Auteur Sujet: Cellules souches nerveuses de l'épithélium olfactif (Kentucky - USA)  (Lu 4468 fois)

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Cellules souches nerveuses de l'épithélium olfactif (Kentucky - USA)
« Réponse #1 le: 10 mars 2006 à 14:31:28 »
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Mercredi 8 mars 2006

La recherche sur les cellules souches à l’Université de Louisville est "un pas majeur"
La réparation des nerfs offre l'espoir pour le traitement de diverses affections


Par Laura Ungar
lungar@courier-journal.com
The Courier-Journal (Louisville – Kentucky)


Docteur Fred Roisen, directeur du département Sciences Anatomiques et Neurobiologie de l'Université de Louisville, a dirigé une équipe de recherche qui a montré que des rats de laboratoire avec une lésion de la moelle épinière regagnaient la mobilité après une injection de cellules souches humaines adultes.

Video “University of Louisville stem cell research“ :

Câble/DSL


Modem/RNIS



La vidéo est spectaculaire.

Un rat de laboratoire incapable d'utiliser sa patte avant droite à cause d'une lésion de la moelle épinière s’efforce de marcher sur une corde, perd son appui et chute.

Alors qu’un rat qui avait la même lésion à marché le long de la corde sans problème, juste quelques semaines après une injection contenant des cellules souches adultes issues d'un nez humain et qui ont été transformées en cellules nerveuses. (NDT : à ne pas confondre avec les OECs)

Les rats font partie d'une voie de recherche révolutionnaire à l'Université de Louisville qui pourrait mener à des traitements pour les lésions de la moelle épinière, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson et d'autres affections nerveuses.

L'amélioration du rat après l'injection est la deuxième principale découverte de ces derniers mois à l'Université de Louisville qui promet des progrès sans employer des cellules souches embryonnaires.

En décembre, une équipe de recherche du “James Graham Brown Cancer Center“ a annoncé qu'il avait transformé des cellules souches de souris adultes en cellules cérébrales, cardiaques, nerveuses et pancréatiques.

La recherche sur les cellules souches nasales - publié la semaine dernière dans le journal "Stem Cells" - implique l'utilisation de certains produits chimiques pour diriger les cellules à devenir des neurones, lesquels envoient et reçoivent des messages entre le système nerveux et d'autres parties du corps.

"Cela me stupéfie encore que nous puissions prendre des cellules d'un nez humain et aider un rat blessé médullaire à se remettre", a dit Fred Roisen, neuroscientifique qui a dirigé l'équipe. "Je suis très optimiste."

Les experts ont dit que cette recherche est unique.

"Celle-ci est allée beaucoup plus loin que les autres", a dit Scott Whittemore, directeur scientifique du Centre de recherches sur la lésion médullaire du Kentucky à l'Université de Louisville, mais hors de l'équipe de recherche du Dr Roisen. "C'est un pas en avant majeur."

Robert Miller, professeur de neuroscience à “Case Western University“ à Cleveland, considère cette recherche "tout à fait enthousiasmante". Il a dit que beaucoup d'études ont essayé de provoquer la reconnexion des cellules existantes au lieu d’introduire de nouveaux neurones qui promeuvent la récupération.

Les chercheurs de l'Université de Louisville ont dit que des essais cliniques chez les humains pourraient avoir lieu entre trois à 10 ans et que les traitements ne seraient pas disponibles avant cela. Mais certains patients qui pourraient en profiter ont dit qu'ils avaient bon espoir.

"Cela semble très prometteur", a dit Pam Kober, un résidant Louisville de 46 ans avec la sclérose en plaques.

Kober a découvert qu'elle avait une SEP en 1999 après des maux de tête et l'engourdissement dans ses bras. Au cours des années, la maladie l'a laissée incapable de conduire la nuit, à faire le ménage ou tenir un travail à plein temps.

"Peut-être qu‘au cours ma vie ils trouveront quelque chose qui m’aidera", a-t-elle dit.


Potentiel pour le traitement

Les cellules que l'équipe ont employé sont issues du tissu qui permet aux gens de sentir.

Nommé épithelium neurosensoriel olfactif, le tissu a été prélevé d'adultes subissant une chirurgie des sinus et volontaires pour une biopsie endoscopique. La procédure ne nuit pas au sens olfactif.

Les chercheurs ont alors employé des composés pour inciter les cellules à devenir des neurones qui ont été liés à du tissu musculaire en laboratoire. Les cellules nouvellement créées peuvent aussi produire de la myéline, une couche protectrice qui isole le système nerveux.

Les expériences avec les rats, d'abord publiés l'été dernier dans le journal "Experimental Neurology", impliquaient une lésion de la moelle épinière les empêchant d'employer leur patte avant droite. Une semaine plus tard, quelques rats ont été injectés avec un gel biologique qui contenait les cellules souches, et d'autres ont été injectés avec le gel sans les cellules.

