[label type= »warning »]Au profit de la recherche sur la moelle épinière[/label] 5 paraplégiques et 1 IMC vont parcourir la Via Rhôna en handbike 🙂
[label type= »warning »]A cette occasion, l’effort pour faire avancer la recherche se verra récompensé par un don [/label] 😉
[box title= »Quelques informations » style= »soft » box_color= »#515050″]La ViaRhôna est un aménagement cyclable situé en France. Le départ de cette véloroute se fait depuis Genève et Saint-Gingolph au bord du lac Léman, elle rejoint la Mer Méditerranée au sud à Port-Saint-Louis-du-Rhône et Sète en suivant la vallée du Rhône. La ViaRhôna se situe dans le prolongement d’un autre itinéraire cyclable, la Route du Rhône en Suisse. L’itinéraire utilise en partie des voies en site propre (voie verte) et en partie des voies partagées avec les automobiles mais bénéficiant d’un trafic faible.[/box]
➡ Flyer officiel de l’événement ➡
[animate type= »slideInRight » duration= »4″ delay= »0.1″] Un grand MERCI à nos partenaires Cliquez ici pour être automatiquement redirigé MERCI [/animate]
[label type= »warning »]Pour un petit entracte voici la chanson de l’association[/label]
😆 [label type= »black »]A écouter sans modération[/label] 😆
Les cyclistes vont rouler des plages de la Méditerranée aux rives du lac Léman, en suivant le Rhône. Cet itinéraire cyclable de 815 km, passe des plages de la Camargue aux panoramas alpins, en traversant les paysages emblématiques de la Provence méridionale
PARCOURS & PROJET
L’envie de réunir une équipe, le désir de vivre autrement l’aventure, naissent dans les esprits et font émerger un projet, où chacun peut participer quelle que soit sa différence. Le plus important est de réaliser ses rêves et de montrer que la différence n’est pas un frein pour rendre le sport et l’aventure accessibles à tous. Nous voulons transmettre le dynamisme qui nous anime, notamment aux jeunes qui perdent parfois espoir.
Le trajet sera parcouru en 10 jours.
9 ETAPES – [label type= »info »]Départ le 20 juillet à PALAVAS – 10h[/label]
[gmap width= »180″ height= »100″ address= »Palavas « ]
- 1) 21/07 Caderousse
- 2) 22/07 Château du Rhône
- 3) 23/07 Tain-l’Hermitage
- 4) 24/07 Musée des Confluences
- 5) 25/07 Jons
- 6) 26/07 Montalieu-Vercieu
- 7) 27/07 Yenne
- 8) 28/07 Seyssel
- 9) 29/07 Valleiry
🙂 [label type= »info »]Arrivée le 29 juillet à Genève[/label] 🙂
[gmap width= »180″ height= »100″ address= »Genève »]
Six personnes valides constituent l’équipe d’assistance et de logistique et font l’itinéraire en vélo ou transportent tout le matériel nécessaire en fourgon sur les axes routiers proches de la Via Rhôna. Une personne prendra en charge la distribution des repas. Les hébergements aux étapes seront assurés dans les gymnases, les locaux de la croix rouge ou les internats de collège et lycée. Un kinésithérapeute et une infirmière se joindront à l’équipe afin de veiller à la santé physique des participants.
Ce projet n’est pas seulement un défi sportif, il a plusieurs objectifs :
[dropcap size= »2″]1[/dropcap]Sensibiliser le grand public au monde du handicap et aux conséquences d’une lésion au niveau de la moelle épinière. La communication de l’évènement se fera par flyers, articles de presses, émissions radio voire télévision. Des animations aux étapes vont être programmées.
[dropcap size= »2″]2[/dropcap]Action auprès des pouvoirs publics : Comité interministériel du handicap, Sénateurs, Députés des circonscriptions de la Via Rhôna, les maisons départementales des personnes handicapées des départements de l’Hérault, du Gard, du Vaucluse, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère, le Rhône, l’Ain, la Savoie, la Haute Savoie. Tous seront invités au départ des étapes de ce raid.
