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cellules souches AST-OPC1 - Asterias Biotherapeutics (ex-Geron Corp.)

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TDelrieu:
Geron Corporation
230 Constitution Drive
Menlo Park, CA 94025 USA
Tel: 650-473-7700
Fax: 650-473-7750
Email: info@geron.com


Web site : www.geron.com


--- Citer ---:arrow: Stem Cell Programs : Spinal Cord Injury

Les principales cellules neurales du système nerveux central ne se régénèrent pas après la lésion. Si une cellule nerveuse est endommagée en raison d’une maladie ou d’une lésion, il n'y a à présent aucun traitement pour rétablir la fonction perdue. Des millions de patients dans le monde entier souffrent de lésions au système nerveux ou de troubles associés à la dégénération. Dans le cas de lésions de la moelle épinière, les patients sont souvent en partie ou complètement paralysés parce que les nerfs et les cellules de soutien dans la moelle épinière ont été endommagés et ne peuvent pas régénérer. Ces patients sont handicapés de manière permanente, souvent institutionnalisés, et peuvent nécessiter des auxiliaires de vie.

Les cellules souches embryonnaires issues de cellules neurales ont été employées par des chercheurs pour traiter des désordres de système nerveux dans des modèles animaux. Dans une étude précédente, les chercheurs ont montré que des cellules souches embryonnaires de souris pouvaient être stimulées pour se différencier en cellules neurales qui, une fois transplantées dans des souris avec des désordres neurologiques, ont aidé à rétablir la fonction normale. Dans le cas de lésions de la moelle épinière, des cellules neurales issues de cellules souches embryonnaires animales, injectées dans le site de la lésion médullaire, ont produit un rétablissement significatif de la capacité de l'animal à se déplacer et à porter son propre poids.

Pour appliquer cela aux personnes, nous avons tiré en culture des oligodendrocytes et des neurones dopaminergiques de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh), et nous avons commencé à les tester dans des modèles animaux pour déterminer s'ils peuvent reconstituer la fonction neurale normale. Dans notre collaboration avec des chercheurs de l'Université de Californie - Irvine, nous avons démontré la preuve du concept dans des rats blessés médullaires qui ont montré une amélioration fonctionnelle significative après avoir reçu des greffes de CSEh progénitrices d'oligodendrocytes.

--- Fin de citation ---




--- Citer ---:arrow: Future Clinical Trials

Programmes de Cellules souches Embryonnaires Humaines

Après l'achèvement des études précliniques de toxicologie animale et d'efficacité, nous préparerons une demande “Investigational New Drug“ (IND) pour commencer des expérimentations cliniques humaines en 2006 pour des oligodendrocytes issus de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) afin de traiter potentiellement des lésions aiguës de la moelle épinière.

--- Fin de citation ---

emmanuel:
Tiré du figaro :


--- Citer ---NEUROLOGIE
La société Geron envisage d'injecter des cellules dérivées d'embryons sur des blessés de la moelle épinière. Non sans risque

Gretchen Vogel *
[10 juin 2005]      

Les cellules souches issues d'embryons de quelques jours, qui ont le potentiel de se multiplier en toutes sortes de cellules, que l'on sait perpétuer en laboratoire depuis 1998, suscitent beaucoup d'espoir comme outils d'une future médecine régénérative. La recherche avance vite et déjà une société privée, Geron, envisage un premier essai sur l'homme, en l'occurrence sur des blessés de la moelle épinière. Le Figaro publie sur ce sujet controversé un article en partenariat avec la revue Science.

Une compagnie privée se déclare sur le point de tester des cellules souches embryonnaires humaines pour la première fois chez des patients. Plusieurs obstacles demeurent, néanmoins. Député démocrate de l'État du Rhode Island, James Langevin déclarait peu avant de participer à un vote le mois dernier pour assouplir les lois fédérales du financement de la recherche sur les cellules souches : «Je crois que je marcherai un jour à nouveau.»

Langevin, paralysé depuis l'âge de 16 ans à la suite d'un accident avec une arme à feu, a ensuite ajouté : «La recherche sur les cellules souches nous donne l'espoir et une raison d'y croire... Nous avons une chance historique de faire la différence pour des millions d'Américains.» Avec des défenses passionnées comme celle-ci, de grandes manoeuvres au Congrès et des milliards de dollars du privé et du public versés à la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines, leur utilisation pourrait sembler proche. Mais si les scientifiques sont presque unanimes sur l'intérêt de leur étude pour la compréhension du développement et des maladies chez l'homme, ils sont beaucoup moins sûrs qu'elles permettront un jour de guérir des personnes comme James Langevin.

