[animate type= »bounceInLeft » duration= »7″ delay= »0.5″][label type= »info »]Le 12 mai 2014 [/label][/animate]
Comment les cellules souches peuvent-elles aider ?
La moelle épinière transmet les informations entre le cerveau et le reste du corps. Les lésions de la moelle épinière, qui touchent actuellement quelque 333 000 personnes en Europe, peuvent entraîner des paralysies et ne bénéficient d’aucun traitement efficace. Les cellules souches peuvent-elles aider ?
Introduction sur la moelle épinière
La moelle épinière est le fragile tissu logé dans la colonne vertébrale et protégé par la structure rigide de cette dernière. Le cerveau et la moelle épinière forment le système nerveux central de l’organisme
La moelle épinière est composée de millions de cellules nerveuses qui transportent des signaux à partir et en direction du cerveau ainsi que vers d’autres parties du corps. Ces informations qui nous permettent de nous asseoir, de courir, d’aller aux toilettes et de respirer se déplacent le long de la moelle épinière
Comment fonctionne la moelle épinière ?
Le neurone, le principal type cellulaire de la moelle épinière, transmet les informations du haut en bas de la colonne vertébrale sous la forme de signaux électriques. Un axone (connu aussi sous le nom de fibre nerveuse) est un prolongement long et mince du neurone qui transporte ces signaux à distance du corps cellulaire du neurone. Chaque neurone est muni d’un seul axone qui peut atteindre la longueur de la moelle épinière, soit jusqu’à 45 cm chez l’adulte humain.
Les axones qui transportent les messages vers le bas de la moelle épinière (à partir du cerveau) sont appelés des axones moteurs. Ils contrôlent les muscles des organes internes (comme le cœur, l’estomac, les intestins) et ceux des jambes et des bras. Ils aident également à réguler la pression sanguine, la température corporelle et la réponse au stress.
Les axones qui remontent la moelle épinière (en direction du cerveau) transportent les informations sensorielles depuis la peau, les articulations et les muscles (toucher, douleur, température) ainsi que les organes internes (tels que le cœur et les poumons). Ce sont les axones sensitifs.
Dans la moelle épinière, les neurones ont également besoin du soutien d’autres types de cellules. L’oligodendrocyte, par exemple, forme des structures enveloppant et isolant l’axone. Cet isolant appelé la myéline assure une propagation rapide et efficace des impulsions électriques le long de l’axone
Que se passe-t-il lorsque la moelle épinière est endommagée ?
Une lésion de la moelle épinière touche à la fois les neurones et la gaine de myéline qui protège les axones
Lors d’une blessure de la moelle épinière, le traumatisme initial provoque des dommages et une destruction des cellules, et déclenche une cascade d’événements qui se propagent autour du site de la lésion et endommagent d’autres types cellulaires. Les axones sont broyés et arrachés et les oligodendrocytes, les cellules nerveuses qui qui forment (synthétisent) la gaine de myéline autour des axones, commencent à mourir. Les axones exposés dégénèrent, la connexion entre les neurones est perturbée et le flux d’informations entre le cerveau et la moelle épinière est interrompu
La colonne vertébrale est divisée en plusieurs sections. Le degré de paralysie varie selon le siège de la lésion.
Le corps est incapable de remplacer les cellules perdues à la suite d’une lésion de la moelle épinière (traumatisme médullaire), et cela entraîne une altération définitive des fonctions de la moelle épinière. Les patients peuvent subir de graves handicaps moteurs et sensoriels qui se traduisent en général par une paralysie et une perte de sensation au dessous du niveau de la lésion. Les lésions de la partie supérieure du cou, comme celles de l’acteur de « Superman » Christopher Reeve, paralysent l’ensemble du corps, y compris les bras et les épaules. Le traumatisme survient fréquemment en dessous du niveau des côtes et entraîne une paralysie des membres inférieurs mais pas des membres supérieurs. Selon l’emplacement et l’étendue de la blessure, les patients peuvent souffrir d’une paralysie complète ou partielle, d’un déficit sensitif, d’une perte de la fonction sexuelle et du contrôle intestinal.
Quel est le traitement actuel des lésions de la moelle épinière ?
Il n’existe encore aucun traitement pour réparer complètement les lésions de la moelle épinière. Les soins médicaux prodigués immédiatement après le traumatisme, incluant l’immobilisation et la pose d’un corset pour stabiliser la colonne vertébrale, peuvent minimiser les dommages des cellules nerveuses. La rééducation peut aider les patients à recouvrer leur autonomie physique et émotionnelle
Comment les cellules souches peuvent-elles aider à réparer la moelle épinière ?
Les traumatismes médullaires sont complexes parce qu’ils provoquent des dommages variés dans différents types de cellules. Dans les premières semaines qui suivent l’accident, l’environnement de la moelle épinière subit des modifications importantes (migration des cellules immunitaires, libération de substances toxiques, formation d’une cicatrice). Une combinaison de thérapies administrée au bon moment et sur des cibles déterminées est nécessaire.
Des études de transplantation chez l’animal ont montré qu’une greffe de cellules souches ou de cellules dérivées de cellules souches peut contribuer à réparer la moelle épinière en:
- remplaçant les cellules nerveuses détruites par la blessure;
- générant de nouvelles cellules de soutien qui reformeront la gaine protectrice des nerfs (myéline) de part et d’autre de la blessure pour stimuler la reprise de croissance des axones endommagés;
- protégeant contre des dommages supplémentaires les cellules situées au niveau du site de la lésion grâce à la libération de substances protectrices tels les facteurs de croissance et à l’absorption de toxines tels les radicaux libres, lorsque la greffe est pratiquée peu de temps après la blessure;
- empêchant la propagation des lésions par suppression de l’action destructrice de l’inflammation pouvant survenir apres à la blessure.
Plusieurs types de cellules, dont les cellules souches, issues de sources différentes comme le tissu cérébral, le revêtement de la cavité nasale, la pulpe dentaire et les cellules souches embryonnaires, ont été testés dans ces études – principalement réalisées dans des modèles murins (rats) de lésions de la moelle épinière. Aucun de ces types cellulaires n’a permis de restaurer, autre que partiellement, les fonctions perdues, mais il s’agit là d’un domaine actif de recherche et plusieurs types de cellules souches sont actuellement testés et modifiés.
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