TOUT SUR LA RECHERCHE > Études précliniques
RESCUE : Un projet européen de recherche coordonné en France
kavi69:
Je suis d'accord avec toi Fabiola et je partage ton impatience, mais je me dis que si on arrive à trouver une solution
pour les lésions récentes alors on peut espérer que tous les fauteuils iront à la poubelle rapidement.
Ne perdons pas espoir, je sais c'est dur
Même si je ne suis pas dans le fauteuil, je vois mon mari se battre tous les jours et je donnerai tout pour qu'il retourne faire ses footings.
fabiola:
bonjour
c'est bien beau tout ça mais la lésion doit dater de quand?
moins de 3 mois,de 6 mois ou sommes nous tous concernés?
Edit: Fabiola, le langage SMS est prohibé sur le forum. (cf la charte du forum).
Merci d'y porter attention!
stm:
bonjour,
qui fait confiance à Privat et ses annonces d'essais cliniques ; 2 ou 5 ans ?
Cellules souches : Un espoir pour les paralysés
C’est une première mondiale : des chercheurs français ont démontré la présence de cellules souches nerveuses dans la moelle épinière humaine, susceptibles de compenser, un jour, des pertes de neurones ! Une découverte qui pourrait potentiellement permettre de réparer la moelle épinière de personnes paralysées ayant subi une lésion traumatique ou de traiter les malades atteints de pathologies neurodégénératives.
« D’ici cinq ans environ, nous serons peut-être en mesure de réparer, via une thérapie génique, la moelle épinière de personnes paralysées ayant subi une lésion traumatique ou de compenser les pertes de neurones liées à des pathologies neurodégénératives, telles que la sclérose latérale amyotrophique (aussi appelée maladie de Charcot) ou la sclérose en plaque » espère Alain Privat, Directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et coordonnateur du projet européen RESCUE (“Research Endeavor for Spinal Cord in United Europe”) qui a pour ambition de proposer des pistes thérapeutiques pour réparer les traumatismes de la moelle épinière responsables des cas de para– et tétraplégies. Dans le cadre de ce programme de recherche (1), qui regroupe dix partenaires, dont la start-up montpelliéraine NEUREVA et six pays européens (Allemagne, Angleterre, Belgique, Espagne, France, République tchèque), le chercheur vient de démontrer, avec Jean-Philippe Hugnot, enseignant chercheur à l’université de Montpellier et Luc Bauchet, neurochirurgien, l’existence de cellules souches nerveuses dans la moelle épinière humaine... susceptibles de compenser, un jour, des pertes de neurones !
voilà le lien du site de l'article d'avril 2008. Il est plus méfiant et moins précis avec les journalistes.
http://www.innovationlejournal.fr/spip.php?article2462&var_recherche=cellules%20souches
bye
Renaud:
Bonjour, j'ai contacté la société "Neureva" et j'ai demandé si le but de leur recherche était bien d'initialiser des essais cliniques dans un futur proche.
Réponse d'Alain Privat prometteuse:
Cher Monsieur,
Votre message vient de m'être communiqué par mes collaborateurs de
Neuréva. Notre objectif est bien d'élaborer des stratégies
thérapeutiques pour les traumatismes médullaires. Nous avons depuis plus
de vingt ans exploré une série d'approches sur des modèles
expérimentaux, tant cellulaires que animaux. Aujourd'hui, nous sommes en
mesure de traduire ces travaux expérimentaux en stratégies
thérapeutiques, avec la mise en place dans les deux ans qui viennent de
plusieurs essais cliniques, visant d'une part à favoriser la repousse
des fibres nerveuses lésées à la suite du traumatisme, d'autre part à
activer des cellules souches intrinsèques pour contrôler des centres
médullaires responsables de la locomotion et de la sphère urogénitale.
je vous invite à suivre les progrès de nos travaux sur le site de l'
IRME, qui rend compte régulièrement de l'avancement de la recherche sur
les traumatismes médullaires et leurs conséquences.
Bon courage,
Alain Privat M.D. Ph.D.
Professor and head
Spinal Cord Team
Arnaud:
Biotechnologies : Neuréva veut réparer les neurones
Neuréva dispose de deux départements de recherche pour développer et évaluer de nouvelles molécules « in vitro » et « in vivo ».
Créée au sein de l’Institut des neurosciences de Montpellier (Inserm), la start-up « Neuréva » est la seule entreprise qui participe au colossal projet de recherche européen « RESCUE » : un programme visant à développer des stratégies innovantes pour réparer la moelle épinière de personnes paralysées.
Grâce à ses techniques de pointe, la PME espère mettre au point de nouvelles molécules pour traiter les pathologies du système nerveux central, d’ici cinq ans.
Créée en 2004, au sein de l’Institut des neurosciences de Montpellier, par trois chercheurs français - Alain Privat de l’institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Manuel Gaviria et Hélène Hirbec du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) - la start-up « Neuréva » est la seule PME à faire partie de l’ambitieux projet de recherche européen RESCUE : un programme financé à hauteur de 2,7 millions, qui regroupe pas moins de dix institutions partenaires et six pays européens (Allemagne, Angleterre, Belgique, Espagne, France, République tchèque). Objectif : proposer, d’ici fin 2008, des pistes thérapeutiques pour réparer les traumatismes de la moelle épinière responsables des cas de paraplégies et tétraplégies.
- Développer et tester de nouvelles molécules
Un défi de taille, auquel s’atèle quotidiennement la dizaine de salariés de Neuréva dans sa double activité de services pour l’industrie pharmaceutique et de recherche et développement de nouvelles molécules. « Notre objectif est de développer des solutions thérapeutiques à vocation réparatrice pour les pathologies du système nerveux, telles que les lésions de la moelle épinière, les traumatismes crâniens, les accidents vasculaires cérébraux, la maladie d’Alzheimer...
Pour ce faire, nous disposons de deux départements de recherche qui développent et évaluent des molécules in vitro et in vivo, sur des rongeurs.
Dans le cadre du projet RESCUE, Neuréva est chargée d’unifier les concepts et les techniques de travail des scientifiques et d’apporter son expertise sur l’examen des tissus nerveux » explique Manuel Gaviria, co-fondateur et PDG de Neuréva.
- Des techniques de pointe
Grâce à des techniques d’analyses de pointe, les chercheurs de Neuréva développent et testent, en temps réel, l’efficacité et l’innocuité de nouvelles molécules contre des pathologies du système nerveux central proposées par des industries pharmaceutiques ou développées in situ.
« Des techniques d’analyses précises et d’imagerie par résonance magnétique (IRM) à haut champ nous permettent d’examiner, en direct, le développement d’une pathologie nerveuse et sa réponse à un traitement administré chez les rongeurs » précise Manuel Gaviria.
Ainsi le chercheur estime que, d’ici cinq ans, de premières molécules efficaces pourraient être découvertes par son équipe.
Site internet Neureva :
http://www.neureva.com/
Un autre article sur Rescue :
http://www.innovationlejournal.fr/spip.php?article2462&var_recherche=cellules%20souches
http://www.innovationlejournal.com/spip.php?article2487
:smiley:
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