Les thérapies cellulaires sont plus compliquées que des médicaments et les cellules souches embryonnaires, qui ont le potentiel de donner n'importe quel type de cellule, comportent des risques particuliers. «Ce qui doit le plus nous faire réfléchir, précise le neuroscientifique Clive Svendsen de l'université du Wisconsin, est leur puissance.» La flexibilité et la capacité de croissance extrêmes qui les caractérisent sont idéales pour produire de grandes quantités de cellules et traiter par exemple le diabète ou les lésions de la moelle épinière. Mais ces mêmes propriétés augmentent aussi le risque que des cellules puissent avoir des effets indésirables avec, comme on l'observe chez l'animal, leur apparition au mauvais endroit ou même le déclenchement de cancers. C'est pour cette raison que la plupart des groupes de recherche n'envisagent pas d'essais cliniques avant cinq ans ou même dix ans.

Mais une société a décidé de faire fi de ces délais. Geron, sise à Menlo Park en Californie, espère commencer dès l'été 2006 un essai clinique avec des cellules souches pour traiter des lésions de la moelle épinière. La compagnie est déjà en discussion avec la Food and Drug Administration (FDA), l'organisme qui tente d'établir des critères de sécurité pour ce tout nouveau domaine, mais son accord est loin d'être sûr. Geron, qui a financé les chercheurs ayant isolé les premières cellules souches humaines en 1998, a plusieurs raisons de foncer, notamment un portefeuille bien garni de brevets et de licences exclusives dans ce domaine. Les sceptiques disent cependant que Geron a choisi une cible crédible pour son premier test, car le traitement des lésions médullaires paraît plus accessible que celui d'affections comme la maladie de Parkinson ou le diabète.

L'essai clinique sera fondé sur le travail mené par Hans Keirstead, un neuroscientifique enthousiaste et médiatique travaillant à l'université de Californie à Irvine. Celui-ci a été un porte-parole particulièrement convaincant lors de la campagne pour la proposition 71 où l'État californien a accordé 3 milliards de dollars à la recherche sur les cellules souches. Keirstead a ainsi montré des vidéos de rats ayant eu des lésions de la moelle épinière qui récupéraient une partie de leur mobilité après l'injection de cellules dérivées de cellules souches.

Il a développé, avec l'appui financier de Geron, une méthode favorisant leur différenciation en précurseurs d'oligodendrocytes, des cellules capables de régénérer la gaine de myéline des neurones endommagée lors de ces lésions. Ses expériences, publiées le mois passé dans la revue Journal of Neuroscience, montrent pour la première fois que des cellules souches embryonnaires peuvent intervenir favorablement dans la récupération motrice des animaux, mais uniquement quand les blessures sont récentes. L'essai clinique de Geron portera donc sur des personnes fraîchement accidentées. L'objectif pour une poignée de patients ne sera pas de soigner, souligne bien Keirstead, mais de montrer que le traitement est dépourvu de risques. Ce qui n'est déjà pas si mal.

Certains scientifiques craignent que les cellules souches puissent acquérir de nouvelles mutations délétères en culture, un phénomène commun chez presque toutes les cellules cultivées in vitro, particulièrement difficiles à détecter.

Beaucoup de scientifiques pensent donc que Geron va trop vite. Ils citent les essais de thérapie génique où un jeune homme est décédé après une réaction immunitaire inattendue et où des patients ont déclaré par la suite des leucémies. Certains pensent que les débats politiques sur la question ont créé une attente trop forte. «L'honnêteté, et non le boniment, est crucial, estime Bernat Soria, chercheur sur les cellules souches de l'université Miguel Hernandez à Alicante en Espagne. Mon expérience est que lorsque vous êtes honnête avec les patients, ils peuvent comprendre les choses. Ils me disent : «Nous ne sommes pas sûrs que ce sera une solution pour ma maladie mais continuez votre recherche.» Les gens sont conscients que la route sera longue.»

* Gretchen Vogel, journaliste, publie cet article aujourd'hui dans la revue internationale Science éditée par l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS). Traduction et adaptation de Pierre Kaldy pour Le Figaro.

