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Cellules souches et R&D

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Arnaud:


Californie : la voie est libre pour l’eldorado des cellules souches

Les actions judiciaires qui bloquaient le financement de l’Institut californien pour la médecine régénératrice prennent fin. L’Etat devrait rapidement débloquer le budget de cette importante agence de financement.

La Californie va pouvoir déployer pleinement son programme de recherche sur les cellules souches. La Cour suprême de Californie a mis fin aux poursuites judiciaires qui tentaient de bloquer la création de l’Institut pour la médecine régénératrice (California Institute for Regenerative Medicine, CIRM), pourtant adoptée par référendum en novembre 2004.

Le 16 mai, la Cour suprême de l’Etat de Californie a rejeté l’appel formé par des groupes opposés aux recherches sur l’embryon humain et des associations de contribuables.
Tant que ce contentieux n’était pas définitivement tranché, l’Etat ne pouvait pas vendre d’obligations pour financer l’institut. Des expédients ont été trouvés depuis deux ans et demi et le CIRM a dépensé 158 millions de dollars (117 millions d’euros) pour financer des projets de recherches.
Avec la liquidation du contentieux, ce sont 48,5 millions de dollars de bourses et de prêts qui vont être attribués dans les mois qui viennent et 222 millions de dollars de subventions versées à des équipes de recherche dans diverses universités, instituts ou hôpitaux californiens.

Le gouverneur républicain de Californie Arnold Schwarzenegger a décidé de soutenir la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines, prenant le contre-pied du président George Bush. Opposé à la destruction de tout embryon humain, le président des Etats-Unis a limité dès 2001 les financements publics -versés par les NIH (National Institutes of Health)- aux travaux utilisant des lignées de cellules souches embryonnaires humaines déjà existantes.

En annonçant en 2004 la création du CIRM, doté d’un budget de 3 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros) sur 10 ans, la Californie se posait en nouvel eldorado de la recherche biomédicale. Le CIRM se présente déjà comme la plus importante agence de financement de recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20070521.OBS8119/californie_la_voie_est_libre_pour_leldorado_des_cellule.html

 :smiley:

Arnaud:

News: Israël Sciences : des scientifiques leaders dans le dépistage du cancer, chirurgie et utilisation des cellules souches

Ces scientifiques révolutionnent le dépistage du cancer, la chirurgie et l’utilisation des cellules souches pour les maladies cardio-vasculaires.

- Prof. Lior Gepstein, directeur du laboratoire de recherche cardiovasculaire de la Faculté de Médecine du Technion, a reçu American College of Cardiology’s Zipes Award pour le développement de pacemakers organiques à partir de cellules souches. Sa spécialité : réparer les cœurs !

A l’aide de cellules souches, il redonne l’espoir à des millions de personnes souffrant de fragilités cardiaque. Et dans ce cadre, les chiffres font frémir : 50% des personnes diagnostiqués pour des faiblesses cardiaques décèdent dans les 5 années suivantes. Ce mini-pacemaker organique a démontré son efficacité et est accepté par les tissus cardiaques environnants en moins de 2 heures.



- Dr. Shulamit Levenberg, à laquelle Israelvalley.com a déjà consacré plusieurs articles, est une surdouée. Selon Scientific American, Dr Levenberg, partenaire de recherche du Prof. Lior Gepstein, de la faculté d’Engineering biomédical du Technion est l’une des meilleures scientifiques au monde. Le docteur Levenberg est spécialisée en tissus humains artificiels et a publié sa recherche avec le professeur Langer du MIT.

Dr Levenberg et son équipe du Technion vient de créer l’évènement avec la création d’un muscle cardiaque disposant d’un approvisionnement sanguin intégré en utilisant la technologie des cellules souches embryonnaires humaines. C’est la première fois au monde que le tissu cardiaque humain tridimensionnel complet comprenant tous les vaisseaux sanguins est construit de la sorte. Ce muscle pourrait remplacer le tissu cardiaque endommagé lors de crises cardiaques ou d’accidents cardio-vasculaires.



- Dr. Hossam Haick, dont nous avons déjà parlé dans Israelvalley.com a inventé la machine à renifler le cancer. Le jeune Dr. Hossam Haick du département de Chemical Engineering de l’Institut du Technion a déjà à son actif un record.

