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Cellules souches et R&D

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Arnaud:

Cellules souches : nouvelle demande d'essais thérapeutiques humains aux USA

CHICAGO (Etats-Unis) - Des chercheurs ont annoncé jeudi avoir déposé une demande d'autorisation auprès du gouvernement américain pour des essais thérapeutiques humains utilisant des cellules souches embryonnaires, un nouveau pas vers l'utilisation de ce type de thérapie aux Etats-Unis.

Le programme pour lequel l'autorisation a été déposée par la firme Advanced Cell Technology, basée dans le Massachusetts (nord-est) concernerait 12 patients risquant de perdre la vue à cause de la maladie de Stargardt, l'une des formes les plus courantes de cécité juvénile.

Le traitement consisterait en une injection unique de cellules rétiniennes dérivées de cellules souches embryonnaires.

Des études menées précédemment sur des souris et des rats ont montré que ce traitement permettait de stopper la dégradation de la vision, sans créer d'effets secondaires, a expliqué Robert Lanza, responsable scientifique d'Advanced Cell Technology.

Le mécanisme consiste à remplacer les cellules de l'épithélium pigmentaire, qui maintient les cellules photoréceptrices nécessaires à la vision.

"Si l'on commence à perdre cet épithélium pigmentaire, l'environnement des photorécepteurs dégénère", a expliqué M. Lanza dans une interview téléphonique. "En rétablissant l'épithélium pigmentaire, on peut empêcher la perte de ces photorécepteurs et donc la cécité".

Les essais thérapeutiques pourraient démarrer dès le début de l'an prochain si la Food and Drug Administration (FDA, l'agence américaine des médicaments) accorde son autorisation, a indiqué M. Lanza.

Il s'agit de la seconde demande d'autorisation pour des thérapies faisant appel aux cellules souches embryonnaires aux Etats-Unis, a-t-il souligné.

La première, concernant une thérapie visant à réparer des lésions de moelle épinière, est en attente et les essais ne devraient pas commencer avant le troisième trimestre 2010, a récemment indiqué la firme californienne Geron, auteur de la demande.

http://www.romandie.com/infos/news2/091119150159.9qrbil3l.asp

 :smiley:

Arnaud:

USA : Financement fédéral des cellules souches embryonnaires

Le National Institute of Health des Etats-Unis (NIH) vient de mettre en ligne un site internet par l'intermédiaire duquel les chercheurs pourront soumettre leurs lignées de cellules souches embryonnaires à l'agrément  pour la recherche financée par les fonds fédéraux.

La décision sera prise au cas par cas par le Dr Francis Collins, directeur du NIH. Il sera assisté par un groupe de travail, composé d'experts en génétique, droit, médecine et éthique et dirigé par le Dr Jeffrey Botkin.

Cette entreprise marque une étape dans le projet du Président Barack Obama de lever l'interdiction sur le financement fédéral de la recherche sur les cellules souches embryonnaires instaurée par le gouvernement Bush.

Le NIH a publié des directives afin d'encadrer ce financement : la recherche sera faite  sur des embryons surnuméraires, et non sur des embryons conçus à des fins de recherche. Par ailleurs, le donneur devra être dûment informé et donner son consentement.

La décision devrait relever des "principes et procédures moraux principaux", les détails de la procédure étant susceptibles de varier d'une lignée cellulaire à l'autre. Les lignées de cellules souches embryonnaires acceptées se verront enregistrées sur le NIH Human Embryonic Stem Cell Registry, où les chercheurs pourront choisir celles qui peuvent servir à la recherche financée par l'Etat Fédéral.
 
BioNews (Nienke Korsten) 28/09/09

http://www.genethique.org/revues/revues/2009/septembre/20090929.1.asp

 :smiley:

Arnaud:

Barack Obama et les cellules-souches : yes he can !

Les premières décisions du Président Obama à destination de la recherche scientifique américaine ne devraient pas tarder à être annoncées.

À peine installé à la Maison Blanche, Obama a déjà marqué sa différence face aux mouvements « pro-life » en levant l’interdiction faite au gouvernement de financer publiquement les ONG qui soutiennent le droit à l’IVG.

Il pourrait bien lever prochainement le veto sur le financement public de la recherche en thérapie génique imposé par son prédécesseur, G.W. Bush.

La déclaration du Président Bush en juillet 2006 [1] avait fait grand bruit dans le milieu scientifique. Lors d’une allocution depuis son bureau de la Maison Blanche, entouré d’enfants issus d’embryons surnuméraires ayant fait l’objet d’une implantation chez des mères infertiles, Bush s’était fermement opposé à la recherche publique sur les cellules souches d’origine embryonnaire.

Son veto gelait ainsi tout financement par des fonds fédéraux des recherches effectuées sur des lignées de cellules souches cultivées après août 2001.

La thérapie génique soulève de grands espoirs de guérison en médecine. Le veto de Bush, perçu comme un argument en faveur de la droite ultra-conservatrice et des mouvements religieux militants « pro-life », avait donc été vécu comme une défaite par les scientifiques américains.

Les élections présidentielles de 2008 ont fait l’objet d’un nouvel épisode dans cette guerre idéologique, et le candidat démocrate est rapidement devenu le défenseur de la communauté scientifique, face à un conservatisme religieux fort bien incarné par la candidate à la vice-présidence Sarah Palin.