Source : http://www.lefigaro.fr/sciences/20050610.FIG0283.html?113647

--- Fin de citation ---

TDelrieu:
Signalé par notre ami Benoit : Des nouvelles des cellules souches embryonnaires humaines au "Reeve-Irvine Research Center"... pour les lésions aiguës !



--- Citer --- Le traitement avec des cellules souches améliore la mobilité après des lésions du cordon médullaire
11 mai 2005

Un traitement dérivé des cellules souches embryonnaires humaines améliore la mobilité chez les rats avec des lésions du cordon médullaire, fournissant la première preuve physique que l'utilisation thérapeutique de ces cellules peut aider à reconstituer des fonctions motrices perdues lors de lésions aiguës du tissu du cordon médullaire.

Dr. Hans Keirstead et ses collègues du Centre de recherches Reeve-Irvine à l’Université de Californie – Irvine, ont constaté que le traitement qu’ils ont développé avec des cellules souches embryonnaires humaines a réussi en reconstituant le tissu nerveux chez des rats traités sept jours après les dommages initiaux, ce qui a mené à un rétablissement des fonctions motrices. Mais le même traitement n'a pas fonctionné sur les rats blessés depuis 10 mois. Ces résultats indiquent un potentiel d'utilisation des thérapies dérivées des cellules souches, pour le traitement des lésions du cordon médullaire chez l'homme, durant les toutes premières phases après les lésions. L'étude est paru dans l'édition du 11 mai du « The Journal of Neuroscience ».

"Nous sommes très enthousiastes avec ces résultats. Ils soulignent le grand potentiel des cellules souches pour traiter des maladies et des lésions humaines", dit Keirstead. "Cette étude suggère une approche de traitement pour ceux qui souffrent de lésions toutes récentes du cordon médullaire, bien qu'il reste beaucoup de travail à faire avant que nous puissions nous engager dans des essais cliniques humains."

Les lésions aiguës du cordon médullaire se produisent pendant les premières semaines suivant les dommages. Inversement, la phase chronique commence après quelques mois. On estime que le traitement avec des cellules souches chez l'homme aura lieu pendant la stabilisation spinale lors de la phase aiguë, quand des tiges métaliques sont placées dans la colonne vertébrale pour la consolider après les dommages. Actuellement, des traitements médicamenteux sont donnés pendant la phase aiguë pour aider à stabiliser la zone de la lésion, mais ils ont seulement un effet très faible, et ils ne stimulent pas la régénération du tissu d’isolation des fibres nerveuses.

Pour l'étude, l'équipe de l'UCI a employé une nouvelle technique qu'ils ont créé pour inciter les cellules souches embryonnaires humaines à se différencier en cellules d'oligodendrocyte. Les Oligodendrocytes sont les modules de la myéline, l'isolant biologique pour les fibres nerveuses, ce qui permet la conduction électrique dans le système nerveux central. Quand la myéline est détruite par une maladie ou des accidents, des insuffisances sensorielles et motrices en résultent et, dans certains cas, la paralysie peut se produire.

Les chercheurs ont injecté ces cellules dans des rats qui avaient des lésions partielles du cordon médullaire qui altèrent les capacités à marcher - un groupe de sept jours post-lésion et un de 10 mois post-lésion. Dans les deux groupes, les cellules se sont transformées en cellules adultes d'oligodendrocytes et ont migré aux emplacements neuronaux appropriés dans le cordon médullaire.

Chez les rats traités sept jours après les lésions, le tissu de myéline s’est formé avec des cellules d'oligodendrocytes enroulées autour des neurones endommagés dans le cordon médullaire. Dans les deux mois, ces rats ont commencé à montrer des améliorations significatives dans leurs capacités à marcher par rapport aux rats blessés (groupe contrôle) qui n'avaient reçu aucun traitement.

Chez les rats avec les lésions anciennes de 10 mois, les capacités motrices ne sont pas revenues. Bien que les cellules d'oligodendrocytes aient survécu dans les sites des lésions chroniques, elles n’ont pas pu former de la myéline parce que l'espace environnant les cellules nerveuses avait été comblé par du tissu cicatriciel. En présence d'une cicatrice, la myéline n'a pas pu se développer.

