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Cellules souches et R&D

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Arnaud:

Cellules souches : subventions records en Californie

Californie : 271 millions de subventions pour la recherche sur les cellules souches

La Californie a attribué 271 millions de dollars de subventions pour construire 12 centres de recherches sur les cellules souches dans l'Etat. Les 271 millions de subventions font suite à un vote de 2004 en Californie concernant la recherche sur les cellules souches.

Les attributions, annoncées mercredi, représentent la plus grande part de l'argent attribué en même temps par le programme californien sur les cellules souches, prévu pour distribuer environ 3 milliards de dollars sur une décennie.

Les universités et les instituts de recherche qui reçoivent l'argent ont indiqué qu'ils dépenseraient 560 millions de dollars additionnels pour la construction de laboratoires, argent qu'ils essayent d’obtenir par des donations. Le total de 831 millions ajouterait presque 7,5 hectares d’espaces de recherches pour abriter 2 200 scientifiques.

Une des raisons de la nécessité des bâtiments est que l'administration Bush interdit maintenant le financement fédéral de la recherche utilisant des cellules souches embryonnaires humaines dérivées depuis août 2001, car créer de telles cellules nécessite la destruction d’embryons humains.

A l'université de San Francisco, par exemple, les scientifiques travaillant sur les cellules souches ont dû louer des locaux loin du campus, depuis plusieurs années. En décembre 2002, une tempête entraina des pannes de courant dans la région, détruisant les cellules qui étaient développées dans des incubateurs.

Si les recherches avaient été conduites sur le campus, les générateurs de secours auraient gardé les incubateurs en fonctionnement.

« Plusieurs années de travail ont littéralement été jeté à l’égout» a déclaré le Dr. Arnold Kriegstein, directeur du programme sur les cellules souches de l'université. L'université recevra 35 millions pour établir un centre de recherches de 95 millions de dollars.

Mais les restrictions pourraient être levées par un nouveau président dès l'année prochaine. Chacun des trois principaux candidats à l’élection présidentielle a exprimé le soutien d’augmenter le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines.

Quelques fonctionnaires ont également déclaré que la construction fournirait un stimulus économique dans une période d'une économie affaibli et d'un important déficit budgétaire de l’Etat. Le programme de cellules souches, approuvé par les électeurs en 2004, est en grande partie protégé des mesures de réduction budgétaire.

Alan Trounson, président de l'institut de Californie pour la médecine régénératrice, a indiqué que les nouveaux bâtiments permettraient aux scientifiques de travailler ensemble, accélérant le développement des traitements médicaux.

La proposition 71, à l'initiative du vote en 2004 qui a autorisé le programme, à fixer une limite de 10% du total des 3 milliards dans la construction de bâtiments.

La plupart des universités et des instituts de recherche principaux de l'Etat, y compris 9 des 10 campus des Universités de Californie, obtiendront de l'argent pour de nouveaux bâtiments.

L'université de Stanford obtiendra la plus grande subvention, presque 44 millions de dollars, pour établir un centre de cellules souches de 200 millions de dollars.

L'université de San Diego s’associe à l'institut voisin de Burnham pour la recherche médicale, à l'institut Salk et à l'institut de recherche Scripps. L'ensemble recevra 43 millions de dollars pour son bâtiment

http://www.actualites-news-environnement.com/15844-californie-subventions-271-recherche-cellules-souches.html

 :smiley:

dardaran:
Blessures de la moelle épinière : des résultats encourageants

Les accidents de la route sont l'une des principales causes de blessures de la moelle épinière, laissant des centaines de personnes chaque année para ou tétraplégiques. Pendant longtemps, les médecins et les scientifiques ont pensé que ces blessures étaient incurables.

