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«Un potentiel énorme» pour le traitement des lésions de la moelle épinière grâce aux recherches de l'Université d'Aberdeen

 par Kieran Beattie
 11 mars 2020

Des chercheurs en médecine de l'Université d'Aberdeen ont fait une «découverte passionnante au potentiel énorme» qui, espèrent-ils, pourrait considérablement améliorer le traitement des personnes atteintes de lésions de la colonne vertébrale.

Les scientifiques ont développé une nouvelle façon de réparer les nerfs rachidiens endommagés, et leurs travaux ont déjà donné des résultats prometteurs.

Les rats de laboratoire souffrant de lésions de la colonne vertébrale ont montré une mobilité améliorée, suite au traitement spécial de l'équipe

Le Dr Wenlong Huang, le Dr Derryck Shewan et le Dr Alba Guijarro-Belmar de l'institut universitaire des sciences médicales ont découvert qu'une régénération significative des nerfs rachidiens lésés chez le rat peut être obtenue en activant des molécules spécifiques dans les cellules nerveuses.

Chez l'homme, les lésions de la moelle épinière peuvent entraîner des conditions aussi graves que la paralysie.

La molécule, appelée Epac2, n'a jamais été testée auparavant pour améliorer la croissance nerveuse à la suite d'une lésion de la moelle épinière, pour laquelle il n'existe actuellement aucun remède.

Cependant, dans leur étude, publiée dans le Journal of Neuroscience, les chercheurs ont créé un modèle de lésion de la moelle épinière humaine dans les cellules nerveuses de rat dans des conditions de laboratoire.

L'équipe a ensuite injecté de l'hydrogel, conçu pour activer Epac2 chez des rats souffrant de lésions de la colonne vertébrale, et a constaté qu'ils présentaient une amélioration significative de leur capacité à marcher.

Le Dr Huang a déclaré: «Pour le moment, il n'y a pas de remède pour les lésions de la moelle épinière, donc notre mission est de trouver de meilleures stratégies pour aider les nerfs rachidiens blessés à repousser.

«L'utilisation de la technologie d'hydrogel auto-assemblable dans les lésions de la moelle épinière est relativement nouvelle et, si elle devait être utilisée par des neurochirurgiens, pourrait fournir un traitement plus précis et moins intrusif que la chirurgie invasive traditionnelle.»

Il a ajouté: «Nos recherches ont révélé qu'en ciblant Epac2, nous pourrions potentiellement améliorer la mobilité des rats souffrant de lésions de la colonne vertébrale.

"Il s'agit d'une découverte passionnante avec un énorme potentiel pour le traitement futur des patients atteints de lésions de la colonne vertébrale."

L'International Spinal Research Trust a financé en partie la recherche, qui a également été soutenue par la Scottish Rugby Union.

Mark Bacon, directeur exécutif et scientifique de la fiducie, a déclaré: «La réparation de la moelle épinière endommagée reste l'un des plus grands défis de la médecine.

«Des découvertes comme celle-ci ouvrent la voie à des traitements efficaces qui un jour aideront à restaurer des fonctions paralysées que beaucoup d'entre nous estiment définitives.»


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 TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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‘Tremendous potential’ for spinal cord injury treatment thanks to Aberdeen University research

 by Kieran Beattie
 March 11, 2020

Medical researchers at Aberdeen University have made an “exciting discovery with tremendous potential” which they hope could vastly improve treatment for people with spinal injuries.

Scientists have developed a new way to repair damaged spinal nerves, and their labours have already yielded promising results.

Laboratory rats with spinal injuries have displayed improved mobility, following the team’s special treatment

Dr Wenlong Huang, Dr Derryck Shewan and Dr Alba Guijarro-Belmar from the university’s institute of medical sciences have found that significant regrowth of injured spinal nerves in rats can be achieved by activating specific molecules in the nerve cells.

In humans, spinal cord injury can lead to conditions as severe as paralysis.

The molecule, called Epac2, has never before been found to enhance nerve growth following a spinal cord injury, for which there is currently no cure.

However, in their study, which has been published in the Journal of Neuroscience, the researchers created a model of human spinal cord injury in rat nerve cells in laboratory conditions.

After attaining success, the team subsequently injected “hydrogel”, designed to activate Epac2 into rats with spinal injuries, and found they showed a significant improvement in their ability to walk.

Dr Huang said: “At the moment, there is no cure for spinal cord injury, so our mission is to find better strategies to help the injured spinal nerves to regrow.

“The use of self-assembling hydrogel technology in spinal cord injury is relatively new, and if it were to be used by neurosurgeons, could provide a more precise and less intrusive treatment than traditional invasive surgery.”

He added: “Our research found that by targeting Epac2, we could potentially improve the mobility of rats with spinal injury.

“This is an exciting discovery with tremendous potential for the future treatment of spinal injury patients.”

The International Spinal Research Trust partly funded the research, which was also supported by the Scottish Rugby Union.

Mark Bacon, executive and scientific director of the trust, said: “Repairing the damaged spinal cord remains one of the greatest challenges in medicine.

“Discoveries such as this are paving the way for effective treatments that one day will help restore functions many of us take for granted.”


Source : https://www.pressandjournal.co.uk/fp/news/aberdeen/2063342/tremendous-potential-for-spinal-cord-injury-treatment-thanks-to-aberdeen-university-research/

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Les cellules souches modifiées par un facteur de croissance aident à réparer les lésions de la moelle épinière chez le rat

19 février 2020

Une nouvelle étude publiée aujourd'hui dans STEM CELLS Translational Medicine est la première à illustrer la présence d'amas cellulaires privés d'oxygène dans le site lésionnel d'une moelle épinière comprimée.

DURHAM, N.C., 19 février 2020 / PRNewswire-PRWeb / - Une nouvelle étude publiée aujourd'hui dans STEM CELLS Translational Medicine est la première à illustrer la présence d'amas cellulaires privés d'oxygène dans le site lésionnel d'une moelle épinière compressée. Il est également le premier à montrer comment la transplantation d'un facteur de croissance avec l'utilisation d'un vecteur viral pour cibler les sites privés d'oxygène améliore la récupération de la moelle épinière lésée.

L'étude, réalisée sur un modèle de rat que les chercheurs de l'étude ont développé juste pour leur étude, pourrait éventuellement avoir de grandes implications pour le traitement cellulaire des lésions de la moelle épinière (LME) chez l'homme.

Chaque année, selon l'Organisation mondiale de la santé, entre 250 000 et 500 000 personnes souffrent d'une lésion de la moelle épinière, la plupart en raison de traumatismes dus à des accidents. Le choc initial endommage ou tue les cellules nerveuses de la colonne vertébrale, déclenchant une cascade d'événements secondaires qui incluent la perte d'une alimentation en oxygène adéquate au niveau des tissus - une condition appelée hypoxie. Les résultats peuvent conduire à une paralysie complète, selon la gravité de la blessure et l'endroit où elle se produit le long de la moelle épinière.

Il n'existe actuellement aucun moyen efficace de réparer les dommages. "Une meilleure compréhension des événements de lésion secondaire fournirait une cible pour optimiser les thérapies pharmacologiques et cellulaires, le moment de la chirurgie et la rééducation précoce", a déclaré le Dr. Jian Xiao. Il a été l'auteur principal de cette nouvelle étude, menée avec ses collègues de l'Université médicale de Wenzhou à Zhejiang, en Chine.

L'équipe s'est concentrée sur l'aspect hypoxie d'une LME. Pour commencer, ils ont établi un modèle compressif de LME de rongeurs. "Nous avons ensuite enquêté sur la LME en utilisant ce modèle de rat et avons constaté que les zones d'hypoxie étaient inégalement réparties sur les sites blessés", a déclaré le Dr Xiao.

Armée de ces nouvelles connaissances, l'équipe a généré des cellules souches neurales embryonnaires (NSC) exprimant le facteur de croissance des fibroblastes (bFGF), sous la régulation de cinq éléments sensibles à l'hypoxie. Ils ont ensuite utilisé un vecteur lentiviral (LV-5HRE-bFGF-NSC) pour cibler spécifiquement les zones privées d'oxygène. "Un certain nombre de facteurs de croissance ont montrés dans des études antérieures qu'ils réduisent les effets nocifs d'une LME tout en améliorant la survie et la régénération neuronales", a expliqué le Dr Xiao. "Cependant, contrôler la libération de ces facteurs a été un défi important. C'est pourquoi nous avons introduit le vecteur lentiviral. Nous soupçonnions qu'il pourrait garantir que le bFGF parviendrait aux sites ciblés par l'hypoxie."

Les résultats ont montré que leurs soupçons étaient corrects. 60 jours après la LME, les rats ont montré une inversion du microenvironnement hypoxique, parallèlement à une diminution de l'autophagie cellulaire (un processus qui peut conduire à la mort cellulaire) et une formation de cicatrice gliale réduite (les cicatrices gliales mettent en place une barrière qui interfère avec l'administration d'une thérapie au niveau du site lésionel). L'équipe a également constaté une augmentation de la régénération des axones et une meilleure fonction locomotrice chez les animaux traités.

"Cette approche permet au bFGF de cibler le bon endroit au bon moment et a le potentiel thérapeutique pour traiter la LME via une amélioration opportune du microenvironnement", a déclaré Dr. Sipin Zhu, premier auteur de l'article.

"Ces résultats nous ont amenés à proposer que les LV-5HRE-bFGF-NSC pourraient, par conséquent, être un bon candidat pour évaluer la thérapie cellulaire pour les LME chez l'homme", a ajouté le Dr Xiao.

"Cette étude, axée sur les lésions de la moelle épinière, montre que la récupération est possible dans un modèle préclinique", a déclaré le Dr. Anthony Atala, rédacteur en chef de STEM CELLS Translational Medicine et directeur du Wake Forest Institute for Regenerative Medicine. "L'utilisation de cellules souches modifiées par un facteur de croissance est prometteuse et mérite une enquête plus approfondie."


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 TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Growth factor-modified stem cells help repair spinal cord injuries in rats

February 19, 2020

A new study released today in STEM CELLS Translational Medicine is the first to illustrate the presence of oxygen-deprived clusters throughout the damaged site of a compressed spinal cord.

DURHAM, N.C., Feb. 19, 2020 /PRNewswire-PRWeb/ -- A new study released today in STEM CELLS Translational Medicine is the first to illustrate the presence of oxygen-deprived clusters throughout the damaged site of a compressed spinal cord. It is also the first to show how transplanting basic growth factor with the use of a viral vector to target the oxygen-deprived sites enhances the injured spinal cord's recovery.

The study, conducted on a rat model that the study's researchers developed just for their investigation, could eventually have great implications for cellular treatment of spinal cord injury (SCI) in humans.

Every year, according to the World Health Organization, between 250,000 and 500,000 people suffer a spinal cord injury, most due to trauma from accidents. The initial blunt force damages or kills spinal nerve cells, setting in motion a cascade of secondary events that include loss of an adequate oxygen supply at the tissue level — a condition called hypoxia. The results could lead to complete paralysis, depending on the severity of the injury and where along the spinal cord it occurs.

There is currently no effective way to repair the damage. "A better understanding of the events of secondary injury would provide a target to optimize pharmacological and cellular therapies, the timing of surgery and early rehabilitation," said Jian Xiao, M.D., Ph.D. He served as senior author of this new study, conducted with his colleagues at Wenzhou Medical University in Zhejiang, China.

The team focused on the hypoxia aspect of an SCI. To begin, they established a compressive rodent model of SCI. "We then investigated the SCI using this rat model and found that areas of hypoxia were unevenly interspersed throughout the injured sites," Dr. Xiao said.

Armed with this new knowledge, the team generated embryonic neural stem cells (NSCs) expressing basic fibroblast growth factor (bFGF), under the regulation of five hypoxia-responsive elements. They then used a lentiviral vector (LV-5HRE-bFGF-NSCs) to specifically target the oxygen-deprived locations. "A number of growth factors have been shown in previous studies to reduce the harmful effects of an SCI while improving neuronal survival and regeneration," Dr. Xiao explained. "However, controlling the release of these factors has been a significant challenge. That's why we introduced the lentiviral vector. We suspected it might ensure the bFGF made it to the hypoxia-targeted sites."

