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Des chercheurs ont changé des cellules souches humaines en neurones sensorielsC’est une première : des chercheurs affirment avoir réussi à transformer des cellules souches humaines en interneurones sensoriels. Une avancée remarquable qui pourrait bientôt changer la vie des personnes souffrant de paralysie.Les interneurones sensoriels sont ces cellules que vous retrouverez dans la moelle épinière qui régissent le sens du toucher, et ainsi nous permettent de faire l’expérience du monde qui nous entoure. Or en cas de paralysie, cette faculté de sensibilité tactile peut être altérée, voire perdue. Ce sens unique façonne non seulement nos expériences de vie, mais contribue aussi à nous garder en vie. En effet sans ces cellules, nous ne pourrions percevoir le danger potentiel d’une poêle chaude ou d’une lame de couteau. En vue de redonner cette capacité de sensation à des personnes atteintes de paralysie, les chercheurs ont tenté de modifier des cellules souches humaines afin qu’elles deviennent des interneurones sensoriels. Couronnée de succès, cette expérience a par ailleurs été publiée dans la revue Stem Cell Report.Une précédente analyse avait exploré il y a quelques mois comment certaines protéines contribuaient au développement des interneurones sensoriels dans les embryons de poulet. Cette nouvelle étude, menée par les mêmes chercheurs, a donc repris le même processus en l’appliquant aux cellules souches humaines. Les chercheurs expliquent avoir ici ajouté des protéines (BMP4), qui établissent la structure de l’os avec une molécule de signalisation (acide rétinoïque), aux cellules souches embryonnaires humaines. Ce mélange aura permis de la création de deux types distincts d’interneurones sensoriels : les interneurones sensoriels dI1, qui nous aident à déterminer où se trouve notre corps par rapport à ce qui nous entoure dans notre environnement, et les interneurones sensoriels dI3, qui nous permettent de ressentir la pression.L’équipe explique par ailleurs avoir également découvert qu’ils pouvaient créer le même mélange d’interneurones sensoriels en ajoutant des molécules de signalisation aux cellules souches pluripotentes induites. Ces dernières sont créées à partir des propres cellules du patient pour être ensuite « reprogrammées ». Cela pourrait donner aux chercheurs la possibilité de mieux explorer les traitements restaurateurs qui fonctionnent avec le corps des patients, et de réduire – voire d’éliminer – les rejets potentiels.Le groupe est actuellement en train d’implanter de nouveaux interneurones sensoriels dI1 et dI3 dans la moelle épinière de souris pour comprendre si les cellules s’intègrent dans le système nerveux et deviennent pleinement fonctionnelles. Il s’agit d’une étape critique vers la définition du potentiel clinique de ces cellules. « C’est un long chemin », note Samantha Butler, principale auteure de l’étude. « Nous n’avons pas résolu comment restaurer le toucher, mais nous avons fait un premier pas important en élaborant certains de ces protocoles pour créer des interneurones sensoriels ». Les chercheurs espèrent ainsi que ces résultats pourraient s’avérer utiles dans le développement de thérapies réparatrices pour les patients atteints de paralysie.
