[gn_label style= »info »]Le 13 mai 2013[/gn_label]
Certaines parties du corps, comme le foie, peuvent se régénérer après une lésion. Mais d’autres, comme notre système nerveux, sont considérés soit irréparable ou lent à récupérer, laissant des milliers de personnes avec une mobilité limitée, ou même la paralysie.
Une équipe de chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, dont le Dr Shimon Rochkind de la TAU’s Sackler Faculty of Medicine et du Tel Aviv Sourasky Medical Center et le professeur Zvi Nevo du Département de génétique humaine moléculaire et de biochimie de TAU ont inventé une méthode pour réparer les nerfs périphériques lésés. Grâce à un implant biodégradable en combinaison avec un nouveau Gel Réparateur de Guidage (GRG) qui augmente la croissance des cellules nerveuses et la guérison, la fonctionnalité d’un nerf déchiré ou lésé pourrait finalement être restauré.
Ce projet novateur est en train de gagner une reconnaissance internationale. Ses premiers succès ont été signalés récemment dans plusieurs congrès scientifiques de renom, dont la Fédération mondiale des sociétés de neurologie et de la Société européenne de neurologie. Et la thérapie, déjà testé dans des modèles animaux, est à seulement quelques années d’une utilisation clinique chez l’humain, explique le Dr Rochkind.
La guérison comme dans l’utérus
Un nerf est comme un câble électrique. Quand il est coupé ou endommagé, il perd sa fonctionnalité. De même, un nerf endommagé perd sa capacité à transférer des signaux de mouvement et la sensation à travers le système nerveux.
Mais le Dr Rochkind et le professeur Nevo trouvé un moyen de combler le fossé. Dans leur méthode, les deux extrémités sectionnées d’un nerf endommagé sont reconnectés par l’implantation d’un tube biodégradable doux, qui sert de pont pour aider les terminaisons nerveuses se connecter. Le gel innovante qui tapisse l’intérieur du tube nourrit la croissance des fibres nerveuses, en encourageant le nerf de renouer les extrémités sectionnées par le tube, même dans les cas de lésions nerveuses massif, le Dr Rochkind dit.
La clé réside dans la composition du gel, disent les chercheurs, qui comporte trois volets principaux: des anti-oxydants, qui ont une action anti-inflammatoires élevé, des peptides de laminine synthétique, qui forment comme un rail pour les fibres nerveuses pour se développer, et de l’acide hyaluronique, qu’on trouve couramment dans le foetus humain. Ces composants permettent aux nerfs de guérir à la manière d’un foetus dans l’utérus, rapidement et en douceur.
Assurer la sécurité des cellules pour la transplantation
L’implant a déjà été testé dans des modèles animaux, et le gel par lui-même peut être utilisé comme un produit autonome, agissant comme une aide à la thérapie cellulaire. Le GRG est non seulement en mesure de préserver les cellules, mais il peut aussi prendre en charge leur survie tout en étant utilisé pour le traitement et la transplantation, explique le Dr Rochkind. Lorsqu’elles sont cultivées dans le gel, les cellules présentent un excellent développement, ainsi que la croissance intensive des fibres nerveuses (axones).