Results showed their suspicions were correct. At 60 days after SCI, the rats showed a reversal of the hypoxic microenvironment, paralleled by a decrease in cellular autophagy (a process that can lead to cell death) and reduced glial scar formation (glial scars can set up a barrier that interferes with delivering a therapy to the injured site). The team also saw an increase in axon regeneration and better locomotor function in the treated animals.

"This approach allows bFGF to target the right place at the right time and has the therapeutic potential to treat SCI via a timely improvement in the microenvironment," said Sipin Zhu, M.D., the paper's first author.

"These findings led us to propose that LV-5HRE-bFGF-NSCs might, therefore, be a good candidate to evaluate cellular SCI therapy in humans," Dr. Xiao added.

"This study, focusing on spinal cord injury, shows that recovery is possible in a preclinical model," said Anthony Atala, M.D., Editor-in-Chief of STEM CELLS Translational Medicine and director of the Wake Forest Institute for Regenerative Medicine. "The use of growth factor-modified stem cells is promising and warrants further investigation."

The full article, "The repair and autophagy mechanisms of hypoxia-regulated bFGF-modified primary embryonic neural stem cells in spinal cord injury," can be accessed at https://stemcellsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/sctm.19-0282.


Source : https://finance.yahoo.com/news/growth-factor-modified-stem-cells-153500456.html?guccounter=1

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BESSENAY

DIMANCHE 29 MARS 2020

Salle des Fêtes du PRADO

CONCOURS DE BELOTE

Organisé au profit de l'association ALARME

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03 déc.2019

Un médicament courant pourrait aider à restaurer la fonction des membres après une lésion de la moelle épinière

Dans une étude sur la souris, la gabapentine, un médicament contre la douleur nerveuse, favorise la régénération des circuits neuronaux

Un traitement à long terme avec de la gabapentine, un médicament couramment prescrit pour la douleur nerveuse, pourrait aider à restaurer la fonction des membres supérieurs après une lésion de la moelle épinière, suggère une nouvelle recherche chez la souris.

Dans l'étude, les souris traitées avec de la gabapentine ont retrouvé environ 60% de la fonction des membres antérieurs dans un test de marche qualifié, par rapport à la restauration d'environ 30% de la fonction des membres antérieurs chez les souris ayant reçu un placebo.

Le médicament bloque l'activité d'une protéine qui joue un rôle clé dans le processus de croissance des axones, les extensions longues et minces des corps des cellules nerveuses qui transmettent les messages. La protéine arrête la croissance des axones au moment où les synapses se forment, permettant la transmission d'informations à une autre cellule nerveuse.

La recherche a montré que la gabapentine empêche la protéine de freiner la repousse, ce qui a permis aux axones de se développer plus longtemps après une lésion.

"Il y a une récupération spontanée chez les souris non traitées, mais ce n'est jamais complet. Les souris traitées présentent toujours des déficits, mais elles sont nettement meilleures", a déclaré l'auteur principal Andrea Tedeschi, professeur adjoint de neurosciences à l'Ohio State University.

"Cette recherche a des implications translationnelles car le médicament est cliniquement approuvé et déjà prescrit aux patients", a-t-il déclaré. "Je pense qu'il y a suffisamment de preuves ici pour reconsidérer la façon dont nous utilisons ce médicament. L'implication de notre découverte peut également avoir un impact sur d'autres conditions neurologiques telles que les lésions cérébrales et les accidents vasculaires cérébraux."

La récupération de la fonction chez la souris s'est produite après quatre mois de traitement - l'équivalent d'environ neuf ans chez l'homme adulte.

"Nous devons vraiment considérer que la reconstruction des circuits neuronaux, en particulier dans un système nerveux central adulte, prend du temps. Mais cela peut arriver", a déclaré Wenjing Sun, professeur adjoint de recherche en neurosciences à l'Ohio State et premier auteur de la publication.

La lésion de la moelle épinière chez ces souris est située près du haut de la colonne vertébrale. Les humains atteints de ce type de blessure perdent généralement suffisamment de sensation et de mouvement pour avoir besoin d'aide pour les tâches de la vie quotidienne.

Après avoir reçu de la gabapentine pendant quatre mois, les souris traitées étaient mieux en mesure de se déplacer sur une échelle horizontale et de bouger leurs orteils que les souris non traitées. Lorsque les chercheurs ont utilisé une technique spéciale pour réduire au silence les neurones dans la voie de réparation qu'ils avaient ciblée, il n'y avait aucune différence dans la récupération fonctionnelle entre les souris traitées et non traitées.

"Maintenant, nous pouvons confortablement dire que tout ce que nous voyons en termes de modifications structurelles et fonctionnelles de cette voie motrice est vraiment significatif pour favoriser la récupération de ces souris", a déclaré Tedeschi.

Tedeschi a noté que dans cette étude, le traitement avec la gabapentine est survenu beaucoup plus tôt que ce qui est typique en médecine humaine, lorsqu'il est prescrit pour traiter la douleur neuropathique existante et d'autres conditions neurologiques.

"La gabapentine est administrée lorsque le système nerveux a déjà des problèmes associés à une plasticité inadaptée qui entrave le fonctionnement normal. Nous le donnons beaucoup, beaucoup plus tôt, lorsque le système nerveux peut être plus réactif à la programmation d'un processus de réparation adaptative", a-t-il déclaré.

Une étude rétrospective des données médicales européennes publiée en 2017 a montré que les personnes qui avaient reçu des anticonvulsivants - la gabapentine ou un médicament similaire - tôt après une lésion de la moelle épinière ont retrouvé une fonction motrice. Ce n'était pas un essai clinique, mais l'analyse a montré une association entre la prise d'une classe de médicaments appelés gabapentinoïdes et la récupération de la force musculaire.

De nombreuses questions demeurent : comment et quand ajuster la quantité de gabapentine utilisée pour le traitement, et si le médicament peut être combiné avec d'autres interventions utilisées pour promouvoir la réparation d'une moelle épinière blessée à des stades chroniques. Mais tester l'efficacité du médicament dans des modèles animaux plus grands est une prochaine étape logique avant de se lancer dans des essais cliniques, a déclaré Tedeschi.

"Avec toutes les preuves et les connaissances mécaniques que nous fournissons, j'ai l'impression que nous sommes dans une meilleure situation pour commencer à planifier un type de recherche translationnel", a-t-il déclaré. "C'est le bon moment pour essayer."

Les recherches de Tedeschi se concentrent sur les neurones du tractus cortico-spinal - en particulier les motoneurones qui transportent les signaux du système nerveux central vers le corps en disant aux muscles de se contracter. Ces cellules sont particulièrement importantes pour contrôler le mouvement volontaire, qui est altéré dans les lésions de la moelle épinière cervicale modélisées dans l'étude.

Ce travail s'appuie sur la découverte récente du rôle régulateur d'un récepteur neuronal appelé alpha2-delta2 dans le contrôle de la capacité de croissance des axones. Tedeschi et ses collègues ont déterminé que l'alpha2-delta2 facilite la formation de synapses en mettant le frein à la croissance des axones, une étape essentielle pendant le développement du système nerveux central.

Les chercheurs ont découvert dans l'étude actuelle qu'après une lésion de la moelle épinière cervicale, les motoneurones affectés au-dessus de la colonne vertébrale ont augmenté l'expression de ce récepteur, gênant la capacité des axones à repousser. Si la réparation des axones ne se déroule pas comme prévu et que les circuits neuronaux sont mal organisés, les personnes atteintes de lésions de la moelle épinière peuvent ressentir des mouvements incontrôlés et des douleurs.

"Lorsque les circuits neuronaux doivent être reconstruits après une blessure, nous devons réguler à la baisse l'expression du récepteur afin que les axones puissent se réengager dans un programme de croissance active. Et nous avons constaté que cela faisait exactement le contraire", a déclaré Tedeschi.

"Parce que ce récepteur peut être pharmacologiquement bloqué par l'administration de médicaments cliniquement approuvés appelés gabapentinoïdes - par exemple, la gabapentine et la prégabaline - c'est une cible très puissante que l'on peut moduler tant que l'on prend le médicament."


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 TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Dec 03,2019

A common drug could help restore limb function after spinal cord injury

In mouse study, nerve pain drug gabapentin promotes regeneration of neural circuits

Long-term treatment with gabapentin, a commonly prescribed drug for nerve pain, could help restore upper limb function after a spinal cord injury, new research in mice suggests.

In the study, mice treated with gabapentin regained roughly 60 percent of forelimb function in a skilled walking test, compared to restoration of approximately 30 percent of forelimb function in mice that received a placebo.

The drug blocks activity of a protein that has a key role in the growth process of axons, the long, slender extensions of nerve cell bodies that transmit messages. The protein stops axon growth at times when synapses form, allowing transmission of information to another nerve cell.

The research showed that gabapentin blocks the protein from putting on its brakes, which effectively allowed axons to grow longer after injury.

“There is some spontaneous recovery in untreated mice, but it’s never complete. The treated mice still have deficits, but they are significantly better,” said senior author Andrea Tedeschi, assistant professor of neuroscience at The Ohio State University.

“This research has translational implications because the drug is clinically approved and already prescribed to patients,” he said. “I think there’s enough evidence here to reconsider how we use this drug in the clinic. The implication of our finding may also impact other neurological conditions such as brain injury and stroke.”

The regained function in mice occurred after four months of treatment – the equivalent of about nine years in adult humans.

“We really have to consider that rebuilding neuronal circuits, especially in an adult central nervous system, takes time. But it can happen,” said Wenjing Sun, research assistant professor of neuroscience at Ohio State and first author of the publication.

The spinal cord injury in these mice is located near the top of the spine. Humans with this type of injury generally lose enough sensation and movement to require assistance with daily living tasks.

After receiving gabapentin for four months, the treated mice were better able to move across a horizontal ladder and spread their forelimb toes than untreated mice. When the researchers used a special technique to silence neurons in the repair pathway they had targeted, there was no difference in functional recovery between treated and untreated mice.

“Now we can comfortably say that whatever we see in terms of structural and functional alterations of this motor pathway is really meaningful in promoting recovery in these mice,” Tedeschi said.

Tedeschi noted that in this study, treatment with gabapentin occurred much earlier than is typical in human medicine, when it is prescribed to treat existing neuropathic pain and other neurological conditions.

“Gabapentin is given when the nervous system is already having issues associated with maladaptive plasticity that hinders normal function. We are giving it much, much earlier, when the nervous system may be more responsive to programming an adaptive repair process,” he said.

A retrospective study of European medical data published in 2017 showed that individuals who had received anticonvulsants – gabapentin or a similar drug – early after spinal cord injury regained motor function. It was not a clinical trial, but the analysis showed an association between taking a class of drugs called gabapentinoids and regaining muscle strength.

Plenty of questions remain: how and when to adjust the amount of gabapentin used for treatment, and whether the drug could be combined with other interventions used to promote repair of an injured spinal cord at chronic stages. But testing the effectiveness of the drug in larger animal models is a logical next step prior to embarking on clinical trials, Tedeschi said.

“With all the evidence and mechanistic insight we provide, I feel like we are in a better situation to start planning a more translational type of research,” he said. “It’s the right time to try.”

Tedeschi’s research focuses on neurons in the corticospinal tract – specifically motor neurons that carry signals from the central nervous system to the body telling muscles to move. These cells are particularly important in controlling voluntary movement, which is impaired in cervical spinal cord injuries modeled in the study.

This work builds upon the recent discovery of the regulatory role of a neuronal receptor called alpha2delta2 in controlling axon growth ability. Tedeschi and colleagues have determined that alpha2delta2 facilitates synapse formation by putting on the brake for axon growth, an essential step during the development of the central nervous system.

The researchers discovered in the current study that after a cervical spinal cord injury, affected motor neurons above the spine increased the expression of this receptor, interfering with axons’ ability to regrow. If axon repair doesn’t go as expected and neuronal circuits are reorganized improperly, individuals with spinal cord injury may experience uncontrolled movement and pain.

“When neuronal circuits need to be rebuilt after injury, we need to down-regulate the expression of the receptor so axons can re-engage in an active growth program. And we found that it’s doing exactly the opposite,” said Tedeschi, also a member of Ohio State’s Chronic Brain Injury Discovery Theme.

