TOUT SUR LA RECHERCHE > Essais cliniques en cours |
Stimulation épidurale |
<< < (7/16) > >> |
DANIEL BERCHAT:
l |
gilles:
Farid, la on a l'avis d'un seul testeur, ce serait bien d'en avoir plusieurs, impossible de se fonder un avis sur un seul témoignage, il en est de même si Prf Courtine intervenait. |
farid:
@ edelweiss,,, je suis desole pour toi,,,ET QU'EN A PENSE LE PROF GREGoIRE COURTINE DE CETTE MALHEUREUSE EXPERIENCE? pour les moyens fessiers et leur role essentiel dans l'equilibre chez le bipede qu'est l'etre humain ,je suis entierement d'accord avec toi,, |
gilles:
merci de ton retour d'information, tu n'étais pas seul pour ces test, qu'en dise les autres "cobayes" , patient testeur serait plus adéquate comme terme. |
Edelweiss:
Bonjour, je partage complètement l’opinion de Daniel. Je sais que ce que je vais dire n’est pas porteur d’espoir. J’ai participé, comme 1er volontaire, à l’essai clinique de stimulation épidurale pilotée par Grégoire Courtine dans le cadre du CHUV et de l’EPFL de Lausanne. J’ai signé un ‘consentement éclairé’ avant de participer au protocole. J’ai été implanté, une opération en anesthésie générale, en août 2016. À partir du mois de septembre 2016 et jusqu’à là mi-mars 2017, je me suis rendu 4 jours par semaine (du lundi au jeudi) au Gait Lab, dans les locaux de l’hôpital Nestlé (CHUV). Pour ma part, sans préjuger des résultats des autres patients, je suis très déçu par le peu d’efficacité de cette méthode et par l’aggravation de mon état de santé qui a résulté de cette étude. Pour être plus clair, il faudrait beaucoup plus d’électrodes, de précision dans la pose de ces derniers sur la dure-mère, de muscles pris en compte par le dispositif pour obtenir un brin d’efficacité. Par exemple, le système actuel ne s’intéresse pas aux muscles stabilisateurs que sont les moyens fessiers (abducteurs). Pourtant, dans n’importe quel centre de rééducation, ces muscles sont l’objet de toutes les attentions car indissociables de l’équilibre. Sur le plan fonctionnel, ce système ne peut fonctionner que dans un labo fermé, avec des capteurs de position sur les articulations du patient et des caméras infrarouges sur l’axe de progression....tout ceci est bien sûr impossible à transposer, de manière fonctionnelle, dans la vie réelle. Enfin, j’ai de gros doutes sur la véracité des études prétendant que des reconnections se font dans une moelle épinière lésée, grâce à la stimulation électrique et l’entraînement intensif. Enfin, dans mon cas, cet entraînement a abouti à une aggravation importante d’une scoliose sans que personne ne s’en soit inquiétée au cours de l’étude malgré des douleurs non-expliquées à un ischion (provoquées par un déséquilibre grandissant, au cours des entraînements, de mon bassin). Pour finir, l’opération d’ablation finale du dispositif, début octobre 2017, a provoqué un meningocèle et une fuite de liquide céphalo-rachidien. Bref, il est évident que si j’avais su comment cela allait se dérouler, jamais je n’aurais participé à STIMO. L’équipe avait d’ailleurs beaucoup de difficultés à recruter de nouveaux cobayes. Pour conclure, l’impression que me laisse cette expérience, est un amateurisme technique bien dissimulé derrière une efficace communication. D’autres groupes, comme indiqué sur ce site, aux Etats-Unis par exemple, qui travaillent sur la neuro-stimulation reprennent ´en boucle’ le même discours que celui de Grégoire Courtine. Je pense, ce n’est que mon avis de cobaye après 6 mois de décharges électriques, que cette méthode ne sera pas la solution à nos problèmes de moelle épinière et je tenais à le faire savoir aux personnes intéressées par la recherche. Meilleurs vœux pour 2018 malgré tout. Bertrand |
Navigation |
Index des messages |
Page suivante |
Page précédente |