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Cellules souches et R&D

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TDelrieu:
Des cellules souches pour les neurones auditifs :


:arrow: http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/09/14/19051-cellules-souches-pour-guerir-certaines-surdites

misterjp:
Pas de rapport avec la ME. C'est un modèle cellulaire pour remplacer les animaux dans les essais pré-cliniques des médicaments.
Le foie est l'organe le + important dans le métabolisme des médics et ses principales enzymes sont les cytochromes P450 (CYP).

Pierre:
Bonjour, quelqu'un peu m'expliquer si c'est une bonne nouvelle ???  Merci

  Communiqués de presse > Cellectis stem cells est fier d’annoncer le lancement du premier produit de type hépatocyte dérivé de cellules souches iPS humaines     
    Göteborg, Suède, le 21 mai 2012 – Cellectis stem cells, la Business Unit du Groupe Cellectis (Alternext: ALCLS), le seul fournisseur mondial de cellules de type hépatocyte créées à partir de cellules souches pluripotentes humaines, annonce aujourd’hui le lancement de l’hiPS-HEP™.
L’hiPS-HEP™, outil dérivé de cellules souches pluripotentes induites (iPS) humaines, fait preuve d’une reproductibilité et d’une homogénéité remarquables et stabilise durablement l’activité des CYP, ce qui en fait une plateforme idéale pour diverses applications in vitro, dont la découverte de médicaments, les tests de toxicité et le développement de vaccins. L’élaboration de ces cellules de foie a fait l’objet de procédures strictes de contrôle qualité et d’approbation éthique.
« En raison de sa grande utilité dans de multiples applications industrielles, l’hiPS-HEP™ s’avère un système particulièrement prometteur pour la recherche et le développement », déclare Johan Hyllner, Directeur scientifique de Cellectis stem cells. « L’industrie pharmaceutique a un vrai besoin de modèles plus efficaces et plus pertinents sur le plan clinique, et ce, dès le début du processus de mise au point des médicaments afin d’anticiper toute hépato-toxicité, de découvrir de nouvelles cibles médicamenteuses et de concevoir des vaccins. »
« Ce nouveau produit est le fruit de la stratégie de Cellectis visant à s’imposer comme le leader international des modèles in vitro à partir de cellules souches et des technologies associées. Ce produit illustre nos ambitions et la dynamique de notre développement dans ce domaine » indique André Choulika, PDG de Cellectis

tikiboxe17:
bonjour, voilà un article que mon docteur ma remi ce matin sur les dents de sagesse de notre propre bouche  :grin:
http://www.syndicatdentaire.fr/informations-medico-dentaires/les-cellules-souches-dans-les-sections-de-moelle-la-recherche-est-sur-les-dents

Raph:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/02/les-cellules-souches-sont-elles-cancerigenes_1611949_3244.html



Les cellules souches sont-elles cancérigènes ?
| 02.12.11 | 16h57  •  Mis à jour le 03.12.11 | 10h03


La recherche sur les cellules souches embryonnaires pourrait aboutir, selon ses partisans, à des traitements contre des pathologies comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. AFP

Capables de se différencier en cellules adultes spécialisées et donc de former des tissus (coeur, pancréas, tissu cérébral, foie...), les cellules souches sont aptes à remplacer des organes défaillants. Schématiquement, il en existe trois types : les cellules souches provenant d'embryons surnuméraires, qui ont un pouvoir régénérateur maximal ; les cellules souches existant chez l'adulte qui ont des potentialités plus limitées ; enfin, les IPS (induced pluripotent stem), produites à partir de cellules humaines banales et reprogrammées par ingénierie génique.
Les potentialités des cellules souches alimentent l'espoir de faire passer la démarche médicale de la réparation à la régénération. La création en éprouvette d'une rétine complète à partir de cellules souches a, par exemple, été réussie au printemps. Les fléaux médicaux comme le diabète, les maladies neurodégénératives et cardio-vasculaires pourraient trouver une réponse radicale.
Au regard de ces immenses espoirs, trois articles publiés dans la revue scientifique Nature de mars, sous le titre "Cellules souches : la face sombre", ont été un coup de tonnerre. La reprogrammation des cellules souches, principalement des IPS, s'accompagne d'anomalies génétiques multiples.
Ces mutations induites par l'ingénierie cellulaire sont préoccupantes puisqu'elles concernent préférentiellement des gènes impliqués dans la cancérogénèse. Autrement dit, la reprogrammation des cellules souches peut détruire les mécanismes génétiques de protection contre le cancer qu'elles contenaient et favoriser la croissance tumorale.
Renforcer la sécurité
Ces découvertes récentes bouleversent l'agenda de généralisation des cellules souches. Après l'affaire du Mediator (ce médicament du laboratoire Servier accusé d'avoir causé la mort de 500 à 2 000 personnes), aucun ministre de la santé n'acceptera la responsabilité d'une "épidémie de cancer" due à une commercialisation trop précoce des thérapies cellulaires. Les effets d'annonce doivent plus que jamais être évités : une technique prometteuse ne devient réalité qu'après un long processus de validation.
Pour les cellules souches, dont beaucoup d'indications concernent des maladies dégénératives touchant des enfants ou des adultes jeunes, il faut pouvoir garantir qu'elles ne généreront pas de cancer pendant de nombreuses décennies. La diffusion des thérapeutiques à base de cellules souches exigera une ingénierie des génomes extrêmement subtile, bien loin des bricolages de première génération.
La plupart des entreprises spécialisées ne survivront pas à l'inévitable renforcement des exigences de sécurité. Le développement des cellules souches s'éloigne ainsi du monde des start-up, mal armées pour financer des développements plus complexes que prévu. Les sommes en jeu, les complexités réglementaires sont plus à la portée de géants comme Sanofi que de PME.
La tension entre les exigences de sécurité et les attentes des patients va être énorme. Les parents d'enfants atteints de rétinopathie, de myopathie, de neuropathie dégénérative ne comprendront pas les retards de diffusion de la médecine régénérative, fût-ce au nom de légitimes exigences de sécurité. Déjà, un marché noir de cellules souches se développe sur Internet.
Il va devenir essentiel de protéger les familles contre les charlatans qui vont pulluler, en faisant admettre aux patients que la révolution des cellules souches est pour 2020, et non pour 2012.
Laurent Alexandre
Lalexandre@dnavision.be
Article paru dans l'édition du 03.12.11


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