“Because this receptor can be pharmacologically blocked through administration of clinically approved drugs called gabapentinoids – for example, gabapentin and pregabalin – that’s a very powerful target that you can modulate as long as you take the drug.”


Source : https://news.osu.edu/a-common-drug-could-help-restore-limb-function-after-spinal-cord-injury/

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Les cellules souches représentent une étape vers l'amélioration de la fonction motrice et sensorielle après une lésion de la moelle épinière

27-nov-2019

Newswise - ROCHESTER, Minnesota - Selon les premières recherches de la Mayo Clinic, les cellules souches dérivées de la graisse d'un patient offrent une étape vers l'amélioration - et pas seulement la stabilisation - des fonctions motrices et sensorielles des personnes atteintes de lésions de la moelle épinière.

Un essai clinique a recruté 10 adultes pour traiter la paralysie d'une lésion traumatique de la moelle épinière. Après l'injection de cellules souches, le premier patient a démontré une amélioration des fonctions motrices et sensorielles, et n'a eu aucun effet indésirable significatif, selon un rapport de cas publié dans Mayo Clinic Proceedings.

En tant qu'essai clinique multidisciplinaire de phase I, l'étude teste la sécurité, les effets secondaires et la dose idéale de cellules souches. Les premiers résultats des essais montrent que la réponse des patients varie. L'équipe Mayo prévoit de poursuivre l'analyse des réponses des patients, et de nouveaux résultats seront publiés sur les neuf autres participants à l'essai.

"Dans ce rapport de cas, le premier patient était un super-répondeur, mais il y a d'autres patients dans l'essai qui sont des répondeurs et des non-répondeurs modérés", explique Dr. Mohamad Bydon, chirurgien neurologue de la Mayo Clinic et premier auteur du rapport. "L'un de nos objectifs dans cette étude et les études futures est de mieux définir qui sera un répondeur et pourquoi les patients répondent différemment aux injections de cellules souches.

"Les résultats à ce jour sont encourageants pour les patients souffrant de lésions de la moelle épinière, car nous explorons un éventail croissant d'options de traitement qui pourraient améliorer la fonction physique après ces blessures dévastatrices."

Selon l'Organisation mondiale de la santé, entre 250 000 et 500 000 personnes dans le monde souffrent chaque année d'une lésion de la moelle épinière, souvent avec une perte de fonction sensorielle et motrice qui change la vie. Jusqu'à 90% de ces cas sont d'origine traumatique.

Dans le rapport de cas, le patient, alors âgé de 53 ans, s'est blessé à la moelle épinière cervicale lors d'un accident de surf en 2017. Il a subi une perte de fonction complète en dessous du niveau de blessure, ce qui signifie qu'il ne pouvait ni bouger ni ressentir quoi que ce soit en dessous son cou. Il a été opéré pour décompresser et fusionner ses vertèbres cervicales. Au cours des prochains mois, grâce à la physiothérapie et à l'ergothérapie, il a retrouvé une capacité limitée à utiliser ses bras et ses jambes, et certaines fonctions sensorielles se sont améliorées. Cependant, ses progrès ont atteint un plateau six mois après sa blessure.

Le patient s'est inscrit à l'étude neuf mois après sa blessure. Ses cellules souches ont été recueillies en prélevant une petite quantité de graisse sur son abdomen. En huit semaines, les cellules ont été cultivées en laboratoire jusqu'à 100 millions de cellules. Ensuite, les cellules souches ont été injectées dans la colonne lombaire du patient, dans le bas du dos, 11 mois après sa blessure.

Le patient a été observé à intervalles réguliers au cours des 18 mois suivant l'injection. Ses scores en physiothérapie se sont améliorés. Par exemple, dans le test de marche de 10 mètres, la ligne de base du patient de 57,72 secondes s'est améliorée de 15 mois à 23 secondes. Et dans le test de déambulation, la ligne de base du patient de 200 mètres pendant 12,8 minutes s'est améliorée à 15 mois à 700 mètres pendant 34 minutes.

Les scores en ergothérapie du patient se sont également améliorés, comme la force de préhension et de pincement et la dextérité manuelle. Ses scores sensoriels se sont améliorés, avec des tests de piqûre d'épingle et de toucher léger, tout comme son score de santé.

Les cellules souches migrent vers le plus haut niveau d'inflammation, qui est au niveau des lésions de la moelle épinière, mais le mécanisme d'interaction des cellules avec la moelle épinière n'est pas entièrement compris, explique le Dr Bydon. Dans le cadre de l'étude, les chercheurs ont prélevé du liquide céphalorachidien sur tous les patients pour rechercher des marqueurs biologiques susceptibles de donner des indices sur la guérison. Les marqueurs biologiques sont importants car ils peuvent aider à identifier les processus critiques qui conduisent à des lésions de la moelle épinière au niveau cellulaire et pourraient conduire à de nouvelles thérapies régénératives.

"La médecine régénérative est un domaine en évolution", explique Dr. Wenchun Qu, spécialiste de la douleur à la Mayo Clinic, et auteur principal du rapport. "La recherche et l'utilisation des cellules souches par Mayo s'appuient sur des années d'investigation scientifique rigoureuse. Nous nous efforçons de veiller à ce que les patients qui reçoivent des cellules souches soient pleinement informés des risques, des avantages, des alternatives et des inconnues de ces thérapies. Grâce à nos essais cliniques avec des cellules souches, nous apprenons et améliorons ces procédures."


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 TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Stem cells a step toward improving motor, sensory function after spinal cord injury

27-Nov-2019

Newswise — ROCHESTER, Minn. — Stem cells derived from a patient's own fat offer a step toward improving — not just stabilizing — motor and sensory function of people with spinal cord injuries, according to early research from Mayo Clinic.

A clinical trial enrolled 10 adults to treat paralysis from traumatic spinal cord injury. After stem cell injection, the first patient demonstrated improvement in motor and sensory functions, and had no significant adverse effects, according to a case report published in Mayo Clinic Proceedings.

As a phase I multidisciplinary clinical trial, the study tests the safety, side effects and ideal dose of stem cells. Early trial findings show that patient response varies. The Mayo team plans to continue analyzing patient responses, and further results will be published on the other nine trial participants.

Read more from the study team in this Center for Regenerative Medicine blog post.

"In this case report, the first patient was a superresponder, but there are other patients in the trial who are moderate responders and nonresponders," says Mohamad Bydon, M.D., a Mayo Clinic neurologic surgeon and first author of the report. "One of our objectives in this study and future studies is to better delineate who will be a responder and why patients respond differently to stem cell injections.

"The findings to date will be encouraging to patients with spinal cord injuries, as we are exploring an increasing array of options for treatment that might improve physical function after these devastating injuries."

Between 250,000 and 500,000 people worldwide suffer a spinal cord injury each year, often with life-changing loss of sensory and motor function, according to the World Health Organization. Up to 90% of these cases are from traumatic causes.

All subjects enrolled in this study received fat-derived stem cell treatment, which is experimental and is not approved by the Food and Drug Administration (FDA) for large-scale use. However, the FDA allowed its use in this research.

In the case report, the patient, then 53, injured the spinal cord in his neck in a 2017 surfing accident. He suffered a complete loss of function below the level of injury, meaning he could not move or feel anything below his neck. He had surgery to decompress and fuse his cervical vertebrae. Over the next few months, with physical and occupational therapy, he regained limited ability to use his arms and legs, and some sensory function improved. However, his progress plateaued at six months after his injury.

The patient enrolled in the study nine months after his injury. His stem cells were collected by taking a small amount of fat from his abdomen. Over eight weeks, the cells were expanded in the laboratory to 100 million cells. Then the stem cells were injected into the patient's lumbar spine, in the lower back, 11 months after his injury.

"We want to intervene when the physical function has plateaued, so that we do not allow the intervention to take credit for early improvements that occur as part of the natural history with many spinal cord injuries. In this case, the patient was injected with stem cells nearly one year after his injury," Dr. Bydon says.

The patient was observed at baseline and at regular intervals over 18 months following injection. His physical therapy scores improved. For example, in the 10-meter walk test, the patient's baseline of 57.72 seconds improved at 15 months to 23 seconds. And in the ambulation test, the patient's baseline of 635 feet for 12.8 minutes improved at 15 months to 2,200 feet for 34 minutes.

The patient's occupational therapy scores also improved, such as grip and pinch strength, and manual dexterity. His sensory scores improved, with pinprick and light touch tests, as did his mental health score.

The stem cells migrate to the highest level of inflammation, which is at the level of spinal cord injury, but the cells' mechanism of interacting with the spinal cord is not fully understood, Dr. Bydon says. As part of the study, investigators collected cerebrospinal fluid on all of the patients to look for biological markers that might give clues to healing. Biological markers are important because they can help identify the critical processes that lead to spinal cord injury at a cellular level and could lead to new regenerative therapies.

"Regenerative medicine is an evolving field," says Wenchun Qu, M.D., Ph.D., a Mayo Clinic physiatrist and pain specialist, and senior author of the report. "Mayo's research and use of stem cells are informed by years of rigorous scientific investigation. We strive to ensure that patients who receive stem cells are fully educated in the risks, benefits, alternatives and unknowns about these therapies. Through our clinical trials with stem cells, we are learning from and improving these procedures."


Source : https://www.newswise.com/articles/case-report-stem-cells-a-step-toward-improving-motor-sensory-function-after-spinal-cord-injury

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NEURINNOV veut rendre aux tétraplégiques le contrôle partiel d'une main

septembre 2019

À Montpellier, une équipe élabore une neuroprothèse pour restituer la préhension chez des patients ayant subi une grave lésion de la moelle épinière.

L'équipe Camin (Inria, université de Montpellier, CNRS) du laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier étudie depuis quinze ans la faisabilité de neuroprothèses capables de compenser des déficiences sensori-motrices. Après l'avoir dirigée de 2004 à 2016, David Guiraud est devenu le directeur scientifique de la jeune pousse Neurinnov, qui vise à concrétiser ces travaux.

Son premier projet, HandyGrasp, doit restituer un contrôle partiel de la préhension chez un patient tétraplégique. Il est destiné à des personnes paralysées des quatre membres à la suite d'une lésion de la moelle épinière, mais contrôlant encore une épaule. « L'idée est de stimuler les nerfs commandant les mouvements du poignet et de la main à partir de l'interprétation de gestes de l'épaule controlatérale du patient. Celui-ci apprendra par exemple à attraper un objet avec sa main droite en haussant son épaule gauche », indique le chercheur.

Le dispositif est composé d'un implant et de capteurs. « La détection des intentions sera effectuée soit par des électrodes de contact sur la musculature de l'épaule, soit par un accéléromètre captant ses mouvements, explique David Guiraud, qui n'exclut pas d'utiliser les deux à la fois. Ces capteurs seront reliés à un boîtier électronique placé du côté de la main contrôlée, face à l'implant situé, lui, en position sous-claviculaire. Capteurs et boîtier seront intégrés dans un vêtement ad hoc. Le boîtier analysera les gestes de l'épaule, les traduira en signaux de neurostimulation qui seront transmis sans fil vers l'implant. Celui-ci, alimenté par induction du boîtier, sera relié à deux séries d'électrodes placées autour de deux nerfs commandant le poignet et la main. »

Essai clinique en 2022

L'objectif est ainsi de provoquer neuf mouvements simples et de les combiner pour obtenir dans un premier temps trois « prises » permettant la manipulation d'objets : pince (pour saisir une clé), prise palmaire (pour tenir un verre), prise palmaire avec pouce (pour manipuler un joystick). Le principe de cette neuroprothèse a déjà été testé temporairement sur huit patients à l'occasion d'interventions chirurgicales déjà programmées. L'essai clinique final du dispositif complet devrait intervenir en 2022.

Effectif : 5

Levée de fonds : 250 000 € en avril 2019


Source : https://www.larecherche.fr/start/neurinnov-veut-rendre-aux-tétraplégiques-le-contrôle-partiel-dune-main?fbclid=IwAR3pbbjfglaOCP3Qrkl_Wro8Sa-z9gqXiqRAUbRX4APIut3uC0C0XSpHAF4



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Moelle épinière : vers un médicament pour aider les neurones à se régénérer

Par Thierry Borsa

Les lésions de la moelle épinière consécutives à des traumatismes de la colonne vertébrale laissent le plus souvent de graves séquelles neurologiques. Une protéine liée à un mode de vie actif pourrait favoriser la mise au point d'un médicament capable de régénérer des fibres nerveuses endommagées.

