avec des représentants de la recherche fondamentale et clinique, de la psychiatrie et de la neurologie. Il sera chargé de "suivre et évaluer toutes les étapes du plan, les contributions des différents partenaires et favoriser le développement de la politique internationale", de "favoriser les interactions entre neuropôles et dynamiser la recherche en neurosciences" en finançant les actions "structurantes" régionales et nationales.
Sur le plan organisationnel, il estime aussi souhaitable de renforcer les formations de recherche tripartites, associant l'Inserm, le CNRS et les universités, comme pour les premiers RTRA ou RTRS/CTRS. Il s'agit notamment d'harmoniser la politique de recrutement en tenant compte des stratégies choisies en recherche fondamentale et en recherche clinique ou encore d'augmenter le financement de base de ces nouvelles structures pour atteindre la moitié du total des ressources, celles-ci étant complétées par des contrats de l'Agence nationale de la recherche (ANR) en particulier.
APPEL A PROJETS DE L'ANR SUR LES PLATEFORMES TECHNOLOGIQUES
L'ANR lance en 2007 deux nouveaux appels à projets qui vont bénéficier à la recherche en neurosciences, a indiqué François Goulard lors de la réunion. Le premier, doté d'"environ 3 millions d'euros", porte sur le thème "longévité et vieillissement" (clôture le 23 avril) et le second, doté d'"environ 10 millions d'euros", sur la structuration des plates-formes technologiques.
La recherche en neurosciences bénéficie déjà notamment de NeuroSpin, plateau technique de neuro-imagerie construit au sein du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Saclay (Essonne), qui a été inauguré en novembre 2006, et d'une plateforme de neuro-psychiatrie génétique, située à la Pitié-Salpêtrière, qui a été lancée en septembre 2006 (cf dépêches APM JPJKO001 et APM HMJIS003).
Le rapport détaille également des propositions spécifiques à la recherche fondamentale en neurosciences et à la recherche clinique, par exemple de créer des postes de médecins de recherche clinique dans les centres d'investigation clinique spécialisés en neurologie ou de renforcer les recherches pluridisciplinaires en psychiatrie.
Le Pr Glowinski juge aussi souhaitable de renforcer les liens avec l'industrie pharmaceutique en créant par exemple une ou deux structures mixtes avec le secteur public, et de favoriser les liens en particulier entre les spécialistes des neurosciences cognitives avec les industriels intéressés par la robotique.
Enfin, le rapport contient une série de propositions pour améliorer la politique des ressources humaines dans le domaine de la recherche, "plus délicate et plus difficile à mettre en oeuvre" et non spécifique aux neurosciences.
Pour conclure, le Pr Glowinski souligne que la réussite du plan cerveau et maladies du système nerveux "ne dépendra pas uniquement de la volonté et de la détermination des acteurs et de la cohérence des propositions" mais "sera aussi largement tributaire de l'importance des moyens financiers et humains supplémentaires accordés par le gouvernement pour rattraper le retard et faire face à la compétition internationale".
Il évalue le montant total des financements supplémentaires à 57,4 millions d'euros (HT) dont 22,4 millions de l'Etat. "Plusieurs financements doivent être envisagés en 2007 et la programmation financière devrait être pluriannuelle", écrit-il.
François Goulard a précisé lors de la rencontre que sur 2006-07, l'Etat aura consacré 200 millions d'euros à la recherche en neurosciences (dotations RTRA/RTRS/CTRS, ANR, NeuroSpin, ICM etc).
Enfin, le Pr Glowinski note dans son rapport que le plan "devrait également améliorer les structures d'hospitalisation et de soins et accorder une importance majeure aux problèmes sociétaux posés par la gérontologie, les maladies neurodégénératives et psychiatriques (incluant la toxicomanie), ainsi que la consommation excessive de médicaments psychotropes (...) Il s'agit non seulement de renforcer la recherche fondamentale et clinique ainsi que l'innovation technologique mais d'y intégrer également les sciences humaines et économiques."
(Plan national du cerveau et des maladies du système nerveux, 73 pages, http://www.recherche.gouv.fr/rapport/rapportglowinski.pdf)
ld/eh/APM
redaction@apmnews.com
LDKCD003 14/03/2007 09:21 SNC ACTU
Arnaud:
L’Inserm coordonne deux nouveaux projets de recherche européens sur les cellules souches
Deux équipes Inserm dirigées respectivement par Brigitte Onteniente (Unité Inserm 549) et Marc Peschanski (Unité Inserm 861, I-STEM) viennent de se voir confier, par la commission européenne, et pour trois ans (2007-2010), deux projets de recherche portant sur l’utilisation des cellules souches.
Le premier projet baptisé STEMS (Preclinical evaluation of stem cell therapy in stroke) s’intéresse au potentiel de ces cellules dans le traitement des accidents vasculaires cérébraux.
Le second, baptisé STEM-HD (Stem cells for therapeutics and exploration of mechanisms in Huntington’s disease) s’intéressera à l’exploitation des lignées de cellules souches embryonnaires humaines pour étudier des maladies génétiques, avec pour modèle la maladie de Huntington.
