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Cellules souches et R&D
krevette:
--- Citer ---Première lignée française de cellules souches embryonnaires
La première lignée de cellules souches embryonnaires humaines vient d'être créée au sein de l'Institut André Lwoff (Inserm-CNRS-université Paris-Sud 11). Cette lignée, mise à la disposition de la communauté scientifique, est constituée de cellules souches qui ont évolué en cellules cardiaques, en cellules ayant des caractéristiques neuronales, ou encore en cellules précurseurs de cellules sanguines. Ainsi que l'exige un décret d'application la loi de bioéthique, elles ont pour origine un embryon, issu d'une fécondation in vitro, porteur d'une anomalie chromosomique non-viable et donné à la recherche par les deux parents. Elles pourraient servir à une médecine régénérative ou contribuer à la découverte de nouveaux médicaments.
AFP, 04/10
--- Fin de citation ---
Michèle:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070919/CPSCIENCES/70919122/5529/CPSCIENCES
Arnaud:
Des cellules souches découvertes dans l'utérus
Des chercheurs australiens ont découvert dans l'utérus de femmes des cellules souches, capables de se transformer en différentes sortes de cellules et qui pourraient ouvrir la voie à des réparations de pathologies affectant de nombreuses femmes dans le monde comme la descente d'organes.
Ces travaux viennent d'être publiés en ligne par la revue Human Reproduction, le mensuel de la société européenne de reproduction humaine et d'embryologie (Eshre).
Toutefois, cela prendra probablement au moins une dizaine d'années avant de pouvoir passer aux applications cliniques, comme la réparation d'une défaillance du plancher pelvien, consécutive aux grossesses et cause de descente d'organes, et des tests préalables sur des animaux pour explorer les possibilités d'ingénierie tissulaire sont nécessaires, prévient la revue.
Le Dr Caroline Gargett (Monash University, Victoria, Australie) décrit comment elle a réussi à identifier ces «cellules souches mésenchymateuses» (CSM) à partir de la muqueuse utérine («l'endomètre») à l'aide d'une machine trieuse de cellules. Seules 1,5% des cellules de l'endomètre ont les marqueurs («CD146» et «PDGF-Rß») de ces cellules souches CSM.
La recherche a été conduite sur des tissus provenant de femmes âgées de 31 à 49 ans ayant subi une hystérectomie (on leur a retiré l'utérus).
La muqueuse utérine a la propriété de se régénérer à chaque cycle menstruel, d'où l'idée d'y rechercher (dans la partie non évacuée chaque mois avec les règles) des cellules souches responsables de cette régénération.
Ces cellules, dotées des propriétés de cellules souches mésenchymateuses (CSM) apparaissent localisées autour des vaisseaux de la muqueuse.
Elles pourraient servir dans le futur au traitement de la descente d'organes, dont le traitement chirurgical correcteur actuel repose souvent sur la pose d'un tissu synthétique en forme de mailles de filet.
Elles pourraient aussi permettre d'étudier des pathologies gynécologiques comme l'endométriose. Caractérisée par la présence de muqueuse utérine, en dehors de son lieu naturel, la cavité de l'utérus, sur d'autres organes génitaux ou non (ovaires, vulves, vessie...), l'endométriose peut occasionner des douleurs voire des problèmes de fertilité.
Les CSM sont capables d'évoluer afin de se spécialiser en lignées de cellules graisseuses, d'os, de cartilage ou de cellules musculaires.
Des cellules CSM ont déjà été identifiées dans plusieurs tissus (moelle osseuse, graisse, pulpe dentaire, sang de cordon ombilical...). Elles présentent des «capacités thérapeutiques immenses», soulignent les auteurs qui évoquent notamment leur capacité à induire ou réparer des muscles (y compris le muscle cardiaque).
http://www.cyberpresse.ca/article/20070914/CPSCIENCES/709131258/1020/CPSCIENCES
:smiley:
Arnaud:
Des cellules souches embryonnaires pour réparer les poumons
Des cellules pulmonaires obtenues à partir de cellules souches embryonnaires ont pour la première fois été implantées dans des poumons de souris, une percée aux implications thérapeutiques, selon une communication scientifique faite mardi à Stockholm.
