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ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière)

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Arnaud:

Naissance de la fondation Institut du cerveau et de la moelle épinière

Le projet de création d'un Institut du cerveau et de la moelle épinière s'est précisé cette semaine avec la naissance officielle de la fondation, dont l'état major a été désigné lors du premier conseil d'administration. La présidence revient à un professeur en chirurgie orthopédique et traumatologique, Gérard Saillant.

C'est plus particulièrement au nouveau trésorier, Serge Weinberg, que s'intéresse Le Figaro. Ancien président du groupe Pinault-Printemps-Redoute et créateur du fonds d'investissements Weinberg Capital Partners, il pourra "monter progressivement en puissance dans la collecte des fonds et dans la planification financière".

Le quotidien précise que six bourses ont déjà été attribuées à des projets de recherche et qu'un IRM "surpuissant" a été installé. L'Institut devrait voir le jour en 2009 sur le site de l'hôpital de la Pitié Salpétrière.

http://www.pharmaceutiques.com/phq/rdp/art/35189

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seppel:
TITRE :  L'Institut du cerveau et de la moelle épinière se dote d'un appareil IRM 3 teslas dédié à la recherche et labellise six premières équipes 

 
PARIS, 26 septembre 2006 (APM) - L'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) s'est doté d'un appareil d'IRM 3 teslas et, bien que le bâtiment ne soit pas encore construit sur le site de la Pitié-Salpêtrière à Paris (AP-HP), a labellisé six premières équipes, dans différents pays, qui travailleront pour l'instant hors murs.

Le Pr Gérard Saillant, président de l'Adrec (Association pour le développement de la recherche sur le cerveau et la moelle épinière) et de l'ICM, a présenté un bilan de l'avancement de ce projet lors d'une conférence de presse mardi, qui était également l'occasion d'inaugurer l'IRM.

Le projet de l'ICM, lancé en 2004, est de créer un institut de recherche dédié aux maladies du système nerveux (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques, accidents vasculaires cérébraux, épilepsie...) qui pourra accueillir de nombreuses équipes, françaises et internationales, publiques et privées, et en plus associera sur un même site la recherche fondamentale et la recherche clinique, ce qui n'existe pas pour l'instant dans le monde dans le domaine de la neurologie, souligne le Pr Saillant.

600 CHERCHEURS SUR 22.000 M2

Les travaux de construction du bâtiment de 22.000 m2, dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière, devraient débuter "courant 2007" pour se terminer "fin 2008-début 2009" et pour une mise en service courant 2009, a précisé Jean Glavany, ancien ministre, délégué général de l'Adrec-ICM.

Le bâtiment comptera notamment 7.400 m2 de laboratoires, 1.000 m2 dédiés au centre d'investigation clinique (CIC), 4.000 m2 pour la plate-forme technologique (ressources biologiques, imagerie...). Il est également prévu un incubateur d'entreprises.

L'objectif est d'avoir au sein de cet institut 60 à 80 équipes, soit environ 600 chercheurs, indique le Pr Yves Agid de la Pitié-Salpêtrière.

Le Pr Saillant souligne le fait qu'il ne s'agira pas uniquement d'équipes françaises. "Ce n'est pas une opération immobilière avec regroupement d'équipes d'établissements publics de recherche". Certes, il y aura des équipes de recherche françaises et d'ailleurs il y a en a déjà sur le site de la Pitié-Salpêtrière, mais des appels d'offres seront aussi lancés pour attirer des équipes d'autres pays.

L'idée est de faire venir sur des durées de quelques années des équipes qui viendront s'installer à l'ICM sur la base de projets précis. Les contrats devraient être de quatre à cinq ans, pouvant être renouvelés jusqu'à huit ans, selon le Pr Saillant, qui souhaite par ailleurs attirer aussi bien des chercheurs académiques que des équipes industrielles venant de la "big pharma".

La valorisation des travaux faits à l'ICM se concrétisera notamment via la pépinière d'entreprises.

