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Messages - TDelrieu
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« le: 09 janvier 2025 à 09:50:55 »
Merci FTI pour l'information
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« le: 01 janvier 2025 à 12:11:00 »
Je souhaite tout le bonheur du monde et plein d’amour pour cette année qui vient !
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« le: 27 décembre 2024 à 10:51:26 »
Exactement ! Merci Gilles pour tes interventions
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« le: 23 décembre 2024 à 10:09:05 »
La transplantation de cellules souches neurales est prometteuse pour le traitement des lésions chroniques de la moelle épinière
17 décembre 2024
Un essai clinique de phase I mené par des chercheurs de la faculté de médecine de l'université de Californie à San Diego a démontré la sécurité et la faisabilité à long terme de la transplantation de cellules souches neurales pour le traitement des lésions chroniques de la moelle épinière. Ces blessures graves entraînent souvent une paralysie partielle ou totale et sont actuellement incurables. L'étude, qui a suivi quatre patients atteints de lésions chroniques de la moelle épinière pendant cinq ans, a révélé que deux patients présentaient des preuves durables d'amélioration neurologique après un traitement par implantation de cellules souches neurales, notamment une augmentation des scores moteurs et sensoriels et une amélioration de l'activité électromyographique (EMG). Certains patients ont également montré une amélioration des scores de douleur.
La transplantation de cellules souches neurales est un traitement émergent pour divers troubles et lésions neurologiques qui fonctionne en implantant des cellules souches d'origine humaine dans des zones endommagées ou malades du système nerveux. Étant donné que ces cellules souches neurales sont dérivées de cellules humaines, cette approche thérapeutique a le potentiel de régénérer les tissus endommagés tout en s’intégrant parfaitement dans le système nerveux existant.
L’étude a révélé que les quatre patients ont bien toléré le traitement et, bien que l’étude actuelle ait été conçue uniquement pour évaluer la sécurité et la tolérance, les résultats suggèrent que la transplantation de cellules souches neurales pourrait avoir un potentiel thérapeutique pour le traitement des lésions chroniques de la moelle épinière. Suite à ces résultats prometteurs, les chercheurs espèrent maintenant lancer un essai clinique de phase II pour évaluer l’efficacité du traitement.
L’étude, publiée dans l’édition du 17 décembre de Cell Reports Medicine, a été dirigée par le Dr Joseph Ciacci, professeur au département de chirurgie neurologique de la faculté de médecine de l’UC San Diego et neurochirurgien à l’UC San Diego Health, et le Dr Joel Martin, qui était médecin en chirurgie neurologique à l’UC San Diego au moment de la fin de l’étude et est maintenant neurochirurgien à Orlando Health. La recherche a été soutenue par le California Institute of Regenerative Medicine (CIRM), l'UC San Diego Alpha Stem Cell Clinic et le Sanford Stem Cell Clinical Center au sein du Sanford Stem Cell Institute.
==================== TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ====================
Neural Stem Cell Transplantation Shows Promise for Treating Chronic Spinal Cord Injury
December 17, 2024
A Phase I clinical trial led by researchers at University of California San Diego School of Medicine has demonstrated the long-term safety and feasibility of neural stem cell transplantation for treating chronic spinal cord injuries. These devastating injuries often result in partial or full paralysis and are currently incurable. The study, which followed four patients with chronic spinal cord injuries for five years, found that two patients showed durable evidence of neurological improvement after treatment with neural stem cell implantation, including increased motor and sensory scores, and improved electromyography (EMG) activity. Some patients also showed improvement in pain scores.
Neural stem cell transplantation is an emerging treatment for various neurological disorders and injuries that works by implanting human-derived stem cells into damaged or diseased areas of the nervous system. Because these neural stem cells are derived from human cells, this treatment approach has the potential to regenerate damaged tissue while integrating seamlessly into the existing nervous system.
The study found that all four patients tolerated the treatment well, and while the current study was only designed to assess safety and tolerability, the results suggest that neural stem cell transplantation may have therapeutic potential for treating chronic spinal cord injuries. Following these promising results, the researchers now hope to initiate a phase II clinical trial to assess the treatment’s efficacy.
The study, published in the December 17 edition of Cell Reports Medicine, was led by Joseph Ciacci, M.D., a professor in the Department of Neurological Surgery at UC San Diego School of Medicine and neurosurgeon at UC San Diego Health, and Joel Martin, M.D., who was a neurological surgery resident physician at UC San Diego at the time the study was completed and is now a neurosurgeon at Orlando Health. The research was supported by the California Institute of Regenerative Medicine (CIRM) UC San Diego Alpha Stem Cell Clinic and the Sanford Stem Cell Clinical Center within the Sanford Stem Cell Institute.
Source : https://today.ucsd.edu/story/neural-stem-cell-transplantation-shows-promise-for-treating-chronic-spinal-cord-injury?fbclid=IwY2xjawHQE35leHRuA2FlbQIxMQABHWLlx2
Safety Study of Human Spinal Cord-derived Neural Stem Cell Transplantation for the Treatment of Chronic SCI : https://clinicaltrials.gov/study/NCT01772810
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« le: 02 décembre 2024 à 19:38:34 »
Paraplégie: des résultats inattendus grâce à la stimulation cérébrale profonde
Par Elisa Doré Publié 2/12/2024
DÉCRYPTAGE - Des chercheurs à l’École polytechnique de Lausanne parviennent à améliorer la marche de patients partiellement paralysés à l’aide d’une technique déjà utilisée pour des malades de Parkinson.
Monter une série de marches, sans aucune aide. C’était jusqu’alors un exploit inatteignable pour Wolfgang Jäger. Ce patient de 54 ans souffre depuis seize ans d’une paralysie partielle des deux jambes, après une lésion incomplète de la moelle osseuse causée par un accident. Avec beaucoup de rééducation, il avait retrouvé une capacité de marche qui restait très limitée. Mais l’année 2022 signe pour lui, ainsi que pour une seconde patiente, le début d’une seconde vie.
Tous deux ont la chance de pouvoir intégrer une étude exploratoire à Lausanne qui vise à restaurer les capacités perdues par la stimulation cérébrale profonde (SCP). Et les résultats sont spectaculaires : « Désormais, quand je vois un escalier avec seulement quelques marches, je peux les grimper seul, raconte Wolfgang Jäger. C’est une sensation incroyable. »
Ce n’est pas la première fois que des patients atteints d’une lésion complète ou incomplète de la moelle parviennent de nouveau à se servir de leurs jambes. En 2018, la même équipe de recherche était déjà parvenue à faire marcher des patients entièrement paralysés des jambes grâce à la stimulation des neurones de la moelle épinière. C’est en revanche la première fois que la stimulation cérébrale est envisagée. « C’est parce que ces deux nouveaux patients avaient une capacité motrice résiduelle, que cela a été possible », souligne Grégoire Courtine, chercheur à l’École polytechnique de Lausanne (EPFL) qui a codirigé cette étude parue dans la revue Nature.
Compenser les dysfonctionnements moteurs
« L’idée de la stimulation cérébrale est pour le moins contre-intuitive car une lésion de la moelle épinière engendre une déconnexion des voies nerveuses entre le cerveau et la moelle », souligne d’emblée le Dr Stephan Chabardès, chef de service de neurochirurgie au sein du CHU Grenoble Alpes, et directeur scientifique du centre de recherche Clinatec, qui n’a pas participé à l’étude. « Pour des patients atteints d’une lésion complète de la moelle épinière osseuse, cela n’aurait aucun intérêt », ajoute-t-il.
Toutefois, en cas de lésion incomplète, plusieurs de ces connexions moelle-cerveau subsistent. Certaines régions cérébrales peuvent alors partiellement compenser les dysfonctionnements moteurs, en empruntant des voies nerveuses qui ne sont pas endommagées. On parle d’un mécanisme de « récupération motrice ». Pour que la stimulation cérébrale profonde ait une chance d’être efficace, il a d’abord fallu identifier ces zones cibles, en passant par des modèles animaux Grégoire Courtine, chercheur à l’École polytechnique de Lausanne (EPFL)
Jusqu’à présent cependant, les scientifiques n’avaient jamais précisément identifié les zones du cerveau impliquées dans cette capacité. C’est tout l’enjeu de cette étude. « Pour que la stimulation cérébrale profonde ait une chance d’être efficace, il a d’abord fallu identifier ces zones cibles, en passant par des modèles animaux », précise Grégoire Courtine.
Le rôle des neurones « excitateurs »
À l’aide de techniques d’imagerie 3D, les chercheurs ont scanné des cerveaux de souris ayant subi une lésion incomplète de la moelle et de souris témoins afin de visualiser les populations de neurones cérébraux différemment activées pendant la marche et la phase de récupération motrice. Ils sont ainsi parvenus à identifier un groupe de neurones clés situés dans l’hypothalamus latéral, les « neurones excitateurs », et de confirmer leur rôle dans la récupération motrice à l’aide de l’optogénétique.
« Cette technique nous a permis d’activer puis d’inhiber successivement les neurones excitateurs à l’aide de la lumière, et ce en temps réel pendant les déplacements des souris, explique Grégoire Courtine. Lorsque ces neurones étaient inhibés, les souris lésées restaient complètement immobiles, ce qui nous a permis de confirmer que leur activité était indispensable pour augmenter la vigueur de la marche lors de la récupération. »
L’implication de l’hypothalamus latéral est pour le moins très inattendue puisque cette région du cerveau est davantage connue pour son rôle dans la prise alimentaire et l’éveil que dans la locomotion Dr Chabardès, chef de service de neurochirurgie au sein du CHU Grenoble Alpes et directeur scientifique du centre de recherche Clinatec
En stimulant ensuite de façon ciblée l’hypothalamus latéral à l’aide d’électrodes implantées dans cette région chez les souris lésées, les progrès étaient fulgurants : « Dans la seconde, les rongeurs se sont mis à marcher avec une plus grande vigueur qu’avant la stimulation », raconte Grégoire Courtine. De quoi bouleverser les connaissances établies. « L’implication de l’hypothalamus latéral est pour le moins très inattendue puisque cette région du cerveau est davantage connue pour son rôle dans la prise alimentaire et l’éveil que dans la locomotion », s’étonne le Dr Chabardès.