A peine 35 ans et déjà lauréat d’une subvention de 1,73 millions d’euros issus de l’Union Européenne pour ce jeune diplômé du Technion. Cette subvention dans le cadre du Programme Européen de Recherche & Développement (PCRD) est la plus importante jamais reçue par un Israélien. Son invention ? Une révolution dans la lutte contre le cancer. Dr Hossam Haick a inventé un nez électronique capable de “renifler” ou de sentir le développement d’un cancer.

L’objectif est de créer un outil de dépistage articulé sur des capteurs nanométriques qui vont analyser l’air expiré par les patients. Ce procédé devrait permettre de reconnaître même le stade d’avancement de la maladie et pourrait être utile dès les premiers mois du cancer. Hossam Haick signe ici un des grands espoirs de la médecine du 21ème siècle.



- Dr Eyal Gur, directeur du centre de microchirurgie de l’hôpital Ichilov a été sélectionné par Newsweek comme l’un des 10 meilleurs micro-chirurgiens au monde. Dr Gur est spécialisé dans la lutte contre le cancer de l’os par des micro-incisions dans les os pour tuer les tumeurs. Il est devenu célèbre en opérant un jeune palestinien souffrant d’une paralysie faciale à la suite d’un accident de voiture. Quelques mois plus tard, le jeune homme est miraculé et fait la une des journaux.


http://www.israelvalley.com/news/2007/05/18/10314/isrannl-sciences-des-scientifiques-leaders-dans-le-dnnpistage-du-cancer-chirurgie-et-utilisation-des-cellules-souches

 :smiley:

TDelrieu:

--- Citer ---Des lignées de cellules souches spécifique à chaque patient

IRVINE, Californie, 16 mai (UPI) -- Des scientifiques des Etats-Unis ont lancé un projet pour développer des lignées de cellules souches génétiquement compatibles pour les patients humains.

Le neurobiologiste Hans Keirstead de l’University of California-Irvine et son équipe emploient une technique de transfert nucléaire pour poursuivre le but qui permettra aux scientifiques de mieux étudier des affections allant du diabète à la maladie de Parkinson et de fournir la base pour des traitements potentiels de cellules souches spécifique à chaque patient.

Keirstead emploie une technique appelée transfert nucléaire de cellules somatiques dans lequel l'ADN d'un patient est transplantée dans un ovocyte non-fertilisé d’une donneuse afin de produire des lignées de cellules souches ayant la même composition génétique du patient. Les chercheurs disent que de telles lignées cellulaires ont un potentiel thérapeutique énorme parce que le système immunitaire humain est moins susceptible d’attaquer des cellules génétiquement identiques.

"Cette technique tient la promesse énorme de faire avancer notre connaissance des cellules souches et de leur potentiel à traiter la maladie", a dit Keirstead, co-directeur du Gross Stem Cell Research Center. "Je suis enthousiaste de me lancer dans la recherche sur ces lignées cellulaires et j’attends avec intérêt le jour où des cellules souches spécifique à chaque patient seront utilisées pour traiter des personnes souffrant de lésions et d’états de santé handicapants."


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Patient-specific stem cell lines sought

IRVINE, Calif., May 16 (UPI) -- U.S. scientists have launched a project to develop stem cell lines that genetically match human patients.

University of California-Irvine neurobiologist Hans Keirstead and his team are using a nuclear transfer technique to pursue the goal that will allow scientists to better study conditions ranging from diabetes to Parkinson's disease and provide the basis for potential patient-specific stem cell treatments.

Keirstead uses a technique called somatic cell nuclear transfer in which a patient's DNA is transplanted into a donated unfertilized egg cell in order to generate stem cell lines with the same genetic makeup of the patient. The researchers said such lines have tremendous therapy potential because the human immune system is less likely to attack genetically identical cells.

"This technique holds tremendous promise to advance our knowledge of stem cells and their potential to cure disease," said Keirstead, co-director of the university's Gross Stem Cell Research Center. "I am excited to embark on this line of research and look forward to the day when patient-specific stem cells are utilized to treat people suffering from debilitating injuries and health conditions."