Israël Sciences. Travaux de recherche sur les lésions de la moelle épinière.6 décembre 2017Une équipe de chercheurs dirigée par le Prof. Daniel Offen de l’Ecole de médecine de l’Université de Tel-Aviv, chef du laboratoire de neuroscience, et le Prof. Shulamit Levenberg du Technion, a réussi à réparer la moelle épinière sectionnée de rats paralysés, et à restaurer leurs sensations et leur capacité à marcher. La méthode, basée sur l’ingénierie tissulaire et l’implantation de cellules souches, devra attendre longtemps pour être employée sur des humains, mais les chercheurs sont convaincus qu’elle pourra dans l’avenir changer la vie de millions de patients paralysés.La recherche a été publiée dans la revue Frontiers in Neuroscience.Les lésions de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie irréversible en raison des dommages causés aux cellules nerveuses responsables de la communication avec les autres nerfs. Mais selon les chercheurs, même si des progrès significatifs ont été réalisés, les effets d’une moelle épinière totalement sectionnée n’ont jamais pu être inversés jusque là.« C’est la première fois qu’on arrive à rétablir les sensations dans les membres et une capacité motrice complexe permettant la marche de manière significative, à l’aide de l’implantation de cellules souches, et ce en quelques semaines seulement », ont-ils indiqué.La recherche s’est déroulée en quatre étapes. Tout d’abord, les chercheurs ont isolé des cellules souches adultes de la région des gencives, « car ce sont des cellules relativement faciles à produire et qui ont une capacité de différentiation flexible ».La deuxième étape de l’expérience a utilisée une méthode d’ingénierie tissulaire développée par le Prof. Levenberg : les cellules ont été placées sur un échafaudage tridimensionnel, sorte de squelette fait de matériaux organiques sur lesquels le tissu peut se développer, qui guide la croissance des cellules souches et des neurones et donne au tissu un juste équilibre entre flexibilité et rigidité. Lors d’une troisième étape, basée sur les recherches du Prof. Offen, on a injecté aux cellules des facteurs de croissance qui les ont amenées à sécréter des protéines stimulant la régénération des cellules nerveuses. Enfin, dans une quatrième étape, les tissus artificiels une fois prêts ont été implantés sur la moelle épinière.Source : http://www.israelvalley.com/2017/12/06/israel-sciences-travaux-de-recherche-lesions-de-moelle-epiniere/
Les cellules souches épithéliales peuvent traiter les lésions de la moelle épinière30 novembre 2017Selon l'Organisation mondiale de la santé, environ 250 000 à 500 000 personnes souffrent de lésions de la moelle épinière chaque année. Beaucoup de ces blessures sont dues à des causes évitables, telles que les accidents de voiture et les chutes.Les lésions de la moelle épinière conduisent souvent à des troubles psychologiques, avec une estimation de 20 à 30% des personnes présentant des symptômes de dépression.En outre, il existe encore divers obstacles auxquels les personnes handicapées sont confrontées dans la société moderne. Par exemple, les enfants ayant subi une lésion de la moelle épinière sont moins susceptibles d'aller à l'école et les adultes blessés sont confrontés à un taux de chômage plus élevé.Atteindre un rétablissement significatif suite à une lésion de la moelle épinière est un défi continu. Cependant, dans une étude récente réalisée par Javier Ganz et ses collègues de l'Université de Tel Aviv en Israël, l'équipe de recherche a présenté un traitement prometteur des cellules souches chez la souris.Ils ont utilisé des cellules souches de la muqueuse buccale humaine (hOMSC) intégrées dans la matrice de polymère pour aider à réparer les lésions de la moelle épinière.Des recherches antérieures ont montré que les cellules hOMSC peuvent être modifiées pour fonctionner comme les astrocytes qui sécrètent des facteurs visant à induire la neuroprotection, la croissance cellulaire et la différenciation.Les matrices de polymère sont un autre facteur crucial qui fournit un environnement où les cellules peuvent proliférer, se fixer et se différencier. Dans leur expérience, les chercheurs ont créé un polymère poreux biodégradable