Emprunter la stimulation à Parkinson
Dès lors, l’objectif est de répliquer les résultats chez l’humain. Pour cela, les chercheurs ont fait appel à Jocelyne Bloch, neurochirurgienne aux Hôpitaux universitaires de Lausanne, spécialiste de la stimulation cérébrale profonde dans le traitement de la maladie de Parkinson, pour entreprendre un essai clinique. Ils recrutent deux patients, dont Wolfgang Jäger. « L’idée était de mettre en place chez ces patients le même dispositif de stimulation que celui couramment utilisé chez les parkinsoniens », explique la Dr Bloch. Ainsi, les deux patients se sont vus implanter une électrode de chaque côté de l’hypothalamus latéral lors d’une intervention chirurgicale. « Ces électrodes sont reliées à un petit boîtier implanté sous la peau, que les médecins ou les patients peuvent activer pour délivrer une impulsion électrique contrôlée », explique Jocelyne Bloch.
L’un des patients a même exprimé l’envie de marcher à ce moment Dr Jocelyne Bloch, neurochirurgienne aux Hôpitaux universitaires de Lausanne, spécialiste de la stimulation cérébrale profonde dans le traitement de la maladie de Parkinson
Cette intervention marque le début d’une amélioration spectaculaire. « À peine réveillés de la chirurgie, nous avons fait un premier test et, durant la stimulation, les deux patients ont dit avoir ressenti leurs jambes alors qu’ils étaient couchés », raconte la Dr Bloch. « L’un des patients a même exprimé l’envie de marcher à ce moment », se souvient-elle.
Perspectives d’améliorations
Après plusieurs semaines de rééducation intensive couplée à la stimulation cérébrale, les deux patients ont gagné en force musculaire, améliorée de 50 % leur performance de marche mais surtout peuvent de nouveau monter seuls des escaliers. Aujourd’hui, ils n’ont même plus besoin de stimulation cérébrale à chacun de leur mouvement, alors qu’elle était systématique au début de la rééducation. « Je l’utilise encore, que ce soit à la maison ou ailleurs, en vacances ou avec des amis, mais beaucoup moins qu’au début des entraînements », témoigne Wolfgang Jäger.
« Le fait que les bénéfices de cette technique soient maintenus même après l’arrêt temporaire de la stimulation est impressionnant et suggère que le cerveau pourrait réapprendre à contrôler les mouvements grâce à cette approche », estime le Dr Stephan Chabardès.
Et des perspectives d’améliorations sont encore possibles : une prochaine étape consistera notamment à évaluer s’il est possible de combiner stimulation cérébrale profonde avec la stimulation médullaire, utilisée chez les paraplégiques complets, pour fluidifier la démarche encore hésitante.
Source : https://sante.lefigaro.fr/paraplegie-des-resultats-inattendus-grace-a-la-stimulation-cerebrale-profonde-20241202
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« le: 07 novembre 2024 à 11:22:30 »
Ludvig, pour les tétraplégiques il faut éviter de gonfler le ballonnet de la sonde au-dessus de 5 ml sinon ça provoque des hyper-réflexie autonome (HRA)
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« le: 09 octobre 2024 à 14:22:52 »
À noter : le dispositif thérapeutique le plus avancé d'ONWARD Medical fait actuellement l'objet d'une demande de mise sur le marché auprès de la FDA, avec une décision qui va tomber d'ici la fin de l'année 2024 aux USA, et normalement au cours de l'année 2025 en Europe
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« le: 09 octobre 2024 à 13:41:44 »
ONWARD Medical annonce la troisième implantation d'un système d'interface cerveau-ordinateur (BCI) pour restaurer le mouvement après une lésion de la moelle épinière
La société poursuit ses recherches pionnières sur un système compatible BCI pour restaurer la mobilité après une lésion de la moelle épinière
EINDHOVEN, Pays-Bas — 19 septembre 2024 — ONWARD Medical, la société de technologie médicale qui crée des thérapies innovantes de stimulation de la moelle épinière pour restaurer le mouvement, la fonction et l'indépendance des personnes atteintes de lésions de la moelle épinière (LME), annonce une autre implantation réussie de son système expérimental ARC-BCI™ pour restaurer la mobilité des membres inférieurs après une LME.
Le système ARC-BCI combine le système expérimental ONWARD ARC-IM® (une technologie implantée qui délivre une stimulation ciblée à la moelle épinière) avec le système expérimental WIMAGINE® BCI de CEA-Clinatec pour créer un DigitalBridge™ à travers la moelle épinière blessée. L'intervention d'implantation a été réalisée le 12 septembre 2024 par le Dr Jocelyne Bloch, chef du service de neurochirurgie fonctionnelle du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) à Lausanne, en Suisse.
« L'intervention s'est bien déroulée et les premiers signes sont encourageants », a déclaré la neurochirurgienne Dr Jocelyne Bloch. « Nous sommes impatients de partager davantage d'informations dans les mois à venir à mesure que le participant progresse dans sa rééducation et que nous publions les observations de l'étude. »
Cet implant fait partie d'une étude de faisabilité clinique en cours, soutenue par une subvention du Conseil européen de l'innovation dans le cadre du projet Reverse Paralysis et coordonnée par NeuroRestore, un institut de recherche suisse en neurosciences. Les chercheurs explorent également l'utilisation du système ONWARD ARC-BCI pour résoudre les problèmes de mouvement des membres supérieurs après une lésion de la moelle épinière dans le cadre d'une étude clinique de faisabilité précoce distincte financée par la Fondation Christopher & Dana Reeve.
Le WIMAGINE BCI de CEA-Clinatec est un dispositif implanté par voie épidurale avec 7 ans de données de sécurité humaine ; La thérapie ONWARD ARC-IM a désormais été appliquée à plus de 30 participants à l'étude.
« Alors que d'autres sociétés se précipitent pour développer des BCI (interfaces cerveau-ordinateur) pour communiquer avec les ordinateurs et les contrôler, ONWARD Medical est la seule à s'engager à explorer le potentiel de cette technologie prometteuse pour restaurer le mouvement du corps humain après une paralysie », a déclaré Dave Marver, PDG d'ONWARD Medical. « Nous saluons nos brillants partenaires du CEA-Clinatec et de NeuroRestore pour leurs importantes contributions à cette recherche. »
Cette dernière nouvelle marque le troisième implant humain du BCI WIMAGINE associé à la thérapie ARC-IM pour restaurer le mouvement par la pensée après une lésion médullaire et le deuxième pour la mobilité des membres inférieurs. La première utilisation humaine de la thérapie ARC-BCI pour la mobilité des membres inférieurs a eu lieu en 2021, les résultats décrivant le contrôle accru de l'individu sur le moment et la manière dont il bougeait ses jambes paralysées, publiés dans Nature en mai 2023. À l'automne 2023, un individu a été implanté pour explorer le potentiel de la thérapie ARC-BCI pour restaurer la fonction des membres supérieurs après une lésion de la moelle épinière.
Plus tôt cette année, la société a annoncé qu'elle avait été acceptée dans le nouveau programme consultatif sur le cycle de vie total des produits (TAP) de la FDA américaine pour sa plateforme ARC-BCI. Avant cette acceptation, la société a annoncé que son système ARC-BCI avait reçu la désignation de dispositif révolutionnaire (BDD) de la FDA, une exigence pour l'examen du TAP. Il s'agit de la 10e récompense de ce type pour la société.
Pour en savoir plus sur l'engagement d'ONWARD Medical à s'associer à la communauté des lésions de la moelle épinière pour développer des solutions innovantes pour restaurer le mouvement, la fonction et l'indépendance après une lésion de la moelle épinière, veuillez visiter ONWD.com
*Tous les dispositifs et thérapies médicaux ONWARD®, y compris, mais sans s'y limiter, ARC-IM®, ARC-EX®, ARC-BCI™ et ARC Therapy™, seuls ou en combinaison avec une interface cerveau-ordinateur (BCI), sont expérimentaux et ne sont pas disponibles pour une utilisation commerciale.
==================== TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ====================
ONWARD® Medical Announces Third Implant of Brain-Computer Interface (BCI) System to Restore Movement after Spinal Cord Injury
Company continues pioneering research on BCI-enabled system to restore mobility after spinal cord injury
EINDHOVEN, the Netherlands — September 19, 2024 — ONWARD Medical N.V. (Euronext: ONWD), the medical technology company creating innovative spinal cord stimulation therapies to restore movement, function, and independence in people with spinal cord injury (SCI), announces another successful implant of its investigational ARC-BCI™ System to restore lower limb mobility after SCI.
The ARC-BCI System combines the investigational ONWARD ARC-IM® System (an implanted technology that delivers targeted stimulation to the spinal cord) with the investigational WIMAGINE® BCI from CEA-Clinatec to create a DigitalBridge™ across the injured spinal cord. The implant procedure was performed on September 12, 2024, by Jocelyne Bloch, MD, head of functional neurosurgery at Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) in Lausanne, Switzerland.
“The procedure went smoothly, and early signs are encouraging,” said neurosurgeon Dr. Jocelyne Bloch. “We look forward to sharing more information in the coming months as the participant progresses in their rehabilitation and we publish observations from the study. ”
This implant is part of an ongoing clinical feasibility study supported by a grant from the European Innovation Council under the Reverse Paralysis project and coordinated by .NeuroRestore, a Swiss neuroscience research institute. The researchers are also exploring use of the ONWARD ARC-BCI System to address upper limb movement challenges after SCI in a separate early feasibility clinical study funded by the Christopher & Dana Reeve Foundation.
