[animate type= »bounceInLeft » duration= »7″ delay= »0.5″][label type= »info »]Le 18 novembre 2014 [/label][/animate]
Après une phase 1 réussie qui a évalué la sécurité d’injection MAP4343 dans des volontaires sains, MAPREG lance maintenant les essais de la phase 2 autant dans des blessures Neurotraumatic Aiguës que dans des Troubles Dépressifs. Les résultats de ces essais seront publiés quand ils seront disponible.
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Le 9 octobre 2008 :
A plus de 80 ans, le Pr Baulieu travaille sur les hormones du cerveau
PARIS (AFP) — A bientôt 82 ans, le Français Étienne-Émile Baulieu, découvreur de la DHEA, « la pilule de jouvence », a gardé l’enthousiasme de la jeunesse pour défendre ses travaux actuels, toujours sur les hormones, mais au niveau du cerveau, promesses de nouvelles approches du vieillissement.
Inlassablement en quête de découvertes, le célèbre professeur – on lui doit également la pilule abortive « du lendemain » – est aussi en quête de financements. Et il ne boude pas son plaisir à exhiber un « chèque de l’Armée américaine », intéressée par ses recherches sur la réparation des traumatismes cérébraux, dans le contexte de l’engagement des Etats-Unis en Irak.
Officiellement « à la retraite » pour la recherche française, il a gardé un bureau sur le site de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, dans les locaux de l’Inserm. Mais il ne peut plus prétendre aux financements publics. Il a d’ailleurs créé un institut, l’Institut Baulieu (www.institut-baulieu.org), pour récolter des fonds.
Le Pr Baulieu a consacré la plupart de ses travaux aux hormones stéroïdes, aboutissant à la mise au point de la pilule abortive RU 486 et le conduisant à s’attaquer, avec la découverte de la DHEA, au phénomène du vieillissement.
« De la recherche sur pourquoi on vieillit, comment on vieillit, il n’y a pas grand chose », déplore-t-il. A la fin du siècle dernier, il a essayé de créer « un institut de la longévité et du vieillissement », enterré faute d’argent, alors qu' »il y avait des projets formidables ».
Étienne-Émile Baulieu a également découvert ce qu’il a appelé les « neurostéroïdes », « c’est à dire la fabrication d’hormones stéroïdes par le cerveau ».
« De fil en aiguille, on est arrivé à découvrir un nouveau mécanisme d’action de ces neurostéroïdes au niveau des microtubules, des petits tubes qui emmènent les molécules de nutrition et d’information d’un point à l’autre des neurones », explique-t-il.
« De là je l’ai essayé dans le traitement des traumatismes du système nerveux ». L’idée est de « réparer plus vite et mieux les neurones après un traumatisme ».
Séduit par les résultats sur la moelle épinière, le service de santé du département américain de la Défense a proposé au professeur une collaboration pour poursuivre les recherches au niveau du cerveau.
« A partir de là, je veux faire plus, pas seulement pour les militaires, mais pour les civils », souligne le Pr Baulieu. « Je veux élargir les applications aux maladies neurodégénératives ». Pour cela, il faut montrer « que c’est approprié en termes de mécanisme biologique » et que c’est sans danger, y compris avec une utilisation sur le long terme.
« D’autre part j’ai une autre ligne de recherches sur le rétablissement de la mémoire, parce que, une des idées que j’ai, c’est qu’il y a beaucoup de lésions cérébrales acquises avec le vieillissement qui sont réversibles ». Son équipe a mesuré chez l’animal « vieux » une baisse d’une hormone dans l’hippocampe, partie principale du cerveau en charge de la mémoire.
« Restituer la mémoire des gens vieillissants, ça devrait intéresser tout le monde, on devrait crouler sous l’argent… »
Regrette-t-il d’avoir à « quêter » pour financer ses travaux ? « Je trouve un peu vexant de ne pas être immédiatement reconnu alors que j’ai quand même inventé deux ou trois trucs. Ca fait du bien d’être obligé de se battre, mais dans certaines limites ».
Un manque de financement public qui pourrait être lourd de conséquences: « Si je repousse d’un an la dépendance pour 10% des malades d’Alzheimer, l’économie pour la société française c’est un milliard d’euros ».