Cette expérience a été réalisée par une équipe de l'Imperial College de Londres et constitue une «première mondiale» qui «ouvre des perspectives passionnantes pour le traitement des maladies respiratoires», selon un communiqué du Congrès annuel de la Société européenne de Pneumologie (ERS), réuni à Stockholm jusqu'à mercredi.
Les chercheurs ont injecté à des souris des cellules pulmonaires obtenues à partir de cellules souches embryonnaires de souris.
Deux jours après l'injection, ils ont «sacrifié» les rongeurs et ont pu constater que les cellules pulmonaires étaient allées se nicher dans les poumons des animaux «ce qui prouve le haut degré de spécialisation de ces cellules, qui ne se greffent que sur leur cible, le poumon», relève le communiqué.
Les cellules souches d'embryon, à l'origine de toutes nos cellules et tissus, constituent un espoir thérapeutique pour de nombreuses pathologies dans l'idée de pouvoir un jour s'en servir pour restaurer des organes, par exemple réparer un coeur endommagé par une attaque cardiaque (infarctus).
Des résultats très encourageants ont déjà été obtenus pour le diabète ou la maladie de Parkinson, quoique essentiellement sur des modèles animaux, mais les maladies respiratoires n'avaient jusqu'à présent «guère bénéficié de ce champ de recherche prometteur», précise le communiqué.
«Le poumon est une cible très difficile pour les chercheurs en ingénierie tissulaire (...) Notamment parce que cet organe, hautement complexe, réunit une grande diversité de cellules dont certaines ont un renouvellement très lent», a expliqué Sile Lane, de l'imperial college, citée dans le communiqué.
L'ERS estime que la possibilité de «régénérer des poumons lésés par une maladie ou un traumatisme aurait pourtant un impact sur des dizaines de millions de personnes».
Si l'étude fait naître «d'immenses espoirs», les chercheurs britanniques soulignent que l'application de leurs travaux en médecine humaine «est encore lointaine», note l'ERS.
Selon l'ERS, les maladies respiratoires constituent la première cause de mortalité dans le monde et coûtent à la collectivité, uniquement en Europe, près de 100 milliards d'euros chaque année.
Le 17e Congrès de l'ERS réunit plus de 15 000 médecins cliniciens, chercheurs, physiothérapeutes, fabricants d'appareils médicaux ou représentants de l'industrie pharmaceutique, en provenance de plus de 100 pays.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070918/CPSCIENCES/70918079/1020/CPSCIENCES
:smiley:
Arnaud:
Le créateur de Dolly fait carrière à Singapour
Le changement de poste signifie, pour beaucoup de chercheurs étrangers, quitter Singapour. Le fameux professeur Alan Colman reste quant à lui dans la cité-Etat et prend la tête de l'exécutif du Singapore Stem Cell Consortium.
Arrivé en 2002, le père du clone du mouton Dolly avait alors pris la direction d'ES Cell International (ESI), une compagnie singapourienne de recherche sur les cellules-souches dans le traitement, notamment, des maladies dégénératives.
Le Consortium de l'agence de recherche A*STAR lui a réservé un budget de plus de 70 millions de dollars (environ 35 millions d'euros) pour l'aider à favoriser les collaborations scientifiques, organiser des ateliers et informer le grand public sur les cellules-souches.
Le Professeur ne se contente pas de cette mission et retourne dans la recherche appliquée : il devient aussi chef d'unité à l'Institut de Biologie Médicale (IMB) d'A*STAR. Singapour est décidément très attaché au développement du domaine des cellules souches et au Prof. Coleman...
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/51013.htm
:smiley:
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