Avant même sa création physique, l'ICM est "déjà en action" et a labellisé en 2006 six équipes de recherche, choisies parmi 27 dossiers (10 français, trois allemands, deux chinois, deux israéliens...) en réponse à un premier appel d'offres. Ces équipes recevront 60.000 euros par an durant deux ans.

En matière de recherche clinique, alors que le centre d'investigation clinique (CIC) de la Pitié-Salpêtrière a actuellement quatre chambres, il est prévu qu'il prenne de l'ampleur dans l'ICM, avec sept chambres d'hospitalisation de semaine et 18 places de jour, a indique le Pr Agid.

Alors qu'il gère une trentaine de protocoles par an, ce nombre devrait à terme doubler. Le CIC emploiera alors 25 personnes.

Les scientifiques présents à la conférence de presse insistent également sur l'atout de la Pitié-Salpêtrière qui possède une banque de ressources biologiques très importante, "unique au monde", notamment la banque de 30.000 échantillons d'ADN, ainsi que le fait que cet hôpital voit passer 100.000 patients par an en neurologie.

A TERME, QUATRE IRM 3T ET UN IRM 7T

Par ailleurs, l'ICM vient de se doter d'un appareil d'IRM 3 teslas, qui est installé sur le site de la Pitié-Salpêtrière et devrait débuter son activité d'ici la fin de l'année 2006. Cet appareil qui se trouve hors carte sanitaire sera dédié à la recherche, avec des collaborations notamment avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).

Le Pr Agid espère qu'à terme l'ICM pourra s'équiper de quatre IRM 3T ainsi qu'un appareil d'IRM 7T.

Concernant les financements, le trésorier de l'Adrec-ICM Serge Weinberg a affirmé qu'il n'y a "pas de préoccupation" dans ce domaine. Le bâtiment est financé, notamment par des apports de la ville de Paris, dont la première adjointe au maire Anne Hidalgo était présente mardi, par la région Ile-de-France et par l'Etat via différents établissements comme l'Inserm. L'ICM a bénéficié fin août d'un prêt de 30 millions d'euros à un taux privilégié de la Caisse des dépôts et consignations.

L'ICM devra par ailleurs trouver annuellement 13 à 14 millions d'euros pour le fonctionnement et le financement de recherches. Il compte pour cela sur des collectes de fonds et sur des partenaires privés, notamment la Fédération française de sport automobile, le Stade de France qui mettra en place des dispositifs de dons ou encore le ministère de la jeunesse et des sports.

L'ICM vient d'obtenir le statut de fondation d'utilité publique de recherche, ce qui devrait faciliter la recherche de financements.

A cette occasion, dans un communiqué, la Ligue contre le cancer et l'Alliance contre le tabac ont une nouvelle fois déploré (elles avaient déjà communiqué sur ce sujet fin 2005) le fait l'ICM reçoive le soutien du fabricant de cigarettes Altria (ex-Philip Morris). Ces associations "reconnaissent l'utilité d'un tel projet" mais "dénoncent le partenariat indécent entre l'ICM et l'industrie du tabac".

On peut en effet voir la présence du président d'Altria, Louis Camilleri, parmi les membres fondateurs de l'ICM, dans la plaquette de l'institut.

Les associations anti-tabac en appellent à la fois au président de la République, "initiateur du plan cancer", et aux chercheurs et professionnels de santé, "de bonne foi membres de cet institut", pour modifier cette situation.

fb/ld/APM
redaction@apmnews.com

FBJIQ002 26/09/2006 19:02 SNC ACTU
 

Arnaud:



Jean Reno, parrain de l'ICM, est venu soutenir la campagne d’appels aux dons(Photo AFP)


L’ICM s’organise

L’institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) a lancé une nouvelle campagne d’appel aux dons. L’ICM veut fédérer les forces vives de la recherche nationale et internationale. Une synergie inédite en France.