Le 18 mars 2008 :
Mapreg a obgtenu le statut de médicament orphelin en Europe pour son produit en cours de développement pour le traitement des lésions du cordon médullaire
Le nouveau mécanisme d’action de ce dérivé de neurosteroïde lui permet de stimuler la plasticité neuronale et d’assurer la réparation de lésion
Paris – 18 Mars 2008 – Mapreg, une compagnie de biotechnologie spécialisée en développement de médicaments originaux pour le traitement de maladies du système nerveux central, annonce aujourd’hui que la Commission européenne a accordé à son principal produit, MAP4343, le statut de médicament orphelin pour le traitement des blessures de la moelle épinière. Cette décision fait suite à un avis favorable du Orphan Drugs Committee of the European Medicines Evaluation Agency (EMEA).
MAP4343 est protégé par un brevet et a une molécule cible identifiée et validée, à savoir le Microtubule Associated Protein type 2 (MAP2). L’avantage principal du produit réside dans son efficacité après administration par l’injection périphérique jusqu’à 24 heures après le trauma. Les résultats des études sur les modèles animaux sont pour l’instant incomparables ailleurs. Les études précliniques de contrôle seront terminées bientôt (n’ayant montré aucun signe de toxicité pour l’instant) et une Phase I d’essai clinique pourrait être lancé vers la fin de 2008.
Le statut de médicament orphelin accordé par l’EMEA facilite le développement de produits conçus pour traiter des maladies rares, qui ne seraient pas autrement assez profitables à cause du petit nombre de patients impliqués. La définition officielle d’un médicament orphelin dans l’Union Européenne est un produit conçu pour traiter une maladie qui affecte moins de cinq personnes pour 10.000. Le statut orphelin donne l’exclusivité pendant 10 ans à un produit dans une indication thérapeutique particulière dans le marché européen, en incluant la France, l’Allemagne, l’Italie L’Espagne et le Royaume-Uni. Le statut de médicament orphelin permet aussi à une compagnie d’obtenir l’assistance scientifique et le conseil de l’EMEA pour démontrer la qualité du produit, la sécurité et l’effet pendant le cycle de développement. Cela garantit aussi une approche facilité pour la compagnie à la Mutual Recognition Procedure de l’UE, lui accordant l’exemption totale ou partielle des fraix associé à l’approbation de contrôle du produit et lui donne la possibilité d’obtenir un financement du programme de l’Union Européenne pour soutenir la recherche dans les maladies rares.
Il y a plus de 20.000 nouveaux cas de lésions de la moelle épinière chaque année dans le monde occidental et aucun médicament n’existe à présent pour les traiter. La seule option thérapeutique est la chirurgie, en impliquant une ou plusieurs opérations. Les conséquences de tels traumas sont la paraplégie ou la tétraplegie, et le prix total pour soigner un patient est estimé entre 1 et 2 millions d’euros.
Pour plus d’information, allez ici : www.mapreg.com
Le 17 mars 2008 :
SNC: Lésions neurologiques: premier essai clinique en vue pour Mapreg
Chimie Pharma Hebdo
La société française de biotechnologies compte lancer en septembre son premier essai clinique sur un traitement des lésions de la moelle épinière.
Mapreg, société de biotechnologies fondée par le professeur Etienne Emile Baulieu, découvreur de la pilule contraceptive RU-486, devrait lancer en novembre prochain les essais de phase I de MAP4343 (3-méthoxy- prégnénolone), son composé le plus avancé. Cette molécule, qui a obtenu en décembre dernier le statut de médicament orphelin en Europe, est un analogue synthétique de la prégnénolone, précurseur naturel de l’ensemble des hormones stéroïdiennes. Mapreg, dont les équipes sont aussi à l’origine de la découverte de la cible sur laquelle se fixe la prégnénolone, la MAP2 (Microtubule Associated Protein de type 2), compte développer MAP4343 dans différentes indications liées à des lésions du système nerveux central: les lésions de la moelle épinière, les traumatismes cérébraux, mais aussi les accidents vasculaires cérébraux et la maladie d’Alzheimer. Ces deux dernières indications étant commercialement plus larges.
Une levée de fonds de 8 M€ espérée avant la mi-2008
« Les premiers essais concerneront les lésions de la moelle épinière », nous a indiqué Denis Le Bouteiller, qui assiste Etienne Emile Baulieu dans la gestion de Mapreg, en attendant la nomination d’un CEO permanent. Pour financer ces essais, l’entreprise cherche d’ailleurs à lever 8 millions d’euros. Un tour de table que le dirigeant espère boucler avant la fin du premier semestre 2008. « Nous devrions ensuite lancer la phase II au printemps 2009, ces études devant être conclues avant la fin 2010. » Ce n’est qu’ensuite que Mapreg pense accorder une licence à un partenaire industriel. « Il y a eu beaucoup d’échecs dans ce domaine, souligne Denis Le Bouteiller, ce qui fait que les laboratoires sont très prudents, même si c’est un marché encore vierge ». Dès que les essais sur cette indication auront donné des premiers résultats, « on lancera ceux sur les traumatismes cérébraux, qui nécessiteront un nombre de patients beaucoup plus importants », ajoute-t-il.