12.04.2019

Entre 250 000 et 500 000 personnes dans le monde sont victimes chaque année de lésions de la moelle épinière. Le plus souvent, ces lésions sont liées à des accidents de la circulation, des chutes ou résultent d'actes de violence touchant la colonne vertébrale. Et les conséquences sont terribles : paraplégie, pertes de motricité pouvant entraîner elles aussi la dépendance et de multiples affections secondaires risquant d'engager le pronostic vital.

Une étude internationale pourrait aboutir à la mise au point prochaine d'un médicament qui, associé à des techniques de rééducation, faciliterait la récupération des victimes de lésions de la moelle épinière.

L'impact de l'exercice physique déjà démontré

Des travaux, et l'expérience des thérapeutes, ont déjà montré que les personnes victimes de tels traumatismes et qui ont eu auparavant un mode de vie actif se rétablissent mieux que les autres. Et l'impact de l'exercice physique sur le fonctionnement du cerveau et de l'ensemble du système nerveux a été démontré en laboratoire par des expériences menées sur des souris. "Les animaux vivant dans des environnement équipés de roues pour l'exercice, de jouets et qui sont en présence d'autres animaux montrent de meilleures performances. Dans des tests de mémoire et d'orientation, on voit davantage de neurogénèse dans l'hippocampe et d'épines dendritiques (structures qui permettent le développement de synapses ou de contacts entre cellules neuronales)", rappelle le Dr Angel Barco de l'Institut des neurosciences d'Alicante.

Augmenter la capacité de régénération des nerfs

A partir de ce constat, des chercheurs de l'Imperial College à Londres ont identifié, dans ce processus qui rend les nerfs plus susceptibles de se régénérer, une molécule appelée CBP (CREB-Binding-Protein) capable de modifier l'expression de plusieurs gènes et d'augmenter la capacité de régénération des nerfs endommagés.

L'équipe d'Angel Barco à Alicante a étudié les effets de cette protéine sur des souris. "En plaçant des animaux dépourvus de cette protéine dans un environnement enrichi, nous avons constaté qu'ils ne sont pas en mesure de répondre à ces stimuli et qu'il n'y avait pas chez eux une amélioration de la réparation des blessures nerveuses", précise le chercheur.

Après traitement, des animaux ont retrouvé une mobilité significative

Déduction: la CBP est bien une molécule clé, capable de devenir une cible thérapeutique pour augmenter la régénération après une lésion de moelle épinière. Et les essais ont démontré que l'administration d'un composé augmentant l'activité de cette protéine CBP (six heures après la lésion de la colonne puis une fois par semaine) favoriserait la régénération des fibres nerveuses endommagées. Après blessure et traitement par ce médicament, les animaux qui ne pouvaient pas marcher correctement avaient retrouvé une mobilité significative de leurs pattes postérieures.

Des études cliniques devraient débuter prochainement afin de démontrer qu'un tel médicament est sans danger pour les humains. Cela représente un véritable espoir pour les victimes de graves traumatismes de la colonne vertébrale avec lésions de la moelle épinière.


Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/28833-Moelle-epiniere-medicament-aider-neurones-regenerer


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Le système de cathéter connecté est un dispositif expérimental qui consiste en une sonde urinaire entièrement interne, à utilisation étendue, à commande sans fil, conçue pour les hommes adultes souffrant de rétention urinaire chronique.




Site web : https://www.connectedcatheter.com

Étude clinique : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03843073


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Chers Adhérents et donateurs de l’association ALARME,
 
Le Conseil d'Administration annuel (cf. Art. 6 des nouveaux statuts) qui s’est tenu le 2 mars 2019 a défini le programme de l’association.

Actuellement, il y a plusieurs projets de recherches cliniques sur les lésions de la moelle épinière, soutenus par l'association Neurogel-en-marche (graisse activée en Chine), par  l'association Tous ensemble pour Malou (transfert nerveux par le Pr Liu en Chine). Nous avons discuté lors de notre Conseil d'administration du 2/03/2019 de l'opportunité de soutenir ces projets. Mais comme cette année, nous ne disposons que de 30 000 euros, nous préférons nous concentrer sur le projet de recherche du laboratoire du Pr. Grégoire Courtine à l'EPFL que nous soutenons depuis 2012. Les résultats sont là, ils ont publié dans la revue scientifique Nature, et cette équipe de neuroscientifiques compte sur nous pour continuer leurs recherches.

Merci donc à tous nos généreux donateurs qui nous permettent de poursuivre notre but : trouver un traitement pour les paraplégies et tétraplégies !
 
Vous trouverez en documents joints le "Rapport Annuel 2019 avec le bilan moral et financier'

Cliquez sur ce lien pour un don en ligne : http://alarme.asso.fr/adherer-a-lassociation/
 
Au nom de tous les membres du Conseil d’Administration d'ALARME, je vous remercie de rester fidèles à notre cause.
 
Thierry DELRIEU
Président d’ALARME

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Essais cliniques en cours / essai clinique avec exosquelette - France
« le: 15 décembre 2018 à 17:10:41 »
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Exosquelette : cherche patients pour tester l’avenir du fauteuil roulant dans le Puy-de-Dôme

Publié le 15/12/2018

Permettre la marche et la verticalisation d'un patient paraplégique complet, tel est le but de l'exosquelette actuellement utilisé dans le cadre d'une étude clinique menée au centre de rééducation de Pionsat. Trois patients ont été intégrés en octobre. Sur 35 prévus. Il reste des places. Et une seconde étude devrait commencer en 2019 avec un exosquelette intelligent. Si vous êtes concernés, faites-vous connaître !

À la pointe sur les membres supérieurs, le Centre de médecine physique et de réadaptation (CMPR) de Pionsat, géré par l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), va encore plus loin sur les membres inférieurs, puisque l’établissement de santé participe à une première mondiale : l’expérimentation de l’exosquelette Atalante, développé par la start-up parisienne Wandercraft.

Quand l ’étude clinique a-t-elle débutée ?
En octobre, nous venons d’intégrer les trois premiers patients pour deux ans.

Combien vont participer à cette étude ?
Trente-cinq patients sur deux ans par tests de six semaines pendant leur temps de présence au centre.

Avez-vous ces trente-cinq patients ?
Non. Toutes les personnes qui souhaitent intégrer l’étude, même si elles ne sont pas suivies au centre peuvent nous contacter.

Nous recherchons des patients paraplégiques complets T6, c’est à dire dont la lésion au niveau du sternum. Archives Franck Boileau

Quel type de patients ?
Nous recherchons des patients paraplégiques complets T6, c’est à dire dont la lésion se situe au niveau du sternum.

En quoi consiste l’étude ?
Nous mesurons des paramètres médicaux lié à la verticalisation rendue possible par l’exosquelette. Nous cherchons à savoir si cet appareil permettra dans l'avenir, et dans quels conditions, de remplacer le fauteuil roulant.
De même, nous cherchons à mesurer les bénéfices secondaires de la verticalisation sur le tansit, les maladies cardiovasculaires...

Il n'y a pas d'implantation, il s'agit d'une mécanique extérieure ?
Tout à fait, c'est une armature externe. Il existe déjà des exosquelettes pour les membres inférieurs mais, à chaque fois, le patient doit utiliser des béquilles pour s’équilibrer.

Là, Wandercraft a réussi l’exploit de libérer complètement les bras : les patients s’équilibrent grâce à un plastron.

On rend ainsi une certaine autonomie au patient, qui peut utiliser ses bras pour conduire, faire ses courses… Pour aller plus loin nous venons de signer un autre partenariat.

Un exosquelette doté d'une intelligence artificielle
Lequel ?
C'est la version 2 Wandercraft avec la Commission européenne et des partenaires prestigieux comme la Nasa, Airbus, la faculté d'Edimbourg ... et donc Pionsat.

De quoi s'agit-il ?
C'est toujours un exosquelette mais doté d'une intelligence artificielle. Il s'agit de lui donner une mémoire, celle de gestes répétitifs que réalise l'utilisateur.

A quel horizon ?
Nous devrions commencer l'étude clinique en 2019, avec des résultats en 2021. Nous allons, en février, à l'Institut de recherche Idiap (anciennement Institut d'intelligence artificielle perceptive) en Suisse pour présenter le projet.


Contact. CMPR de Pionsat, Lozelle, à Pionsat.
Tél. 04.73.85.63.64.
Site : cmpr-pionsat.com


Source : https://www.lamontagne.fr/pionsat/sante/puy-de-dome/2018/12/15/exosquelette-cherche-patients-pour-tester-lavenir-du-fauteuil-roulant-dans-le-puy-de-dome_13079945.html?fbclid=IwAR1mvFi_6awO2vrZgo5x3XScSCsgsl5Vkb2N-dif_JVZQRHaKNyFV6Gxuns



Voir aussi le site de Wandercraft : http://wandercraft.eu



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La moelle épinière d'un soldat yéménite reconstruite à l'aide de ses cellules souches

27 Oct 2018

Un homme de 23 ans a été blessé par balle à la main et au cou, le laissant alité et sans sensation du bas du corps.

Les médecins d'un hôpital de la ville (Pune - Inde) ont redonné espoir à Mansoor Mohammad Hussain, un soldat yéménite âgé de 23 ans, qui a été blessé par balle pendant la guerre civile au Yémen. Il a été blessé par deux balles, une à la main et une à la nuque, il y a six mois. L'impact de la balle qui lui a touché sa colonne cervicale le cou l'a laissé cloué au lit, le laissant paralysé. Il a été transféré à l'hôpital de Pune, où il a subi une opération de reconstruction de la moelle épinière qui a été effectuée à l'aide de ses propres cellules souches.

Les chirurgiens ont prélevé les cellules souches de Hussain sur sa propre moelle osseuse et les ont transplantées, avec les facteurs de croissance prélevés sur un greffon utilisé comme matrice cellulaire, dans la moelle épinière qui avait été sectionné à la suite de la blessure par balle. La balle avait brisé la colonne cervicale, ainsi que les signaux du cerveau qui passent le long de la moelle épinière et contrôlent les muscles. Cela l'a laissé cloué au lit - il ne pouvait plus bouger ses membres et avait même perdu toute sensation dans le bas de son corps.

Les médecins avaient environ 5 000 000 de cellules avec lesquelles travailler. Ils pensent que les cellules souches constituent une voie permettant aux fibres situées au-dessus et au-dessous de la blessure de se reconnecter, en utilisant des greffes nerveuses pour combler le vide dans la moelle épinière. Une équipe composée de chirurgiens orthopédistes, le Dr Anant Bagul, le Dr Anand Katkar, le Dr Shrinivas Shintre, le Dr Sachin Kaushik, le Dr Dipak Poman et le Dr Manoj Bansode ont effectué l'opération de quatre heures, ce mois-ci.

Le Dr Bagul a déclaré: "Le patient montre une excellente récupération et a retrouvé de la masse musculaire, des sensations et des mouvements dans ses membres supérieurs et inférieurs. Ceci est la preuve que la récupération est due à la régénération, alors que les signaux du cerveau contrôlant les muscles passent dans la moelle épinière. Après la chirurgie, les analyses suggèrent que la cavité dans la moelle épinière a été réduite après le traitement."

Hussain, soulagé, a déclaré au Mirror: "Je me sens mieux maintenant, je peux lever la main et bouger la nuque. Je retrouve lentement la sensation dans les doigts et au-dessous de la blessure par balle dans ma colonne vertébrale. Sept jours seulement après l'opération, j'ai pu bouger un peu les articulations du coude. Après deux semaines, j'ai commencé à ressentir une sensation dans mes doigts que j'avais complètement perdue. Maintenant, je dois suivre des séances de physiothérapie qui vont m'aider à récupérer rapidement."


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 TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Spinal cord rebuilt for Yemeni soldier using his stem cells

Oct 27, 2018

23-year-old had bullet wounds in his hand and neck, rendering him bedridden and without any sensation at all in his lower body

Doctors at a city hospital gave new hope to a 23-year-old Yemeni soldier Mansoor Mohammad Hussain, who sustained bullet injuries during the ongoing civil war in Yemen. He was hit with two bullet injuries, one on his hand and the other on his neck, six months ago. The impact of the bullet that hit his neck left him bedridden as it had travelled through and hit his cervical spine, damaging it severely. He was referred to Universal Hospital, Pune, where he underwent a successful spinal cord reconstruction surgery that was done using his own stem cells.