Ces études indiquent l'importance de la perte de myéline dans les lésions du cordon médullaire, et illustrent une approche de traitement de la perte de myéline. Keirstead et ses collègues travaillent actuellement sur d'autres approches en utilisant des cellules souches embryonnaires humaines pour traiter des lésions chroniques et d'autres maladies du système nerveux central.

Dans des études précédentes, Keirstead et collègues ont identifié comment le système immunitaire attaque et détruit la myéline dans les états de lésions ou de maladies du cordon médullaire. Ils ont également prouvé qu'une fois traitée avec des anticorps pour bloquer la réponse du système immunitaire, la myéline est capable de se régénérer, ce qui reconstitue finalement l'activité sensorielle et motrice.

Oswald Steward, Gabriel I. Nistor, Giovanna Bernal, Minodora Totiu, Frank Cloutier et Kelly Sharp ont également participé à l'étude, qui a été financé par Geron Corp. (…) Geron fournit les cellules souches embryonnaires humaines pour les recherches du Dr Keirstead.

Le « Reeve-Irvine Research Center » a été fondé pour étudier comment les lésions et les maladies traumatisent le cordon médullaire, avec pour résultat la paralysie ou des pertes de fonctions neurologiques, avec le but de trouver des traitements. Il facilite également la coordination et la coopération des scientifiques autour du monde qui cherchent des traitements pour la paraplégie, la tétraplégie et d'autres maladies affectant les fonctions neurologiques. Nommé ainsi en l'honneur de Christopher Reeve, le Centre fait partie de l'école de médecine de l'UCI.

Pour plus d’infos sur l'UCI, visitez http://www.today.uci.edu/experts
Contact : Tom Vasich
tmvasich@uci.edu
949-824-6455
University of California - Irvine
Web site : http://www.uci.edu


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Stem cell treatment improves mobility after spinal cord injury
11 May 2005

A treatment derived from human embryonic stem cells improves mobility in rats with spinal cord injuries, providing the first physical evidence that the therapeutic use of these cells can help restore motor skills lost from acute spinal cord tissue damage.
Hans Keirstead and his colleagues in the Reeve-Irvine Research Center at UC Irvine have found that a human embryonic stem cell-derived treatment they developed was successful in restoring the insulation tissue for neurons in rats treated seven days after the initial injury, which led to a recovery of motor skills. But the same treatment did not work on rats that had been injured for 10 months. The findings point to the potential of using stem cell-derived therapies for treatment of spinal cord damage in humans during the very early stages of the injury. The study appears in the May 11 issue of The Journal of Neuroscience.
"We're very excited with these results. They underscore the great potential that stem cells have for treating human disease and injury," Keirstead said. "This study suggests one approach to treating people who've just suffered spinal cord injury, although there is still much work to do before we can engage in human clinical tests."
Acute spinal cord damage occurs during the first few weeks of the injury. In turn, the chronic period begins after a few months. It is anticipated that the stem cell treatment in humans will occur during spinal stabilization at the acute phase, when rods and ties are placed in the spinal column to restabilize it after injury. Currently, drug treatments are given during the acute phase to help stabilize the injury site, but they provide only a very mild benefit, and they do not foster regeneration of insulation tissue.
For the study, the UCI team used a novel technique they created to entice human embryonic stem cells to differentiate into early-stage oligodendrocyte cells. Oligodendrocytes are the building blocks of myelin, the biological insulation for nerve fibers that is critical for maintenance of electrical conduction in the central nervous system. When myelin is stripped away through disease or injury, sensory and motor deficiencies result and, in some cases, paralysis can occur.
The researchers injected these cells into rats that had experienced a partial injury to the spinal cord that impairs walking ability -- one group seven days after injury and another 10 months after injury. In both groups, the early-stage cells formed into full-grown oligodendrocyte cells and migrated to appropriate neuronal sites within the spinal cord.
In the rats treated seven days after the injury, myelin tissue formed as the oligodendrocyte cells wrapped around damaged neurons in the spinal cord. Within two months, these rats began to show significant improvements in walking ability in comparison to injured rats who received no treatment.
In the rats with 10-month-old injuries, though, motor skills did not return. Although the oligodendrocyte cells survived in the chronic injury sites, they could not form myelin because the space surrounding neuron cells had been filled with scar tissue. In the presence of a scar, myelin could not grow.
These studies indicate the importance of myelin loss in spinal cord injury, and illustrate one approach to treating myelin loss. Keirstead and his colleagues are currently working on other approaches using human embryonic stem cells to treat chronic injuries and other disorders of the central nervous system.
In previous studies, Keirstead and colleagues identified how the body's immune system attacks and destroys myelin during spinal cord injury or disease states. They also have shown that when treated with antibodies to block immune system response, myelin is capable of regenerating, which ultimately restores sensory and motor activity.
Oswald Steward, Gabriel I. Nistor, Giovanna Bernal, Minodora Totiu, Frank Cloutier and Kelly Sharp also participated in the study, which was supported by the Geron Corp., a UC Discovery grant, Research for Cure, the Roman Reed Spinal Cord Injury Research Fund of California and individual donations to the Reeve-Irvine Research Center. Geron provides the human embryonic stem cells for Keirstead's research.
The Reeve-Irvine Research Center was established to study how injuries and diseases traumatize the spinal cord and result in paralysis or other loss of neurologic function, with the goal of finding cures. It also facilitates the coordination and cooperation of scientists around the world seeking cures for paraplegia, quadriplegia and other diseases impacting neurological function. Named in honor of Christopher Reeve, the center is part of the UCI School of Medicine.
About the University of California, Irvine: Celebrating 40 years of innovation, the University of California, Irvine is a top-ranked public university dedicated to research, scholarship and community service. Founded in 1965, UCI is among the fastest-growing University of California campuses, with more than 24,000 undergraduate and graduate students and about 1,400 faculty members. The second-largest employer in dynamic Orange County, UCI contributes an annual economic impact of $3 billion.

