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Des chercheurs font bouger des bras paralysés.Une équipe de chercheurs a développé un moyen de faire bouger des membres paralysés grâce à des signaux du cerveau en outrepassant la moelle épinière.Ces chercheurs de l'École de Médecine de l'Université de Feinberg ont fait leurs tests sur des singes à qui ils ont temporairement paralysé les bras.Un décodeur enregistre les émissions d'une centaine de neurones dans les cerveaux des singes tandis que leurs bras actifs s'affairent à des mouvements simples, comme placer une balle dans un tube.Les bras des singes sont paralysés artificiellement. Avec une prothèse neuronale liant le cerveau et le bras du singe, les signaux du cerveau du singe envoient des petits courants électriques en moins de quarante millisecondes aux muscles des bras, reproduisant les gestes effectués précédemment avec une certaine fidélité.Le directeur de la recherche, Lee E. Miller, croit que « cela pourrait un jour aider des patients paralysés à cause d'une blessure à la moelle épinière à reprendre des activités quotidiennes et développer une plus grande indépendance ».S'il s'agit d'un pas important dans la recherche, on ne peut pas encore parler de révolution. Dans ce cas, on a stimulé trois muscles des bras, tandis qu'un bras réellement paralysé aurait besoin de beaucoup plus de muscles activés pour donner un aspect naturel au mouvement.Ensuite, les bras des singes sont temporairement paralysés, tandis qu'une paralysie complète fait en sorte que ces neurones cervicaux habituellement voués à des mouvements de bras se concentrent à la longue à d'autres tâches. Simultanément, les muscles paralysés s'affaiblissent.Et que se passe-t-il si on doit faire porter cette prothèse à un humain paralysé dont les mouvements de bras n'ont pas été préalablement enregistrés par un décodeur? Selon les chercheurs, il s'agirait d'adapter aux prothèses humaines ces stimulations neuronales préalablement enregistrées.Les résultats de cette recherche ont été publiés initialement dans la revue Nature. La recherche a reçu du soutien financier de la bourse de l'Institut National de Recherche, l'Institut de Réhabilitation de Chicago et le Fonds de recherche en santé du QuébecSources: Health Canal, The Scientist, Discover Magazine