L’AP-HP jouerait-elle les promoteurs immobiliers ? La première pierre de l’Institut de la vision à peine posée, les Prs Gérard Saillant (Pitié-Salpêtrière), Yves Agid (neurologie, Pitié-Salpêtrière) et Olivier Lyon-Caen (neurologie, Pitié-Salpêtrière) annonçaient le 26 septembre la construction prochaine de l’institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) sur le site de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).

L’ICM se présente d’emblée comme le principal vivier de la recherche en neurosciences. Le futur institut – un bâtiment de 22 000 m2 sur un terrain de 4 400 m2 – devrait accueillir quelque 600 chercheurs internationaux répartis dans 60 à 80 équipes scientifiques et fédérer un réseau de centres en neurosciences partout dans le monde.

Fondation d’utilité publique. «Notre philosophie est de mettre le patient au coeur de l’ICM où tout est pensé pour que les découvertes passent directement de leur achèvement à leur application sur le malade», indique G. Saillant. Du jamais vu dans l’Hexagone.

Ce projet considérable répond à une urgence de santé publique. En France, entre autres pathologies, les infarctus cérébraux frappent 150 000 personnes par an, la maladie d’Alzheimer touche 500 000 patients, l’épilepsie 400 000, et on dénombre 80 000 cas avérés de sclérose en plaques. C’est probablement cette litanie médicale qui explique le décret du gouvernement accordant, le 13 septembre dernier, le statut tant convoité de « fondation d’utilité publique de recherche » à l’ICM. Et a décidé l’organisme, sous l’impulsion de son trio fondateur – Gérard Saillant, Yves Agid et Olivier Lyon-Caen –, de passer sans plus attendre à l’action. L’institut existe déjà, mais hors les murs. L’inauguration d’une IRM de recherche 3 Teslas à la Pitié-Salpêtrière, ce même 26 septembre, a lancé dans la foulée sa mise en route pour la fin de l’année : six équipes sélectionnées par le conseil scientifique de l’institut devront l’intégrer en janvier 2007.

L’ICM privilégié ? L’arrivée de l’ICM dans le paysage français de la recherche aiguise pourtant la curiosité. Doté de la technologie dernier cri – notamment un plateau technique d’imagerie par résonance magnétique nucléaire –, entièrement financé à hauteur de 67 millions d’euros avant même sa construction, il pourrait faire de l’ombre aux « plus petits ».

L’ICM obtient de facto une IRM pour la recherche (car il est hors cadre sanitaire), alors que Paris et la région francilienne souffrent d’un retard sur le plan de l’imagerie médicale. En outre, l’IRM de l’institut du cerveau et de la moelle épinière est le premier dans Paris intra muros depuis une décennie, celui de l’hôpital Sainte-Anne étant réservé à l’activité clinique et ce malgré la nécessité d’investigations en psychiatrie. «On ne cherche pas à concurrencer, prévient Yves Agid. Des conventions vont se mettre en place avec d’autres établissements, dont Sainte-Anne. Un ensemble cohérent est à créer.»

L’institut se veut donc «une plate-forme pour les chercheurs». Reste à fédérer un ensemble disparate pour gagner en efficacité. Si une fusion avec la Fédération de recherche clinique, à l’origine de l’opération Neurodon, n’est pas à l’ordre du jour, «il sera peut-être nécessaire de se rapprocher sur un plan médiatique pour ne faire qu’un appel aux dons», poursuit-il. De même, l’ICM prévoit de se raccorder au centre de ressources biologiques de la Pitié-Salpêtrière, qui dispose de 30 000 échantillons, plutôt que de rapatrier dans ses murs les nombreuses banques d’ADN et de tissus céphalo-rachidiens. En voulant renforcer la recherche contre les pathologies neurologiques et psychiatriques, l’ICM met en avant le manque de stratégie globale de nos instituts de recherche. Et milite pour jouer collectif.

http://www.neuropsy.fr/information/index.cfm?fuseaction=ViewArtThemesActu&DArtIdx=376557&DRubIdx=5

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Arnaud:

La CDC finance la construction de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière

Le professeur Gérard Saillant, président de l’Association pour le développement de la recherche sur le cerveau et la moelle épinière (Adrec), et Francis Mayer, directeur général de la Caisse des Dépôts, ont signé aujourd’hui une convention de financement pour la construction de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM).