The WIMAGINE BCI from CEA-Clinatec is an epidurally-implanted device with 7 years of human safety data; ONWARD ARC-IM Therapy has now been applied in more than 30 study participants.
“While other companies race to develop BCIs to communicate with and control computers, ONWARD Medical stands alone in our commitment to exploring the potential for this promising technology to restore movement of the human body after paralysis,” said Dave Marver, CEO of ONWARD Medical. “We salute our brilliant partners at CEA-Clinatec and .NeuroRestore for their important contributions to this research.”
This latest news marks the third human implant of the WIMAGINE BCI paired with ARC-IM Therapy to restore thought-enabled movement after SCI and the second for lower limb mobility. The first human use of ARC-BCI Therapy for lower limb mobility occurred in 2021, with results describing the individual’s augmented control over when and how he moved his paralyzed legs published in Nature in May 2023. In the fall of 2023, an individual was implanted to explore the potential for ARC-BCI Therapy to restore upper extremity function after SCI.
Earlier this year, the Company announced that it has been accepted into the US FDA’s new Total Product Lifecycle Advisory Program (TAP) for its ARC-BCI platform. Prior to the acceptance, the Company announced its ARC-BCI System was awarded FDA Breakthrough Device Designation (BDD), a requirement for TAP consideration. This is the Company’s 10th such award.
To learn more about ONWARD Medical’s commitment to partnering with the SCI Community to develop innovative solutions for restoring movement, function, and independence after spinal cord injury, please visit ONWD.com.
*All ONWARD® Medical devices and therapies, including but not limited to ARC-IM®, ARC-EX®, ARC-BCI™, and ARC Therapy™, alone or in combination with a brain-computer interface (BCI), are investigational and not available for commercial use.
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« le: 09 octobre 2024 à 13:25:02 »
Jocelyne Bloch et Grégoire Courtine (Onward Medical) : Onward Medical, concurrent de Neuralink
BFM Business
Ce vendredi 22 mars, Jocelyne Bloch et Grégoire Courtine, neuroscientifiques et fondateurs d'Onward Medical, se sont penchés sur un système d'interaction neuronale pour aider les paraplégiques à remarcher, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier et Christophe Jakubyszyn. Good Morning Business est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
Vidéo : https://youtu.be/FN9s9Xwu0dg?si=3KWqpa7HfkSxcUNV
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« le: 09 octobre 2024 à 13:07:50 »
Découvrez Onward Medical, pionnière dans la recherche des neuro-implants
BOURSORAMA •30/09/2024
Créée en 2015, Onward est une medtech aux racines françaises dont l'objectif et de redonner de la mobilité aux para et tétraplégiques et dont le produit le plus avancé fait l'objet d'une demande de mise sur le marché auprès de la FDA, avec une décision qui va tomber d'ici la fin de l'année 2024.
Alors que la société est cotée sur Euronext Paris depuis le 24 septembre 2024, les dirigeants d'Onward étaient sur le plateau de Boursolive pour évoquer les ambitions, les développements cliniques et la stratégie commerciale.
Dave Marver, président d'Onward Jocelyne Bloch, neurochirurgienne et cofondatrice d'Onward Grégoire Courtine, neuroscientifique et confondateur de la société Alexandre Casteau, directeur de la stratégie et du business développement.
Vidéo : https://www.boursorama.com/videos/actualites/decouvrez-onward-medical-pionniere-dans-la-recherche-des-neuro-implants-a2e2e9cbd2453354cd692c1e672d4d2d
« Grâce aux thérapies innovantes proposées par ONWARD Medical, la restauration du mouvement et de la fonction, notamment chez les patients blessés médullaires, n’est plus un espoir du futur mais une réalité d’aujourd’hui. Nous attendons avec impatience de pouvoir bénéficier en France de cette révolution thérapeutique. »
Professeur Brigitte Perrouin-Verbe Présidente Institut pour la Recherche sur la Moelle épinière et de l’Encéphale (IRME) Présidente de la Société Francophone de Paraplégie (AFIGAP)
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« le: 05 octobre 2024 à 12:26:11 »
NervGen Pharma fait le point sur l'essai clinique de phase 1b/2a du NVG-291 dans le traitement des lésions de la moelle épinière
L'objectif de recrutement dans la cohorte chronique est presque terminé
Vancouver, Canada, 30 septembre 2024 – NervGen Pharma, une société de biotechnologie en phase clinique qui se consacre au développement de solutions innovantes pour le traitement des lésions du système nerveux, a annoncé aujourd'hui que l'objectif de recrutement de la cohorte chronique dans son essai clinique de preuve de concept de phase 1b/2a, en double aveugle, randomisé et contrôlé par placebo (NCT05965700) pour son composé expérimental exclusif, le NVG-291, chez les personnes atteintes de lésions de la moelle épinière (LME) est presque terminé.
« Nous sommes ravis d'être sur le point d'achever l'inscription dans la cohorte chronique de notre étude de phase 1b/2a sur les LME », a déclaré Mike Kelly, président-directeur général de NervGen. « Nos efforts de recrutement en cours continuent d'attirer des participants potentiels à l'étude dans le processus de sélection, mais la prévision des inscriptions a été difficile compte tenu des nombreuses variables impliquées ainsi que des aspects novateurs de notre conception et de notre protocole d'étude. »
M. Kelly a poursuivi : « Nous restons confiants dans nos efforts pour faire progresser NVG-291 et nous vous informerons lorsque le recrutement sera terminé et lorsque les données de base seront attendues.
« NervGen a pleinement l'intention que tous les sujets qui ont entamé le processus de sélection lorsque notre objectif de 20 sujets sera atteint auront le temps de s'inscrire à l'étude s'ils répondent aux critères d'entrée, ce qui pourrait entraîner l'inscription de plus de 20 sujets dans la cohorte chronique. »
https://www.clinicaltrials.gov/search?cond=NCT05965700
==================== TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ====================
NervGen Pharma Provides Update On Phase 1b/2a Clinical Trial Of NVG-291 In Spinal Cord Injury
Target enrollment in the chronic cohort close to completion Vancouver, Canada, September 30, 2024 – NervGen Pharma, a clinical-stage biotech company dedicated to developing innovative solutions for the treatment of nervous system damage, today announced that target enrollment of the chronic cohort in its Phase 1b/2a proof-of-concept, double-blind, randomized placebo-controlled clinical trial (NCT05965700) for its proprietary investigational lead compound, NVG-291, in individuals with spinal cord injury (SCI) is approaching completion.
“We are excited to be near completion of enrollment in the chronic cohort of our Phase 1b/2a study in SCI,” said Mike Kelly, NervGen’s President & CEO. “Our ongoing recruitment efforts continue to attract potential study participants into the screening process, however, forecasting enrollment has been challenging given the many variables involved as well as the novel aspects of our study design and protocol.”
Mr. Kelly continued, “We remain confident in our efforts to advance NVG-291 and will further advise when enrollment has completed and when topline data is expected.
“NervGen fully intends that all subjects who have initiated the screening process when our 20-subject target is achieved will be given the time to enroll in the study if they meet the entry criteria, potentially resulting in more than 20 subjects being enrolled in the chronic cohort.”
Source : https://nervgen.com/nervgen-pharma-provides-update-on-phase-1b-2a-clinical-trial-of-nvg-291-in-spinal-cord-injury/
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« le: 30 juin 2024 à 16:21:29 »
Neurosciences : ces chercheuses veulent faire remarcher des patients paralysés
ENTRETIEN. Lauréates du palmarès des inventeurs du « Point » 2023, Fatiha Nothias-Chahir et Sylvia Soares ont développé un biomatériau pour réparer la moelle épinière des personnes paralysées.
Publié le 26/06/2023
C'est l'histoire d'une rencontre entre une neuroscientifique et une étudiante en quête d'une directrice de thèse. Depuis 1992, Fatiha Nothias-Chahir, directrice de recherche au CNRS, cherche des moyens pour permettre au corps de récupérer ses fonctions après un accident qui touche le système nerveux et provoque une paralysie.
C'est à l'Institut Alfred-Fessard, à Gif-sur-Yvette, que celle qui vient de fêter ses 30 ans de carrière au CNRS a rencontré Sylvia Soares, aujourd'hui professeure de neurosciences à Sorbonne Université. Elles constatent que, si la rééducation améliore la vie des patients, rien n'est proposé cliniquement pour réparer la lésion de la moelle épinière.
(...)
Source : https://www.lepoint.fr/sante/neurosciences-ces-chercheuses-veulent-faire-remarcher-des-patients-paralyses-26-06-2023-2526250_40.php#11
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« le: 30 juin 2024 à 16:18:56 »
AIM-3 : STRATÉGIES DE RÉGÉNÉRATION DE LA MOELLE ÉPINIÈRE APRÈS UNE LÉSION TRAUMATIQUE
Les lésions de la moelle épinière (SCI) entraînent une invalidité grave et permanente et ont des conséquences sociétales importantes. La seule thérapie approuvée pour traiter les lésions médullaires est le traitement aigu à la méthylprednisolone, qui a très peu d'impact sur le rétablissement du patient. Cela est dû en partie à la capacité limitée du système nerveux central (SNC) humain adulte à s'auto-réparer après une blessure. La recherche fondamentale a fait des progrès dans l'élucidation des mécanismes impliqués dans la neurodégénérescence et l'inflammation après une lésion médullaire et les causes limitant la régénération des axones. Ces connaissances ont servi de base au développement de modèles animaux de SCI qui, à leur tour, permettent de développer de nouvelles approches pour la réparation du SNC et la récupération fonctionnelle. La restauration maximale après une lésion médullaire ne sera atteinte que par une combinaison de thérapies, une approche qui nécessite une stratégie de recherche multidisciplinaire comme celle que nous avons établie pour nos études. Notre objectif principal est l'utilisation de nouveaux biomatériaux comme base pour créer des stratégies de réparation combinatoires uniques pour traiter les lésions médullaires. Nous avons établi une collaboration étroite avec des experts de la recherche sur les polymères naturels qui ont développé des hydrogels innovants à base de glycosaminoglycanes capables de soutenir les thérapies cellulaires et le traitement par petites molécules/médicaments des lésions médullaires (IMP, Univ Lyon 1, dirigé par Laurent David). Notre collaboration a donné des résultats prometteurs dans le traitement des lésions médullaires à l'aide d'échafaudages de biomatériau de chitosane seuls. L'implantation de notre formulation brevetée dans le tissu lésé SCI entraîne une réduction de la formation de cicatrices, une revascularisation fonctionnelle, une inflammation modulée et, plus remarquable encore, la présence d'un nombre élevé d'axones dans l'implant et la récupération fonctionnelle (brevet, thèse de doctorat et article soumis). Ces résultats confirment la capacité de notre nouvelle approche à induire la récupération de SCI expérimentale, et la faisabilité de nos études proposées pour faire progresser ce traitement pour le développement clinique futur.