à partir de parties de copolymères connus comme PLGS et PLLA."PLGA a été choisi pour offrir une flexibilité, tandis que le PLLA a été choisi pour fournir de la rigidité", a déclaré M. Ganz dans un communiqué de presse.Ganz et ses collègues ont émis l'hypothèse que la combinaison de cellules hOMSC avec un polymère PLGA / PLLA créerait un dispositif qui aide les rats à se remettre d'une lésion de la moelle épinière.Les chercheurs ont découvert que 42% des rats traités par les cellules hOMSC étaient capables de soutenir leurs membres postérieurs et présentaient de meilleures capacités de marche au cours des trois premières semaines.Bien que l'amélioration ait atteint un sommet après cinq semaines, les effets étaient suffisamment persistants pour durer jusqu'à la fin de l'expérience. Les souris traitées ont progressivement révélé des modèles de marche similaires à ceux des souris normales.Pour examiner l'étendue de la reconnexion dans les zones lésées, les chercheurs ont utilisé des techniques telles que l'imagerie par IRM et les potentiels évoqués moteurs (MPE).Dans leurs données d'IRM, il n'y avait aucun signe de reconnexion trois jours après la blessure dans tous les groupes. Cependant, il y a eu une reconnexion partielle au 56ème jour chez les rats traités par les cellules hOMSC.Fait intéressant, les chercheurs ont constaté que les souris traitées avec seulement la matrice de polymère présentaient un moindre degré de récupération. Leurs résultats appuient d'autres études antérieures qui ont montré que les matrices de polymère seules pouvaient favoriser le rétablissement.Les chercheurs ont également observé que les souris dans le groupe traité étaient soit sensibles ou insensibles au traitement. Ils pensent que la position de l'implant contribue à ces résultats distincts."Comme les exigences pour obtenir une récupération substantielle doivent encore être définies, des différences subtiles dans la matrice de polymère et sa position au niveau de la lésion dans la moelle épinière peut avoir sélectivement favorisé la restauration d'une partie, mais pas tout le système nerveux".Bien que les résultats dans cet article ne résolvent pas les problèmes de lésion de la moelle épinière et ceux qui y sont associés, ils fournissent des méthodes prometteuses qui poussent à la nécessité de comprendre les mécanismes derrière le rétablissement.Selon l'auteur principal de cette étude, Shulamit Levenberg, même s'il reste encore du chemin à faire avant que la recherche puisse être appliquée chez l'homme, les résultats de l'étude se dirigent vers une voie prometteuse.=========================== :arrow: TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ===========================Epithelial stem cells can treat spinal cord injuryNovember 30, 2017 According to the World Health Organization, approximately 250,000 to 500,000 people suffer from spinal cord injuries each year. A lot of these injuries are due to preventable causes, such as car crashes and falls.Spinal cord injuries often lead to mental disorders, with an estimated 20-30 percent of those affected showing symptoms of depression.In addition, there still remain various obstacles that people with disabilities face in modern society. For example, children with spinal cord injuries are less likely to attend school, and adults with the injury face a higher rate of unemployment.Achieving significant recovery from spinal cord injuries is a continual challenge. However, in a recent study done by Javier Ganz and colleagues from Tel Aviv University in Israel, the research team presented a promising stem cell treatment in mice.They used human oral mucosa stem cells (hOMSC) embedded in scaffold matrix to help repair spinal cord injuries.Past research has shown that hOMSCs can be induced to function like astrocytes that secrete factors aimed at enhancing neuroprotection, cell growth and differentiation.Scaffolds are another crucial factor that provide an environment where cells can proliferate, attach and differentiate. In their experiment, the researchers created a biodegradable, porous scaffold out of equal parts of copolymers known as PLGS and PLLA.