L’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière est un projet international de centre de recherche qui verra le jour début 2009, sur le site de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. L’ICM doit permettre d'étudier et de combattre les maladies du système nerveux comme la sclérose en plaques, les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson, l’épilepsie, les traumatismes du cerveau et de la moelle épinière… Aux termes de cette convention, la Caisse des Dépôts accorde un prêt de 30 millions d’euros sur fonds d’épargne. Ce prêt, d’une durée de 32 ans, bénéficiera d’un taux privilégié (2 %), grâce à une bonification d’intérêt apportée par la Caisse des Dépôts sur ses fonds propres.

Par ailleurs, la Caisse des Dépôts a cofinancé les études de faisabilité et d’ingénierie à hauteur de 30 %.
La Caisse des Dépôts entend ainsi apporter son soutien à ce grand projet d’intérêt général d’initiative privée, aux côtés des principaux partenaires de l’Adrec : la région Ile-de-France, la ville de Paris, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’Inserm, l’université Paris VI et de nombreux donateurs privés.

La construction de l’Institut devrait commencer début 2007, sous la conduite de l’architecte Jean-Michel Wilmotte, et avec le concours d’Icade, filiale de la Caisse des Dépôts qui assurera la maîtrise d’ouvrage, aux côtés de l’Adrec.

Visitez le site officiel ( nouveau site ) :
http://www.icm-institute.org/


http://www.publi-news.fr/data/05092006/05092006-091034.html

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Arnaud:

Un site international au coeur de Paris


Le Pr Yves Agid, Chef du service de la Fédération de neurologie du CHU Pitié-Salpêtrière à Paris présente les principaux objectifs du futur Institut du cerveau et de la moelle épinière (IMS), qui doit voir le jour fin 2008-début 2009 sur le site de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
Organisme d'envergure international, cet institut sera un lieu de recherche et de soins.


« VIVRE SANS espoir, c'est cesser de vivre. »
C'est sur cette citation de Dostoïevski que s'ouvre une des plaquettes de présentation de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM). Une citation qui résume bien l'état d'esprit qui anime les animateurs de ce projet d'envergure, assurément un des plus ambitieux conduits en France dans le domaine scientifique.
« Cet institut doit voir le jour fin 2008-début 2009. Le début des travaux est prévu pour le printemps 2007. L'ICM s'installera sur un terrain de 4 400 m2 sur le site de la Pitié-Salpêtrière, en plein cœur de Paris. A terme, cet institut a pour vocation de rassembler entre 700 et 900 chercheurs, techniciens ou postdoctorants », précise le
Pr Yves Agid, chef du service de neurologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et membre du comité exécutif de l'Association pour le développement de la recherche sur le cerveau et la moelle épinière (Adrec). Une association qui, en 2005, a recueilli près de 10 millions d'euros pour le compte de l'ICM.

- Quelle est l'ambition de l'institut ?

« Permettre aux hommes de rester libres de leurs mouvements et de leurs pensées », comme aime à le dire le Pr Gérard Saillant, chef du service de chirurgie orthopédique de la Pitié-Salpêtrière et président du comité exécutif de l'Adrec. Plus concrètement, l'institut sera un lieu de recherche et de soins où les personnes atteintes de maladies ou de traumatismes du système nerveux profiteront des découvertes issues des laboratoires.
Au départ de ce projet, initié par l'Inserm, il y a un constat assez unanimement partagé : les activités de recherche, menées jusqu'à présent dans le domaine de la neurobiologie moléculaire et cellulaire, la neurophysiologie, les sciences de la cognition et de la thérapeutique, ont été conduites de manière trop dispersée et morcelée.
« Une idée force de ce projet est de rassembler les chercheurs, les techniciens et les postdoctorants dans un seul et même lieu, organisé autour de plates-formes technologiques de très haut niveau. Si on veut viser à l'excellence dans le domaine des neurosciences, il n'est plus possible que chacun continue de travailler seul dans son laboratoire », explique le Pr Agid.

