Ça y est, j’ai fini de lire le roman de Benoît !
Comme je l’avais écrit, il faut s’accrocher aux pages, du début… jusqu’à la fin ! Sinon, le texte fourmille de trouvailles. L’histoire de ce tétraplégique qui finit par “mourir” d’amour semble être désespérante mais, après avoir refermé le livre, on se dit finalement que l’amour peut, ou aurait pu dans son cas, tout sauver.
Et sur ce point, je suis d’accord avec lui. Dans nos histoires personnelles de blessés médullaires, être aimé ou pas prend beaucoup plus d’importante que pour les valides - riches, intelligents et en bonne santé de surcroît – qui ne perçoivent pas comme nous cette urgence ou cette difficulté d’être aimé. Ils prennent leur temps, font la fine bouche, ont un type de femme ; ils ne sont pas dans la rencontre de l’autre mais à la recherche d’un idéal. Pour la plupart d’entre-nous, la femme idéale est celle qui nous remarquera, qui osera passer outre la barrière du fauteuil roulant et qui nous aimera. Les valides et les blessés médullaires n’ont pas la même vie, c’est irrémédiable et c’est plus profond que le simple fait d’être assis. C’est cela que ce roman met en évidence, sans fards.
Pour finir, je remercie Benoît d’avoir mentionné l’association ALARME dans ses liens pour soutenir la recherche...