Source : http://www.sciencedaily.com/upi/index.php?feed=Science&article=UPI-1-20070516-10201700-bc-us-stemcells.xml


--- Fin de citation ---

Arnaud:

75e Congrès de l'Acfas

La seconde vie des cellules

Les cellules de la peau engendrent des neurones, les cellules adipeuses génèrent des tissus mous, les caillots sanguins se transforment en cartilage… Les cellules souches issues de divers organes permettent de fabriquer de nouveaux tissus humains pour remplacer ceux qui sont usés ou endommagés.
Voilà le génie tissulaire dont tire profit la très prometteuse médecine régénératrice.

« Il se fait au Québec des choses excitantes » relève François Berthod, chercheur au Laboratoire d’organogenèse expérimentale (LOEX) et co-responsable du colloque « Applications des cellules souches à la médecine régénératrice » du 75e Congrès de l’Acfas.

Les cellules souches sont trop souvent associées aux cellules des embryons et leur utilisation soulève bien des inquiétudes. « Les recherches actuelles s’orientent plutôt vers les cellules prélevées sur des adultes, dans la peau par exemple » rassure François Berthod.

Dans son laboratoire, il cherche à isoler les cellules souches de la peau humaine adulte dans l’objectif est de générer des neurones. « Nous voulons vérifier si ces neurones peuvent être fonctionnels, capables de transmettre un influx nerveux. Nous voulons aussi développer un modèle in vitro qui mime la moelle épinière », explique le professeur Berthod.

L’objectif sera à très long terme de pouvoir rebâtir un réseau neuronal chez des personnes atteintes de maladies dégénératives telle la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou la maladie de Parkinson.

Le bon gras

Le tissu adipeux humain, surplus encombrant souvent logé en haut des cuisses et à la taille, intéresse également les chercheurs de génie tissulaire. Ce gras comprend une population de cellules souches capables de générer des tissus mous dont la chirurgie de reconstruction a un criant besoin.

La vision du tissu adipeux a été longtemps celle d’un sac qui accumule le gras. Mais depuis quelques années, on le voit d’un autre œil. « Le tissu adipeux est abondant et accessible et surtout très riche de cellules souches multipotentes, c’est-à-dire capables de se différencier en d’autres types de cellules. Il en contient 1000 fois plus que la moelle », annonce Julie Fradette, également chercheur au LOEX.

Dans son laboratoire, la chercheuse et son équipe s’attachent à reconstruire du tissu adipeux en 3D par des méthodes d’auto assemblage des cellules. Provenant de liposuccions chez des sujets sains, ces cellules souches recréent, sous la stimulation des chercheurs, un échafaudage de feuillets cellulaires. « Nous intervenons très peu. Laisser la nature agir donne de meilleur résultat » soutient la chercheuse.

Ces tissus mous trouveraient une grande utilité en chirurgie esthétique et reconstructive. Ils combleraient sans rejet les cavités laissées par les ablations de tumeurs, les profondes cicatrices des victimes d’accidents de la route et même offrir un second visage aux patients atteints du VIH sida atteint de lipodystrophie, un déplacement des tissus mous.


A voir

Congrès de l’Acfas
http://www.acfas.ca/congres/

Laboratoire d’organogenèse expérimentale(LOEX)
http://www.loex.qc.ca/

McGowan Institute for Regenerative Medicine
http://www.mirm.pitt.edu/

Institute for Regenerating Medecine (Wake Forest University
http://www.wfirm.org/

Source :
http://www.sciencepresse.qc.ca/node/17315

 :smiley:

Arnaud:
75e congrès de l'Acfas - Des cellules souches jusque dans le tissu adipeux

On a longtemps cru que les cellules souches étaient confinées à la moelle épinière*, mais ces cellules indifférenciées capables de se spécialiser en toutes sortes de cellules ne cessent d'étonner les chercheurs, qui les débusquent maintenant dans la peau, les os et même certains organes, reléguant du coup les controversées cellules souches embryonnaires au second plan.
Et la liste des frappeurs de réserve s'allonge encore puisque le tissu adipeux a aussi été mis à contribution avec succès au Laboratoire d'organogenèse expérimentale (LOEX) de l'Université Laval, a-t-on appris hier au 75e congrès de l'Acfas.

http://www.ledevoir.com/2007/05/11/143062.html

 :smiley:


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*Nota : il s'agit probablement d'une erreur, c-à-d que les journalistes font souvent la confusion entre moelle "épinière" et moelle "osseuse".

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