The surgeons removed Hussain’s stem cells from his own bone marrow and transplanted the same, along with the growth factors harvested on a scaffold graft, into the spinal cord defect, which had been cut through in the bullet injury. The gunshot broke the cervical spine, along with the signals from the brain that travel down through the cord and control the muscles. This left him bedridden — he could not move his limbs and even lost all feeling in his lower body.

Doctors had around 5,00,000 cells to work with. They believe stem cells provided a pathway to enable fibres above and below the injury to reconnect, using nerve grafts to bridge the gap in the cord. A team comprising orthopaedic surgeons Dr Anant Bagul, Dr Anand Katkar, Dr Shrinivas Shintre, Dr Sachin Kaushik, Dr Dipak Poman and Dr Manoj Bansode conducted the four-hour long surgery earlier this month.

 Dr Bagul said, “The patient is showing excellent recovery and has regained muscle mass, sensation and movement in both his upper and lower limbs. This is evidence that the recovery is due to regeneration, as signals from the brain controlling muscles travel down through the spinal cord. After the surgery, scans suggests that the gap in the cord has closed up following the treatment.”

A relieved Hussain told Mirror, “I am feeling better now and can lift my hand and move my neck. I am slowly regaining sensation in my fingers and below the bullet injury in my spine too. Only seven days after the surgery, I was able to move my elbow joints a little. After two weeks, I started getting sensation in my fingers which I had lost completely. Now, I have to have physiotherapy sessions that will help me recover soon.”


Source : https://punemirror.indiatimes.com/pune/civic/this-diwali-go-green-with-crackers-here-is-all-you-need-to-know-about-green-crackers/articleshow/66379443.cms




Dr. Anant Bagul M.S. (Orthopadics)

Chaitanya Hospital & Nursing Home Pune


Adresse :
Rahi Sakha Apt., S.No.133, Pune -
Sinhagad Road, Parvati, Pune -
Maharashtra 411030, Inde

Téléphone : +91 20 2432 9666

Mail : anantbagul@yahoo.com

Site web : http://chaitanyahospital.co.in/Default.aspx




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Un polymère de fibres électrolytiques en polycaprolactone chargé d'iPSCs-NSCs et d'ASCs en tant que nouveau polymère d'ingénierie tissulaire pour le traitement des lésions de la moelle épinière

Auteurs : Zhou X, Shi G, Fan B, Cheng X, Zhang X, Wang X, Liu S, Hao Y, Wei Z, Wang L, Feng S

Publié le 10 octobre 2018

Contexte: Les lésions de la moelle épinière (LME) sont une affection traumatique du système nerveux central, accompagnée d'un taux d'invalidité élevé. Les polymères d’ingénierie tissulaire peuvent être utilisés comme systèmes thérapeutiques pour réparer efficacement les lésions médullaires.

Objectif: Dans cette étude, un nouveau support d’ingénierie tissulaire a été synthétisé afin d’explorer les effets de la réparation nerveuse sur les lésions médullaires.

Patients et méthodes: Des polymères en polycaprolactone (PCL) chargés de cellules de Schwann activées (ASCs) et de cellules souches neurales pluripotentes induites (iPSC-NSCs), une stratégie de transplantation cellulaire combinée, ont été préparés et caractérisés. Les polymères PCL chargés de cellules ont ensuite été utilisés pour le traitement de la LME in vivo. Observation histologique, évaluation comportementale, Western-blot et qRT-PCR ont été utilisés pour étudier la réparation nerveuse de rats Wistar après une transplantation du polymère.

Résultats: Les iPSCs ont présenté des caractéristiques similaires aux cellules souches embryonnaires et ont été différenciées efficacement en cellules souches neurales in vitro. Les polymères PCL obtenus avaient une épaisseur d'environ 0,5 mm avec biocompatibilité et biodégradabilité. Les résultats ont indiqué que les ASCs et (ou) les iPSC-NSCs avaient bien progressé sur les polymères de PCL. De plus, la transplantation a réduit le volume de la cavité lésionnelle et amélioré la récupération locomotrice chez le rat. En outre, le degré de récupération et de remodelage de la moelle épinière peut être étroitement lié au facteur de croissance nerveuse et au facteur neurotrophique dérivé des cellules gliales. En résumé, nos résultats ont démontré que le traitement avec des polymères d'ingénierie tissulaire pourrait augmenter le remodelage tissulaire et favoriser la récupération de la fonction motrice dans un modèle de transection de LME.

Conclusion: cette étude fournit des preuves préliminaires de l'utilisation future de polymères d'ingénierie tissulaire comme traitement cliniquement viable pour les lésions médullaires.


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 TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Polycaprolactone electrospun fiber scaffold loaded with iPSCs-NSCs and ASCs as a novel tissue engineering scaffold for the treatment of spinal cord injury

Authors Zhou X, Shi G, Fan B, Cheng X, Zhang X, Wang X, Liu S, Hao Y, Wei Z, Wang L, Feng S

Published 10 October 2018 Volume 2018:13 Pages 6265—6277

Background: Spinal cord injury (SCI) is a traumatic disease of the central nervous system, accompanied with high incidence and high disability rate. Tissue engineering scaffold can be used as therapeutic systems to provide effective repair for SCI.

Purpose: In this study, a novel tissue engineering scaffold has been synthesized in order to explore the effect of nerve repair on SCI.

Patients and methods: Polycaprolactone (PCL) scaffolds loaded with actived Schwann cells (ASCs) and induced pluripotent stem cells -derived neural stem cells (iPSC-NSCs), a combined cell transplantation strategy, were prepared and characterized. The cell-loaded PCL scaffolds were further utilized for the treatment of SCI in vivo. Histological observation, behavioral evaluation, Western-blot and qRT-PCR were used to investigate the nerve repair of Wistar rats after scaffold transplantation.

Results: The iPSCs displayed similar characteristics to embryonic stem cells and were efficiently differentiated into neural stem cells in vitro. The obtained PCL scaffolds were ~0.5 mm in thickness with biocompatibility and biodegradability. SEM results indicated that the ASCs and (or) iPS-NSCs grew well on PCL scaffolds. Moreover, transplantation reduced the volume of lesion cavity and improved locomotor recovery of rats. In addition, the degree of spinal cord recovery and remodeling maybe closely related to nerve growth factor and glial cell-derived neurotrophic factor. In summary, our results demonstrated that tissue engineering scaffold treatment could increase tissue remodeling and could promote motor function recovery in a transection SCI model.

Conclusion: This study provides preliminary evidence for using tissue engineering scaffold as a clinically viable treatment for SCI in the future.


Source : https://www.dovepress.com/polycaprolactone-electrospun-fiber-scaffold-loaded-with-ipscs-nscs-and-peer-reviewed-article-IJN

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Une nouvelle approche pourrait restaurer la respiration après une lésion de la moelle épinière

10 octobre 2018
     
Une équipe de recherche du Krembil Research Institute de Toronto a mis au point une stratégie novatrice qui pourrait aider à rétablir la respiration après une lésion traumatique de la moelle épinière.

L’équipe, dirigée par le Dr Michael Fehlings - neurochirurgien / neuroscientifique, spécialiste des lésions de la moelle épinière et chercheur à l’UHN - a publié aujourd'hui ses conclusions dans la revue Nature dans un article intitulé "Les neurones excitateurs cervicaux maintiennent la respiration après une lésion médullaire."

À l'aide de modèles précliniques, l'équipe a utilisé une nouvelle stratégie pour cibler un groupe de neurones en sommeil situé dans la région cervicale de la moelle épinière. Lorsqu'elle a été stimulée, cette population de cellules latente appelée interneurones a été activée et a permis de rétablir la respiration après une lésion.

"Le gros avantage à retenir ici est l'identification de ce nouveau circuit neuronal", a déclaré le Dr Fehlings, professeur au département de chirurgie de l'Université de Toronto. "Ce que nous avons découvert, c'est que si nous activons cette population de neurones, la pharmacogénétique nous permettra de sauver la respiration."

Une respiration dysfonctionnelle est une cause majeure de décès ou de maladie chez les personnes à la suite d'une lésion traumatique de la moelle épinière. Un grand nombre des 86 000 Canadiens qui vivent avec une lésion de la moelle épinière ont besoin d'une trachéotomie ou de l'utilisation à long terme d'un appareil de ventilation assistée.

"La plus grande implication de ce travail est qu'un jour, nous pourrons peut-être activer et améliorer la respiration des personnes vivant avec ces lésions."

Dr. Kajana Satkunendrarajah, associée de recherche et Dr. Spyridon Karadimas, récemment diplômée en neurochirurgie, sont les co-premiers auteurs de cet article de Nature. Parmi les autres contributeurs, on compte Alex Laliberte, ancien chercheur du laboratoire du Dr. Fehlings de Krembil, et son collaborateur Gaspard Montandon, physiologiste respiratoire au St. Michael's Hospital de Toronto.

"Nous pensons que cette découverte a de grandes implications pour les neurosciences en général, car elle démontre un rôle important pour cette population neuronale dans le réseau neuronal respiratoire complexe", a déclaré le Dr Satkunendrarajah.

"Ces interneurones ne sont pas nécessaires à la respiration dans des conditions normales. Cependant, ils deviennent essentiels pour le système respiratoire neural quand il est mis à rude épreuve", a ajouté le Dr Karadimas.

Les prochaines étapes de l’équipe comprennent l’étude de l’utilisation des propriétés régénératrices des cellules souches pour cibler les zones de la moelle épinière dans le but de traduire ces résultats à l'essai clinique.

Les chercheurs s'intéressent également à l'identification d'autres circuits neuronaux de la moelle épinière cervicale qui pourraient être activés, avec le potentiel de réactiver la fonction motrice. Les domaines d'intérêt particulier incluent la restauration de la fonction des mains et des bras.


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 TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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New approach could jumpstart breathing after spinal cord injury

October 10, 2018

A research team has developed an innovative strategy that could help to restore breathing following traumatic spinal cord injury.
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A research team at the Krembil Research Institute in Toronto has developed an innovative strategy that could help to restore breathing following traumatic spinal cord injury.

The team, led by principal investigator Dr. Michael Fehlings -- a neurosurgeon/neuroscientist, specialist in spinal cord injury and senior scientist at UHN -- published its findings today in the journal Nature in a paper titled "Cervical excitatory neurons sustain breathing after spinal cord injury."

Using pre-clinical models, the team employed a novel strategy to target a dormant group of neurons located in the cervical area of the spinal cord. When stimulated, this latent population of cells called interneurons was activated and were able to restore breathing following injury.

"The big takeaway here is the identification of this novel neural circuit," said Dr. Fehlings, a professor in the Department of Surgery at the University of Toronto. "What we found is if we activate this population of neurons, using pharmacogenetics we can rescue breathing."

Dysfunctional breathing is a major cause of death or disease for people following traumatic spinal cord injury. Many of the 86,000 Canadians who live with a spinal cord injury require a tracheostomy or long-term use of an assistive ventilation device.

"The biggest implication of this work is that one day we may be able to flip a switch and improve the breathing of people living with these injuries."

Dr. Kajana Satkunendrarajah, a research associate and Dr. Spyridon Karadimas, a recently graduated PhD student and current neurosurgery resident are co-first authors of this Nature paper. Additional contributors include former PhD student and current postdoctoral fellow Alex Laliberte of Krembil's Fehlings Lab and collaborator Gaspard Montandon, a respiratory physiologist at St. Michael's Hospital in Toronto.

"We think this discovery has big implications for neuroscience in general, as it demonstrates an important role for this neuronal population in the complex respiratory neural network," said Dr. Satkunendrarajah.

"These interneurons are not required for breathing under normal conditions. However, they become vital to the neural respiratory system when it is under challenge," added Dr. Karadimas.

Next steps for the team include studying the use of the regenerative properties of stem cells to target areas of the spinal cord with a goal of bringing scientists closer to clinical translation of these findings.