“PLGA was selected to provide flexibility, whereas PLLA was chosen to provide stiffness,” Ganz said in a press release.Ganz and colleagues hypothesized that combining hOMSCs with a PLGA/PLLA scaffold would create a device that helps rats recover from spinal cord injuries.The researchers found that 42 percent of the rats treated with hOMSCs were able to support their hind limbs and showed improved walking abilities during the first three weeks.Although the improvement peaked after five weeks, the effects were persistent enough to last until the experiment ended. The recovered mice progressively revealed similar walking patterns to those of normal mice.To examine the extent of reconnection in the injured areas, the researchers used techniques such as MRI diffusion tensor imaging and motor evoked potentials (MEPs).In their MRI data, there were no signs of reconnection three days after the injury across all groups. However, there was partial reconnection on the 56th day in the rats treated with hOMSCs.Interestingly, the researchers found that mice treated with only the scaffold exhibited a lesser degree of recovery. Their results support other previous studies that demonstrated scaffolds alone can promote recovery.The researchers also observed an on/off effect in the treated group, in which the mice were either responsive or unresponsive to the treatment. They believe that the implant position contributes to the distinct results.“Since the minimum requirements for eliciting substantial recovery have yet to be defined, subtle differences in the scaffold and its position related to the spinal cord stumps may have selectively favored restoration of some but not all tracts,” the study said.While the results in this article do not solve the problems of spinal cord injury and those associated with it, they do provide promising methods that urge the need to understand the mechanisms behind recovery.According to the senior author of this study Shulamit Levenberg, even if there is still some way to go before the research can be applied in humans, the study’s findings are heading toward a promising route.Source : http://www.jhunewsletter.com/2017/11/30/epithelial-stem-cells-can-treat-spinal-cord-injury/
http://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/pme/guerir-la-paraplegie-et-le-parkinson-une-pme-lavalloise-pourrait-detenir-la-solution/598477?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pme_08-novembre-2017&oft_id=18691125&oft_k=NnoYWq59&oft_lk=PcT1mJ&oft_d=636457385236700000 Pour garder ESPOIR Il vont finir par trouver à réparer la moelle épinière beaucoup de pistes exploitées ( recherche sur les poissons zèbre, les queues de gecko , les cellules souches les implants électrique ect ,ect ) oui mais quand est-ce que l'on va remarcher ?????? , :hein:!!!!!!!!! malheureusement il faudra attendre quelques décénies donc de l'espoir pour les jeunes heureusement mais pour ceux et celles qui ont atteints la cinquantaine :hein: ce n'est plus que du rêve hélas
Publié le 27/04/2017 Cellules souches: la première opération de la rétine avec donneurLes premières greffes à partir de cellules reprogrammées en cellules de la rétine ont eu lieu au Japon ces trois dernières années. Elles ouvrent la voie à la création d’une banque de cellules souches.C’est une première mondiale. Des cellules de rétine obtenues à partir de cellules souches issues d’un donneur ont été transplantées dans la rétine d’un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette opération s’est déroulée mardi 28 mars à Tokyo au Centre de biologie du développement de l’institut Riken (Japon) et a été pilotée par l’ophtalmologiste Masayo Takahashi. Il ne s’agit encore que d’un essai clinique de phase 1: cette opération ne visait pas à guérir ce patient déjà trop atteint pour espérer retrouver la vue, mais plutôt à prouver que cette technique ne présente pas un danger immédiat pour la santé.Cellules «remises à zéro»«La prochaine étape de ces essais cliniques sera probablement de transplanter des cellules d’EPR chez des personnes qui n’ont pas encore perdu leurs photorécepteurs, pour voir si cela permet de sauvegarder ces neurones photosensibles et ainsi se traduire par une amélioration significative de la vision», explique Olivier