LA VIE QUOTIDIENNE > Exprimez-vous !
l'acceptation de la paralysie(aide travail de fin d'étude)
sylvia:
Oui, m'enfin ... de sainte, je n'ai que le nom ... et uniquement sur le forum :rolleyes: c'est sans doute parce que vous ne me connaissez pas tout à fait ... :wink:
milie:
je viens de rendre le mien vendredi dernier....(qu'est ce qu'on est soulagée après!)
j'ai choisi le titre "soigner le handicap au dela de nos représentations"
chez moi cela traitait plutot des représentations, des a priori que l'on peut avoir par rapport a des en situation de handicap et qui interferent parfois lourdement sur la prise en charge et l'accompagnement que l'on peut proposer aux patients que l'on acceuille.
sinon mon avis exterieur de valide serai plutot de dire que c'est une blessure trop profonde pour qu'on puisse un jour "l'accepter" dans le sens s'y resigner.
voila si ca peut t'aider dans ton tfe....
TDelrieu:
Sirena, le titre "Adaptation à la paralysie" est pas mal... :smiley:
Sylvia, oui je savais bien que tu étais la plus sage et philosophe de nous tous, c'est même pour cela que tu as été honoré du titre de Sainte Sylvia ! :sm11:
Et merci pour tout ce que tu fais pour notre cause à tous... :smack:
Amitiés,
Thierry ;)
sylvia:
Ainsi si je te comprends bien Jean-Paul, si je dis que j'accepte quelque chose, cela sous-entend que je me résigne à lutter pour quoi que ce soit et que du coup je n'ai plus le droit de lutter pour améliorer les choses ... ça c'est sans doute ce que la langue française veut.
Pour moi, j'ai considéré, une fois pour toute, qu'il me fallait faire avec l'handicap, même si c'est pas facile tous les jours. J'ai intégré cette notion et donc clairement j'ai accepté les faits, mais accepter les faits pour moi ne veut pas dire qu'il faille renoncer à lutter pour que ce qui m'est arrivé, n'arrive pas à d'autre. On peut accepter des choses pour soi, mais refuser que cela arrive aux autres et oui, Thierry, clairement, je n'accepterai pas une thérapie pour moi parce que j'en ai vu assez et que je n'ai plus envie de me retrouver en cliniques à guetter une récupération (et ça, c'est sans doute un forme de lâcheté de ma part, mais c'est comme ça, je ne veux pas mettre en balance ma vie actuelle avec une hypothétique vie future) mais tout aussi clairement, je crois que la médecine peut progresser rapidement si elle en a les moyens, si elle s'en donne les moyens, si elle estime qu'il y a un potentiel et ça c'est important et c'est pour ça que j'ai envie de me battre (voilà ma lutte Jean-Paul) et si un jour, on peut trouver une thérapie pour améliorer la vie des paratétras et leur rendre une plus grande autonomie, une meilleure qualité de vie ce sera une grande joie pour moi.
Est-ce que cela vous semble si paradoxal ? A moi, pas ... Mais bon peut-être que toutes ces années de fauteuil ... et mes 51 ans ... m'ont rendue philosophe :wink:
Sirena:
Salut Annabelle,
A la place d'acceptation, j'aurais mis "adaptation"?
Désolée, Sylvia mais "accepter" ne me semble pas adéquat... Même si cela signifie pour toi (et nous passons tous par là) renoncer à ta vie antérieure. Ceci est une des étapes d'adaptation à notre nouvelle façon de vivre quotidienne.
Jamais je ne "consentirai" (synonyme d'accepter!) à la perte d'une part de mon autonomie, etc... :673:
Bonne journée à tous/tes!
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