Notre projet utilisera de nouvelles approches combinatoires destinées à optimiser l'efficacité d'un biomatériau en le combinant avec des médicaments neuroprotecteurs pour minimiser le dépérissement des axones et prévenir la dégénérescence progressive secondaire des neurones par thérapie cellulaire.
Source : https://www.ibps.sorbonne-universite.fr/fr/Recherche/umr-8246/regeneration-et-croissance-de-l-axone
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« le: 26 juin 2024 à 10:35:04 »
ONWARD® Medical mettra en avant l'interface cerveau-ordinateur lors de la conférence HLTH Europe
18 juin 2024
EINDHOVEN, Pays-Bas, 18 juin 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- ONWARD Medical, la société de technologie médicale qui crée des thérapies innovantes de stimulation de la moelle épinière pour restaurer le mouvement, la fonction et l'indépendance des personnes atteintes de lésions médullaires (LME), annonce aujourd'hui que la Société sera mise en avant lors d'un discours sur la scène principale de HLTH Europe, un événement majeur pour les leaders de la santé numérique. La conférence aura lieu du 17 au 20 juin à Amsterdam, aux Pays-Bas.
Le PDG Dave Marver et le participant à l'essai Gert-Jan Oskam s'adresseront aux participants à la conférence lors d'un discours sur la scène principale le 19 juin 2024. Les deux hommes discuteront de la façon dont la thérapie expérimentale ARC-BCI utilise l'intelligence artificielle pour permettre un mouvement motivé par la pensée après une paralysie, le l'avenir des thérapies pour traiter les lésions médullaires et l'expérience de Gert-Jan en tant que premier humain à se voir implanter une interface cerveau-ordinateur pour restaurer la marche.
Plus de 3 500 dirigeants sont attendus cette année à la première conférence HLTH Europe, qui a débuté aux États-Unis, où elle constitue l’une des principales conférences sur l’innovation en santé du pays.
Pour en savoir plus sur l’engagement d’ONWARD Medical à s’associer à la communauté LME pour développer des solutions innovantes pour restaurer le mouvement, la fonction et l’indépendance après une lésion médullaire, veuillez visiter ONWD.com
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ONWARD® Medical to Highlight Brain-Computer Interface at HLTH Europe Conference
Jun 18, 2024
EINDHOVEN, the Netherlands, June 18, 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- ONWARD Medical N.V. (Euronext: ONWD), the medical technology company creating innovative spinal cord stimulation therapies to restore movement, function, and independence in people with spinal cord injury (SCI), today announces that the Company will be highlighted in a main stage keynote at HLTH Europe, a premier event for digital health leaders. The conference takes place June 17-20 in Amsterdam, the Netherlands.
CEO Dave Marver and trial participant Gert-Jan Oskam will address conference attendees in a keynote on the main stage on June 19, 2024. The pair will discuss how investigational ARC-BCI Therapy uses artificial intelligence to enable thought-driven movement after paralysis, the future of therapies to treat SCI, and Gert-Jan's experience as the first human to be implanted with a brain-computer interface to restore walking.
More than 3500 leaders are expected to attend this year’s inaugural HLTH Europe, which began in the US, where it is one of the leading health innovation conferences in the country.
To learn more about ONWARD Medical’s commitment to partnering with the SCI Community to develop innovative solutions for restoring movement, function, and independence after spinal cord injury, please visit ONWD.com.
Source : https://www.morningstar.com/news/globe-newswire/9155445/onward-medical-to-highlight-brain-computer-interface-at-hlth-europe-conference
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« le: 26 juin 2024 à 10:28:21 »
NervGen Pharma va faire passer le NVG-300 à l'étape de preuve de concept préclinique
Publié : 25 juin 2024
Vancouver, Colombie-Britannique--(Newsfile Corp. - 25 juin 2024) - NervGen Pharma, une société de biotechnologie au stade clinique dédiée au développement de solutions innovantes pour le traitement des lésions du système nerveux, a annoncé aujourd'hui ses plans pour le développement d'un nouveau médicament candidat, NVG-300, en mettant l'accent sur trois indications initiales : accident vasculaire cérébral ischémique, sclérose latérale amyotrophique (SLA) et lésions de la moelle épinière (LME). NVG-300 est une nouvelle molécule biologique découverte chez NervGen. En attendant une validation préclinique réussie, le NVG-300 sera développé dans le cadre réglementaire de la demande de licence pour les produits biologiques, offrant 12 ans d'exclusivité commerciale après approbation. La protection de la propriété intellectuelle du NVG-300 devrait s'étendre au-delà de 2040.
La découverte du NVG-300 est le résultat d'un effort de recherche initié par NervGen en 2022, tirant parti de la vaste expertise interne et de l'évolution de la compréhension scientifique des mécanismes impliqués dans la réparation du système nerveux. Le NVG-300 est le premier d'une série de nouvelles molécules qui, selon la société, répondront à des besoins neurologiques importants et non satisfaits. Le développement du produit et du procédé NVG-300 a progressé pour établir avec succès la fabricabilité et la faisabilité d'une formulation liquide à haute concentration permettant l'auto-administration du produit dans un format de seringue préremplie.
« Nous sommes ravis de faire progresser le NVG-300 vers un développement basé sur l'efficacité prometteuse observée dans un modèle de LME caractérisé par une gravité accrue des lésions de la moelle épinière et une récupération spontanée altérée », a déclaré le vice-président de la recherche et du développement préclinique de NervGen, le Dr Matvey Lukashev. « Sur la base de ces résultats, nous menons le développement d'une formulation, faisons progresser l'évaluation préclinique du NVG-300 dans le traitement des lésions médullaires et lançons des études d'efficacité dans des modèles précliniques d'accident vasculaire cérébral ischémique et de SLA. Les résultats de ces études précliniques sont attendus début 2025. »
« Les premiers signes d'efficacité préclinique et de propriétés pharmaceutiques favorables ont fourni les preuves dont nous avions besoin pour faire progresser le NVG-300 vers des indications élargies caractérisées par des lésions du système nerveux », a déclaré Mike Kelly, président et chef de la direction de NervGen. « Bien que notre principal produit candidat, le NVG-291, reste l'objectif clé de l'entreprise, nous espérons que le NVG-300 ajoutera de la diversité à notre pipeline et offrira une option stratégique pour de futures opportunités de partenariat. En tant que pionnier et leader émergent dans le développement de interventions pharmacologiques ciblant les mécanismes qui inhibent la réparation du système nerveux, nous concentrons nos efforts de recherche et de développement pour garantir que nous restons à l'avant-garde de ce nouveau domaine thérapeutique passionnant.
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NervGen Pharma to Advance NVG-300 into Preclinical Proof-of-Concept Stage
Published: Jun 25, 2024
Vancouver, British Columbia--(Newsfile Corp. - June 25, 2024) - NervGen Pharma, a clinical-stage biotech company dedicated to developing innovative solutions for the treatment of nervous system damage, today announced its plans for the development of a new drug candidate, NVG-300, with a focus on three initial indications: ischemic stroke, amyotrophic lateral sclerosis (ALS) and spinal cord injury (SCI). NVG-300 is a new biologic molecule discovered at NervGen. Pending successful preclinical validation, NVG-300 will be developed under the Biologics License Application regulatory framework providing 12 years of market exclusivity post-approval. NVG-300's composition of matter intellectual property protection is expected to extend beyond 2040.
The discovery of NVG-300 is the result of a research effort initiated by NervGen in 2022, leveraging the extensive internal expertise and the evolving scientific understanding of the mechanisms involved in nervous system repair. NVG-300 is the first of what the company believes will be a pipeline of new molecules addressing high unmet need neurologic indications. NVG-300 product and process development have progressed to successfully establish manufacturability and feasibility of high concentration liquid formulation to enable self-administration of the product in a prefilled syringe format.
"We are excited to advance NVG-300 toward development based on promising efficacy observed in a model of SCI characterized by heightened severity of spinal cord damage and impaired spontaneous recovery," said NervGen's Vice President of Research and Preclinical Development, Dr. Matvey Lukashev. "Based on these results, we are conducting formulation development, advancing further preclinical evaluation of NVG-300 in SCI and initiating efficacy studies in preclinical models of ischemic stroke and ALS. The results from these preclinical studies are expected in early 2025."
"Early signs of preclinical efficacy and favorable pharmaceutical properties provided the evidence we needed to advance NVG-300 into expanded indications characterized by nervous system damage," said Mike Kelly, NervGen's President and CEO. "While our lead product candidate, NVG-291, remains the key focus of the company, we expect NVG-300 to add diversity to our pipeline and provide strategic optionality for future partnering opportunities. As a pioneer and an emerging leader in the development of pharmacological interventions targeting the mechanisms that inhibit nervous system repair, we focus our research and development efforts to ensure we remain at the forefront of this exciting new therapeutic field."