Pendant sa campagne, Barack Obama avait ainsi annoncé son intention de lever l’interdiction sur le financement par le gouvernement fédéral des recherches sur les cellules souches.

Mais afin que ce débat soit définitivement clos, le Congrès devra légiférer sur la question.

Pendant ce temps, la FDA a donné son feu vert à Genron, une société californienne de biotechnologies, pour lancer les premiers essais cliniques de thérapie génique humaine [2].

Cette société souhaite développer les transplantations de cellules souches cultivées à partir d’embryons humains chez des patients atteints de lésions de la moelle épinière. Cette technique, qui a fait ses preuves chez le rat [3], est source d’espoir pour de nombreuses personnes quadriplégiques.

Il s’agit également d’un pied de nez fait par la FDA aux mouvements religieux et créationnistes, qui après le veto de Bush, rêvaient d’une interdiction totale, sur fonds privés comme publics.

Cette décision de la FDA s’inscrit donc pleinement dans la politique scientifique et sociale de Barack Obama.

S’il n’est pas le décisionnaire dans cette affaire, il est cependant permis d’espérer que le nouveau Président soutienne encore plus la recherche scientifique et s’oppose à la croisade « anti-sciences » menée par les mouvements conservateurs et religieux outre-Atlantique.

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[1] USA : le premier veto du Président Bush concerne les cellules souches embryonnaires. (2006) http://www.spectrosciences.com/spip....

[2] Wadman M. Human embryonic stem cell trial wins approval. News@Nature 24 janvier 2009.

[3] Keirstead, H. et al. J. (2005). Neuroscience 25, 4694


http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1144

 :smiley:

Renaud:


Création de cellules neurales idéales pour l'utilisation Clinique.


Des investigateurs à l'Institut de Burnham pour la Recherche Médicale (Burnham) ont développé un protocole pour différencier des cellules souches embryonnaires humaines (hESCs) en des cellules souches neurales qui peuvent être idéales pour la transplantation.
La recherche, conduite par Alexei Terskikh, Professeur Docteur et ses collègues, ont exposé une méthode pour créer ces cellules de précurseur neurales (C-NPCs) qui est replicable, ne produit pas de mutations dans les cellules et pourrait être utile pour des applications cliniques. La recherche a été publiée le 13 mars dans le journal "Mort et Différenciation des Cellules".
Quand les C-NPCs sont créés utilisant le protocole Terskikh a transplantées dans des souris, elles sont devenues des neurones actifs et ont été intégrées dans le cortex et le bulbe olfactif. Les cellules transplantées n'ont pas produit la croissance de tumeur.
"La conversion uniforme de cellules souches embryonnaires en des progéniteurs neuraux est la première étape de développement de thérapies à base de cellule pour des désordres neurodégénératifs ou des blessures spinales," a dit docteur Terskikh. "Beaucoup de méthodes ont eu l'habitude de produire des cellules de précurseur neurales pour la recherche dans le laboratoire qui ne marcheraient jamais pour des applications thérapeutiques. Ce protocole a très bien convenu pour l'application clinique parce qu'il est robuste, contrôlable et reproductible."
Docteur Terskikh a noté que de vastes passages(les cellules se déplaçant de plaques en plaques) sont exigés par quelques protocoles pour étendre les numéros de cellules de précurseur neurales qui limitent la plasticité des cellules, peut présenter des mutations et peut mener à l'expression d'oncogènes. Le protocole Terskikh l'évite en utilisant la conversion efficace de hESCs dans des cellules neuroépithéliales primaires sans de vastes passages.
Cette recherche a reçue des financements du "National Institutes of Health" et le "California Institute for Regenerative medecine"



Creating Ideal Neural Cells for Clinical Use


Investigators at the Burnham Institute for Medical Research (Burnham) have developed a protocol to differentiate human embryonic stem cells (hESCs) into neural progenitor cells that may be ideal for transplantation.

The research, conducted by Alexei Terskikh, Ph.D., and colleagues, outlines a method to create these committed neural precursor cells (C-NPCs) that is replicable, does not produce mutations in the cells and could be useful for clinical applications. The research was published on March 13 in the journal Cell Death and Differentiation.

When the C-NPCs created using the Terskikh protocol were transplanted into mice, they became active neurons and integrated into the cortex and olfactory bulb. The transplanted cells did not generate tumor outgrowth.

“The uniform conversion of embryonic stem cells into neural progenitors is the first step in the development of cell-based therapies for neurodegenerative disorders or spinal injuries,” said Dr. Terskikh. “Many of the methods used to generate neural precursor cells for research in the lab would never work in therapeutic applications. This protocol is very well suited for clinical application because it is robust, controllable and reproducible.”

Dr. Terskikh notes that the extensive passaging (moving cells from plate to plate) required by some protocols to expand the numbers of neural precursor cells limits the plasticity of the cells, can introduce mutations and may lead to the expression of oncogenes. The Terskikh protocol avoids this by using efficient conversion of hESCs into primary neuroepithelial cells without the extensive passaging.

This research received funding from the National Institutes of Health and the California Institute for Regenerative medecine.





unlucky:
bonjour,

Je pense que c'est sur le site http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr/la-charte-des-contributions-individuelles.html rubrique cellules qu'il faut exprimer nos opinions.

Cordialement

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