The researchers are also interested in identifying other neural circuits in the cervical spinal cord that could be activated, with the potential for reviving motor function. Areas of particular interest include restoration of hand and arm function.


Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2018/10/181010132355.htm

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Une lignée de cellules souches neurales de la moelle épinière est prometteuse

Dérivées de cellules souches pluripotentes humaines, ces diverses cellules peuvent constituer une nouvelle source de cellules de remplacement pour les lésions de la moelle épinière.


06 août 2018


Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Californie à San Diego annoncent qu’ils ont réussi à créer des cellules souches neurales de la moelle épinière à partir de cellules souches pluripotentes humaines (CSPh) qui se différencient en diverses cellules capables de s'intégrer dans la moelle épinière pendant une longue période.


La recherche, décrite dans Nature Methods, fait progresser non seulement la recherche fondamentale sur les applications biomédicales des maladies in vitro, mais pourrait également constituer une source cellulaire pour les thérapies régénératives des lésions et des troubles de la moelle épinière.


Ces dernières années, beaucoup de travail a été réalisé pour explorer le potentiel d'utilisation des cellules souches dérivées des cellules souches CSPh pour créer de nouvelles cellules de la moelle épinière nécessaires à la réparation des moelles épinières endommagées ou malades. Les progrès ont été réguliers mais lents et limités.


Dans leur nouveau document, le chercheur Dr. Hiromi Kumamaru, et l'auteur principal Dr. Mark Tuszynski, professeur de neurosciences et directeur de l'Institut de neurosciences UC San Diego, décrivent la création d'une lignée cellulaire qui paraît faire avancer la recherche de manière significative.


Après avoir greffé des cellules souches neurales dérivées de cellules souches CSPh cultivées dans des moelles épinières lésées de rats, ils ont noté que les greffons étaient riches en neurones excitateurs, et étendent un grand nombre d'axones sur de longues distances, innervent leurs structures cibles et permettent une régénération corticospinale robuste.


"Nous avons établi une source évolutive de cellules souches neurales de moelle épinière humaine qui inclut tous les types de cellules progénitrices neuronales de la moelle épinière", a déclaré Dr. Kumamaru. "Dans les greffes, ces cellules peuvent être trouvées dans toute la moelle épinière, dorsale et ventrale. Ils ont favorisé la régénération après une lésion de la moelle épinière chez des rats adultes, y compris les axones corticospinaux, qui sont extrêmement importants dans la fonction motrice volontaire chez l'homme. Chez les rats, ils ont permis la récupération fonctionnelle."


Tuszynski a déclaré que, bien que davantage de travail reste à faire, ces cellules nouvellement générées constitueront des cellules sources pour l’avancement d’essais cliniques humains sur une période de trois à cinq ans. Il reste à déterminer la sureté de ces cellules souches sur les primates non humains et les rongeurs et si leur efficacité peut être reproduite.




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Created Line of Spinal Cord Neural Stem Cells Shows Diverse Promise


Derived from human pluripotent stem cells, these diverse cells advance disease modeling and may provide new, scalable source of replacement cells for spinal cord injuries


August 06, 2018 


Researchers at University of California San Diego School of Medicine report that they have successfully created spinal cord neural stem cells (NSCs) from human pluripotent stem cells (hPSCs) that differentiate into a diverse population of cells capable of dispersing throughout the spinal cord and can be maintained for long periods of time.


The achievement, described in the August 6 online issue of Nature Methods , advances not only basic research like biomedical applications of in vitro disease modeling, but may constitute an improved, clinically translatable cell source for replacement strategies in spinal cord injuries and disorders.


In recent years, much work has been done exploring the potential of using hPSC-derived stem cells to create new spinal cord cells needed to repair damaged or diseased spinal cords. Progress has been steady but slow and limited.


In their new paper, first author and postdoctoral scholar Hiromi Kumamaru, MD, PhD, and senior author Mark Tuszynski, MD, PhD, professor of neuroscience and director of the UC San Diego Translational Neuroscience Institute, and colleagues describe creating a cell line that appears to significantly advance the cause.


After grafting cultured hPSC-derived NSCs into injured spinal cords of rats, they noted that the grafts were rich in excitatory neurons, extended large numbers of axons over long distances, innervated their target structures and enabled robust corticospinal regeneration.


“We established a scalable source of human spinal cord NSCs that includes all spinal cord neuronal progenitor cell types,” said Kumamaru. “In grafts, these cells could be found throughout the spinal cord, dorsal to ventral. They promoted regeneration after spinal cord injury in adult rats, including corticospinal axons, which are extremely important in human voluntary motor function. In rats, they supported functional recovery.”


Tuszynski said that, although more work needs to be done, these newly generated cells will constitute source cells for advancement to human clinical trials on a time frame of three to five years. It still needs to be determined that the cells are safe over long time periods in rodent and non-human primate studies, and that their efficacy can be replicated.




Source : https://health.ucsd.edu/news/releases/Pages/2018-08-06-created-line-of-spinal-cord-neural-stem-cells-shows-diverse-promise.aspx

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NervGen Pharma va commercialiser la technologie de régénération des nerfs développée par Case Western


26 juillet 2018
 
Jerry Silver, un chercheur en médecine régénérative sur les lésions de la moelle épinière et professeur de neurosciences à l'école de médecine de Case Western Reserve, a développé une technologie qui détient la possibilité d'améliorer la vie de millions de patients atteints de lésions de la moelle épinière.


Dans sa recherche, Jerry Silver a identifié la protéine tyrosine phosphatase, PTP, comme un récepteur neural clé qui inhibe la régénération nerveuse à travers les zones de cicatrices qui surviennent dans les lésions de la moelle épinière et d'autres affections médicales.


Jerry Silver a ciblé les PTP avec un agent appelé ISP, qui favorise la régénération des nerfs endommagés et l'amélioration fonctionnelle dans les modèles animaux. Pour augmenter encore sa découverte, il a utilisé une série de ce qu'il appelle des «antagonistes de récepteurs» qui peuvent être administrés par voie systémique.


Il a également identifié un analogue de l'ISP qui est prêt pour le développement clinique.


NervGen prévoit d'utiliser l'analogue de l'ISP dans un essai clinique pour le traitement des lésions de la moelle épinière. Il tirera également parti de cette technologie pour identifier les candidats pour d'autres affections médicales connexes.


Les lésions nerveuses, de la perte des sensations jusqu'à la paralysie, se produisent suite à des traumatismes physiques tels que des accidents de voiture et des blessures de combat.


Il se produit également avec la sclérose en plaques, l'arythmie induite par la crise cardiaque, la maladie d'Alzheimer, les accidents vasculaires cérébraux et d'autres maladies et traumatismes dans lesquels les nerfs sont endommagés.


"Nous sommes extrêmement enthousiastes de faire progresser cette importante technologie de régénération nerveuse, car il n'existe actuellement aucune thérapie approuvée connue pour améliorer la repousse nerveuse chez les patients souffrant de lésions nerveuses", a déclaré Ernest Wong, PDG de NervGen, dans un communiqué. Il a ajouté que la récupération fonctionnelle observée dans les modèles animaux avait été sans précédent et cohérente à travers plusieurs modèles précliniques dans plusieurs laboratoires universitaires indépendants.




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NervGen Pharma to take Case Western-developed nerve regeneration tech to market


July 26, 2018
 
Jerry Silver, a spinal cord injury regenerative medicine researcher, co-inventor and professor of neurosciences at Case Western Reserve's School of Medicine, developed the technology. As he sees it, the technology holds the possibility of improving the lives of millions of spinal cord injury patients.


In his research, Silver identified protein tyrosine phosphatase, PTP, as a key neural receptor that inhibits nerve regeneration through areas of scarring that occurs in spinal cord injuries and other medical conditions.


Silver zeroed in on PTPs with an agent called ISP, which promotes regeneration of damaged nerves and functional improvement in animal models. To further augment his work, he employed a series of what he calls "receptor antagonists" that can be delivered systemically.


He also identified an analogue of ISP that is ready for clinical development.


NervGen plans to take the ISP analog into the clinic for the treatment of spinal cord injury. It will also leverage the technology to identify candidates for other related medical conditions,


Nerve damage, from loss of sensation to paralysis, occurs with physical traumas such as car accidents and combat injuries.


It also occurs with multiple sclerosis, heart attack induced arrhythmia, Alzheimer's disease, stroke and other diseases and traumas in which the nerves are damaged.


"We are extremely excited to be advancing this important nerve regeneration technology as there is currently no approved therapy known to enhance nerve regrowth in patients suffering from nerve damage," said Ernest Wong, CEO of NervGen, in a statement. He added that the functional recovery observed in animal models had been unprecedented and consistent across multiple preclinical models in several independent university labs.




Source : https://www.healthcareitnews.com/news/nervgen-pharma-take-case-western-developed-nerve-regeneration-tech-market

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Des chercheurs réparent des lésions aiguës de la moelle épinière chez des singes


5 juin 2018


Les lésions de la moelle épinière sont parmi les cas médicaux les plus sévères et les plus difficiles à traiter, entraînant généralement une incapacité permanente, avec la perte de la fonction musculaire, de la sensation et des fonctions autonomes. La recherche médicale est maintenant sur le point de traiter les lésions graves de la moelle épinière en induisant la réparation des nerfs rachidiens, et les scientifiques ont fait des progrès ces dernières années avec les rongeurs et les primates.


En utilisant du chitosane rempli de neurotrophine-3 (NT3), un groupe de chercheurs chinois rapporte le succès du traitement avec la récupération fonctionnelle de singes rhésus atteints de lésions aiguës de la moelle épinière. Bien que des études antérieures avec le même traitement chez les rongeurs aient été prometteuses, ce sont les premiers résultats chez les primates, ce qui implique sa pertinence médicale pour les humains. Ils ont publié leurs résultats dans Proceedings of the National Academy of Sciences.


Le chitosane est un polysaccharide dérivé des carapaces chitineuses des crevettes et d'autres crustacés. Il a des applications médicales dans la réduction des saignements et comme agent antibactérien. Il est également utilisé comme véhicule de délivrance de composés thérapeutiques. La neurotrophine NT3 est un facteur neurotrophique qui favorise la croissance et la différenciation de nouveaux neurones et synapses.


Le traitement et la récupération des lésions de la moelle épinière sont inhibés par un certain nombre de facteurs. Les neurones du système nerveux central (SNC) ne se régénèrent pas facilement et sont inhibés après une lésion par des cytokines inflammatoires et d'autres facteurs.


Les efforts antérieurs de traitement visaient à rendre l'environnement du SNC après la lésion moins hostile à la régénération nerveuse, et même si les chercheurs ont fait des progrès avec les rongeurs, ces résultats ne se traduisent pas encore pour les humains. Les chercheurs ont voulu traduire les résultats antérieurs des études sur les rongeurs au traitement des primates non humains. Pour des raisons éthiques concernant la sur-utilisation des primates dans la recherche médicale, ils ont éliminé les essais des variantes les moins efficaces du traitement chitosane-NT3 et se sont concentrés uniquement sur la méthode la plus efficace.


Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont inséré le composé chitosane-NT3 dans les moelles épinières thoraciques hémisectionnées (partiellement sectionnées) de singes rhésus adultes. Le chitosan sert de composé matriciel qui contient et libère progressivement la neurotrophine NT3 dans le site de la lésion sur une période relativement longue. Dans les études sur les rongeurs, le composé NT3-chitosane a inhibé les cellules inflammatoires et a attiré des cellules souches neurales endogènes pour proliférer, se différencier et éventuellement former des réseaux neuronaux pour transmettre des signaux neuronaux à destination et en provenance du cerveau.


En utilisant une combinaison de mesures de résultats non-invasifs, y compris l'IRMf et des analyses de marche cinématique, les chercheurs ont confirmé des résultats similaires chez les singes rhésus. Ils ont également pu confirmer que les singes présentaient des lésions rachidiennes post-traitement plus petites et avaient un meilleur comportement de marche. Cela est probablement dû à l'action anti-inflammatoire du chitosan-NT3.


Les chercheurs écrivent : "Cette étude utilisant des primates non humains représente un progrès substantiel dans la traduction de notre étude initiale en utilisant des rongeurs jusqu'à la thérapie humaine." Bien que l'étude se soit concentrée sur le traitement des lésions aiguës, ils pensent qu'elle sera également applicable dans le traitement de la lésion médullaire chronique.