Source : https://www.biospace.com/article/releases/nervgen-pharma-to-advance-nvg-300-into-preclinical-proof-of-concept-stage/
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« le: 24 mai 2024 à 13:29:27 »
Stimulation électrique non invasive de la moelle épinière pour la fonction des bras et des mains dans la tétraplégie chronique : un essai de sécurité et d'efficacité
Nature Medicine volume 30, pages 1276-1283 (2024)
Extrait Les lésions de la moelle épinière cervicale (LME) entraînent une altération permanente des fonctions des bras et des mains. Ici, nous avons mené un essai prospectif, à un seul bras, multicentrique, ouvert et à risque non significatif, qui a évalué l'innocuité et l'efficacité de la thérapie ARCEX pour améliorer les fonctions des bras et des mains chez les personnes atteintes de LME chronique. La thérapie ARCEX implique l'administration d'une stimulation électrique appliquée de manière externe sur la moelle épinière cervicale au cours d'une rééducation structurée. Les critères d'évaluation principaux étaient l'innocuité et l'efficacité, mesurées par le fait que la majorité des participants présentaient une amélioration significative de la force et des performances fonctionnelles en réponse à la thérapie ARCEX par rapport à la fin d'une période équivalente de rééducation seule. Soixante participants ont complété le protocole. Aucun événement indésirable grave lié à la thérapie ARCEX n'a été signalé et le principal critère d'évaluation de l'efficacité a été atteint. Soixante-douze pour cent des participants ont démontré des améliorations supérieures aux critères de différence d’importance minimale pour les domaines de force et fonctionnels. L'analyse des critères d'évaluation secondaires a révélé des améliorations significatives de la force de pincement du bout des doigts, de la préhension et de la force de la main, des capacités motrices et sensorielles des membres supérieurs et des augmentations autodéclarées de la qualité de vie. Ces résultats démontrent l'innocuité et l'efficacité de la thérapie ARCEX pour améliorer les fonctions de la main et du bras chez les personnes atteintes d'une lésion médullaire cervicale.
(...)
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Non-invasive spinal cord electrical stimulation for arm and hand function in chronic tetraplegia: a safety and efficacy trial
Nature Medicine volume 30, pages 1276–1283 (2024)
Abstract Cervical spinal cord injury (SCI) leads to permanent impairment of arm and hand functions. Here we conducted a prospective, single-arm, multicenter, open-label, non-significant risk trial that evaluated the safety and efficacy of ARCEX Therapy to improve arm and hand functions in people with chronic SCI. ARCEX Therapy involves the delivery of externally applied electrical stimulation over the cervical spinal cord during structured rehabilitation. The primary endpoints were safety and efficacy as measured by whether the majority of participants exhibited significant improvement in both strength and functional performance in response to ARCEX Therapy compared to the end of an equivalent period of rehabilitation alone. Sixty participants completed the protocol. No serious adverse events related to ARCEX Therapy were reported, and the primary effectiveness endpoint was met. Seventy-two percent of participants demonstrated improvements greater than the minimally important difference criteria for both strength and functional domains. Secondary endpoint analysis revealed significant improvements in fingertip pinch force, hand prehension and strength, upper extremity motor and sensory abilities and self-reported increases in quality of life. These results demonstrate the safety and efficacy of ARCEX Therapy to improve hand and arm functions in people living with cervical SCI. ClinicalTrials.gov identifier: NCT04697472.
Source : https://www.nature.com/articles/s41591-024-02940-9
The Up-LIFT Study of Non-Invasive ARC Therapy for Spinal Cord Injury (Up-LIFT)
https://clinicaltrials.gov/study/NCT04697472
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« le: 24 mai 2024 à 13:14:44 »
Rebouger sa main grâce à des électrodes, un réel espoir pour des paralytiques
Selon les résultats d'un essai clinique dévoilés lundi, une quarantaine de tétraplégiques ont regagné en partie la maîtrise de leurs bras ou de leurs mains grâce à un dispositif développé par la société suisse Onward Medical, composé d'électrodes posées sur la peau, autour de leur moelle épinière abîmée.
Publié le : 20/05/2024
Ce qui n'était jusqu'alors qu'une expérimentation limitée pourrait bientôt bénéficier à davantage de paralytiques dans la vie courante. Une quarantaine de tétraplégiques ont regagné en partie la maîtrise de leurs bras ou de leurs mains grâce à des électrodes posées autour de leur moelle épinière.
Détaillés, lundi 21 mai, dans la revue Nature Medicine, ces résultats démontrent, selon les conclusions de l'article, "la sécurité et l'efficacité" d'un dispositif consistant à poser des électrodes sur la peau de tétraplégiques autour de l'endroit où leur moelle épinière a été abîmée par un accident.
Au total, une quarantaine de ces paralytiques ont à la fois regagné de la force et de la capacité à faire fonctionner leurs bras ou leurs mains, après deux mois de thérapie via ce dispositif.
Celui-ci, promu par la startup Onward, "pourrait changer la donne pour la majorité des patients atteints d'une lésion de la moelle épinière", a assuré le chercheur américain Chet Moritz, qui a mené cette étude, lors d'une conférence de presse organisée par Nature.
Ces recherches s'inscrivent dans un champ qui a connu des avancées majeures depuis plusieurs années. Il s'agit de permettre à des paralytiques de bouger à nouveau, à l'aide d'une stimulation électrique de leur moelle épinière.
Plusieurs patients sont ainsi déjà parvenus à remarcher durablement grâce à un implant placé directement sur leur moelle épinière.
De prime abord moins spectaculaires, les résultats annoncés lundi seraient toutefois en mesure de changer tout autant, voire plus, la vie de certains patients à court terme.
"Tout le monde croit (...) qu'on voudrait juste marcher à nouveau", a expliqué, lors de la même conférence de presse, la journaliste britannique Melanie Reid, paralysée après une chute de cheval voici une quinzaine d'années.
"Mais, pour un tétraplégique, le plus important, c'est de se servir de ses mains", a témoigné Melanie Reid qui, après avoir bénéficié de ce dispositif, est désormais en mesure de faire défiler une page sur un écran de téléphone.
Simple d'utilisation
Ce système est aussi intéressant d'un point de vue pratique. Il nécessite de poser un boîtier sur la peau, et non d'implanter des électrodes via une opération chirurgicale.
Un implant, une piste également explorée par Onward, serait probablement plus efficace mais aussi plus complexe d'utilisation.
Et le boîtier ne nécessite pas d'être posé en permanence pour être bénéfique : il a été expérimenté au cours de séances d'une heure chacune. Au fil du temps, ses effets semblent perdurer car il contribue à développer de nouvelles connexions entre le cerveau et les membres atteints.
"Les bénéfices augmentent avec le temps, [même] quand le stimulateur ne fonctionne pas", a insisté Chet Moritz.
Surtout, c'est par son ampleur que cette étude marque une avancée cruciale. Jusqu'alors, les recherches dans ce domaine n'avaient concerné que quelques patients isolés, pour des résultats impressionnants mais insuffisants pour conclure à la viabilité de tels outils dans la vie courante.
Ici, l'essai a été mené à travers le monde sur une soixantaine de patients, un échantillon sans précédent. Si tous n'ont pas enregistré de progrès notables, près de trois quarts en ont bénéficié.
À ce niveau, ces résultats permettent à Onward d'envisager des négociations immédiates avec les autorités sanitaires de pays comme les États-Unis.
"On ne peut jamais prédire quand on obtiendra une approbation", a expliqué le chercheur Grégoire Courtine, qui a supervisé l'étude et fait partie de l'équipe d'Onward. "Mais, à notre avis, nous pourrons le commercialiser d'ici la fin de l'année aux États-Unis, puis juste après en Europe."
Par contraste, au stade où en est la recherche, il faudrait encore envisager plusieurs années pour imaginer que des paralytiques aient couramment accès à des implants qui leur permettent de remarcher.
Reste une grande inconnue : le prix. "Pas encore défini", admet Grégoire Courtine, qui promet que l'objectif est de rester "accessible".
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« le: 25 avril 2024 à 11:02:57 »
Le Miami Project et Gel4Med collaborent pour étudier une nouvelle approche des lésions de la moelle épinière
22 avril 2024
Le ministère de la Défense (DoD) a récompensé le chercheur principal du Miami Project to Cure Paralysis, Dr. Damien Pearse, professeur de neurochirurgie à la Miller School of Medicine de l'Université de Miami, et le co-chercheur Dr. Manav Mehta, PDG de Gel4Med, avec une subvention de 1,75 million de dollars sur trois ans pour étudier une nouvelle approche du traitement des lésions médullaires.
La recherche se concentrera sur une nouvelle méthode de thérapie cellulaire utilisant la Smart Materials Platform™ exclusive de Gel4Med pour administrer des cellules de Schwann au site de la lésion médullaire.
Sur la voie de nouvelles thérapies
Le prix de recherche translationnelle se concentre sur des études précliniques qui pourraient ouvrir la voie à une demande de nouveau médicament expérimental auprès de la FDA et à des essais cliniques chez l'homme utilisant la combinaison de cellules et de biomatériaux.
Les chercheurs du Miami Project, un centre d'excellence, ont fait passer les cellules de Schwann à partir de modèles expérimentaux vers de multiples essais de sécurité et de faisabilité chez l'homme dans le domaine des lésions de la moelle épinière et de la réparation des lésions des nerfs périphériques au cours des deux dernières décennies, selon le Dr. Pearse.
« Nous cherchons maintenant à surmonter les limites associées à la transplantation de cellules de Schwann tout en améliorant la capacité des cellules à survivre, à intégrer et à réparer la moelle épinière blessée. C'est pourquoi notre partenariat avec Gel4Med a pris vie », a déclaré le Dr Pearse. « Nos résultats collaboratifs pourraient éventuellement conduire à une amélioration du fonctionnement et de la qualité de vie des personnes atteintes de lésions médullaires. »
Utiliser des matrices biomimétiques
Le Dr Mehta est à la tête du développement de matériaux biosynthétiques pour la réparation des lésions médullaires. L’expertise de Gel4Med dans la nano-ingénierie de la matrice extracellulaire introduit une nouvelle dimension dans la délivrance localisée de cellules de Schwann.