Goureau, directeur de recherche à l’Institut de la Vision axé sur le développement de la rétine et les stratégies de thérapie cellulaire.Des cellules matures de peau ont été retirées à un donneur anonyme puis «remises à zéro» pour revenir à leur état embryonnaire, devenant ainsi des cellules souches pluripotentes (c’est-à-dire capable d’évoluer en plusieurs types de cellules). Elles ont été ensuite à nouveau différenciées pour, dans ce cas précis, devenir des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR), qui ont été implantées sous la rétine du patient. L’homme de 60 ans est ainsi la première personne au monde à recevoir une greffe de cellules de rétines issues de cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS). Tous les autres essais jusqu’à maintenant avaient été réalisés avec des cellules souches embryonnaires humaines, qui ne s’étaient pas encore différenciées.Une première opération trois ans auparavantUne opération presque similaire avait été menée avec succès, il y a trois ans, dans les mêmes locaux, avec une patiente âgée de 77 ans et également atteinte de DMLA à un stade très avancé. Mais lors de cette opération, ce sont des cellules de rétine obtenues à partir de ses propres cellules, et non de celles d’un donneur, qui avaient été implantées. L’équipe japonaise a publié les résultats de cette approche «autologue» mi-mars dans la revue The New England Journal of Medicine.Les chercheurs japonais ont ainsi implanté sous la rétine de la patiente un feuillet de cellules d’épithélium pigmentaires rétinien (EPR) différenciées. Cet épithélium - qui fait face aux photorécepteurs à l’intérieur du globe oculaire - est indispensable au bon fonctionnement de la rétine, notamment via l’absorption du surplus de lumière qui arrive à l’œil, mais également via l’évacuation des «déchets» présents dans la rétine.Le dysfonctionnement et la dégénérescence progressive de cet épithélium de la rétine, correspondent au début de la DMLA, une maladie incurable et qui fait perdre la vision centrale.Le succès de la chirurgie «autologue»Une année après la chirurgie, l’acuité visuelle de l’œil traité chez la patiente de 77 ans ne s’était pas améliorée. C’était attendu cas d’autres zones de la rétine étaient déjà atteintes par la maladie, notamment les photorécepteurs chargés de transformer la lumière en signal électrique.Mais sa pathologie ne s’était pas non plus aggravée, ce qui constitue le succès de cette opération. Les chercheurs notent qu’elle s’est tout de même dite «satisfaite d’une vision “plus brillante”, probablement due à l’ablation lors de l’opération de la membrane nécrosée».«L’avantage évident de cette technique est qu’il n’y a pas de rejet de greffe, dans la mesure où nous sommes dans un processus autologue, autrement dit, une autogreffe, explique Olivier Goureau. Mais l’inconvénient c’est que cette médecine hyperpersonnalisée coûte plusieurs millions par patient.»La compatibilité donneur-receveurL’opération de la semaine dernière, avec les cellules d’un donneur, est donc une nouvelle avancée dans la recherche sur les cellules souches avec la possibilité de greffer des cellules issues de donneurs. Le but serait désormais pour l’équipe japonaise de créer une banque de cellules iPS pour traiter les différentes maladies (dont la DMLA). Une telle banque permettrait de disposer d’un «stock» de cellules souches accessible dès qu’un patient en aura besoin.Une telle banque est imaginable au Japon car la population y est assez peu variée génétiquement: cinq à dix donneurs permettraient de traiter 30 à 50% de la population japonaise. L’équipe espère y parvenir d’ici à 2018.Source : http://sante.lefigaro.fr/article/cellules-souches-la-premiere-operation-de-la-retine-avec-donneur