Selon le dirigeant, l’environnement concurrentiel de Mapreg est relativement dégagé. « Il n’existe pas de médicaments homologués dans le traitement des lésions neurologiques », indique Denis Le Bouteiller. Et en développement, ajoute-t-il, « il y a trois molécules, mais qui agissent sur la régénération des axones, alors que nous ciblons de notre côté la croissance des neurites, processus qui intervient dans la neuroplasticité. Ces programmes concurrents sont au nombre de deux aux États-Unis, au stade des phases II. Le premier est celui portant sur Cethrin d’Alseres Pharmaceuticals, et le second est mené par Novartis. Le troisième, conduit en Allemagne, n’est pas encore en phase I ». Les composés de Mapreg, qui ont fait l’objet en 2004 d’un dépôt de brevet accordé en France et dans l’Union européenne, sont de plus administrables par voie générale (injection sous-cutanée) et non locale, grâce à sa capacité à passer la barrière hémato-encéphalique. Et ce, « tout en présentant une toxicité très faible », complète Denis Le Bouteiller. C.M.
Source : http://www.france-chimie.com/e-docs/00/0F/08/3D/document_actualite.md?type=text.html
Le 18 août 2007 :
Etienne-Emile Baulieu : monsieur » longue vie «
Il est infatigable. A 80 ans, le professeur Etienne-Emile Baulieu continue de parcourir le monde, non pas comme un retraité en mal de voyages mais toujours dans ses habits de médecin-chercheur. En une semaine, début juillet, il a enchaîné une conférence à Toronto sur « les aspects biologiques et sociétaux du vieillissement », un congrès à Los Angeles, une visite à l’Institut Scripps près de San Diego pour ses nouvelles recherches sur les stéroïdes et une réunion à Mexico avec les autorités sanitaires afin que les femmes mexicaines puissent bénéficier du RU 486.
Depuis vingt ans, son nom est associé à ces deux initiales (celles du laboratoire Roussel-Uclaf) et ces trois chiffres (numéro d’ordre de la synthèse de la molécule), curieuse appellation scientifique pour désigner la fameuse pilule abortive. Un tournant dans l’histoire de l’avortement. Le fruit d’un travail d’équipe dont il présenta les premiers résultats en 1982 devant l’Académie des sciences et qui lui vaudra, en 1989, l’attribution du prestigieux prix Albert-Lasker de médecine, considéré comme l’antichambre du prix Nobel.
Que de remous, que de controverses autour de cette pilule qui offre aux femmes une alternative médicamenteuse aux méthodes instrumentales, parfois traumatisantes, utilisées pour l’interruption volontaire de grossesse. Les « pro-life » et l’Eglise étaient vent debout contre ce qu’ils nommaient la « pilule de la mort », qui allait prétendument « banaliser » l’IVG. La polémique, le professeur Baulieu l’a assumée au nom de la défense de « l’exercice de la liberté personnelle » face au « problème humain immémorial de l’avortement ».
La surmédiatisation aussi. Il n’oubliera jamais sa prise de parole devant 250 000 personnes réunies par les mouvements féministes à Washington. « Je n’ai pas peur du public. Les reproches qu’on a pu me faire sont souvent sous-tendus par l’envie. » Quant à la reconnaissance, « ma foi, c’est toujours agréable ». Professeur au Collège de France, membre de l’Institut, ancien président de l’Académie des sciences, les titres n’ont pas manqué. Et les engagements non plus. En faveur des femmes – soutien de la légalisation de la pilule et plus récemment de l’allongement de la durée légale de l’IVG – et de la recherche, en s’associant en 2004 au mouvement de colère du collectif Sauvons la recherche.