Les deux projets partagent l’objectif commun d’ouvrir la voie à de futurs essais cliniques.
Du fait de leur capacité potentielle à se renouveler et à se différencier en différents types cellulaires, les cellules souches représentent une piste prometteuse dans bon nombre de maladies. Les deux projets coordonnés par l’Inserm chercheront à déterminer leurs applications potentielles dans le traitement de deux maladies invalidantes présentant des issues parfois fatales : l’accident vasculaire cérébral (AVC) et la maladie de Huntington.
- Le réseau STEMS contre les accidents vasculaires cérébraux
Avec près de 130.000 nouveaux cas par an en France, les accidents vasculaires cérébraux constituent la troisième cause de mortalité, la première cause de handicap acquis et la deuxième cause de troubles neurologiques. Un AVC dit ischémique résulte le plus souvent de l’obstruction d’un vaisseau irriguant le cerveau par un caillot de sang, privant le tissu nerveux d’oxygène et de glucose. Lorsque le débit sanguin est stoppé trop longtemps, l’issue est fatale pour les cellules nerveuses.
Après la survenue d’un AVC, près d’une personne sur deux conserve de lourdes séquelles qui nécessitent une prise en charge de longue durée. Malgré la gravité de la maladie, il n’existe à l’heure actuelle aucune approche neuroprotectrice qui permette de limiter ces conséquences neurologiques.
Le réseau STEMS a été constitué en réponse à ce besoin. Il rassemble 8 équipes de recherche européennes (Danemark, France, Allemagne, République Tchèque, Suède) dont deux équipes françaises, et a pour but de définir l’étendue et les limites de la thérapie cellulaire après survenue d’un AVC ischémique par utilisation de dérivés de cellules souches (CS).
Les principaux objectifs de ce projet résident dans la définition :
- de la source de cellules à utiliser, par comparaison de cellules embryonnaires et de cellules souches adultes,
- des paramètres de transplantation (stade idéal de différenciation cellulaire état du tissu lors de la transplantation, nombre de cellules, traitement associé)
- des tests comportementaux et des paramètres d’imagerie qui permettront de suivre l’évolution de la récupération fonctionnelle et d’améliorer la prédictibilité des modèles animaux utilisés.
Pour Brigitte Onteniente, coordinatrice du réseau, « ce projet va permettre de fédérer des groupes de recherche autour de cette thématique et de renforcer rapidement le potentiel de recherche européen dans le domaine de l’accident vasculaire cérébral »
- STEM-HD pour combattre la maladie de Huntington
La maladie de Huntington touche 1 personne sur 5.000 en France. L’âge d’apparition des premiers signes cliniques de la maladie est variable, bien que celle-ci débute dans la majorité des cas à l’âge adulte (en moyenne vers 35 ans).
Le traitement reste aujourd’hui purement symptomatique (neuroleptiques pour les mouvements anormaux, anti-dépresseurs au besoin), ou encore au stade expérimental (greffes intracérébrales de neurones fœtaux) et n'empêche pas l'évolution vers une issue fatale.
L’objectif fondamental du projet STEM-HD est de comprendre les mécanismes sous-jacents à la maladie d’Huntington, en vue de la mise au point d’une thérapie.
Dans ce cadre, les scientifiques souhaitent atteindre deux objectifs majeurs et complémentaires :
- la description des mécanismes moléculaires impliqués dans la maladie de Huntington
- l’identification par criblage systématique de chimiothèques de composés dotés d’un potentiel thérapeutique dans le cadre de la maladie d’Huntington.
Afin d’atteindre ces objectifs, le projet STEM-HD regroupe 7 équipes issues de cinq pays (Israël, Italie, France, Grande Bretagne, Belgique). Il fera appel à l’utilisation d’une lignée de cellules souches embryonnaires humaines disponible, dérivée d’un embryon caractérisé comme porteur de la mutation Huntington au cours d’un diagnostic pré-implantatoire.
Les scientifiques pensent effectivement que les cellules souches embryonnaires qui expriment un gène muté relié à la maladie peuvent être utilisées en vue d’une modélisation moléculaire
Par ailleurs, grâce à l’échelle européenne du projet, les chercheurs pourront bénéficier de larges ressources technologiques.
