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Citation de: gilles le 23 septembre 2019 à 18:12:46avoir de la force sur le pouce et l'index pour verrouiller un objet serait le "pieds"!! Je vois de quel "objet" tu parles. Non, plus sérieusement, quel intérêt de pouvoir saisir une clé si on ne peut pas le mettre dans la serrure, ou tenir un verre si on ne peut pas le porter à sa bouche ?
avoir de la force sur le pouce et l'index pour verrouiller un objet serait le "pieds"!!
NEURINNOV veut rendre aux tétraplégiques le contrôle partiel d'une mainseptembre 2019 À Montpellier, une équipe élabore une neuroprothèse pour restituer la préhension chez des patients ayant subi une grave lésion de la moelle épinière.L'équipe Camin (Inria, université de Montpellier, CNRS) du laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier étudie depuis quinze ans la faisabilité de neuroprothèses capables de compenser des déficiences sensori-motrices. Après l'avoir dirigée de 2004 à 2016, David Guiraud est devenu le directeur scientifique de la jeune pousse Neurinnov, qui vise à concrétiser ces travaux.Son premier projet, HandyGrasp, doit restituer un contrôle partiel de la préhension chez un patient tétraplégique. Il est destiné à des personnes paralysées des quatre membres à la suite d'une lésion de la moelle épinière, mais contrôlant encore une épaule. « L'idée est de stimuler les nerfs commandant les mouvements du poignet et de la main à partir de l'interprétation de gestes de l'épaule controlatérale du patient. Celui-ci apprendra par exemple à attraper un objet avec sa main droite en haussant son épaule gauche », indique le chercheur.Le dispositif est composé d'un implant et de capteurs. « La détection des intentions sera effectuée soit par des électrodes de contact sur la musculature de l'épaule, soit par un accéléromètre captant ses mouvements, explique David Guiraud, qui n'exclut pas d'utiliser les deux à la fois. Ces capteurs seront reliés à un boîtier électronique placé du côté de la main contrôlée, face à l'implant situé, lui, en position sous-claviculaire. Capteurs et boîtier seront intégrés dans un vêtement ad hoc. Le boîtier analysera les gestes de l'épaule, les traduira en signaux de neurostimulation qui seront transmis sans fil vers l'implant. Celui-ci, alimenté par induction du boîtier, sera relié à deux séries d'électrodes placées autour de deux nerfs commandant le poignet et la main. »Essai clinique en 2022L'objectif est ainsi de provoquer neuf mouvements simples et de les combiner pour obtenir dans un premier temps trois « prises » permettant la manipulation d'objets : pince (pour saisir une clé), prise palmaire (pour tenir un verre), prise palmaire avec pouce (pour manipuler un joystick). Le principe de cette neuroprothèse a déjà été testé temporairement sur huit patients à l'occasion d'interventions chirurgicales déjà programmées. L'essai clinique final du dispositif complet devrait intervenir en 2022.Effectif : 5Levée de fonds : 250 000 € en avril 2019Source : https://www.larecherche.fr/start/neurinnov-veut-rendre-aux-tétraplégiques-le-contrôle-partiel-dune-main?fbclid=IwAR3pbbjfglaOCP3Qrkl_Wro8Sa-z9gqXiqRAUbRX4APIut3uC0C0XSpHAF4