Les accidents de la route sont l'une des principales causes de blessures de la moelle épinière, laissant des centaines de personnes chaque année para ou tétraplégiques. Pendant longtemps, les médecins et les scientifiques ont pensé que ces blessures étaient incurables. Cependant, des chercheurs britanniques ont obtenu des résultats particulièrement intéressants. Ils ont travaillé sur des rats dont les fibres nerveuses avaient été endommagées, coupant les fibres nerveuses motrices et sensorielles. En absence de tout traitement, la moelle épinière cicatrise et forme en particulier une matrice extracellulaire contenant des CSPG (Chondroitin Sulfate proteoglycans) qui sont de puissants inhibiteurs de la croissance des axones. Ainsi, on sait que, in vivo, la croissance des axones s'arrête au niveau des régions riches en CSPG. Pour évaluer l'importance de ces CSPG, Bradbury et collaborateurs ont injecté dans la moelle épinière des rats, au niveau de la lésion, une enzyme bactérienne, la chondroïtinase ABC (ChABC). Cette enzyme, en dégradant les CSPG permet aux axones de dépasser la barrière cicatricielle et de rétablir une activité post-synaptique en aval de la lésion. Bien que très partiels, ces résultats sont très encourageants. Cependant, les CSPG ne sont pas les seuls inhibiteurs de la croissance axonale et de nombreux travaux doivent encore être entrepris avant que l'ont puisse envisager de soigner les lésions de la moelle épinière.

Cette information est un extrait du BE Royaume-Uni numéro 25 du 1/04/2002 rédigé par l'Ambassade de France au Royaume-Uni.

SOURCE : http://www.informationhospitaliere.com/actualite-3111-blessures-moelle-epiniere-resultats-encourageants.html

dardaran:
Cellules souches : le privé cadenassé

 Les cinq partis de la majorité ont un accord pour encadrer l'utilisation des cellules souches et tissus humains. Les sociétés privées devront s'affilier à une université.

Le brouillard éthique, qui régnait en Belgique au niveau des cellules souches et tissus humains, est en passe de se dissiper avec un avant-projet gouvernemental, dont "La Libre" a obtenu copie, présenté, ce vendredi matin, au Conseil des ministres.

Ce texte de 37 pages tranche (enfin) la délicate question des différents types de structures qui pourront à l'avenir opérer sur-le-champ des cellules souches et des tissus humains. Primo, les "banques de matériel corporel humain", organes publics universitaires. "La banque de matériel corporel humain doit être exploitée par un hôpital agréé ou par une université dotée d'une faculté de médecine [...], peut-on lire dans l'avant-projet de loi. L'hôpital ou l'université semblent les meilleurs garants du respect de la vie privée du donneur, de la pérennité, de la qualité, de la sécurité, de la traçabilité du matériel corporel humain".

Secundo, "les structures intermédiaires". Ces établissements privés, dont la figure emblématique est la société néerlandaise Cryo-Save, focalisaient les craintes - notamment au niveau d'une exploitation commerciale débridée des tissus humains. Il n'en sera rien puisque le stockage des cellules et tissus humains va être solidement cadenassé : les "structures intermédiaires" devront s'affilier à une banque universitaire pour exercer leur activité. En outre, il leur sera interdit de faire de la publicité et de profiter, par exemple, du facteur "émotion" auprès des parents après un accouchement. Rappel, les cellules souches issues de sang de cordon ombilical sont plus faciles à récolter.

Le coup porté à ces sociétés privées d'isolement, de préservation et de redistribution des cellules souches est rude : en les privant de visibilité - sauf l'information au médecin qui reste, elle, autorisée -, le gouvernement Leterme va à contre-courant d'autres Etats membres européens. Cryo-Save détiendrait d'ores et déjà environ 75 000 échantillons autologues (utilisables par la personne qui a effectué le don), la "fuite" des échantillons vers l'étranger devrait être évitée. Deux autres types d'établissements pourront opérer en Belgique : les biobanques (stockage) et les établissements de production (réparation des tissus).

L'avant-projet instaure aussi la primauté des banques de tissus universitaires sur les privées : ces dernières doivent mettre leurs échantillons à disposition des organes publics si nécessaire.