[dropcap size= »2″]3[/dropcap]Parler des avancées récentes de la recherche qui n’est pas loin de trouver des solutions destinées dans un premier temps aux futurs accidentés, PERSONNE N’EST À L’ABRI.
[dropcap size= »2″]4[/dropcap]Récolter des fonds et permettre d’apporter notre contribution pour la réalisation d’un premier essai clinique où un groupe de patients paraplégiques incomplets suivra un protocole de neuro-réhabilitation avec un entraînement à la marche assistée par un robot. Cet essai est porté par l’équipe du professeur Grégoire Courtine du Center for Neuroprosthetics and Brain Mind Institute (EPFL à Lausanne – Suisse)
Pour l’année 2017, l’association ALARME souhaiterait récolter 50 000 euros pour financer les recherches de cette équipe.
Notre association soutien le professeur COURTINE (et son équipe) depuis 2012 🙂 (Nous sommes donc en perpétuel recherche de partenaires)
[creativ_button url= »mailto:mailto:tracolchristophe@orange.fr » label= »Cliquez ici pour nous contacter » colour= »theme » colour_custom= »#1e73be » size= »medium » edge= »straight » target= »_self »]
A savoir : Ce sont les cotisations des membres, les dons, la mise sur pied d’événements & d’actions ponctuelles qui nous permettent d’aider les chercheurs. Par la même, cela nous permet de faire connaître les progrès récents au public, aux médias, aux politiques et aux mécènes.
Plus nous serons nombreux, et plus nous pourrons soutenir et faire avancer la recherche.
Merci pour votre soutien,
[creativ_button url= »http://alarme.asso.fr/wp-content/uploads/2005/05/Bulletin-adhesion-alarme.asso.fr.pdf » icon= »file-alt » label= »Cliquez ici pour télécharger le bulletin d’adhésion d’ALARME » colour= »theme » colour_custom= »#1e73be » size= »medium » edge= »straight » target= »_self »]
[box title= »Note » style= »soft » box_color= »#515050″]En quelques années nous sommes passés de l’espoir à des thérapies crédibles.
Des essais sont entrepris sur les cellules de Schwann autologues, d’autres sur la Neurostimulation implantée – Pr. Grégoire Courtine (EPFL – Suisse). Un Professeur remarquable que l’association ALARME à le privilège de suivre.
Certaines de ses avancées se dirige vers des essais que tous, nous souhaitons « Libérateur » mais la solution ne vient pas seule. Les équipes de chercheurs ont besoin de financement, aidez ALARME à les aider.
Que d’efforts entrepris jusqu’ici, que d’espoirs à l’horizon ! ….[/box]
[label type= »info »]Un grand MERCI à grand corps malade et à Isabelle Audret qui soutiennent le raid handbike 2017[/label]
Isabelle Aubret , est une chanteuse française au multiple talent. En 1952, elle remporta les Championnats de France de gymnastique et en 1962, le Concours Eurovision pour la France.
Un sacré bout de femme ! En 1962, elle est sélectionnée par la télévision publique française pour représenter la France à la septième édition du Concours Eurovision de la chanson. Ses concurrents au titre sont notamment Alain Barrière et Serge Gainsbourg. Le 18 mars 1962, à la Villa Louvigny de Luxembourg, elle représente donc la France et remporte le concours, offrant au pays sa troisième victoire.
Elle nous fera l’honneur d’être présente le samedi 22 à Tain l’Hermitage pour la conférence de presse à 18h
Quant à Grand Corps Malade, il est nommé 3 fois, lors des Victoires de la musique qui se sont déroulées le 10 mars 2007, dans les catégories « artiste révélation du public », « artiste révélation scène » et « album révélation ». Il remporte les Victoires dans ces deux dernières catégories. Il est également nommé pour l’obtention d’un prix Félix, lors du gala 2007 de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), dans la catégorie « Artiste de la francophonie s’étant le plus illustré au Québec ». Le prix sera finalement remporté par Zachary Richard. Toutefois, il remporte ce prix lors du gala de 2009.