Vers des greffes de cellules avec donneur21/09/2016Une équipe japonaise a réussi à greffer à un singe des cellules souches issues d'un autre singe, en contournant le risque de rejet.À Kyoto (Japon)Prélever des cellules lambda chez un individu, les «reprogrammer» pour qu'elles se changent en cellules de rétine par exemple, puis les injecter dans l'œil malade d'un patient pour le guérir: des scientifiques de Kobe, au Japon, viennent de faire un pas supplémentaire vers ce rêve thérapeutique au potentiel énorme.L'équipe du Centre de biologie du développement de l'institut Riken, pilotée par l'ophtalmologiste Masayo Takahashi, vient de démontrer dans la revue Stem Cell Reportsque des cellules souches pluripotentes induites (iPs pour Induced Pluripotent Stem Cells) produites à partir de cellules prélevées sur un singe peuvent être transplantées chez un autre singe, et ce sans phénomène de rejet.Rappelons que les cellules iPs sont des cellules adultes, différenciées, qui ont été transformées en cellules pluripotentes, capables de redonner n'importe quel type de cellule de l'organisme. Comme si elles avaient remonté le temps pour revenir au stade embryonnaire. Mises au point en 2006 par le Japonais Shinya Yamanaka, ces cellules iPs lui ont valu en 2012 le prix Nobel de médecine.À Kobe, Masayo Takahashi a testé pour la première fois chez l'homme ces cellules «rajeunies» pour soigner des patients souffrant de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Des cellules de peau ont été reprogrammées in vitro en cellules iPs puis en cellules d'épithélium rétinien, lesquelles ont été greffées dans l'œil d'un patient en 2014.Mais dans cet essai clinique, les cellules injectées proviennent de cellules prélevées chez le même patient, afin d'assurer une parfaite compatibilité immunologique. Une technique longue et coûteuse, car les cellules reprogrammées se développent à la même vitesse que les cellules normales et le patient doit attendre plus d'un an avant d'être greffé.Pourquoi donc ne pas accélérer le processus en pratiquant des allogreffes, c'est-à-dire en collectant chez les uns pour administrer chez les autres? «L'objectif est de créer des banques de cellules iPs qui pourraient être transplantées chez tous ceux qui en ont besoin», confirme Sunao Sugita, coauteur des travaux publiés dans Stem Cell Reports. L'équipe assure être en mesure de gérer les risques de tumeurs induites par les cellules souches grâce à une sélection drastique des cellules iPs. «Les problèmes majeurs à surmonter lors des transplantations de cellules issues d'un autre individu sont les réponses immunitaires et le rejet des tissus.»Pour y remédier, l'équipe du Riken s'est jouée du système qui permet à l'organisme de reconnaître ses propres cellules et de les distinguer des cellules d'autrui, baptisé CMH (complexe majeur d'histocompatibilité) ou HLA (Humans Leucocyte Antigen) chez l'homme. «Pour schématiser, ce sont des molécules exprimées à la surface de la cellule qui, tels de petits drapeaux, signalent s'il s'agit ou non d'une cellule du soi, explique Christelle Monville, professeur à l'université d'Évry-Val-d'Essonne et responsable d'une équipe de recherche sur les rétinopathies dans le laboratoire I-Stem. Les scientifiques de Kobe ont sélectionné des cellules qui exprimaient à leur surface des molécules communes avec d'autres individus et donc a priori compatibles.» Et l'allogreffe réalisée chez des singes fut un succès.De quoi lancer l'étape suivante: celle de la mise en place de banques de cellules iPS prêtes à l'emploi et utilisables par tous.Source : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/21/25425-vers-greffes-cellules-avec-donneur
Découverte : un nouveau type de cellules souches pluripotentesDate : 27 avril 2010Une équipe de chercheurs menée par le professeur Mari DEZAWA de l’université du Tohoku est parvenue à isoler et à cultiver un nouveau type de cellules souches pluripotentes, présentes dans la peau et la moelle osseuse des adultes. Baptisées MUSE (pour Multilineage-differentiating Stress Enduring Cells), ces cellules semblent avoir des propriétés particulièrement intéressantes pour de futures applications thérapeutiques.Une cellule souche pluripotente est capable de proliférer et de se différencier en des types variés de cellules. Jusqu’à présent, on connaissait deux types majeurs de cellules souches pluripotentes : les cellules souches embryonnaires, dont l’utilisation fait l’objet de controverses éthiques, et les cellules souches pluripotentes induites, découvertes en 2007 par le professeur YAMANAKA de l’université de Kyoto et reprogrammées à partir de cellules somatiques adultes.Découvertes par erreurLes chercheurs