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Researchers repair acute spinal cord injury in monkeys


June 5, 2018


Spinal cord injuries are among the most severe and difficult-to-treat medical conditions, usually resulting in permanent disability including loss of muscle function, sensation and autonomic functions. Medical research is now on the cusp of treating severe spinal cord injuries by inducing the repair of spinal nerves, and scientists have made strides in recent years with rodents and primates.


Using chitosan loaded with neurotrophin-3 (NT3), a collaborative of Chinese medical researchers now reports the successful treatment and subsequent functional recovery of rhesus monkeys with induced acute spinal cord injuries. Though previous studies of the same treatment in rodents showed promise, these are the first results in primates, which the researchers say strongly implies its medical relevance for humans. They have published their results in The Proceedings of the National Academy of Sciences.


Chitosan is a polysaccharide derived from the chitinous shells of shrimp and other crustaceans. It has medical applications in the reduction of bleeding and as an antibacterial agent. It is also used as a drug delivery vehicle. NT3 is a neurotrophic factor that encourages the growth and differentiation of new neurons and synapses.


Spinal cord injury treatment and recovery is inhibited by a number of factors. Neurons in the central nervous system (CNS) do not easily regenerate in the best of conditions, and are further inhibited after injury by inflammatory cytokines and other factors.


Previous efforts at treatment have aimed at making the post-injury CNS environment less hostile to nerve regeneration, and although researchers made some headway with rodents, these results do not translate well to humans. The researchers wanted to translate previous results from rodent studies to the treatment of non-human primates. For ethical reasons regarding the overuse of primates in medical research, they eliminated trials of several less successful variants of the chitosan-NT3 treatment and focused only on the most successful method.


In the new study, the researchers inserted the chitosan-NT3 compound into one-centimeter gaps in hemisectioned (partially severed) thoracic spinal cords of adult rhesus monkeys. Chitosan serves as a matrix scaffold that contains and gradually releases NT3 to the injury site over a relatively long period. In the rodent studies, the NT3-chitosan scaffold inhibited inflammatory cells and attracted endogenous neural stem cells to proliferate, differentiate and eventually form neuronal networks to transmit neural signals to and from the brain.


Using a non-invasive combination of outcome measures including fMRI, magnetic diffusion tensor imaging, and kinematics walking analyses, the researchers confirmed similar results in the rhesus monkeys. They were also able to confirm that monkeys with smaller post-treatment spinal lesions had better walking behavior. This is likely due to the anti-inflammatory action of chitosan-NT3.


The authors write, "This study using nonhuman primates represents a substantial advancement in translating our initial study using rodents to human therapy." While the study was focused on the treatment of acute injury, they believe it will also prove applicable in treatment of chronic spinal injury.






Source : https://medicalxpress.com/news/2018-06-acute-spinal-cord-injury-monkeys.html







(A) A diagram of BDA injections in uninjured and NT3-chitosan monkeys. (B–D) Longitudinal sections of monkey spinal cord 11 wk after BDA injections in normal (uninjured, animal 30) (B), lesion control (animal 5) (C), and NT3-chitosan (animal 18) (D) monkeys more than a year after the initial operation. DAPI (blue), BDA (red), and GFAP (green) fluorescent images are shown. ROI, region of interest; small white arrows marked regenerated BDA-positive fibers.


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Chers Adhérents et donateurs de l’association ALARME,
 


Le Conseil d'Administration annuel (cf. Art. 6 des nouveaux statuts) qui s’est tenu le 10 mars 2018 a défini le programme de l’association.


En ce qui concerne les financements des laboratoires pour l’année 2018, nous avons décidé d’octroyer 40 000 euros au laboratoire du Pr. Courtine.


En effet, les résultats obtenus au long de ces dernières années par l’équipe du Pr. Courtine, grâce à notre soutien (et d’autres partenaires), sont spectaculaires. Sur des modèles de lésions anatomiquement complètes, l’équipe a réussi à faire repousser une quantité importante d’axones avec une stratégie multi-combinatoire : hydrogel injectable contenant plusieurs facteurs neurotrophiques dans le site lésionnel + surexprimation par adénovirus de gènes de croissance axonale au-dessus de la lésion + guidage chémo-attractif par un dépôt d'hydrogel-GDNF au-desous la lésion.


Maintenant que l’équipe de recherche a découvert les mécanismes de la repousse axonale, elle va ajouter cette année 2018 la stimulation électro-chimique avec l’implantation épidurale d’une neuro-prothèse et l’entrainement locomoteur intensif robotisé qui a déjà démontré son efficacité sur les modèles de lésions incomplètes.


Donc, nous sommes à un moment crucial, où l’équipe du Pr. Courtine devrait pouvoir démontrer la possibilité d’une récupération fonctionnelle importante sur des modèles de lésions anatomiquement complètes. C'est le projet de recherche que nous finançons en 2018 !


Merci donc à tous nos généreux donateurs qui nous permettent de poursuivre notre but : trouver un traitement pour les paraplégies et tétraplégies !
 
Vous trouverez en documents joints :


1) Le Rapport Annuel de l’année 2017 avec le bilan moral et financier ;
2) Le bulletin d'adhésion (à imprimer et renvoyer) ou Cliquez sur ce lien pour un don en ligne : http://alarme.asso.fr/adherer-a-lassociation/
 
Au nom de tous les membres du Conseil d’Administration d'ALARME, je vous remercie de rester fidèles à notre cause.
 
Thierry DELRIEU
Président d’ALARME


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BESSENAY

DIMANCHE 25 MARS 2018

Salle des Fêtes du PRADO

CONCOURS DE BELOTE

Organisé au profit de l'association ALARME

Par Le  Club des Cerisiers Blancs…
Les Amis du Patrimoine et de l'Environnement…
La Société de Chasse de Bessenay…
Le Syndicat  Agricole de Bessenay...
La Municipalité de Bessenay
La Caisse locale de GROUPAMA BESSENAY COURZIEU


 

TOUTES LES DOUBLETTES SERONT PRIMEES ……


IMPORTANT : Dans le cadre de l’organisation de ce concours, nous sollicitons votre bienveillance comme l’an dernier pour nous offrir des lots afin de primer les gagnants ou participants…..
Par avance MERCI…….


Contact : Marc CHAZAUD 04.74.70.87.99

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Bonjour,

Afin de développer un équipement innovant pour les personnes présentant des troubles de la thermorégulation, nous diffusons un questionnaire rapide. Merci de le diffuser autour de vous, auprès de personnes concernées, services, associations, structures, professionnels pouvant être en contact avec les personnes concernées. Un maximum de réponses (anonymes bien-sûr) pourront nous aider à mener à bien ce projet.

lien google form : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScfwRdceR5Wht2gE0QYlGtO-RnWBHOm-G0bynddrtExrZmRVw/viewform

L'équipe ThermoCo, Master 2 APAS Besançon

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Pour ceux et celles qui seraient intéressés pour témoigner sur FRANCE 2  :smiley:




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Bonjour Thierry Delrieu,
 
Je suis journaliste pour l’émission « Ca commence aujourd’hui » du lundi au vendredi à 13h50 sur France 2 présentée par Faustine Bollaert.
 
Nous allons consacrer une émission spéciale sur le handicap au sein du couple.
 
Nous recherchons les témoignages suivants :
 
-Le handicap a fait irruption dans votre couple (accident, AVC…) et vous avez fait le choix d’affronter cette épreuve à 2.
-Votre conjoint(e) souffre de handicap et vous vous demandez comment trouver votre place entre aidant et amoureux.
-Au contraire, l’annonce du diagnostic a signifié la fin de votre couple : vous n’avez pas voulu infliger cette épreuve à celui/celle que vous aimiez, ou votre conjoint(e) a préféré vous quitter.
 
L’enregistrement est prévu pour le VENDREDI 20 OCTOBRE 2017 à LA PLAINE SAINT DENIS. Nous tournons dans les conditions du direct. L’émission est produite par Réservoir Prod.
 
Vous pouvez me contacter au 01 53 84 30 72 pour que je vous donne plus de détails sur l’émission.

Dans l’attente de votre appel,
 
Cordialement.
 
Morgan
Tél de bureau : 01 53 84 30 72

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Bonjour,


Je me permets de vous contacter pour vous faire part d'un projet que je lance et pour savoir si vous pourriez m'aider. Je suis tétra depuis 9 ans et je me suis rendu compte qu'il est difficile de s'entretenir physiquement faute de moyens, de matériels et de personnes pour nous sécuriser. Ayant constaté moi même les améliorations que j'ai vécu avec un entrainement régulier, je lance ce projet: www.phoenixcenter.ch pour les personnes confrontées à un handicap. Je suis entrain de lever les fonds et la moitié est déjà trouvée. J'ai désormais besoin d'un gros soutien pour lancer le projet. Ainsi, si vous pouviez partager le site sur votre page ce serait vraiment d'une grande aide.


Merci pour votre aide


Cordialement


--
Benoit Caron

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Bonjour à vous tous,


Voici l'affiche du repas-dansant à Cuzorn (47) de l'association ALARME. Venez nombreux le 26 août en Lot-et-Garonne pour aider à financer la recherche sur la moelle épinière !  :smiley:

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Nouveau traitement de cellules souches pour la moelle épinière combiné avec l'exosquelette et la réalité virtuelle


MD Stem Cells coordonne les dernières technologies pour favoriser le traitement de la paraplégie avec des cellules souches


WESTPORT, CT, USA, le 9 août 2017 /EINPresswire.com/ - La récupération des lésions de la moelle épinière reste le «Saint Graal» de la médecine régénératrice car de nombreux patients souffrant de lésions de la moelle épinière et de paralysie sont des personnes actives qui subissent des blessures qui bouleversent leur vie. MD Stem Cells a récemment obtenu l'approbation du conseil d'examen institutionnel pour un nouvel essai clinique pour un traitement des lésions de la moelle épinière utilisant des cellules souches dérivées de moelle osseuse (BMSC). Cet essai se nomme Stem Cell Spinal Cord Injury Exoskeleton and Virtual Reality study ou SciExVR.


L'essai utilise des injections paraspinales de cellules souches chez les patients paralysés à la fois au niveau du segment de la lésion et des segments au-dessus et au-dessous combinés avec des cellules souches intraveineuses et intranasales. Les ajouts à ce traitement peuvent inclure la mobilité par exosquelette ou la visualisation de la réalité virtuelle pour fournir une stimulation supplémentaire dans la régénération espérée des neurones moteurs et sensoriels.


Paraspinal signifie à côté des nerfs de la colonne vertébrale lorsqu'ils sortent de la moelle épinière. En administrant les injections de cellules souches adjacentes aux nerfs spinaux, on s'attend à ce que les cellules souches migrent dans la moelle épinière et les nerfs, et se différencient potentiellement en neurones et cellules de soutien, ainsi que de libérer des facteurs de croissance qui affecteront positivement le tissu nerveux. Les chercheurs de MD Stem Cells combinent jusqu'à 6 injections paraspinales distinctes administrées des deux côtés de la moelle épinière au-dessus et au-dessous de la lésion de la colonne vertébrale. En donnant des injections non seulement adjacentes au niveau de blessure, mais aussi des segments au-dessus et au-dessous, on espère que les axones – fibres nerveuses dans la moelle épinière et contrôlent les muscles - auront un plus grand potentiel de régénération. De même, les axones des neurones sensoriels qui servent à la transmission des sensations de contact et d'autres sensations sous la blessure, peuvent améliorer la récupération. En plus des neurones, on espère que les cellules neuro-gliales qui soutiennent et isolent les différents neurones, auront également la possibilité de se régénérer.


Après les injections paraspales, les cellules souches restantes seront administrées par voie intraveineuse dans la veine du bras et intranasalement dans le nez. "Dans les modèles pré-cliniques, les cellules souches de la moelle osseuse (BMSC) administrées par voie intraveineuse ont facilement traversé les poumons et entrent dans le cerveau par les organes paraventriculaires" a expliqué le Dr Steven Levy, PDG de MD Stem Cells, et développeur de SciExVR. "L'essai utilise également l'injection de BMSC intranasal car, dans les modèles précliniques, ils peuvent pénétrer dans le cerveau au niveau des 5èmes nerfs crâniens ou des nerfs du Trigeminal, entrant dans le cerveau dans la zone à travers laquelle passent les neurones moteurs et sensoriels".


