En ce qui concerne mon expérience perso., on m'a conseillé la pose d'une endoprothèse uretrale type "diabolo" à cause d' une vessie hyper spastique et d'une dyssynergie vésico-sphinctérienne qui aurait pu être la cause de très fortes douleurs dorsales, accrues au niveau lombo-saccré pour lesquelles je consultais à la base.
En gros, "dis-moi comment tu pisses, je te dirai pourquoi tu as mal!"
Bref, après 14 jours d'hospit' pour 4 examens :shock: BUD, echo vessie / reins, UCRM (uretro-cytographie rétrgrade mictionnel), j'avais le choix entre reprendre les hétérosondages (que j'avais quasiment arreté 3 ans plus tôt en CRF: 2x/jour, le matin & le soir, le reste partait en miction réflexe) et le "diabolo"...
Bon, en corrélation avec mon quotidien (boulot notamment...), j'ai opté pour l'endoprothèse...On me l'a posé, en avril 2005.
Depuis, ca n'a pas résolu mon mal de dos...Mais bon, on m'a dit par la suite qu'on avait déjà éliminé une piste, OK!
Le but de la prothèse était bien de protéger mes reins à cause d'un éventuel reflux des urines dû à une trop forte pression dans la vessie...Là, pas de problème!
Donc, voilà comment ça se passe.
Dans la journée, j'ai quelques mictions réflexes, sinon je me les provoque par percussions à ma façon (en poussant sèchement et par à-coups les roues de mon fauteuil manuel, j'exerce ainsi quelques pressions sur la vessie qui se contracte...), environ 150-180cc par miction provoquée. Evidemment, c'est penilex 24/24! Mais pas de fuite continue.
Je suis suivi tous les ans (pour l'instant, je n'ai eu qu'une seule visite
). Je ne connais pas la suite des évènements car cette prothèse est temporaire et je ne sais pas exactement les effets de la définitive...
J'ai toujours autant de germes E.coli.
Pour l'éjaculation, on m'a dit que "par expérience", l'endopothèse génait le phénomène, à noter que je suis dans un protocole, donc le "par expérience",
. Toujours est-il que je n'ai pas essayé.
Pour l'érection, pas de souci.
En position assise, j'ai noté quelques gouttes post-mictionnelles qui n'ont pas d'importance car penilex, sinon c'est sur l'aquatech... Et, physiologiquement, il est plus difficile d'uriner dans cette position qu'allongé.
Nico.
P.S: Thierry, j'avais vu le lien que tu as mis en P.J, mais pas tout lu, voici ce qui m'inquiète:
- les prothèses spiralées métalliques qui restent endoluminales pendant 6 à 12 mois en moyenne.
- Au contact de l' urine le risque d' incrustation est élevé, imposant un changement de prothèse régulier si l' indication de ce type de prothèse persiste.
- Sous réserve d'un changement tous les 6 à 12 mois, ces prothèses sont cliniquement bien tolérées. Au-delà de ce délai, le risque d'incrustation est important. (Ndlr, Re-
).
- Le taux d' incrustation importante, en dehors de quelques dépôts et du biofilm, est de plus de 40% à 1 an, aboutissant parfois à l'obstruction complète. (Ndlr, Re-
réjouissant!).
- Comme il s' agit de prothèses amovibles, endoluminales, le patient doit être porteur d' une carte spéciale afin d'éviter tout sondage intempestif qui pourrait mobiliser la prothèse ; de plus ce document rappelle au patient la date d' implantation et la date d' explantation programmée. (Ndlr, Ah bon! Z'ont oublié d'me la donner
)
- La prothèse Diabolo® mise en place à titre de test avant sphinctérotomie prothétique n'a pas été implantée pendant des durées aussi longue pour observer de telles complications. Cependant la très bonne tolérance clinique immédiate d'une telle prothèse ne doit pas inciter à laisser en place « à demeure » ce type de prothèse qu'il faudrait alors changer au maximum tous les 6 mois. (Ndlr, ravi de l'apprendre
)
- Les prothèses
permanentes sont en métal. Elles sont destinées à être incorporées définitivement dans la paroi urétrale en 6 à 12 mois en général. Elles sont utilisées[...], pour réaliser une béance permanente du sphincter chez certains patients neurologiques. (Ndlr, on m'avait pourtant dit qu'elle fonctionnait comme les temporaires!...