ont par erreur mis en contact des cellules de peau humaine avec un enzyme capable de les dissoudre, mais ils ont constaté que certaines de ces cellules ont survécu. En les examinant, ils se sont aperçus que les cellules survivantes possédaient des marqueurs caractéristiques des cellules souches pluripotentes connues. Lorsque ces cellules ont été implantées à des souris, elles se sont différenciées selon l’endroit de la greffe en cellules nerveuses, en cellules musculaires, en cellules hépatiques...Un taux de prolifération moins importantSelon l’équipe de recherche, les MUSE sont relativement rares (1 cellule sur 5000 dans la moelle osseuse). Par ailleurs, comparées aux deux autres types de cellules souches pluripotentes, les MUSE semblent avoir un taux de prolifération moins important ; contrairement aux cellules embryonnaires ou iPS qui peuvent se multiplier indéfiniment, elles ont cessé de se diviser au bout de deux semaines. En revanche, elles paraissent présenter moins de risques : des rats à qui ont été implantées des MUSE au niveau des testicules n’ont pas développé de tumeurs après six mois d’observations ; des cellules souches embryonnaires implantées au même endroit sont devenues cancéreuses au bout de huit semaines.Les MUSE représenteraient donc une nouvelle possibilité très prometteuse pour le développement de la médecine régénératrice.Rédacteur : Jean-Baptiste BOURDINOrigine : BE Japon numéro 536 (23/04/2010) - Ambassade de France au Japon / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63123.htmSource : http://www.science.gouv.fr/fr/actualites/bdd/res/3601/decouverte-un-nouveau-type-de-cellules-souches-pluripotentes/
Gyzmo,l’erreur vient du fait l'auteur a mis des "é" dans le lien de son article. Et le "é" est remplacé automatiquement par un code. J'ai essayé manuellement de le corriger mais je n'y suis pas parvenu.Je vais devoir faire appel à Snowden.G.
Deux chercheurs récompensés pour leurs travaux sur la paraplégie Le Prix Schellenberg, qui récompense les travaux de chercheurs sur la paraplégie, a été remis mercredi soir à Genève à deux chercheurs, venus d’Italie et de Hollande. Les deux lauréats se partagent 150 000 francs pour financer leurs recherchesLa Fondation internationale pour la recherche en paraplégie (IRP) a remis, mercredi soir à Genève, le Prix Schellenberg 2013, doté de 150 000 francs. Deux lauréats partagent cette distinction: les chercheurs hollandais Joost Verhaagen (Institut néerlandais de neuroscience) et italien Tommaso Pizzorusso (Institut des neurosciences), qui ont fait progresser la compréhension des mécanismes bloquant ou activant la régénération de la moelle épinière après une lésion.Le laboratoire de Joost Verhaagen cherche à stimuler la repousse des axones, sortes de câbles qui permettent aux neurones de communiquer entre eux ou de commander les muscles. «Nous cherchons à activer ou inhiber la sécrétion de molécules, qui, comme des panneaux de signalisation routière, vont permettre une repousse des axones coupés lors d’un accident», explique le scientifique.Avancée rapide des travauxLes travaux des deux chercheurs sont complémentaires puisque Tommaso Pizzorusso étudie lui aussi ces molécules. Mais le chercheur italien s’intéresse de son côté à leur rôle dans la plasticité cérébrale, constante adaptation des connexions neuronales à la base de la mémorisation. Une collaboration a été établie entre leurs laboratoires pour étudier le rôle de la «sémaphorine 3a», sorte de feu rouge bloquant la croissance des axones.L’an passé, l’IRP avait récompensé une recherche très appliquée. Andreas Steck, président du comité scientifique de l’IRP, explique le choix des lauréats pour 2013: «Nous avons voulu primer des chercheurs du domaine fondamental car leur travail est primordial pour l’avancée de la recherche. Au vu de l’avancée rapide de ces travaux, nous aurons sans doute des résultats très importants dans les années qui viennent.»
Création d’un mini-cerveau à partir de cellules souches…Des chercheurs autrichiens auraient réussi à fabriquer in vitro un cerveau de la taille d’un petit pois à partir de cellules souches. C’est ce que révèle une étude publiée dans la dernière édition de la revue Nature.