For more UCI news, visit http://www.today.uci.edu/experts
Contact: Tom Vasich
tmvasich@uci.edu
949-824-6455
University of California - Irvine
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Source : http://www.medicalnewstoday.com/medicalnews.php?newsid=24159

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TDelrieu:
Plusieurs membres de "CareCure community" http://carecure.org ont assisté mercredi dernier (30/03) à une rencontre de scientifiques à l’Université de Californie, à Irvine. Il en est sorti plusieurs choses intéressantes, dont la confirmation du début d’un essai clinique en 2006, utilisant des greffes de cellules souches embryonnaires sur des lésions aiguës. Dr Hans Kierstaad va être le premier scientifique aux Etats-Unis à transplanter des cellules souches embryonnaires chez une personne avec lésion du cordon médullaire. Le « Miami project » serait prêt à lui emboîter le pas.
La première étape de cet essai clinique comprendra approximativement 18 à 20 patients B.M de divers niveaux neuro et âges.


Pour avoir plus d'informations, contactez :
Maura Hofstadter, PhD
Director of Education and Scientific Liaison
Reeve-Irvine Research Center
University of California at Irvine
2109 Gillespie Neuroscience Research Facility
Irvine, CA, 92697-4292
Phone: 949-824-3993
FAX: 949-824-9700
E-mail: mhofstad@uci.edu

Web site : http://www.reeve.uci.edu/index.html

TDelrieu:
Voici une news postée sur le forum "CareCure community" concernant le traitement des B.M. avec les cellules souches embryonnaires humaines aux USA ! :D



--- Citer --- Des scientifiques cernent les secrets de la réparation spinale

Posté le 30 Décembre 2004 dans « Stem Cell Research »
 