Récemment, la société basée à l'Université Harvard a reçu l'autorisation de la FDA pour sa gamme de produits de soin des plaies, G4Derm et G4Derm Plus. Gel4Med dispose de programmes en cours dans des domaines thérapeutiques susceptibles de bénéficier de matrices biomimétiques, telles que les lésions de la moelle épinière.
Des études préliminaires ont montré que la combinaison de cellules de Schwann avec les matrices peptidiques de Gel4Med était bénéfique pour la survie et la croissance cellulaire. Après les études préliminaires prometteuses, le Dr Pearse s'est associé au Dr. Mehta dans le cadre de la subvention du DoD pour explorer le potentiel de cette recherche.
Le DoD finance l'étude des lésions de la moelle épinière sur des modèles animaux pour voir si la nouvelle combinaison améliore les résultats plus efficacement que les thérapies seules.
« En combinant la nouvelle approche du biomatériau à base de polypeptides provenant des cellules Gel4Med et Schwann, nous espérons améliorer la capacité des cellules de Schwann à survivre, à s'intégrer au tissu rachidien hôte et à faciliter la réparation de la moelle épinière blessée », a déclaré le Dr. Pearse. « Nos résultats aideront à générer des données pour soutenir la réalisation d'essais cliniques de phase 2 sur les lésions de la moelle épinière humaine en utilisant l'approche combinée. »
L'histoire du Miami Project dans la recherche sur les cellules de Schwann
Environ 18 000 Américains subissent chaque année un traumatisme médullaire, selon le National Spinal Cord Injury Statistical Center. Les lésions à la moelle épinière ont coûté très cher à l’armée de ce pays, touchant environ 42 000 soldats blessés, selon le ministère américain des Anciens Combattants.
Selon le Dr. Pearse, la transplantation cellulaire est une thérapie expérimentale prometteuse pour restaurer la fonction et la qualité de vie après une lésion médullaire.
Les cellules de Schwann sont un type de cellule du système nerveux qui s'enroule autour des fibres nerveuses, ou axones, pour créer la gaine de myéline. La gaine de myéline permet à l'électricité de conduire la communication neuronale. Alors que les cellules de Schwann sont normalement enroulées autour de toutes les fibres nerveuses du système nerveux périphérique affectant les bras, les jambes et la poitrine, les chercheurs du Miami Project ont découvert que la transplantation de cellules de Schwann dans la moelle épinière blessée peut aider à réparer le système nerveux central de manière sûre et efficace.
« De 2007 à 2012, j'ai travaillé avec une grande équipe de chercheurs pour mener des études sur des modèles animaux exigées par la FDA afin de montrer que les cellules de Schwann étaient sûres et que l'approche d'administration que nous souhaitions utiliser pour traduire cette thérapie dans les lésions de la moelle épinière humaine était réalisable et que nous avions des indications selon lesquelles l'approche pourrait améliorer efficacement les résultats après une lésion de la moelle épinière », a déclaré le Dr. Pearse. « Au cours de ces années, nous avons démontré que nous pouvions atteindre ces buts. »
Des recherches antérieures ont également été soutenues en partie par le DoD.
Les chercheurs du Miami Project ont ensuite mené des essais cliniques de phase 1 examinant la faisabilité et la sécurité de l'utilisation de la transplantation de cellules de Schwann chez des humains présentant des blessures complètes (aucune sensation en dessous de la blessure), des lésions médullaires incomplètes (une certaine sensation ou un mouvement) et des blessures au niveau thoracique ou au niveau cervical de la moelle épinière.
La prochaine étape consiste à passer à un essai clinique de phase 2 pour démontrer l’efficacité de l’approche chez l’homme, selon le Dr. Pearse.
« Nos recherches jusqu'à présent ont montré que la combinaison des cellules de Schwann avec d'autres stratégies peut apporter des améliorations bien plus importantes en termes de résultats », a déclaré le Dr. Pearce. « Parmi toutes ces approches, nous avons été fascinés par l’utilisation de biomatériaux ou de matrices. En utilisant la plateforme de délivrance cellulaire de Gel4Med, nous prévoyons d’améliorer la capacité à délivrer, protéger et fonctionnaliser localement les cellules de Schwann au sein du site de la lésion médullaire afin de retrouver la fonction axonale.
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The Miami Project and Gel4Med, Inc., Collaborate to Study Novel Approach to Spinal Cord Injuries
April 22, 2024
The Department of Defense (DoD) has awarded The Miami Project to Cure Paralysis principal investigator Damien Pearse, Ph.D., professor of neurological surgery at the University of Miami Miller School of Medicine, and co-investigator Manav Mehta, Ph.D., CEO of Gel4Med, a $1.75 million, three-year grant to study a novel approach to treating spinal cord injury.
The research will focus on a new method for cell therapy using Gel4Med’s proprietary Smart Materials Platform™ to deliver Schwann cells to the injury site.
On the Pathway to New Therapies
The translational research award focuses on preclinical studies that could pave the way for an investigational new drug application with the FDA and clinical trials in humans using the combination of cells and biomaterials.
Investigators at The Miami Project, a Center of Excellence, have translated Schwann cells from experimental models to multiple human safety and feasibility trials in spinal cord injury and peripheral nerve injury repair over the course of the last two decades, according to Dr. Pearse, the John M. and Jocelyn H.K. Watkins Distinguished Chair in Cell Therapies.
“We are now looking at how to overcome limitations associated with Schwann cell transplantation while improving the cells’ ability to survive, integrate and repair the injured spinal cord, which is why our partnership with Gel4Med came to life,” Dr. Pearse said. “Our collaborative findings could eventually lead to improved function and quality of life for people with spinal cord injuries.”
Using Biomimetic Matrices
Dr. Mehta spearheads the development of biosynthetic materials for spinal cord injury repair. Gel4Med’s expertise in nano-engineering the extracellular matrix introduces a new dimension to localized delivery of Schwann cells.
Recently, the Harvard University-based company received FDA clearance for their wound care product line, G4Derm and G4Derm Plus. Gel4Med has pipeline programs across therapeutic areas that may benefit from biomimetic matrices, such as spinal cord injury.
Preliminary studies showed that combining Schwann cells with Gel4Med’s peptide matrices was beneficial for cell survival and growth. After the promising preliminary studies, Dr. Pearse partnered with Dr. Mehta on the DoD grant to explore the potential of this research.
The DoD is funding studying spinal cord injuries in animal models to see if the novel combination improves outcomes more effectively than the therapies alone.
“By combining the novel approach in polypeptide-based biomaterial from Gel4Med and Schwann cells, we hope to improve the Schwann cells’ ability to survive, integrate with the host spinal tissue and facilitate repair of the injured spinal cord,” Dr. Pearse said. “Our findings will help generate data to support undertaking phase 2 clinical trials in human spinal cord injury using the combined approach.”
The Miami Project’s History in Schwann Cell Research
About 18,000 Americans experience traumatic spinal cord injury each year, according to the National Spinal Cord Injury Statistical Center. Spinal cord injury has taken a huge toll on this country’s military, affecting an estimated 42,000 wounded warriors, according to the U.S. Department of Veterans Affairs.
Cell transplantation is a promising investigational therapy for restoring function and quality-of-life after spinal cord injury, according to Dr. Pearse.
Schwann cells are a type of nervous system cell that wrap around nerve fibers, or axons, to create the myelin sheath. The myelin sheath allows electricity to conduct neural communication. While Schwann cells are normally wrapped around all the nerve fibers in the peripheral nervous system impacting the arms, legs and chest, Miami Project investigators have found that transplanting Schwann cells into injured spinal cords can safely and effectively help repair the central nervous system.
“From 2007 to 2012, I worked with a large team of investigators to conduct studies in animal models that the FDA required in order to show that Schwann cells were safe, that the delivery approach we wanted to use in translating this therapy to human spinal cord injury was feasible and that we had indications that the approach could effectively improve outcomes after spinal cord injury,” Dr. Pearse said. “During those years, we demonstrated that we could achieve those milestones.”
Prior investigations were also supported in part by the DoD.
Miami Project investigators subsequently conducted phase 1 clinical trials looking at the feasibility and safety of using Schwann cell transplantation in humans with complete injuries (no feeling below the injury), incomplete spinal cord injuries (some sensation or movement) and injuries to the either the thoracic or cervical level of the spinal cord.
The next step is to move toward a phase 2 clinical trial to demonstrate efficacy of the approach in humans, according to Dr. Pearse.
“Our research to date has shown that combining Schwann cells with other strategies can provide much greater improvements in outcome,” Dr. Pearce said. “From all those approaches, we’ve been most fascinated by the use of biomaterials or matrices. Utilizing Gel4Med’s cell delivery platform, we anticipate improving the ability to locally deliver, protect and functionalize the Schwann cells within the spinal cord injury site to regain axon function.”
Source : https://news.med.miami.edu/dod-grant-to-study-spinal-cord-injury/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR0XX8r6_1BkcevPppL8Gjh2H78DSZb8iSUNBm6UZitDbvXfp6C7sKv-Tbc_aem_AWJJn9O5N2MECicYaHgiuexYlRtapxcFrFxh4nbdOX3zK9Y-F4Kv--GJnDpfeIZLPXRlefaUE0cGNp_7JGvyhJDs
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« le: 18 avril 2024 à 11:14:24 »
Les responsables d'ALARME, comme toujours, ont publié les résultats de l’essai clinique de phase 1, et attendent les résultats de l’essai clinique de phase 2, ainsi que les résultats de la phase 3, lesquels s'ils sont validés scientifiquement s'appliqueront en Europe après évaluation par l'Agence européenne des médicaments (EMA). Les premières phases d’essais cliniques concernent très peu de patients avec une surveillance constante et le risque d'effets secondaires indésirables ou l'absence d'efficacité. C'est long, c'est environ deux ans d’essai clinique à chaque phase, mais c'est ainsi qu'on valide scientifiquement une thérapeutique.