Autre objectif phare de l'ICM : mettre la science au service des malades.
« Notre volonté est vraiment de réduire le temps de la recherche et de son application clinique. C'est la raison pour laquelle l'ICM va s'installer au cœur d'un lieu de soins, en l'occurrence la Pitié-Salpêtrière. Ici, nous avons une file active de cent mille malades, principalement en neurologie, mais aussi en psychiatrie, en neurochirurgie ou en rééducation neurologique. Nous disposons donc de cohortes de patients énormes, mais qui restent encore mal exploitées », constate le Pr Agid, en précisant qu'au sein de l'ICM sera installé un centre d'investigation clinique (CIC) de 1 500 m2 où travailleront trente-cinq personnes.

Pour le Pr Agid, la décision d'implanter l'IMC sur le site de la Salpêtrière, en quelque sorte le « berceau » de la neurologie française, est tout aussi légitime sur un plan scientifique.
« Nous disposons d'ores et déjà à la Salpêtrière d'un institut fédératif, qui regroupe une quinzaine de laboratoires et dix-huit services cliniques. A eux seuls, ils assurent 10,5 % de la recherche française dans le domaine des neurosciences. Au total, huit cent cinquante personnes travaillent ici dans ce domaine. Parmi elles, il y a bien sûr des hospitalo-universitaires, des postdoctorants, des étudiants, mais aussi deux cent cinquante statutaires de l'Inserm et du Cnrs, ce qui est énorme.
Par ailleurs, on peut aussi souligner que 50 % de la recherche française en neurosciences se fait en Ile-de-France, et notre idée est que l'IMC soit une force structurante pour l'ensemble de la recherche menée dans notre pays dans ce domaine », indique le Pr Agid.

Un autre point essentiel est la dimension internationale de l'ICM.
« Il ne s'agira pas d'un institut franco-français, c'est très important pour nous. Nous avons déjà créé un conseil scientifique composé de vingt personnalités étrangères. Nous avons donc la volonté de faire venir pour travailler avec nous des chercheurs de très haut niveau international. C'est la seule façon d'atteindre l'excellence scientifique, qui est le cœur même de ce projet », souligne le Pr Agid, qui insiste enfin sur la volonté de l'ICM de s'ouvrir vers la société civile et de nouer des partenariats étroits avec le monde industriel. « L'institut sera une fondation privée d'intérêt public, qui pourra jouer la carte de la valorisation.
L'idée, c'est de faire de la recherche publique en lien avec la recherche privée. Il y a aura, par exemple, des liens privilégiés avec l'industrie pharmaceutique pour le développement de nouvelles molécules.
Sur le site, 3 500 m2 seront aussi réservés à des incubateurs d'entreprise ou des starts-up de biotechnologie. Avec ce projet, l'objectif est aussi de développer le bassin d'emplois dans les biotechs. Ce lien avec les industriels est donc important, même s'il est très clair que le premier objectif de l'ICM est d'ordre scientifique », souligne le Pr Agid.

Selon les estimations budgétaires de l'ICM, l'investissement initial du projet devrait s'élever à 67 millions d'euros. Pour rassembler les fonds nécessaires, l'ICM va s'appuyer sur des financements publics en provenance notamment de l'Europe, l'Etat, la région Ile-de-France (qui débloque à elle seule 15 millions d'euros), la Mairie de Paris, l'Inserm, le Cnrs, l'université Paris-VI, l'Inria, le CEA. L'ICM va aussi disposer de financements privés, attribués notamment par des industriels, des fondations philanthropiques (fondation Safra) ou la Fédération internationale de l'automobile.

http://www.neuropsy.fr/information/index.cfm?fuseaction=ViewArtThemesActu&DArtIdx=369924&DRubIdx=3

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