(…) Jusqu'ici, personne n'a été aidé par des cellules souches embryonnaires humaines.
Mais dans les laboratoires étroits d'université, un jeune neurobiologiste (…) Hans Keirstead fait remarcher des rats paralysés en leur injectant un cocktail rougeâtre de cellules souches embryonnaires humaines que lui et ses collègues ont créé.
Keirstead espère appliquer sa thérapie aux humains d'ici 2006.
Si son plan ambitieux tiend les délais, son travail sera le premier traitement de cellules souches embryonnaires donné aux humains.
"J'ai été surpris et enthousiamé par les progrès réalsés," dit Keirstead, 37 ans, dans une entrevue dans son bureau de la « University of California-Irvine ».
"Je veux voir une personne améliorée par quelque chose que j'ai créé." Keirstead a transformé des cellules souches en cellules spécialisées qui aident les signaux du cerveau a passer à travers le cordon médullaire. Ces nouvelles cellules ont réparé les moëlles épinières endommagées de rats plusieurs semaines après qu'ils aient été blessés.
(…)
Keirstead et ses collègues continuent à expérimenter sur des rats pour assurer que les cellules injectées font ce qu'elles sont supposés faire, sans effets secondaires.
En attendant, lui et son sponsor, Geron Corp., conçoivent les expériences humaines initiales qui détermineront la sûreté et où participeront juste une poignée de volontaires (Phase I). Les volontaires seront probablement des patients qui ont été blessés récemment.
Le travail de Keirstead a d'abord rencontré la dérision et l'incrédulité au « Society of Neuroscience's annual meeting » en 2002.
"Nous avions dérangé un bon nombre de gens", dit Dr Gabriel Nistor, le premier chercheur à rejoindre le laboratoire de Keirstead il y a cinq ans. "Personne ne nous ont crus d'abord."
Keirstead et Nistor tenaient pourtant le premier rôle à ce même rassemblement en octobre dernier, et leur recherche sera publiée dans un journal scientifique en janvier 2005.
Dans le monde fermé des recherches sur les cellules souches, Keirstead pourrait devenir une célébrité, et ce peut être dangereux dans une profession connue pour ses petites jalousies de se faire remarquer par sa renommée individuelle, ainsi que par ses percées scientifiques. (…).
"Nous aimons tous Hans - pour différentes raisons," dit Karen Miner, qui plaide en faveur de l'organisation d’un "fond" pour aider le travail de Keirstead. Elle et ses collègues de « Research for Cure », basé à Escalon dans la « Central Valley » en Californie, ont contribué à hauteur de $170,000 au cours des quatre dernières années au « Reeve-Irvine Research Centre » où Keirstead travaille. Le centre a pris le nom de son donateur, l'acteur Christopher Reeve, qui est mort en octobre de complications liées à sa paralysie.
"Nous sentons tous que [ Keirstead ] est à la pointe de la recherche sur le cordon médullaire", dit Karen Miner, 53 ans, qui a été paralysé à partir du cou depuis un accident de voiture, il y a 12 ans. "Je pense que c'est la chose la plus prometteuse actuellement."
Elle a visité son laboratoire il y a deux ans, et a pu observer des rats qui étaient paralysés remarcher à l'intérieur de leurs cages.
"L'adrénaline que j’ai senti alors m’a presque fait sortir de ma chaise roulante", dit Karen Miner.
"Quand vous êtes assis dans un fauteuil roulant et que vous voyez ces rats marcher tout autour, tout ce que vous pensez est : "Je veux cela maintenant."
Les cellules souches embryonnaires humaines sont créées dans les premiers jours après la conception, et sont les briques du corps humain. Les scientifiques croient qu'ils pourront un jour encourager les cellules souches à se transformer en cellules saines pour traiter un éventail de maux, y compris le diabète, les maladies de coeur et les lésions du cordon médullaire.
(…) La société "Geron Corp." possède les droits commerciaux sur tout ce que le Dr Keirstead peut développer. Keirstead ne s'excuse pas pour sa source de financement, qu'il estime plus généreuse que le gouvernement fédéral, et il a peu de restrictions pour ses recherches. Il dit qu'il n'est pas intéressé par les bénéfices, mais plutôt pour lancer le développement de nouveaux traitements pour le cordon médullaire.
Et il a une réponse à ceux qui disent qu'il va trop vite, et que ses expériences sur les rats donnent des faux espoirs aux 15.000 personnes paralysées aux Etats-Unis tous les ans.
"C'est extrêmement prometteur," dit Keirstead. "Pourquoi diable devrions-nous attendre?"

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 :arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Superstar~
Member
   