Pour Marc Peschanski, coordinateur du réseau, « la modélisation pathologique est, à côté de la thérapie cellulaire, le domaine dans lequel l’exploitation des lignées de cellules souches embryonnaires humaines paraît capable d’ouvrir aujourd’hui le plus de portes originales et fructueuses »
- Pour en savoir plus :
http://www.stemsproject.eu
http://www.stemhd.eu
(Mise en ligne prévue début avril 2007)
- Contacts chercheurs :
Brigitte Onteniente
Unité Inserm 549 « Neurobiologie de la Croissance et de la Sénescence »
2 Ter, rue d'Alésia
75014 Paris, France
Email: brigitte.onteniente@broca.inserm.fr
Marc Peschanski
Unité Inserm 861, I-STEM
(Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques)
BP 118, 91004 Evry cedex, France
Email:mpeschanski@istem.genethon.fr
http://www.gazettelabo.fr/2002breves/0307/inserm.htm
:smiley:
LOULOU17:
bjr j'en croi pas un mots de tous ses bobar des vrais mito de premiere
Arnaud:
Doutes sur la crédibilité d'une étude pionnière sur les cellules souches
En 2002, la publication avait fait grand bruit. Catherine Verfaillie, biologiste de nationalité belge travaillant à l'Institut de cellules souches de l'université du Minnesota, annonçait avec son équipe, dans les colonnes de la revue Nature, avoir identifié, dans la moelle osseuse de souris et de rats adultes, des cellules souches hautement prometteuses.
Ces cellules "multipotentes" pouvaient selon elle se différencier et donner naissance aux différentes lignées à l'origine de l'ensemble des tissus constituant un organisme (Le Monde du 22 juin 2002).
La crédibilité de ces observations, alors unanimement saluées, est aujourd'hui mise en doute. Le travail semblait clairement ouvrir une voie prometteuse à la thérapie cellulaire et à la médecine régénératrice.
Il fournissait une solution à la controverse éthique entre les partisans et les adversaires de l'utilisation de cellules souches d'origine embryonnaires - en promettant de se passer de celles-ci. A ce titre, il avait permis à Mme Verfaillie d'acquérir une grande renommée.
Cette renommée fut toutefois progressivement écornée par diverses rumeurs, distillées dans les couloirs des réunions scientifiques internationales consacrées aux possibles usages thérapeutiques des cellules souches.
Les partisans de l'utilisation des cellules souches embryonnaires humaines firent dans un premier temps valoir que ces travaux expérimentaux étaient difficilement reproductibles.
Par la suite ils laissèrent clairement entendre que, faute de pouvoir être reproduite, cette publication ne pouvait être tenue pour crédible et qu'il s'agissait en fait d'un artefact.
DE BONNE FOI
Une enquête menée par l'hebdomadaire britannique New Scientist, qui avait repéré des duplications de graphiques dans différents articles de Mme Verfaillie, donne à l'affaire un nouveau développement, mais pas encore son épilogue.
Un groupe d'experts réunis sous l'égide de l'université du Minnesota vient ainsi de conclure que les résultats publiés en 2002 dans les colonnes de Nature étaient sur certains points erronés, sans pour autant que la bonne foi de Mme Verfaillie dusse être suspectée.
Travaillant aujourd'hui au sein de l'Université catholique de Louvain tout en gardant des liens avec l'université américaine, la chercheuse reconnaît que certaines erreurs expérimentales ont pu être commises, mais qu'elles ne sont en aucune manière intentionnelles.
Elle ajoute que d'autres équipes ont, depuis, reproduit pour partie son travail et que les perspectives thérapeutiques ouvertes en 2002 ne sont pas remises en cause.
Les responsables de Nature, qui se refusent à tout commentaire, ont décidé de faire relire l'article par les experts à qui il avait été soumis pour publication.
Si elle ne semble en rien devoir être comparée aux fautes majeures commises par le Coréen Hwang Woo-suk concernant des travaux publiés dans Science, cette affaire vient, une nouvelle fois, jeter le discrédit sur le système d'expertise des travaux soumis aux plus prestigieuses revues scientifiques internationales.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-877719@51-877834,0.html
:smiley:
Arnaud:
Le CUSM, centre d'excellence sur les cellules souches adultes
Le ministère québécois de la Santé désigne l'Hôpital Royal Victoria du CUSM comme Centre d'excellence en transplantation de cellules souches adultes de l'Université McGill.
Le Dr Arthur T. Porter, directeur général et chef de la direction du CUSM, affirme que ce centre, unique au Québec, traitera plus d'une centaine de patients chaque année.
À son avis, cette nouvelle désignation prend en compte l'expertise du Centre d'excellence et permet de garantir les meilleurs résultats possibles aux patients.
L'université prétend qu'au cours des 30 dernières années, elle a perfectionné ses compétences en matière de transplantation de cellules souches et de moelle osseuse et qu'elle continuera à élargir ses capacités pour faire face à de nouveaux défis.
Le Dr Porter croit que cette technologie sera de plus en plus demandée pour traiter de nombreuses maladies.
La transplantation de cellules souches allogènes, dans les cas où un donneur compatible fait don de cellules souches à un patient pour le traitement de certaines formes de cancer, est une procédure complexe qui requiert une expertise et une technologie particulières.
Les programmes de transplantation de cellules souches en Amérique du Nord doivent obtenir l'agrément de la Foundation for Accreditation of Cellular Therapy.
L'année dernière, le CUSM a obtenu l'agrément de la FACT et il compte maintenant parmi les trois hôpitaux québécois et les six hôpitaux canadiens à posséder cette désignation.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070301/CPSCIENCES/70301168/5094/CPACTUEL03
:smiley:
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