➡ [label type= »info »]POUR EN SAVOIR UN PEU PLUS SUR LE PROFESSEUR GRÉGOIRE COURTINE[/label]
C’est ici 🙂

Le Professeur Grégoire Courtine dirige un laboratoire intégré au Centre de neuroprothèses (CNP) et au Brain Mind Institute (BMI), affiliés à l’EPFL.
Les travaux du laboratoire sont orientés en quatre thématiques complémentaires :
- Comprendre les interactions entre le cerveau et les différents niveaux de la moelle épinière, impliqués dans le contrôle de la marche. L’objectif de ce projet sur le petit animal (rongeur) est d’identifier des zones d’intérêts pour cibler au plus juste les interventions proposées dans les différents projets décrits ci-dessous.
- Développer des technologies (champs d’électrodes souples, logiciels de stimulation, interface cerveau-moelle épinière, cocktails pharmacologiques, cellules souches neurales combinées à des facteurs de croissance, prothèse posturale robotisée, etc.) permettant de multiplier et d’optimiser les outils à disposition pour la neuro-réhabilitation.
- Amorcer la translation vers l’humain au travers d’une étape pré-clinique où les développements récemment validés sur le petit animal sont testés sur le singe.
- Réaliser le premier essai clinique où un groupe de patients paraplégiques incomplets suivra un protocole de neuro-réhabilitation combinant la stimulation épidurale automatiquement contrôlée avec un entraînement à la marche assistée par un robot de nouvelle génération. Ce robot d’assistance du poids du corps permet un travail progressif à même le sol, dans toutes les directions et dans un environnement totalement sécurisé. Cette étude se base sur un ensemble de résultats préliminaires publiés en 2011 et 2014, qui ont révélé l’amélioration de la motricité volontaire des jambes de quatre patients paraplégiques avec des lésions très sévères. Ces travaux ont été dirigés par l’équipe du Professeur Reggie Edgerton à l’Université de Californie Los Angeles (UCLA) qui a accueilli pendant 5 ans Grégoire Courtine, peu avant la création de son propre laboratoire en suisse.
Grégoire Courtine dit : Aucune intervention n’a rétabli jusqu’à ce jour le contrôle volontaire de la locomotion après une lésion de la moelle épinière (LME)* conduisant à une paralysie chronique. Nous avons récemment mis en place une neuroprothèse électrochimique et une interface robotique posturale conçue pour encourager les mouvements des circuits supraspinaux chez les rats avec des lésions paralysantes (van den Brand, Heutschi et al. 2012). Nous avons appelé cette nouvelle intervention thérapeutique « entrainement neuroprosthétique multi-système »
Nous avons induit deux hémisections latérales opposés à deux niveaux dorsaux différents chez le rat adulte. Cette lésion interrompt complètement tous les faisceaux descendants, mais laisse un espace intermédiaire du tissu nerveux intact, comme habituellement observé chez l’homme avec des blessures paralysantes.
Malgré l’interruption complète de voies directes supraspinales, le cortex a retrouvé la capacité de transformer l’information contextuelle en commandes spécifiques pour exécuter une locomotion raffinée. Cette reprise s’est appuyée sur le remodelage complet de projections corticales, y compris la formation de relais intrarachidiens qui ont rétabli le contrôle qualitatif sur les circuits lombo-sacrés activés électrochimiquement.