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« le: 15 avril 2024 à 09:54:00 »
Une étude de la Mayo Clinic documente la sécurité et les améliorations de la thérapie par cellules souches après une lésion de la moelle épinière
Une étude de la Mayo Clinic montre que les cellules souches dérivées de la graisse des patients sont sans danger et peuvent améliorer la sensation et le mouvement après des lésions traumatiques de la moelle épinière. Les résultats de l’essai clinique de phase 1 apparaissent dans Nature Communications. Les résultats de ces premières recherches offrent un aperçu du potentiel de la thérapie cellulaire pour les personnes souffrant de lésions médullaires et de paralysie pour lesquelles les options permettant d’améliorer leur fonction sont extrêmement limitées. Dans l’étude portant sur 10 adultes, l’équipe de recherche a noté que sept participants avaient démontré des améliorations basées sur l’échelle de déficience de l’American Spinal Injury Association (ASIA). Les améliorations comprenaient une sensation accrue lors des tests par piqûre d'épingle et toucher léger, une force accrue dans les groupes moteurs musculaires et la récupération de la contraction anale volontaire, ce qui facilite la fonction intestinale. L'échelle comporte cinq niveaux, allant de la perte complète de fonction à la fonction normale. Les sept participants qui ont chacun progressé ont progressé d'au moins un niveau sur l'échelle ASIA. Trois patients de l’étude n’ont eu aucune réponse, ce qui signifie que leur état ne s’est pas amélioré mais ne s’est pas aggravé. https://youtu.be/0kuWR-DscPk?si=U886vfUwRBNGdpit
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« le: 13 avril 2024 à 15:06:44 »
Je vous invite à aller tenter votre chance au SUPER-LOTO au profit de l'association ALARME pour la recherche de la moelle épinière, vendredi 19 avril au Bon Coin (Marché gare de Villeneuve-sur-Lot) à 21h
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« le: 11 avril 2024 à 13:31:31 »
NEUROSCIENCES
Une étude documente la sécurité et les améliorations de la thérapie par cellules souches après une lésion de la moelle épinière
1 avril 2024
ROCHESTER, Minnesota — Une étude de la Mayo Clinic montre que les cellules souches dérivées de la graisse des patients sont sans danger et peuvent améliorer la sensation et le mouvement après des lésions traumatiques de la moelle épinière. Les résultats de l’essai clinique de phase 1 apparaissent dans Nature Communications. Les résultats de ces premières recherches offrent un aperçu du potentiel de la thérapie cellulaire pour les personnes souffrant de lésions médullaires et de paralysie pour lesquelles les options permettant d’améliorer leur fonction sont extrêmement limitées.
Dans l’étude portant sur 10 adultes, l’équipe de recherche a noté que sept participants avaient démontré des améliorations basées sur l’échelle de déficience de l’American Spinal Injury Association (ASIA). Les améliorations comprenaient une sensation accrue lors des tests par piqûre d'épingle et toucher léger, une force accrue dans les groupes moteurs musculaires et la récupération de la contraction anale volontaire, ce qui facilite la fonction intestinale. L'échelle comporte cinq niveaux, allant de la perte complète de fonction à la fonction normale. Les sept participants qui ont chacun progressé ont progressé d'au moins un niveau sur l'échelle ASIA. Trois patients de l’étude n’ont eu aucune réponse, ce qui signifie que leur état ne s’est pas amélioré mais ne s’est pas aggravé.
"Cette étude documente la sécurité et les avantages potentiels des cellules souches et de la médecine régénérative", déclare Mohamad Bydon, M.D., neurochirurgien de la Mayo Clinic et premier auteur de l'étude. "Les lésions de la moelle épinière sont une maladie complexe. Des recherches futures pourraient montrer si les cellules souches, associées à d'autres thérapies, pourraient faire partie d'un nouveau paradigme de traitement visant à améliorer les résultats pour les patients."
Aucun événement indésirable grave n’a été signalé après le traitement par cellules souches. Les effets secondaires les plus fréquemment signalés étaient des maux de tête et des douleurs musculo-squelettiques qui ont disparu grâce à un traitement en vente libre.
En plus d'évaluer la sécurité, cet essai clinique de phase 1 avait pour résultat secondaire d'évaluer les changements dans la fonction motrice et sensorielle. Les auteurs notent que les résultats moteurs et sensoriels doivent être interprétés avec prudence étant donné les limites des essais de phase 1. Des recherches supplémentaires sont en cours auprès d'un groupe plus large de participants pour évaluer davantage les risques et les avantages.
Les données complètes sur les 10 patients font suite à un rapport de cas de 2019 mettant en évidence l’expérience du premier participant à l’étude qui a démontré une amélioration significative de la fonction motrice et sensorielle.
Le mécanisme d’action des cellules souches n’est pas entièrement compris
Dans l’essai clinique multidisciplinaire, les participants souffraient de lésions médullaires dues à des accidents de véhicules automobiles, à des chutes et à d’autres causes. Six avaient des blessures au cou ; quatre avaient des blessures au dos. Les participants étaient âgés de 18 à 65 ans.
Les cellules souches des participants ont été collectées en prélevant une petite quantité de graisse provenant d'une incision de 1 à 2 pouces dans l'abdomen ou la cuisse. Pendant quatre semaines, les cellules ont été développées en laboratoire jusqu'à atteindre 100 millions de cellules, puis injectées dans la colonne lombaire des patients, dans le bas du dos. Pendant deux ans, chaque participant à l’étude a été évalué 10 fois à la Mayo Clinic.
Bien qu'il soit entendu que les cellules souches se déplacent vers les zones d'inflammation - dans ce cas, l'emplacement de la lésion médullaire - le mécanisme d'interaction des cellules avec la moelle épinière n'est pas entièrement compris, explique le Dr Bydon. Dans le cadre de l'étude, les chercheurs ont analysé les changements dans les IRM et le liquide céphalo-rachidien des participants ainsi que dans les réponses à la douleur, à la pression et à d'autres sensations. Les enquêteurs recherchent des indices pour identifier les processus de blessure au niveau cellulaire et les pistes de régénération et de guérison potentielles.
La moelle épinière a une capacité limitée à réparer ses cellules ou à en fabriquer de nouvelles. Les patients connaissent généralement la majeure partie de leur rétablissement au cours des six à 12 premiers mois suivant la survenue d’une blessure. L'amélioration s'arrête généralement 12 à 24 mois après la blessure. Dans l'étude, un patient souffrant d'une lésion de la colonne cervicale a reçu des cellules souches 22 mois après la blessure et a amélioré d'un niveau sur l'échelle ASIA après le traitement.
Deux des trois patients présentant des lésions complètes de la colonne thoracique, c'est-à-dire qu'ils n'avaient aucune sensation ou mouvement sous leur blessure, entre la base du cou et le milieu du dos, ont progressé de deux niveaux ASIA après le traitement. Chacun a retrouvé une certaine sensation et un certain contrôle de ses mouvements en dessous du niveau de la blessure. D'après la compréhension des chercheurs sur les lésions traumatiques de la moelle épinière thoracique, seulement 5 % des personnes ayant subi une blessure complète devraient retrouver une sensation ou un mouvement.
"Dans le cas d'une lésion médullaire, même une légère amélioration peut faire une différence significative dans la qualité de vie du patient", explique le Dr Bydon.
La recherche se poursuit sur les cellules souches pour les lésions de la moelle épinière
Les cellules souches sont principalement utilisées dans la recherche aux États-Unis, et le traitement par cellules souches dérivées de graisse pour les lésions de la moelle épinière est considéré comme expérimental par la Food and Drug Administration.
Entre 250 000 et 500 000 personnes dans le monde souffrent chaque année d'une lésion de la moelle épinière, selon l'Organisation mondiale de la santé.
Une prochaine étape importante consiste à évaluer l’efficacité des thérapies à base de cellules souches et des sous-groupes de patients qui en bénéficieraient le plus, explique le Dr Bydon. La recherche se poursuit avec un essai contrôlé plus vaste qui assigne au hasard des patients pour recevoir soit le traitement par cellules souches, soit un placebo sans cellules souches.
"Pendant des années, le traitement des lésions médullaires s'est limité aux soins de soutien, plus particulièrement à la chirurgie de stabilisation et à la physiothérapie", explique le Dr Bydon. "De nombreux manuels historiques affirment que cette condition ne s'améliore pas. Ces dernières années, nous avons vu des découvertes de la communauté médicale et scientifique qui remettent en question les hypothèses antérieures. Cette recherche constitue un pas en avant vers l'objectif ultime d'améliorer les traitements pour les patients."
==================== TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ====================
NEUROSCIENCES
Study documents safety, improvements from stem cell therapy after spinal cord injury
April 1, 2024
ROCHESTER, Minn. — A Mayo Clinic study shows stem cells derived from patients' own fat are safe and may improve sensation and movement after traumatic spinal cord injuries. The findings from the phase 1 clinical trial appear in Nature Communications. The results of this early research offer insights on the potential of cell therapy for people living with spinal cord injuries and paralysis for whom options to improve function are extremely limited.
In the study of 10 adults, the research team noted seven participants demonstrated improvements based on the American Spinal Injury Association (ASIA) Impairment Scale. Improvements included increased sensation when tested with pinprick and light touch, increased strength in muscle motor groups, and recovery of voluntary anal contraction, which aids in bowel function. The scale has five levels, ranging from complete loss of function to normal function. The seven participants who improved each moved up at least one level on the ASIA scale. Three patients in the study had no response, meaning they did not improve but did not get worse.
"This study documents the safety and potential benefit of stem cells and regenerative medicine," says Mohamad Bydon, M.D., a Mayo Clinic neurosurgeon and first author of the study. "Spinal cord injury is a complex condition. Future research may show whether stem cells in combination with other therapies could be part of a new paradigm of treatment to improve outcomes for patients."
