LA VIE QUOTIDIENNE > Ressources et règlementation
Minima sociaux : le chantier de simplification est lancé
Arnaud:
Je vous propose d'écrire à ce député Christophe Sirugue, député de la 5ᵉ circonscription de Saône-et-Loire et rapporteur sur les minima sociaux pour expliquer toutes les difficultés que vous vivez avec votre Aah.
A quoi vous êtes confronté dans votre quotidien face à toutes les difficultés financières.
Et qu'il est grand temps de transformer cette Aah en un vrai revenu d'existence.
Et d'arrêter de prendre en compte le revenu du conjoint !
Voici les coordonnées où vous pouvez écrire :
A l'Assemblée nationale
126, Rue de l'Université
75355 Paris 07SP
Mail : csirugue@assemblee-nationale.fr
Source :
http://www.christophesirugue.fr/contact/
:smiley:
Arnaud:
Suivi d'actualité concernant ce sujet.
Réforme des minimas sociaux à l'étude
J'ai été missionné par le Premier ministre sur les voies de simplification et d'harmonisation des neufs minimas sociaux.
Renforcer l'équité du système, réduire sa complexité afin de lutter contre le non-recours aux dispositifs, simplifier sa gestion et accroître l'efficacité et la cohérence des politiques d'insertion sont les objectifs qui guident le rapport que je dois remettre fin mars.
Dans ce cadre, j'ai auditionné ces derniers jours Dominique Bussereau, président de l'Association des Départements de France, Jean-Philippe Vincent, de la Direction générale de la cohésion sociale, et le secrétariat général pour la modernisation de l'action publique.
Et jeudi 21 janvier, je me suis entretenu avec des bénéficiaires de minimas sociaux lors d'une table ronde
Source :
http://www.christophesirugue.fr/a-l-assemblée-nationale/
:smiley:
gilles:
il étais temps!
Arnaud:
Un autre article sur le sujet
Top départ aujourd'hui : Minima sociaux : avis de simplification
La réforme de la simplification et de l'harmonisation des minima sociaux est engagée. La copie doit être rendue fin mars.
Multiples, complexes, peu équitables… Le député PS Christophe Sirugue s'attelle à la réforme des minima sociaux voulue par le gouvernement en réunissant aujourd'hui pour la première fois son groupe de travail avec deux mots-clés : simplification et harmonisation.
«La multiplicité des dispositifs conduit à une faible lisibilité des prestations et à des différences de traitement entre bénéficiaires», constate le Premier ministre Manuel Valls dans la lettre de mission du parlementaire, qui doit rendre sa copie d'ici fin mars.
Parmi les neuf minima sociaux figurent le RSA «socle» (revenu minimum pour personnes sans ressources), l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) pour chômeurs en fin de droits, ou encore les allocations veuvage, adulte handicapé et le minimum vieillesse.
Selon la Cour des comptes, 4,21 millions de personnes percevaient des minima sociaux en 2013 (+17,6 % depuis 2008, dont +35 % pour le RSA), et leur montant (hors coûts de gestion et dépenses d'accompagnement) a progressé de 30 % en euros constants entre 2008 et 2014, à 24,8 milliards d'euros.
Trois scénarios
Le député prévoit de proposer d'ici fin mars trois scénarios de réforme : une refonte complète, qui impliquerait une réorganisation autour d'un minimum social de base (sorte de revenu minimum d'existence), auquel s'ajouteraient deux allocations : l'une pour les personnes ne pouvant reprendre une activité (handicap lourd, personnes âgées), l'autre pour celles pouvant espérer se réinsérer.
Un autre scénario consisterait à ajuster quelques minima sociaux, et le troisième en un simple rapprochement entre ASS et RSA. Le député de Saône-et-Loire connaît bien le sujet. Il a proposé en 2013 de remplacer deux dispositifs d'aide aux travailleurs modestes (RSA «activité» et Prime pour l'emploi) par une Prime d'activité qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016.
Un «état des lieux» sera dressé lors de la première réunion du groupe de travail, composé d'associations, collectivités, administrations de l'État et opérateurs. Les attentes sont fortes, notamment sur le RSA : l'Assemblée des départements de France (ADF) alerte depuis des mois sur leurs difficultés à financer cette allocation, et le député doit étudier l'option de sa prise en charge à 100 % par l'État contre 66 % aujourd'hui. Les associations de leur côté déplorent que beaucoup ne demandent pas les minima sociaux auxquels ils ont droit.