Douze semaines après la blessure, les rats qui n'avaient pas obtenu les cellules luttaient pour marcher le long d’une corde et monter au sommet d'un cylindre. Les chercheurs ont trouvé que ceux sans les cellules s’appuyaient presque exclusivement sur leur patte avant gauche, tandis que ceux traités avec les cellules employaient les deux pattes de devant.

L'équipe a immédiatement compris le potentiel de ces cellules.

"Ils peuvent réparer la lésion de la moelle épinière", a dit Jianping Zhou, étudiant postdoctoral impliqué dans la recherche.

Dr Roisen est visiblement excité quand il parle de ce que cela pourrait finalement occasionner d'employer ces cellules issues du nez pour aider les gens avec des maladies graves - et cela sans risque de rejet ou besoin de médicaments anti-rejet.

"On emploie les propres cellules souches du corps pour le corps", a-t-il dit.

(…)
En attendant, Dr Roisen et son équipe avancent avec leur recherche. Ils sont en train de créer une société appelée “Rhinocyte“ et discuteront bientôt avec la U.S. Food and Drug Administration, un premier pas vers des essais cliniques.


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:arrow:  TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS
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Wednesday, March 8, 2006

Stem-cell research at U of L 'major step'
Nerve-repair work offers hope for treating array of disorders

By Laura Ungar
lungar@courier-journal.com
The Courier-Journal

The video is dramatic.

A laboratory rat unable to use its right front paw because of a spinal cord injury struggles to walk across a rope, loses its footing and falls.

Then a rat that had the same injury scurries across the rope without a problem, just weeks after an injection containing adult stem cells from a human nose that were transformed into nerve cells.

The rats are part of a line of groundbreaking research at the University of Louisville that could lead to treatments for spinal cord injuries, multiple sclerosis, Parkinson's disease and other nerve disorders.

The rat's improvement after the injection is the second major discovery in the past few months at UofL that promises progress without using embryonic stem cells.

In December, a research team at the James Graham Brown Cancer Center announced it had transformed stem cells from adult mice into brain, heart, nerve and pancreatic cells.

The nasal stem-cell research — published most recently last week in the journal "Stem Cells" — involves using certain chemicals to direct the cells to become neurons, which send and receive messages between the nervous system and other parts of the body.

"It amazes me still that we can take cells out of a human nose" and help an injured rat recover, said Fred Roisen, a neuroscientist who led the team. "I'm very optimistic."

Experts said the research is unique.

"This one has gone a lot further than the others," said Scott Whittemore, who is scientific director of UofL's Kentucky Spinal Cord Injury Research Center but is not on Roisen's research team. "This is a major step forward."

Robert Miller, a professor of neuroscience at Case Western University in Cleveland, called the research "quite exciting." He said many studies have involved trying to make existing cells reconnect instead of introducing new neurons that promote recovery.

The UofL researchers said clinical studies in humans could be anywhere from three to 10 years off, and any treatments wouldn't become widely available until after that. But some people who could benefit said they are hopeful.

"This looks very promising," said Pam Kober, a 46-year-old Louisville resident with multiple sclerosis.

Kober found out she had MS in 1999 after having headaches and numbness in her arms. Over the years, the illness has left her unable to drive at night, handle more than one household chore at a time or hold a full-time job.

"Maybe in my lifetime they'll find something that will help," she said.


Potential for treatment

The cells the team used came from the tissue that allows people to smell.

Called the olfactory neurosensory epithelium, the tissue was taken from adults undergoing elective sinus surgery who volunteered for an endoscopic biopsy. The procedure doesn't harm the sense of smell.

Researchers then used compounds to coax the cells into becoming neurons that attached to muscle tissue in the lab. The newly created cells can also produce myelin, a protective coating that insulates the nervous system.

The experiments with the rats, first published in the journal "Experimental Neurology" last summer, involved giving them a spinal cord injury that prevented them from using their right front paw. A week later, some rats were injected with a biological jelly that included the stem cells, and others were injected with jelly without the cells.

Twelve weeks after the injury, rats that hadn't gotten the cells struggled to walk across a rope and climb to the top of a clear cylinder. Researchers found that those without the cells relied almost exclusively on their left front paw, while the treated ones used both front paws.

The team immediately realized the potential of the cells.

"They can repair spinal cord injury," said Jianping Zhou, a postdoctoral student involved in the research.

Roisen gets visibly excited when he talks about what it could eventually mean to use cells found in the nose to help people with serious diseases — and all without the threat of rejection or the need for anti-rejection drugs.

"You use the body's own stem cells for the body," he said.

(…)
Meanwhile, Roisen and his team are moving forward with their research. They are forming a company called Rhinocyte and soon will talk with the U.S. Food and Drug Administration, a first step toward clinical trials. 

Reporter Laura Ungar can be reached at (502) 582-7190.


Source :
http://www.courier-journal.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/20060308/NEWS01/60308003




 

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