No serious adverse events were reported after stem cell treatment. The most commonly reported side effects were headache and musculoskeletal pain that resolved with over-the-counter treatment.
In addition to evaluating safety, this phase 1 clinical trial had a secondary outcome of assessing changes in motor and sensory function. The authors note that motor and sensory results are to be interpreted with caution given limits of phase 1 trials. Additional research is underway among a larger group of participants to further assess risks and benefits.
The full data on the 10 patients follows a 2019 case report that highlighted the experience of the first study participant who demonstrated significant improvement in motor and sensory function.
Stem cells' mechanism of action not fully understood
In the multidisciplinary clinical trial, participants had spinal cord injuries from motor vehicle accidents, falls and other causes. Six had neck injuries; four had back injuries. Participants ranged in age from 18 to 65.
Participants' stem cells were collected by taking a small amount of fat from a 1- to 2-inch incision in the abdomen or thigh. Over four weeks, the cells were expanded in the laboratory to 100 million cells and then injected into the patients' lumbar spine in the lower back. Over two years, each study participant was evaluated at Mayo Clinic 10 times.
Although it is understood that stem cells move toward areas of inflammation — in this case the location of the spinal cord injury — the cells' mechanism of interacting with the spinal cord is not fully understood, Dr. Bydon says. As part of the study, researchers analyzed changes in participants' MRIs and cerebrospinal fluid as well as in responses to pain, pressure and other sensation. The investigators are looking for clues to identify injury processes at a cellular level and avenues for potential regeneration and healing.
The spinal cord has limited ability to repair its cells or make new ones. Patients typically experience most of their recovery in the first six to 12 months after injuries occur. Improvement generally stops 12 to 24 months after injury. In the study, one patient with a cervical spine injury of the neck received stem cells 22 months after injury and improved one level on the ASIA scale after treatment.
Two of three patients with complete injuries of the thoracic spine — meaning they had no feeling or movement below their injury between the base of the neck and mid-back — moved up two ASIA levels after treatment. Each regained some sensation and some control of movement below the level of injury. Based on researchers' understanding of traumatic thoracic spinal cord injury, only 5% of people with a complete injury would be expected to regain any feeling or movement.
"In spinal cord injury, even a mild improvement can make a significant difference in that patient's quality of life," Dr. Bydon says.
Research continues into stem cells for spinal cord injuries
Stem cells are used mainly in research in the U.S., and fat-derived stem cell treatment for spinal cord injury is considered experimental by the Food and Drug Administration.
Between 250,000 and 500,000 people worldwide suffer a spinal cord injury each year, according to the World Health Organization.
An important next step is assessing the effectiveness of stem cell therapies and subsets of patients who would most benefit, Dr. Bydon says. Research is continuing with a larger, controlled trial that randomly assigns patients to receive either the stem cell treatment or a placebo without stem cells.
"For years, treatment of spinal cord injury has been limited to supportive care, more specifically stabilization surgery and physical therapy," Dr. Bydon says. "Many historical textbooks state that this condition does not improve. In recent years, we have seen findings from the medical and scientific community that challenge prior assumptions. This research is a step forward toward the ultimate goal of improving treatments for patients."
Dr. Bydon is the Charles B. and Ann L. Johnson Professor of Neurosurgery. This research was made possible with support from Leonard A. Lauder, C and A Johnson Family Foundation, The Park Foundation, Sanger Family Foundation, Eileen R.B. and Steve D. Scheel, Schultz Family Foundation, and other generous Mayo Clinic benefactors. The research is funded in part by a Mayo Clinic Transform the Practice grant.
Source : https://newsnetwork.mayoclinic.org/discussion/study-documents-safety-improvements-from-stem-cell-therapy-after-spinal-cord-injury/
23
« le: 11 avril 2024 à 13:30:16 »
Les cellules souches aident un surfeur blessé à marcher à nouveau
10 avril 2024
Un homme qui est resté paralysé à la suite d’une grave lésion de la moelle épinière a déclaré qu’il était désormais capable de se tenir debout et de marcher tout seul grâce à un nouveau traitement pionnier à base de cellules souches.
Chris Barr, 57 ans, s'est retrouvé incapable de se nourrir, de s'habiller ou de marcher seul à la suite d'un accident traumatisant de surf il y a sept ans, où il est tombé de la crête d'une vague. Les médecins lui avaient alors dit que l'accident pourrait le laisser paralysé définitivement.
Cependant, ce mois-ci, il a été rapporté que Barr avait commencé à retrouver non seulement une mobilité de base, mais également la capacité de se tenir debout et de marcher à nouveau après avoir subi un traitement expérimental à base de cellules souches.
En tant que participant avec 10 autres patients à un essai clinique mené par la clinique Mayo, Barr a subi une procédure saluée par beaucoup comme l'avenir du traitement des lésions médullaires.
Le processus consiste à extraire de l'abdomen la graisse riche en cellules souches par une biopsie, à isoler les puissantes cellules souches mésenchymateuses de ce tissu adipeux, à les multiplier en 100 millions de cellules et à les injecter dans la colonne lombaire, dans le bas du dos.
Étant donné que les cellules souches mésenchymateuses ont la capacité unique de se transformer en d’autres types de cellules, elles peuvent être utilisées pour réparer et remplacer les cellules endommagées par une blessure, comme celles de la moelle épinière de M. Barr.
Le succès du traitement expérimental a été mesuré par rapport à l’échelle de déficience de l’American Spinal Injury Association (ASIA), qui sert de référence pour déterminer les niveaux de gravité de la paralysie.
À la suite de l'essai, 70 % des participants ont progressé d'au moins un niveau sur l'échelle ASIA, tandis que 30 % n'ont signalé aucune amélioration ou aggravation de leur état et aucun effet indésirable grave n'a été signalé par tous les participants.
On estime qu’environ 50 000 personnes vivent avec une lésion de la moelle épinière au Royaume-Uni, et 2 500 personnes subissent chaque année une lésion de la moelle épinière.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur l’efficacité de cette forme de traitement – les thérapies à base de cellules souches sont toujours classées comme « expérimentales » aux États-Unis – mais ce qui est indéniable, c’est que les cellules souches ont réussi à redonner à Chris Barr sa vie et sa liberté.
==================== TEXTE ORIGINAL EN ANGLAIS ====================
Stem Cells Help Injured Surfer to Walk Again
Apr 10, 2024
A man who was left paralysed by a severe spinal cord injury has reported that he is now able to stand and walk by himself thanks to a pioneering new stem cell treatment.
Chris Barr, 57, was left unable to feed, dress or walk by himself as a result of a traumatic surfing accident seven years ago, where he fell from the crest of a wave. Doctors told him at the time that the accident could leave him permanently paralysed.
However, this month it’s been reported that Barr has started to not only regain basic mobility, but also the ability to stand and walk again after undergoing an experimental stem cell treatment.
As a participant along with 10 other patients in a clinical trial run by the Mayo Clinic, Barr underwent a procedure being hailed by many as the future of spinal cord injury treatment.
The process involves extracting stem cell rich fat from the stomach through a biopsy, the isolation of the powerful mesenchymal stem cells from this fat tissue, their expansion into 100 million cells and their injection into the lumbar spine in the lower back.
Because mesenchymal stem cells have the unique ability to transform into other cell types, they can be used to repair and replace cells that have become damaged through injury, such as those in Mr Barr’s spinal cord.
The success of the experimental treatment was measured against the American Spinal Injury Association (ASIA) Impairment Scale, which is used as a reference for determining the severity levels of paralysis.
As a result of the trial, 70% of the participants moved up at least one level on the ASIA scale, while 30% reported no improvement or worsening in their conditions and no serious adverse effects were reported by all participants.
It’s estimated that around 50,000 people live with spinal cord injury in the UK, with 2,500 individuals sustaining spinal cord injuries every year.
More research is needed into the effectiveness of this form of treatment – stem cell therapies are still classed as ‘experimental’ in the U.S. – but what’s undeniable is that stem cells have managed to give Chris Barr his life and freedom back.
Source : https://cells4life.com/2024/04/stem-cells-help-injured-surfer-to-walk-again/
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« le: 12 mars 2024 à 13:16:47 »
Chers Adhérents et donateurs de l’association ALARME,
Le Conseil d'Administration d'ALARME a décidé d’accorder pour l’année 2024 une subvention de 20 000 euros au projet de recherche « Régénération des lésions de la moelle épinière chez des primates non-humains » du Dr. Mark Anderson, sous la direction du Pr. Grégoire Courtine à l’EPFL (Suisse) que nous finançons depuis maintenant bientôt 10 ans.
Dr. Mark Anderson : Nos recherches, généreusement soutenues par Alarme au cours de la dernière décennie, ont permis d'identifier une stratégie de thérapie génique spécifique à un type de cellule, basée sur un mécanisme, capable d'induire la régénération de sous-populations de neurones de la moelle épinière définies au niveau moléculaire et de les guider pour qu'ils se reconnectent à leur région cible naturelle. Cette stratégie de régénération a permis de rétablir la marche après une lésion médullaire anatomique complète chez des modèles de rongeurs. Nous travaillons actuellement à l'extension de cette intervention aux primates non humains afin d'obtenir des données précliniques avant de procéder à des essais cliniques chez l'homme. Au cours de l'année écoulée, nous avons mis au point un modèle de lésion par écrasement bilatéral qui entraîne des déficits reproductibles des membres postérieurs. Nous nous préparons maintenant à nous lancer dans des expériences de régénération en 2024.
Objectif du programme de recherche en 2024 : tester l'efficacité de la réactivation des programmes de croissance dormants pour réparer la moelle épinière et rétablir la marche après une lésion partielle par écrasement (voir rapport annuel 2023-2024).
Au nom des membres du Conseil d’Administration d'ALARME, je vous remercie de rester fidèles à notre cause. Thierry DELRIEU Président d’ALARME
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« le: 05 mars 2024 à 18:49:17 »
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