Incapable de rester à son bureau, il préfère s’asseoir à côté de son interlocuteur et tenter inlassablement de vulgariser ses travaux. « On ne se rend pas compte à quel point les scientifiques sont isolés à cause du vocabulaire ; les gens s’intéressent peu à la mécanique de la découverte. » Avec le RU, il a créé un « anti-hormone » qui s’oppose à l’action de la progestérone. Au sein de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, dans les locaux de l’unité 33 de l’Inserm, qu’il a longtemps dirigée, le professeur Baulieu a gardé son bureau, son antre, un joyeux capharnaüm envahi de livres, de photos, d’objets venus de toutes les régions du monde et d’oeuvres d’art dont celle offerte par son amie défunte Niki de Saint Phalle.
« Nous sommes dans le seul bâtiment au monde portant le nom de Gregory Pincus, dit-il fièrement. C’était le pape des hormones, l’inventeur de la pilule contraceptive mais personne ne le sait. » C’est après sa rencontre avec Gregory Pincus, dans les années 1960 à New York, qu’il a fait le choix de travailler sur les hormones sexuelles « parce que c’était sociétal ». La mise au point du RU 486 a constitué « une sorte d’aboutissement ». Tout convergeait : ses longs travaux sur les hormones stéroïdes et leurs récepteurs, sa formation de médecin et l’intérêt qu’il porte à la condition féminine.
Cette conviction que « chacun a une responsabilité sur la société », il l’a acquise très jeune. En 1943, à 16 ans, Etienne Blum devient Emile Baulieu, résistant et communiste. « J’avais besoin d’un père. Un parti, c’est structurant », analyse-t-il. Son père, médecin, est mort alors qu’il avait 3 ans. La politique, il l’abandonnera. Par déception. Profonde. Et parce que, finalement, la science et la médecine lui permettraient d’être « dans la société d’une autre façon ». Avec le RU 486, il avait trouvé « sa bonne cause ». Il est, dit-il, un « type qui veut faire des choses ». Il n’hésitera pas, très tôt dans sa carrière, à traverser l’Atlantique et à être l’un des premiers universitaires à collaborer, malgré les critiques de ses pairs, avec l’industrie pharmaceutique en tant que consultant. Pas pour l’argent – « Je n’ai jamais gagné les moindres royalties sur le RU 486 et j’ai une âme de fonctionnaire » – mais pour la recherche fondamentale, « le top pour moi ». C’est sa découverte de la sécrétion de la DHEA (déhydroépiandrostérone, une hormone stéroïde produite par la glande surrénale), en 1960, qui lui ouvre les portes des Etats-Unis. Sa rencontre avec Pincus le pousse finalement à choisir d’autres horizons. Bien des années plus tard, le combat en faveur du RU 486 achevé, le professeur Baulieu reprend ses travaux sur la DHEA, lance une vaste étude baptisée « DHEâge », persuadé que cette hormone naturelle pourrait donner naissance à une nouvelle pilule, cette fois « de jouvence ». Les résultats ne sont pas à la hauteur des promesses et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) tempère l’engouement. Mais ce fut un sacré coup médiatique.
« Demain est plus intéressant que le passé », pourrait être sa devise. Il fourmille de projets. Longévité, cerveau, stéroïdes sont ses trois mots-clés du moment. Il passe beaucoup de temps à « mendier » des financements au nom du « lobbying pour les futurs malades » et parce qu’il trouve un peu court que les programmes gouvernementaux sur le vieillissement « se résument aux maisons de retraite et aux soins ».
Persuadé que l’allongement de la vie est « LE phénomène de l’humanité », il vient de créer une fondation nommée Vivre longtemps pour lancer des recherches sur la perte de la mémoire, et il a aussi créé une start-up, Mapreg, pour développer des médicaments innovants pour les traumatismes de la moelle épinière et du cerveau et les accidents vasculaires cérébraux. « Même l’armée américaine s’y intéresse », se réjouit-il.
Sans compter le symposium sur le vieillissement qui se tiendra en décembre à l’Institut de France. « Je compte sur un mouvement d’opinion pour modifier la conception selon laquelle le bonheur, c’est la retraite à 60 ans. »
Un tantinet narcissique, il se plaît à raconter : « Des années après ma retraite, j’ai été invité à travailler aux Etats-Unis. » Alors qu’ici, en France, il est catalogué comme « plus en activité ». Il voudrait contribuer à ce que l’allongement de la vie se conjugue avec « bonne santé ». Il en est un saisissant exemple. « Oui », il prend de la DHEA, mais n’ira pas jusqu’à dire que c’est grâce à elle qu’il est en forme. Juste qu’il considère qu’elle est « très sous-employée » et qu’un jour, « la vérité finira par sortir ».
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