Source :
http://www.ladepeche.fr/article/2015/12/16/2239316-minima-sociaux-avis-de-simplification.html#kixq5oyRhZBtVEGr.99
:smiley:
Arnaud:
Voici la réponse du gouvernement, face à la mobilisation du mois d'octobre concernant l'AaH !
Il souhaite remettre les minima sociaux à plat et c'est une bonne chose et une bonne décision.
Allons maintenant vers la modernité et réformons ces allocations.
L'union fait la force...
Alors soyons unis pour que cette réforme soit une réussite.
Et donne naissance à la création d'un vrai revenu d'existance à la personne handicapée.
:smiley:
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Minima sociaux : le chantier de simplification est lancé !
Cela concerne l'allocation adulte handicapé (AAH) et l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).
Multiples, complexes, peu équitables... Le député PS Christophe Sirugue s'attelle à la réforme des minima sociaux (détail des 9 minima dans l'article en lien ci-dessous) voulue par le gouvernement en réunissant le 16 décembre 2015 pour la première fois son groupe de travail avec deux mots-clés, simplification et harmonisation.
« La multiplicité des dispositifs conduit à une faible lisibilité des prestations et à des différences de traitement entre bénéficiaires », constate le Premier ministre Manuel Valls dans la lettre de mission du parlementaire, qui doit rendre sa copie d'ici fin mars.
- 9 minima et 4 millions de personnes concernées
Parmi les neuf minima sociaux figurent le RSA « socle » (revenu minimum pour personnes sans ressources), l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) pour chômeurs en fin de droits, ou encore les allocations veuvage, adulte handicapé et le minimum vieillesse (en savoir plus sur les minima sociaux dans l'article ne lien ci-dessous).
Selon la Cour des comptes, 4,21 millions de personnes percevaient des minima sociaux en 2013 (+17,6% depuis 2008, dont +35% pour le RSA), et leur montant (hors coûts de gestion et dépenses d'accompagnement) a progressé de 30% en euros constants entre 2008 et 2014, à 24,8 milliards d'euros.
- Trois scénarii possibles
« Depuis l'après-guerre, les minima sociaux se sont juxtaposés sans que jamais on cherche à les harmoniser », a souligné M. Sirugue dans un entretien avec l'AFP.
Le député prévoit de proposer d'ici fin mars trois scénarios de réforme : une refonte complète, qui impliquerait une réorganisation autour d'un minimum social de base (sorte de revenu minimum d'existence), auquel s'ajouteraient deux allocations, l'une pour les personnes ne pouvant reprendre une activité (handicap lourd, personnes âgées), l'autre pour celles pouvant espérer se réinsérer.
Un autre scénario consisterait à ajuster quelques minima sociaux, et le troisième en un simple rapprochement entre ASS et RSA. M. Sirugue devra privilégier celui pouvant « renforcer l'équité du système », « réduire sa complexité afin de lutter contre le non-recours aux dispositifs », « simplifier sa gestion » et « accroître l'efficacité et la cohérence des politiques d'insertion », selon sa lettre de mission.
Le député de Saône-et-Loire connaît bien le sujet. Il a proposé en 2013 de remplacer deux dispositifs d'aide aux travailleurs modestes (RSA « activité » et Prime pour l'emploi) par une Prime d'activité qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016.
- La spécificité de l'AAH reconnue ?
Un « état des lieux » sera dressé lors de la première réunion du groupe de travail, composé d'associations, collectivités, administrations de l'Etat et opérateurs.
Des « auditions en bilatérales » pour « creuser » chacun des sujets, et des tables rondes avec les partenaires sociaux sont aussi prévues. Les attentes sont fortes, notamment sur le RSA : l'Assemblée des départements de France (ADF) alerte depuis des mois sur leurs difficultés à financer cette allocation, et le député doit étudier l'option de sa prise en charge à 100% par l'Etat (environ 66% aujourd'hui). Les associations de leur côté déplorent que beaucoup ne demandent pas les minimas sociaux auxquels ils ont droit.
« On va se battre pour obtenir la simplification des démarches et des campagnes d'information d'accès aux minima sociaux, en particulier au RSA, dont le taux de non recours est estimé entre 20 et 30% », dit à l'AFP le directeur général de la Fnars, Florent Gueguen. Autre membre du groupe de travail, l'Association des paralysés de France (APF) veut que la « spécificité » de l'allocation adulte handicapé (AAH) soit reconnue, indique Véronique Bustreel, conseillère nationale. « On espère que ce ne sera pas un rapport de plus, mais qu'il visera vraiment à simplifier et améliorer la vie des gens ».
Source :
http://informations.handicap.fr/art-simplification-minima-sociaux-51-8485.php
:smiley:
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