L'Exosquelette est l'utilisation de supports alimentés par des moteurs qui permettent aux patients avec une paraplégie de se tenir debout et de marcher. L'Exosquelette a été déjà utilisé seul pour améliorer certaines fonctions, mais SciExVR est la première étude à chercher à combiner les cellules souches avec cette technologie. On espère que la stimulation mécanique des propriocepteurs en dessous de la lésion, combinée à une stimulation adjacente des neurones moteurs dans le cerveau, augmentera les effets des cellules souches.


"La réalité virtuelle est très intéressante car, en engageant le cerveau dans la pensée de bouger les jambes, le cerveau envoie des signaux sur les neurones moteurs restants ou partiellement fonctionnels", a expliqué le Dr Levy. "Le cerveau et la moelle épinière sont très adaptables et on espère que l'augmentation de la stimulation des neurones de la moelle épinière avec l'Exosquelette et la réalité virtuelle aidera à augmenter les effets des cellules souches. C'est le premier effort pour combiner les cellules souches et la réalité virtuelle dans une étude clinique complète."


ClinicalTrials.gov : https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03225625




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New Spinal Cord Stem Cell Treatment combined with Exoskeleton and Virtual Reality


MD Stem Cells coordinates latest technologies to advance stem cell treatment of paraplegia


WESTPORT, CT , USA, August 9, 2017 /EINPresswire.com/ -- Spinal cord injury recovery remains the ‘Holy Grail’ of regenerative medicine because many patients suffering spinal cord damage and paralysis are active people experiencing a life changing injury suddenly and without warning. MD Stem Cells has recently obtained institutional review board approval for a new clinical patient treatment study for spinal cord injury using bone marrow derived stem cells (BMSC). It is called the Stem Cell Spinal Cord Injury Exoskeleton and Virtual Reality study or SciExVR for short.


The study uses paraspinal injections of the stem cells in paralyzed patients both at the level of the damaged segment and segments above and below this level combined with intravenous and intranasal stem cells. Additions to this treatment may include exoskeletal mobility or virtual reality visualization to provide additional stimulation in the hoped for regeneration of motor and sensory neurons.


Paraspinal means next to the spinal nerves as they exit the spinal cord. By providing the stem cell injections adjacent to the spinal nerves it is expected that the stem cells will migrate into the spinal cord and nerves, potentially differentiate into neurons and support cells, as well as release growth factors that will positively affect the remaining nerve tissue. The MD Stem Cell researchers are combining up to 6 separate paraspinal injections given on both sides of the spinal cord at, above and below the spinal injury. By giving injections not only adjacent to the level of injury but also segments above and below, it is hoped that the axons - long thin segments of the motor neurons that travel from the brain down the spinal cord and control the muscles below the injury- will have greater regenerative potential. Similarly the axons of the sensory neurons that travel up the spinal cord to the brain and provide touch and other sensation from below the injury may have improved recovery. In addition to the neurons, it is hoped that the highly important neuro-glial cells which support and insulate the different neurons may also have opportunity to regenerate or heal.


Following the paraspinal injections, the remaining stem cells are provided intravenously which is in the vein in the arm, and intranasally which is within the nose. “In pre-clinical models, Bone Marrow Stem Cells (BMSC) given intravenously have been shown to pass through the lungs easily and enter the brain through the paraventricular organs” explained Dr. Steven Levy, CEO & President of MD Stem Cells, Study Director and developer of SciExVR. “The study also places BMSC intranasal because in pre-clinical models they may enter the brain through the 5th cranial nerves or Trigeminal nerves, entering the brain in the area through which motor and sensory neurons pass.” MD Stem Cells has never had a study using Fat or Adipose derived stem cells, also known as Stromal Vascular Fraction. Adipose stem cells are considered a poor choice because when given intravenously many get stuck in the lungs and never make it to the brain.


Exoskeleton is the use of supports powered by motors which allows patients with paraplegia to stand and walk. Exoskeleton has been used by itself to make some improvements in function but SciExVR is the first study to seek to combine stem cells with this technology. It is hoped that mechanical stimulation of proprioceptors below the injury, combined with adjacent stimulation of motor neurons in the brain, will augment the stem cell effects.


“Virtual Reality is very exciting because by engaging the brain in the thought of moving the legs, the brain sends signals down any remaining or partially functional motor neurons,” explained Dr. Levy. “The brain and the spinal cord are very adaptable and it is hoped that increasing spinal neuron stimulation through Exoskeleton and Virtual Reality will help increase the stem cells effects. This is the first effort to combine stem cells and VR in a comprehensive clinical study. ”


“It’s important to understand that we are using the patient’s own bone marrow stem cells and not stem cells from fat, adipose or what is sometimes called stromal vascular fraction” indicated Dr. Levy. “We have over 4 years of exceptional safety with the use of bone marrow stem cells. All our procedures are done in a fully licensed outpatient surgical facility under the auspices of board certified anesthesiologists in these operating rooms under the highest accreditation.”




Source : http://www.einnews.com/pr_news/397095882/new-spinal-cord-stem-cell-treatment-combined-with-exoskeleton-and-virtual-reality

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Nipro est proche d'un traitement de cellules souches pour les lésions de la moelle épinière

Un groupe médical japonais demande l'approbation avec le but du lancement d'un essai clinique en 2018


OSAKA - Le fabricant d'équipement médical Nipro pourrait commercialiser l'année prochaine un traitement à base de cellules souches permettant aux personnes atteintes de lésions de la moelle épinière de marcher à nouveau.


La société basée à Osaka a effectué des recherches conjointes avec l'Université médicale de Sapporo depuis 2014. Ils ont récemment testé avec succès lors d'essais cliniques des cellules souches récoltées à partir de la moelle osseuse et mises en culture et sont réinjectées dans le corps, où elles se concentrent dans les zones blessées de la moelle épinière et régénèrent le tissu nerveux.


Nipro s'appliquera dès l'automne au ministère de la Santé pour enregistrer le traitement en tant que produit de médecine régénératrice.


Les patients qui ont perdu l'utilisation de leurs membres dans les lésions de la colonne vertébrale peuvent retrouver des fonctions motrices grâce à la rééducation. Mais ce n'est guère un traitement efficace.


Nipro doit encore développer des techniques pour rendre le nouveau traitement largement disponible. À l'heure actuelle, les techniciens peuvent cultiver des cellules souches pour une centaine de personnes chaque année par des procédures manuelles. Environ 200 000 personnes au Japon souffrent de lésions de la moelle épinière, une population qui augmente d'environ 5 000 par an.


La société développe des technologies d'automatisation pour la production et les essais cliniques, mais l'accent est mis sur la question de savoir si le personnel peut être formé.


Nipro étudie également si le traitement peut être appliqué aux maladies du cerveau. Une étude clinique actuellement en cours utilise des patients atteints d'AVC.




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August 5, 2017


Nipro closing in on stem cell cure for spinal cord injuries


Japanese medical group to seek approval with eye toward 2018 launch


OSAKA -- Medical equipment maker Nipro could commercialize next year a stem-cell-based treatment seen allowing people with spinal cord injuries to walk again.


The Osaka-based company has carried out joint research with Sapporo Medical University since 2014. They recently found success in trials where stem cells harvested from bone marrow and increased are returned to the body, where they concentrate in injured areas of the spinal cord and regenerate tissue.


Nipro will apply as soon as autumn to the Ministry of Health, Labor and Welfare to register the treatment as a regenerative medicine product.


Patients who have lost the use of their limbs to spinal injury can regain some motor functions through rehabilitation. But this is hardly an actual cure.


Nipro still needs to develop techniques to make the new treatment widely available. At the moment, technicians can reportedly grow stem cells for just 100 or so people a year via manual procedures. About 200,000 people in Japan suffer from spinal cord injuries, a population that increases by around 5,000 annually.


The company is developing automation technology for production and testing, though the focus is on whether personnel can be further trained.


Nipro is also looking into whether the treatment can be applied to diseases of the brain. A clinical study now underway uses stroke patients.




Source : https://asia.nikkei.com/Japan-Update/Nipro-closing-in-on-stem-cell-cure-for-spinal-cord-injuries


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RDD Pharma reçoit une désignation orpheline pour RDD-0315 chez les patients atteints de lésions de la moelle épinière dans l'Union européenne


05 juillet 2017


NEW YORK, le 5 juillet 2017 / PRNewswire / - RDD Pharma, leader dans le développement de traitements pour les troubles anorectaux, a annoncé aujourd'hui que le Comité des médicaments orphelins de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a accordé une désignation orpheline pour RDD-0315, un médicament expérimental pour le traitement de l'incontinence fécale chez les patients atteints de lésion de la moelle épinière. Le comité a reconnu que RDD-0315 pourrait être très avantageux pour les patients atteints de lésions de la moelle épinière atteints d'incontinence fécale.


"Nous sommes ravis que l'EMA ait reconnu le bénéfice cliniquement significatif que RDD-0315 peut offrir aux patients atteints de lésions de la moelle épinière", a déclaré Jason Laufer , chef de la direction, RDD Pharma. "Nous avons le potentiel d'avoir une incidence positive sur la santé, le bien-être et la qualité de vie dans cette population de patients."


La désignation orpheline offre des incitations de l'Union européenne à développer un médicament dont la prévalence est inférieure à 5 sur 10 000, telles que l'assistance au protocole, les frais réduits, le financement de la Commission européenne pour les essais cliniques et la protection contre la concurrence une fois que le médicament est placé Sur le marché, y compris 10 ans d'exclusivité du marché.


La phase 2a qui évalue l'innocuité et l'efficacité de RDD-0315 pour le traitement de l'incontinence fécale dans les patients atteints de lésions de la moelle épinière a déjà montré une réduction statistiquement significative du nombre d'épisodes d'incontinence fécale à 8 et 12 heures après l'administration.


"Nous sommes ravis de la reconnaissance par EMA des résultats positifs observés dans notre essai clinique de phase 2a et du potentiel d'un traitement tel que RDD-0315 pour les patients souffrant d'incontinence fécale", a déclaré Nir Barak, médecin chef de RDD Pharma. "Nous sommes impatients de faire progresser nos études dans l'UE et de déposer un IND avec la Food and Drug Administration des États-Unis à la fin de cette année".




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RDD Pharma Receives Orphan Designation for RDD-0315 in Spinal Cord Injury Patients in the European Union
 
Jul 05, 2017, 07:15 ET
     
NEW YORK, July 5, 2017 /PRNewswire/ -- RDD Pharma, a leader in developing treatments for anorectal disorders, announced today the European Medicines Agency's Committee for Orphan Medicinal Products has granted orphan designation for RDD-0315, an investigational drug for the treatment of fecal incontinence in patients with spinal cord injury.   The committee recognized that RDD-0315 may be of significant benefit to spinal cord injury patients affected by fecal incontinence.


"We are pleased the EMA recognized the clinically significant benefit that RDD-0315 may offer spinal cord injury patients," stated Jason Laufer, Chief Executive Officer, RDD Pharma.  'We have the potential to positively impact the health, well-being and quality of life in this patient population. '


The Orphan Designation provides potential incentives from the European Union to develop a medicine with a prevalence of less than 5 in 10,000, such as protocol assistance, reduced fees, funding from the European Commission for clinical trials, and protection from competition once the medicine is placed on the market, including 10 years of market exclusivity.


Positive Phase 2a results in evaluating the safety and efficacy of RDD-0315 for the treatment of fecal incontinence in spinal cord injury patients have previously been reported with a statistically significant reduction in the number of fecal incontinence episodes at 8 and 12 hours post-administration.


"We are thrilled with the EMA's recognition of positive results seen in our Phase 2a study and the potential of a treatment such as RDD-0315 for patients who suffer from fecal incontinence," said Nir Barak, Chief Medical Officer of RDD Pharma.  "We look forward to advancing our studies in the EU and to filing an IND with the US Food and Drug Administration later this year."




Source : http://www.prnewswire.com/news-releases/rdd-pharma-receives-orphan-designation-for-rdd-0315-in-spinal-cord-injury-patients-in-the-european-union-300483326.html

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