💡 Nous émettons l’hypothèse que la combinaison de thérapies neuroréhabilitative et neurorégénérative favorisera l’établissement de nouveaux circuits relais à travers la lésion qui vont restaurer le contrôle volontaire de la locomotion et d’autres fonctions physiologiques (contrôle de la vessie, par exemple) chez les rats adultes atteints de LME* complète. Ces interventions sont actuellement testées chez des primates (cellules souches) et des études cliniques humaines (entrainement neuroprosthétique multi-système). Ce type d’interventions combinatoires peuvent conduire à des applications cliniques viables pour les humains ayant subis une lésion sévère de la moelle épinière
En 2014, l’équipe scientifique du Pr. Grégoire Courtine a pu approfondir l’examen de la capacité synergique de la combinaison de la neuroréadaptation avec les greffes de cellules souches neurales pour améliorer la locomotion après une lésion médullaire sévère. Ils ont pu affiner la technique de la greffe, laquelle était une limitation cruciale dans leur étude de 2013.
Grâce à l’amélioration de leur technique de greffage, ils ont également pu effectuer une étude d’entrainement de réhabilitation. Cependant, en dépit de cette méthode de greffage grandement améliorée, aucune différence de récupération comportementale n’a résulté de cette expérience. Mais les résultats anatomiques leur ont fourni quelques indices du pourquoi il n’y a pas eu d’amélioration de la récupération fonctionnelle. Ils ont constaté une vaste migration des cellules greffées, appelées colonies ectopiques, qui sortaient de la greffe et se propageaient le long du canal central à plusieurs millimètres de la greffe principale.
Ces colonies ectopiques ont aussi été rapportées récemment par d’autres équipes de recherches (Steward et al, Tuszynski et al, 2014). De plus, ils ont observé une infiltration de cellules inflammatoires autour de ces colonies cellulaires, entraînant non seulement la dégénérescence des cellules greffées, mais également des cellules du tissu neural alentours. Ces résultats indiquent que tant que ces questions ne seront pas résolues, cette technique de greffage ne sera pas prête pour des tests supplémentaires avec une réhabilitation.
En parallèle, la capacité d’un hydrogel a été tester comme médiateur pour l’administration de facteurs de croissance qui ont permis la régénération des fibres nerveuses hôtes à travers des lésions médullaires sévères. Ceci a été réussi en utilisant des facteurs de croissance qui :
[dropcap size= »1,5″]1[/dropcap]Agissent sur les cellules endogènes non-neuronales dans la lésion pour soutenir la croissance des axones
[dropcap size= »1,5″]2[/dropcap]Stimulent et guident la repousse axonale des neurones hôtes dans et au-delà des lésions médullaires sévères et jusque dans le tissu sain
L’équipe scientifique du Pr. Grégoire Courtine. prévoit de poursuivre énergiquement sur ces voies de recherches 🙂 Le Professeur Grégoire Courtine remercie la Fondation ALARME pour l’ensemble de son soutien, qui a rendu cette étude possible.
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[label type= »info »]Sujets complémentaires à visiter sur notre site[/label] 🙂
Des neuro-implants font remarcher des singes paralysés (15/11/2016)
L’EPLF de Lausanne à ouvert ses portes à notre association (20/02/2016)
EPFL : Les équipes de Grégoire Courtine apportent un nouvel espoir (18/02/2016)
VISITE DU LABORATOIRE DU PR. GREGOIRE COURTINE (28/09/2015)
Inauguration du campus Biotech (24/05/2015)
Un nouvel implant pour faire remarcher des rats (10/01/2015)
Raviver une moelle épinière lésée par stimulation électrique et chimique (10/01/2015)
Neurostimulation implantée – Pr. Grégoire Courtine (EPFL – Suisse) (31/01/2015)
Un médicament expérimental (21/12/2014)
Du rat à l’homme: projet NEUWalk près des essais cliniques (28/10/2014)
Grégoire COURTINE, Center for Neuroprosthetics and Brain Mind. Institute, Lausanne (17/02/2014)
En tant que webmaster de l’association ALARME je tire mon chapeau à Christophe TRACOL, ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe en charge du projet VIA RHÔNA. Le travail en amont est gigantesque mais le Professeur Grégoire COURTINE, si cher à mon coeur, vaut bien tous ses efforts. Bravo aux personnes qui sont impliquées à ce beau projet
Marc BENOIT 🙂