posted 02-02-05 05:42 PM
Scientist closes in on spinal repair secrets
Posted December 30, 2004 in Stem Cell Research
Copyright 2004 Nationwide News Pty Limited
The Mercury (Australia)
December 29, 2004 Wednesday
LENGTH: 913 words
SOURCE: AP
So far, not a single person has been helped by human embryonic stem cells.
But in cramped university labs a young neurobiologist with movie star good looks, a Carl Sagan-like fondness for the popular media and an entrepreneur's nose for profits is getting tantalisingly close.
Hans Keirstead is making paralysed rats walk again by injecting them with healthy brain cells sussed from a reddish soup of human embryonic stem cells he and his colleagues have created.
Keirstead hopes to apply his therapy to humans by 2006. If his ambitious timetable keeps to schedule, his work will be the first human embryonic stem cell treatment given to humans.
"I have been shocked, thrilled and humbled at the progress I've made," Keirstead, 37, said in an interview in his University of California-Irvine office, which is dominated by a 1.2 X 2.4-metre collage, created by his artist brother, of famous rock stars.
"I just want to see one person who is bettered by something that I created."
Keirstead has been turning stem cells into specialised cells that help the brain's signals traverse the spinal cord. Those new cells have repaired damaged rat spines several weeks after they were injured.
For the last two years he has shown dramatic videos of rats, healed and walking, to scientific gatherings and during campaign events to promote California's $US3 billion ($A3.9 billion) bond measure to fund stem cell work, which passed in November.
Keirstead and his colleagues are continuing to experiment with rats to ensure the injected cells do what they're supposed to without any side effects.
"You don't want toenails growing in the brain," he said.
Meanwhile, he and his sponsor, Geron Corp, are designing the initial human experiments that will test for safety and involve just a handful of volunteers. The volunteers probably will be patients who have been recently injured.
Keirstead's work at first met with derision and disbelief at the Society of Neuroscience's annual meeting in 2002.
"We upset a lot of people," said Dr Gabriel Nistor, the first researcher to join Keirstead's lab five years ago. "No one believed us at first."
Keirstead and Nistor were stars at the same gathering in October, and their research will be published in a scientific journal in January.
Keirstead is as close as anyone in the stem cell research world could be to celebrity, and that can be dangerous in a profession noted as much for its petty jealousies about individual fame as it is for scientific breakthroughs. (Sagan, the noted astronomer who for years hosted the PBS series Cosmos, was denied membership in the prestigious National Academy of Sciences, a slight that his supporters insist was based on his mass appeal.)
Reporters have beaten a well-worn path to Keirstead's lab. The fact that he's wealthy only adds to his growing lustre.
Keirstead recently sold a biotech company he co-founded, unrelated to his stem cell work, in a deal that could be worth as much as $US8 million ($A10.39 million).
"We all love Hans -- for various reasons," said a giggling Karen Miner, whose advocacy organisation helps fund Keirstead's work.
She and her colleagues at Research for Cure, based in Escalon in California's Central Valley, have contributed $US170,000 ($A221,000) over the last four years to the Reeve-Irvine Research Centre where Keirstead works. The centre is named for its founding donor, actor Christopher Reeve, who died in October of complications related to his paralysis.
"We all feel [Keirstead] is on the cutting edge of spinal cord research," said Miner, 53, who was paralysed below the neck after a motor accident 12 years ago. "I have to think it's the most promising thing out there."
She toured his labs two years ago and watched once-paralysed rats walk inside their cages.
"The adrenaline that I felt was almost enough to get me out of the chair," Miner said. "When you're sitting in a wheelchair and see those rats running around, all you can think is, 'I want some of those now'."
Human embryonic stem cells are created in the first days after conception and are the building blocks of the human body. Scientists believe they will someday be able to coax stem cells to turn into healthy cells to treat a wide range of ailments, including diabetes, heart disease and spinal cord injuries.
But many social conservatives who believe life begins at conception view the work as immoral because days-old embryos are destroyed during research.
Critics complain privately that Keirstead is beholden to Geron, which claims a Microsoft-like grip on any commercial stem cell market that emerges.
Geron funded the work of University of Wisconsin researcher Jamie Thomson, who discovered human embryonic stem cells in 1998, and the company funds Keirstead's lab for $US500,000 ($A649,000) a year. Geron owns the commercial rights to any drug Keirstead may develop.
Keirstead doesn't apologise for his funding source, which he said is more generous than he could have expected from the Federal Government and has fewer research restrictions. He said he's not interested in profits, but rather in speeding the development of new spinal cord treatments.
And he has an answer for those who say he's moving too fast and that his experiments with rats are dangling false hope before the 15,000 people paralysed in the United States each year.
"This is extremely promising," Keirstead said. "Why the hell would we wait?"


--- Fin de citation ---




Dr. Hans Keirstead
Reeve-Irvine Research Center
Associate Professor
Department of Anatomy & Neurobiology
University of California at Irvine
2109 Gillespie Neuroscience Research Facility
Irvine, CA, 92697-4292

Pour en savoir plus sur lui :
 :arrow: www.reeve.uci.edu/faculty/faculty.php?page=hans

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