Source: La Libre.be  du  18 avril 2008
lien: http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/415684/cellules-souches-le-prive-cadenasse.html

dardaran:
Pour éviter le recours à des cellules embryonnaires humaines, un biologiste britannique a cherché et réussi à utiliser des ovules de vache dont le noyau a été retiré et remplacé par celui d'une cellule humaine. A la clé : une voie thérapeutique nouvelle... et un débat de société.

la suite... suivre le lien.

http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/medecine/d/des-cellules-souches-humaines-a-partir-dovules-de-vache_15156/

dardaran:
Les députés allemands ont assoupli vendredi la législation stricte qui régit depuis 2002 la recherche sur les cellules issues d'embryons, au terme d'un vif débat dont l'enjeu reste l'avenir de la recherche génétique allemande.

Comme en 2002, la question divisait tous les camps politiques. Aussi chaque député a-t-il voté en son âme et conscience, sans consigne des partis.

Après des mois de controverses et de deux heures de considérations morales enflammées à la tribune, le Bundestag a finalement donné son feu vert à l'extension des conditions d'importation de cellules-souches extraites d'embryons (avec 346 voix pour, 228 contre, 6 abstentions).

La production en Allemagne de telles cellules à des fins de recherche est strictement interdite depuis 1991. Les chercheurs ne peuvent donc qu'en importer de l'étranger pour leurs travaux, comme en Italie.

Jusqu'à présent, les cellules devaient avoir été cultivées avant le 1er janvier 2002 pour pouvoir franchir les frontières allemandes, ce qui correspondait au mois où avait alors été votée la loi. Désormais, celles cultivées jusqu'au 1er mai 2007 pourront être importées.

De nombreux chercheurs réclamaient un tel assouplissement de la législation, arguant du nombre et de la qualité des lignées obtenues après 2002. Environ 500 lignées seront désormais exploitables, contre une vingtaine auparavant.

Polyvalentes, les cellules embryonnaires pourront peut-être un jour permettre de régénérer des tissus du corps humains (sang, cellules nerveuses, coeur...), avancent les chercheurs. Leurs détracteurs rétorquent qu'il n'y a pour l'instant "aucune preuve".

Au-delà de ce débat, figure la question du positionnement de la recherche allemande et d'une potentielle fuite des cerveaux. "Beaucoup de jeunes chercheurs (en génétique) ne voient pas leur avenir en Allemagne, mais à l'étranger", relève le professeur Jürgen Hescheler.

La ministre de la Recherche Annette Schavan (CDU) et plusieurs de ses collègues (Santé, Justice, Economie...) ont appuyé les scientifiques.

Fustigée au sein de son propre parti, Mme Schavan a plaidé pour qu'on laisse aux chercheurs "un corridor strictement défini" permettant des travaux "de manière responsable".

La ministre a ainsi mis de côté ses considérations éthiques d'ex-vice-présidente du Conseil central des catholiques d'Allemagne (ZdK), au grand dam de son Eglise.

"Tuer des embryons ne sera jamais justifiable", a estimé l'archevêque Robert Zollitsch, chef des catholiques allemands, rejoint par le président du Bundestag (CDU), Norbert Lammert, selon qui "il y a des limites, mêmes pour la recherche".

La question des travaux de génétique est particulièrement sensible en Allemagne en raison du poids des Eglises et surtout du fait du passé nazi, marqué par des expérimentations, sélections et pratiques eugénistes.

L'Allemagne, dont la Constitution stipule que "la dignité humaine est inaliénable", veut devenir "le moteur de la recherche sur les cellules-souches adultes", et non embryonnaires, a souligné Mme Schavan. Les cellules-adultes ont la priorité financière.

Mais le pays n'entend pas se lier totalement les mains, tandis que d'autres tels le Japon, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou la Corée "marquent des points", selon les mots d'un député.

Fabrication de cellules embryonnaires interdite mais importation autorisée: certains dénoncent une position hypocrite. "A terme, elle ne sera pas tenable", a concédé vendredi l'ex-ministre de la Recherche, Edelgard Bulmahn (SPD).

source : http://www.webmember.be/news/fr/personnel/actu/g/actualite_agence_france_presse_afp.html/2008_04/afp/news_cng.1efb103e944d4f0624bf34a0ed86222b.311|/

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